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Disparition de Patrice Bellanger - La Tribune de l'Art

Disparition de Patrice Bellanger - La Tribune de l'Art | La revue de presse & web du SNA | Scoop.it

par Didier Rykner
Patrice Bellanger, disparu hier d'une longue maladie à l'âge de 69 ans, était l'un des rares marchands spécialisés dans la sculpture (de la Renaissance jusqu'au néoclassicisme) et certainement l'un des plus grand connaisseurs de cet art. D'une famille d'antiquaire, il avait d'abord ouvert un magasin rue de la Chaise, puis s'installa boulevard Saint-Germain avant de reprendre les locaux de l'ancienne galerie Cailleux, faubourg Saint-Honoré, qui était si bien adaptée à la présentation des sculptures.
Patrice Bellanger privilégiait les terres cuites et le plâtre, aux dépens du marbre et surtout du bronze, car il confiait volontiers préférer les œuvres originales aux multiples, le travail direct de l’artiste sur la matière à l’intervention des praticiens.
Il fut un grand découvreur d’objets qu’il contribuait ainsi à sauver de l’oubli et à remettre dans le circuit de l’histoire de l’art. Beaucoup de sculptures acquises par les plus importants musées du monde sont passées par sa galerie. Nous nous en faisions régulièrement l’écho dans ces colonnes.(...)

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Disparition de l’antiquaire Patrice Bellanger

Syndicat National des Antiquaires 's insight:

Patrice Bellanger, antiquaire renommé dans son domaine de prédilection, la sculpture ancienne, s’est éteint à l’âge de 69 ans.

Installé rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, il était spécialisé dans la sculpture ancienne des XVIIe, XVIIIIe et XIXe siècles. Il était reconnu comme l’un des grands spécialistes de ce domaine. Fils et petit-fils d’antiquaire, il a été brocanteur, puis antiquaire lui-même à Paris. Il était membre du Syndicat National des Antiquaires (SNA) depuis 1976.

Dans un entretien accordé en avril dernier à AMA, Patrice Bellanger revenait sur sa passion pour la sculpture, son « coup de foudre ». Il en expliquait les raisons : « C’est un art plus objectif que les autres. [..] La sculpture répond à des critères de proportion, d’esthétique et de prise de la lumière plus exigeants que toute autre forme d’art ». Il menait un véritable combat pour faire découvrir cet art d’accès plus difficile au public et aux collectionneurs.

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Tableaux et sculptures: une confrontation de grande classe Faubourg Saint-Honoré | Robin des arts

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par Robin Massonaud

Ills sont trois et leurs galeries respectives se trouvent toutes Faubourg Saint-Honoré. En marge des grandes manifestations comme la TEFAF ou le salon du dessin, ils se sont réunis pour présenter des peintures, sculptures et objets d’art des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. L’ensemble est assez époustouflant et l’on s’imagine, grand seigneur, vivant dans un décor aussi somptueux et esthétiquement parfait. Bref le Nirvana du collectionneur. A condition qu’il ait de solides bases financières pour se permettre une telle orgie d’œuvres d’art.
Commençons par les tableaux. Les galeries Eric Coatalem et Philippe Perrin ont soigné leur sélection. Il y a de quoi rester sans voix. Heureusement, devenu temporairement muet, on peut encore s’exprimer par l’écriture. (...)

 

« Portrait du Christ », école française vers 1620-1630, huile sur cuivre, galerie Eric Coatalem

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Disparition de Patrice Bellanger, mémoire de la sculpture

par Vincent Noce

Il était devenu l’expert de référence et un des dirigeants historiques du syndicat des antiquaires.

Avec la disparition de Patrice Bellanger, décédé d’un cancer à 68 ans, c’est toute une mémoire de la sculpture qui s’en va. Son inhumation est annoncée au Père Lachaise mercredi 19 février à 11 heures.

Né trois mois après la libération de Paris en 1944, ayant commencé comme brocanteur à 21 ans, il avait ouvert sa première galerie quartier Saint Germain à trente ans. Ce fut le choix d’une vie, consacrée à la sculpture ancienne, qu’il connaissait comme personne. Terre cuite, marbre, plâtre ou céramique, il avait le goût des matières. Aussi bien, il pouvait disserter avec la même passion de l’histoire de la majolique ou de Sèvres. Il était devenu l’expert de référence et un des dirigeants historiques du syndicat des antiquaires. Sur ses stands, à la Biennale des antiquaires, on trouvait les plus émouvants exemplaires de cette création du XVe au XIXe siècles, pas forcément signées de grands noms. Il avait notamment été le premier à rendre hommage aux bacchantes de Joseph Marin, élève de Clodion, et aux figures torves de Jean Carriès.

