La lettre de Toulouse
68.2K views | +3 today
Follow
La lettre de Toulouse
Quelques informations sur l'entreprise et l'immobilier à Toulouse
Your new post is loading...
Your new post is loading...

Popular Tags

Current selected tag: 'Toulouse-Blagnac'. Clear
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

Aucun dividende ne sera versé aux actionnaires de l'aéroport Toulouse-Blagnac

Aucun dividende ne sera versé aux actionnaires de l'aéroport Toulouse-Blagnac | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Les actionnaires d'ATB ne toucheront pas de dividende en 2020.

 

D'après les informations de La Tribune, les actionnaires de l'aéroport Toulouse-Blagnac ne se verseront pas de dividende au cours de l'année 2020 en raison de la situation économique liée au Covid-19. Une première depuis de nombreuses années. Les détails.

 

Selon les informations de La Tribune, les actionnaires de l'Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) ont décidé de ne pas se verser de dividende au cours de l'année 2020 au titre des résultats de 2019. Pour rappel, l'actionnariat est composé de la Région Occitanie (5%), du Département de Haute-Garonne (5%), de Toulouse Métropole (5%), de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse (25%), de l'État via l'agence des participations de l'État (10,01%) et du groupe Eiffage (49,99%). Tous ces acteurs ont ainsi tenu un conseil de surveillance vendredi 24 avril, et c'est au cours de celui-ci que la décision a été prise.

 

Cette pandémie a provoqué une chute brutale et durable du trafic aérien mondial. Face à cette crise, le management a pris les décisions qui s'imposaient pour vous protéger et pour préserver la stabilité de l'entreprise. Aéroport Toulouse-Blagnac continue de fonctionner et nous venons d'achever une séquence de gouvernance par la tenue du Conseil de Surveillance. Je souhaite en partager les principales conclusions avec vous. Le Conseil a approuvé les comptes 2019. Tenant compte des circonstances exceptionnelles, les actionnaires ont décidé à l'unanimité de soutenir la...

 

 

Par Pierrick Merlet

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

Air France teste à l'aéroport de Toulouse un tracteur à bagages sans chauffeur

Air France teste à l'aéroport de Toulouse un tracteur à bagages sans chauffeur | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Air France teste à Toulouse un tracteur à bagages autonome.

 

Un tracteur électrique sans chauffeur sillonne depuis la mi-novembre les pistes de l'aéroport Toulouse-Blagnac. La compagnie aérienne Air France a choisi la Ville rose pour expérimenter cette innovation, avant une possible généralisation en France.

 

 

Le véhicule qui s'élance sur les pistes ressemble à s'y méprendre à n'importe quel tracteur à bagages. À un rond-point, il croise un autre tracteur et prend le temps de s'arrêter avant de repartir. Sauf que dans le véhicule, il n'y a aucun pilote à l'horizon. Depuis la mi-novembre, l'aéroport de Toulouse teste le tracteur à bagages AT135 conçu par la société Charlatte Autonom.

Un test à proximité des avions d'Air France

Dans un premier temps, pas question d'approcher de trop près l'avion.

"Le véhicule circule depuis les galeries bagages du hall d'embarquement. Un opérateur de manutention renseigne sur une tablette tactile le point de parking où l'engin est attendu. Le véhicule s'approche mais ne franchit pas la zone avion. C'est un opérateur qui reprend le volant pour se garer sous l'appareil", décrit Bastien Devaux, président de Charlatte Autonom.

 

Le tracteur sans chauffeur approche des avions d'Air France (Crédits : Rémi Benoit).

Des précautions imposées par la réglementation : un engin bardé de capteurs n'a pas le droit aujourd'hui d'être trop près d'un avion, par crainte d'interférences. Si les parcours demandés au tracteur sont préenregistrés, le véhicule s'appuie sur toute une série de capteurs pour s'adapter à l'environnement : des lidar (détection de la distance, ndlr), un GPS pour se repérer mais aussi un capteur d'inertie.

Quelques dizaines d'incidents par an

La promesse de la technologie est de réduire les accidents sur les pistes. Philippe Crébassa, président du directoire de l'aéroport de Toulouse, les estime à "quelques dizaines par an" : "Mais ce chiffre comptabilise aussi bien les collisions d'engins qu'un véhicule dépassant la vitesse autorisée", précise-t-il.

