Le YikeBike arrive en Midi-Pyrénées | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Lola Roboam, chargée de la commercialisation chez Yike31.



Il est dans le Livre Guinness des records car c'est le vélo électrique le plus compact du monde. Le YikeBike cartonne en Asie et vient d'arriver en Midi-Pyrénées. Il est commercialisé par Jean Luc Da Lozzo, le gérant de Cler Verts, qui vient de créer Yike31.

C’est en Nouvelle Zélande qu’est né le YikeBike, ce vélo électrique high-tech parti pour révolutionner les trajets domicile-travail. « L’innovation, c’est d’avoir créé un vélo pliable, transportable partout et en même temps sécuritaire et haute technologie », souligne Lola Roboam, chargée de la commercialisationn au sein de la toute jeune société yike31. Sa batterie, toute petite, se recharge en 1h30 seulement. Côté performances, il peut atteindre vingt-trois kilomètres par heure avec une autonomie de quatorze kilomètres et est équipé de Led à l’avant et à l’arrière, de clignotants et du système de freinage anti-dérapage ABS. L’apprentissage du volant à l’arrière se fait rapidement, l’assise est confortable.

Autre avantage de taille, le vol n’est pas possible : le vélo se replie dans la roue de devant avant d’être mis dans un sac qui se porte sur l’épaule. A Toulouse, le Yike Bike s’est déjà fait remarquer à la garden party de Colomiers, au Fenix Toulouse Handball et à la Mêlée numérique.

Révolutionner les trajets domicile-travail
« Dans quelques années on ne se déplacera pas de la même façon. En périphérie urbaine, le YikeBike est un moyen complémentaire de relier le métro ou son lieu de travail, » souligne Jean-Luc Da Lozzo, gérant de la société Cler Verts et fondateur de Yike31. Le tout, en toute autonomie, en costume et sans transpirer.

Reste que le prix actuel, 3600 euros, n’a rien avoir avec celui d’un vélo. Pour amortir l’investissement initial, l’entrepreneur table sur le développement des dispositifs fiscaux pour indemniser les salariés qui se rendent au travail en vélo. Le secrétaire d’État aux Transports Frédéric Cuvillier a lancé des expérimentations basées sur une indemnité de 25 centimes le kilomètre. « Sur un trajet de six kilomètres, le YikeBike est amorti en trois ans », assure Jean-Luc Da Lozzo. Pour l’heure, la jeune entreprise explore également la cible du véhicule promotionnel, vecteur de communication.
Aurélie de Varax