En revanche, la production en série l’embêtait, il laissait plutôt le bronze à d’autres, hors quelques incursions du côté de la Renaissance («quand les artistes pensaient en bronze», disait-il) voire des curiosités des années trente. Il n’avait pas sa langue dans sa poche, et il se montrait exigeant au besoin, si bien qu’il s’était fait quelques inimitiés, mais il était unanimement respecté pour ses connaissances et sa probité en tant que marchand.

Son engagement ne manquait pas de courage. En dépit de sa séduction, et des efforts déployés par des indépendants comme lui et quelques conservateurs comme Anne Pingeot, le statut de la sculpture est resté difficile, loin derrière le prestige conféré à la peinture. Du temps de Michel Ange, il y avait débat... et c’est vers cette époque qu’il préférait se tourner.

Son négoce connut des hauts et des bas, d’autant qu’«il n’était pas seulement question pour lui de vendre du Houdon; il voulait montrer que, dans la période, il pouvait trouver une centaine d’artistes de mérite», raconte l’historien de l’art Philippe Bordes. Ses prix n’étaient pas stratosphériques, et il ne faisait rien pour s’adapter au nouveau chic clinquant de la déco new-yorkaise. Chaleureux, passionné, cigarette au bec, s’évertuant à dissimuler une calvitie obstinée, il avait fait de sa galerie un cabinet d’érudition ouvert à tout curieux. «Sa bibliothèque était toujours accessible aux chercheurs», témoigne Philippe Bordes qui en a bien profité, ainsi que du stock de la galerie, quand il formait la collection du musée de la Révolution française à Vizille (Isère). Sa bibliothèque, son trésor. «Sa passion première allait au livre, témoigne Catherine Dolin-Dolcy, qui a travaillé en tandem avec lui pendant plus de trente ans, il pouvait laisser partir les statuettes sans regret, il n’aurait jamais prêté un ouvrage».

En 2000, Patrice Bellanger avait fait le pari risqué de reprendre le grand lieu de l’ancienne galerie Cailleux au faubourg Saint Honoré. Au printemps dernier, il avait monté une exposition commune de peinture et sculpture du XVIIe avec son confrère et voisin, Eric Coatalem. Pour ce dernier, cette perte ouvre «un vide affreux sur le savoir de la sculpture». Hélas, Patrice Bellanger n’avait pas suffisamment consacré de temps à l’écriture pour léguer tout son savoir.

Dernièrement, ayant souhaité se replier sur un espace plus modeste, il avait échangé ses locaux avec ceux de Coatalem. L’aménagement de sa nouvelle boutique, que va continuer de tenir Catherine Dolin, s’est terminée deux jours avant sa mort, «une dernière élégance de sa part», dit-elle. Il a ainsi clos sa maladie, qui s’était déclarée peu après la perte de son fils.

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Décès du marchand de sculptures anciennes Patrice Bellanger

Décès du marchand de sculptures anciennes Patrice Bellanger | La revue de presse & web du SNA | Scoop.it

par Guy Boyer

Malade depuis plusieurs mois et atteint par la disparition de son fils David il y a deux ans, le marchand Patrice Bellanger vient de disparaître à son tour.

 

Fils et petit-fils d'antiquaire, Patrice Bellanger a été brocanteur, puis antiquaire spécialisé dans la sculpture d'abord moderne, puis du XVIIe au XIXe siècle dans sa galerie de la rue de la Chaise, puis boulevard Saint-Germain en 1981, puis rue du faubourg Saint-Honoré en 2000. Il était également expert près de la Cour d'Appel de Paris. C'est l'exigence de la sculpture qui le passionnait, sa lutte avec l'espace et la lumière. Il en parlait avec passion aussi bien devant le buste du marquis de Tourny de Joseph-Charles Marin que devant le masque de Charles Ier d'Angleterre de Joseph Carriès, deux artistes auxquels il avait consacré des expositions et des catalogues. Toutes ses apparitions à la Biennale des Antiquaires avaient été remarquées. Nous avions récemment parlé de ses projets d'échange de galeries avec Éric Coatalem. Voici un marchand qui, par sa gentillesse, sa générosité et ses connaissances, a marqué la scène parisienne et nous manquera.

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