Jusqu'à la fin décembre, la navette est testée uniquement vers les appareils d'Air France. Pour Vincent Euzeby, responsable IT&Tech innovation de la compagnie, cette solution "pourrait permettre de réduire les coûts de maintenance sur les tracteurs à bagages. C'est aussi un premier pas vers les véhicules autonomes".

Charlatte Autonom préféré à Easymile

Air France avait d'abord envisagé de lancer une expérimentation au sein des Aéroports de Paris mais ces derniers ont refusé. L'aéroport de Toulouse est apparu comme le lieu idéal, moins de trafic mais beaucoup de passage malgré tout. À l'origine, la société TLD, partenaire de la startup toulousaine Easymile, spécialisée dans les navettes sans chauffeur, était également sur les rangs pour mener l'essai. "Mais les échanges se sont avérés de bien meilleure qualité avec Charlatte Autonom", indique Vincent Euzeby.

 

Charlatte Autonom a conçu le véhicule (Crédits : Rémi Benoit).

"Charlatte Autonom est une filiale de deux entreprises : Charlatte manutention qui produit des tracteurs électriques à bagages et Navya qui a déployé 130 navettes autonomes dans le monde en cinq ans", rappelle Bastien Debaux.

Passés les essais, la société espère une mise en service commerciale à partir du second semestre 2020. De son côté, Air France pourrait généraliser à d'autres aéroports français les tracteurs sans chauffeur en cas de succès de l'expérimentation.

 

 

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

Aéroport de Toulouse: les actionnaires chinois grands gagnants de la privatisation

Aéroport de Toulouse: les actionnaires chinois grands gagnants de la privatisation | La lettre de Toulouse | Scoop.it

L’Aéroport de Toulouse va changer de mains, pour le plus grand bonheur de ses actionnaires chinois. Selon le Canard enchaîné, ceux-ci réalisent en quatre ans une belle plus-value de 75%. La privatisation partielle, poussée par Emmanuel Macron, avait valu des déboires judiciaires aux actionnaires, dont l’État. Retour sur un fiasco très français.

Culbute en vue pour le groupe chinois Casil (China Airport Synergie Investment Limited) actionnaires à 49,99% de la société d’exploitation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB). Selon Le Canard Enchaîné du 18 décembre, le groupe français Eiffage serait en passe de mettre sur la table 507 millions d’euros pour racheter au consortium chinois leur moitié de l’aéroport toulousain, qu’il avait acquis pour 308 millions d’euros en avril 2015, soit une belle plus-value de près de 230 millions d’euros, si l’on compte les 28,79 millions d’euros perçus au titre des dividendes.

 

Un tel gain interroge par ailleurs sur les méthodes d’évaluation des biens publics que cède Bercy. En effet, rares sont les occasions de réaliser une plus-value de près de 75% sur des investissements d’infrastructures, qui plus est par une entreprise n’ayant –comme le rappelle le Canard– «pas la moindre expérience de la gestion d’un aéroport».

 

Lors de la privatisation de l’aéroport, annoncé à l’été 2014 et impulsé par Emmanuel Macron, le prix de la société de gestion de l’aéroport est fixé par Bercy à 616 millions d’euros. 308 millions d’euros à débourser pour prendre 49,99% des parts jusqu’en 2046, pour les potentiels repreneurs français (ADP, Capitole Alliance, Vinci), la somme est jugée «déraisonnable». Pourtant, il vaudrait plus d’un milliard d’euros, au vu de ce qu’Eiffage serait près à mettre.

Après le retrait de l’Australien Macquarie, de l’Espagnol BTP Ferrovial et de l’Allemand AviAlliance (faisant partie du consortium Capitole Alliance), le Chinois Casil remportera finalement l’appel d’offres. En prime pour les nouveaux acquéreurs, Bercy se réserve alors la possibilité, sous trois ans, de revendre les 10,01% du capital lui restant à Casil, point sur lequel il se ravisera. Dès la fin 2014, Michel Sapin, ministre des Finances, et Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, «se félicitent du succès de l’opération», qui permet à l’État «de céder dans d’excellentes conditions sa participation».

