A Toulouse, Ethics Group rachète le cabinet Merlane | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Thierry Pédeloup, le président d’Ethics Group, assumera la présidence de Merlane et Jean-Claude Merlane occupera la fonction de conseiller spécial du président.

 

Après s’être porté candidat au sauvetage des bateaux Zodiac en juin 2015, Ethics Group vient d’annoncer le rachat du cabinet Merlane, fondé en 1985 à Toulouse. Une opération qui en annonce d’autres pour le groupe de conseil en plein « développement raisonné ».

 

Le groupe toulousain de conseil opérationnel Ethics Group, fondé en 2007 par Thierry Pédeloup, vient d’annoncer le rachat du cabinet Merlane. Avec cette prise de contrôle de la société de conseil en ressources humaines et management fondée il y a trente ans par Jean-Claude Merlane, Ethics Group complète la palette de son offre de conseil aux entreprises.

Spécialisé dans la gouvernance et la transformation des organisations, les stratégies de communication et de concertation, la gestion de projets complexes et la digitalisation des informations, il employait jusqu’à présent plus de 80 consultants au sein de quatre sociétés chapeautées par une holding dont le siège est à Blagnac. Une offre globale dont B&T Associés, dédiée à la « gouvernance, management, fusion et conduite du changement », a posé les bases en avril 1996 et qui s’est étoffé avec la création de deux autres sociétés, Digismart et Motive, ainsi qu’avec la reprise, en juillet 2014, du cabinet Parménion.

 

Le cap des 100 consultants franchi

Ces opérations successives ont permis à Ethics Group de se positionner à « tous les moments importants de la vie d’une entreprise ou d’une multinationale, d’une collectivité ou d’un établissement public ». Une expertise que le groupe met surtout au service de grands comptes comme Total, Airbus, Safran, EDF, Veolia Eau, BNP Paribas.

Avec le rachat de Merlane, Ethics Group passe le cap des 100 consultants et des 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. Pour Jean-Claude Merlane, « cette opération va permettre au cabinet d’assurer la pérennité de sa marque, de ses expertises et de ses capacités d’innovation ».

 

Ethics Group s’était positionné sur le rachat de Zodiac

« Annonciatrice d’autres ambitions » pour Ethics Group, elle est une « nouvelle étape du développement raisonné » du groupe toulousain qui cherche depuis plusieurs mois à « élargir son périmètre » par le biais d’opérations de croissance externe. Le rachat d’un cabinet de conseil en qualité ou en RH faisait partie de ses objectifs mais c’est aussi sur l’axe industriel que se concentre la holding. D’où son offre de reprise, finalement écartée par le tribunal de commerce de Toulouse, de la société Z Marine et de sa marque Zodiac dans lesquelles Ethics Group était prêt à injecter 10 millions d’euros.

« L’aventure Zodiac nous a montré notre capacité à lever des fonds et à monter des dossiers. Nous avons la volonté de reprendre des entreprises industrielles, ancrées dans leur territoire avec un potentiel d’innovation et de développement. Nous ciblons des entreprises de 30 à 200 salariés, en difficulté ou pas, avec à terme la volonté d’être majoritaire », explique Thierry Pédeloup. Le dirigeant, qui vise les 16 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici trois ans pour la seule activité de conseil, prévoit en outre de s’implanter à Montpellier en plus de ses bureaux à Bordeaux, Paris mais aussi en Allemagne et en Angleterre.
Johanna Decorse