Sans préjuger de son issue, la 21è conférence des parties (COP21) à la Convention climat se présente sous de meilleurs auspices que l’édition de Copenhague en 2009, dont le magistral échec avait laissé groggys les acteurs de la lutte contre l’emballement de l’effet de serre.
Via Stéphane NEREAU
La COP21 (Paris-Le Bourget, 30 novembre-11 décembre 2015) est, « dans son bordel interne, la mieux préparée de toutes », juge l’expert des questions climatiques Pierre Radanne. Notamment car ce rendez-vous onusien, que préside la France, aura bénéficié de quatre ans de préparation (depuis la COP de Durban, en 2011), quand la COP15 de Copenhague n’avait été précédée que de deux ans de négociations (lancées à la COP de Bali, en 2007).
Une large majorité de l’opinion publique mondiale, scrutée par le World Wide Views, le 6 juin 2015 dans 75 pays, estime que « tout doit être fait à Paris pour limiter le réchauffement à 2°C » (64 % en moyenne, 76 % en France).
En outre, depuis 2009, le jeu des acteurs a sensiblement évolué.