Le roman policier chinois entre Mao et tao, par Michel Imbert (Le Monde diplomatique) | Le BONHEUR comme indice d'épanouissement social et économique. | Scoop.it

 

 

Si les produits made in China abondent, la traduction de la littérature chinoise reste en revanche mesurée, ce qui ne facilite pas la disparition des clichés auxquels fut longtemps associé l’empire du Milieu dans l’imaginaire collectif, notamment au travers de la littérature populaire européenne. « Péril jaune », mystère oriental : une fascination mêlée de mépris et de peur. Le stéréotype longtemps le plus caractéristique fut sans doute celui que cristallisa le diabolique docteur Fu Manchu, génie du mal, héros des romans du Britannique Sax Rohmer, qui l’inventa en 1912. La figure de l’Asiate pervers et redoutable, maître du mystère d’une littérature d’avant et d’après-guerre en mal d’exotisme, symbole de perfidie savante, s’est ensuite déclinée dans les bandes dessinées et les feuilletons pour incarner l’Autre par excellence, du Secret de l’Espadon d’Edgar P. Jacobs au Lotus bleu d’Hergé...

 

 


Via Alcofribas