Toulouse. L'ascension de Vexim à l'international | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Jérôme Marzinski, directeur général de Vexim


La société est régulièrement citée en modèle de réussite dans le transfert de l'innovation. Elle poursuit son développement à l'international cette année. 

Installée à Balma, la société Vexim, spin-off de Teknimed, vient de boucler son troisième tour de table. En janvier dernier, la spécialiste des implants destinés au traitement des fractures vertébrales par compression (FVT) a levé 12 millions d’euros, dont 5 millions ont été investis par Bpifrance, la banque publique d’investissement. Le fonds Truffle Capital, actionnaire de référence de la société, a pour sa part souscrit 31.000 actions nouvelles mais voit sa participation passer de 57,1% à 45,6%.

Une dynamique de croissance qui s’explique par le succès de la commercialisation depuis 2010 de SpineJack, l’implant innovant. « Nous apportons une solution évolutionnaire et révolutionnaire qui permet la restauration de la vertèbre, la réduction de la douleur et de la fracture, cette dernière étant provoquée par l’ostéoporose, des traumatismes et des tumeurs malignes », explique Jérôme Marzinski, directeur général de Vexim, qui souligne que 9000 SpineJack ont été vendus pour réaliser 4500 opérations chirurgicales.

Fin 2013, le chiffre d’affaires s’est établi à 6,1 millions d’euros. « Il a été multiplié par cinq en deux ans », ajoute le directeur.
Sur un secteur pourtant concurrentiel, Vexim souhaite se tailler une belle part du lion, misant sur 10 % du marché européen fin 2014, marché qui pèse entre 100 et 150 millions. D’ailleurs, à cette même date, Vexim espère atteindre l’équilibre financier et inviter les actionnaires « à sortir de la société ».