Un avis que ne partagera pas la Cour des comptes, quatre ans plus tard. En novembre 2018, les sages de la rue Cambon épinglent la privatisation, estimant que «le processus choisi a révélé de graves insuffisances» et que la société de gestion restait dans une «situation, ambiguë et instable» après une privatisation qui restait «inaboutie». À leurs yeux, les critères de sélection de l’acquéreur étant «peu exigeants et limités à leur capacité financière», appelant à un «contrôle plus strict du respect des engagements des acquéreurs.»

«Bercy fait preuve, dès le début, d’un singulier aveuglement. L’acquéreur –une société au capital considérable de 10.000 euros– n’était autre que le prête-nom d’une société d’État chinoise et d’une autre, créée pour l’occasion aux îles Vierges britanniques, paradis fiscal bien connu», relate le palmipède.

Une domiciliation fiscalement avantageuse que soulignait la Cour des comptes dans son rapport. Le consortium Symbiose, holding de Casil, étant constitué à 51% de Shandong Hi-Speed Group, une entreprise publique chinoise, et à 49% de Friedmann Pacific Asset Management (JPAM), un fonds d’investissement implanté à Hong-kong et domicilié dans les îles Vierges britanniques.

 

La revente de l’aéroport par Casil est un secret de Polichinelle. Le lièvre est levé en tout début d’année par La Dépêche. Le média toulousain révèle ainsi que les actionnaires chinois cherchent à revendre leur participation avec un prix de réserve de 400 millions d’euros, en dessous duquel ils n’accepteraient aucune offre. Un processus de vente que la direction «prise de court» refusera alors de commenter, alors que la banque Lazard était mandatée et que quelques semaines plus tard, les offres d’Eiffage, Vinci et le groupement BPCE-Ardian seraient retenues.

 

Il faut dire qu’en plus de la juteuse plus-value, les ennuis juridiques s’amoncellent dans le ciel de la privatisation partielle d’ATB. Début mars, le rapporteur public de la cour administrative de Paris recommandait l’annulation de la privatisation partielle de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, à la fin du même mois, si le tribunal de commerce refusait de mettre sous séquestre les actions de Casil. En avril, la Cour administrative d’appel de Paris invalide la privatisation et l’État se pourvoit en cassation devant le Conseil d’État, qui finit par valider la privatisation.

L’État et les actionnaires chinois s’en sortent donc et ces derniers pourront revendre au prix fort au groupe français de leur choix. Mais quoi qu’il en soit, toute cette affaire ne fait pas très propre à la vieille d’une nouvelle privatisation d’infrastructures aéroportuaires, et non des moindres: celles d’ADP.

 

 

 Par Maxime Perrotin

Jacques Le Bris's insight:

Si cette magouille vous horripile, vous pouvez toujours en empêcher une autre en votant contre la privatisation de l'ADP !

https://referendum-adp.fr/

 

Pour suivre au jour le jour l'avancement des votes suivre sur Twitter : @adpripfr

 
 

 

 

No comment yet.
Scooped by Jacques Le Bris
Scoop.it!

Aéroport de Toulouse : le Chinois Casil réussit à se verser 8 M€ de dividendes supplémentaires

Aéroport de Toulouse : le Chinois Casil réussit à se verser 8 M€ de dividendes supplémentaires | La lettre de Toulouse | Scoop.it

L'aéroport de Toulouse-Blagnac.

 

À l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB) qui s'est tenue ce mardi après-midi, les actionnaires locaux (Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse, Toulouse Métropole, Conseil régional et Conseil départemental) qui détiennent 40 % se sont opposés à une nouvelle distribution de dividendes demandée par les Chinois de Casil. L'État a voté avec Casil validant la distribution de 16,2 M€ dont la moitié pour les Chinois.

 

À l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB) qui s'est tenue ce mardi après-midi, les actionnaires locaux (Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse, Toulouse Métropole, Conseil régional et Conseil départemental) qui détiennent 40 % se sont opposés à une nouvelle distribution de dividendes demandée par les Chinois de Casil. L'État a voté avec Casil validant la distribution de 16,2 M€ dont la moitié pour les Chinois.

 

 

Et en même temps, Emmanuel Macron est en voyage...en Chine

Malgré la coalition des locaux, la résolution sur les dividendes a été votée par les six voix de Casil Europe suivies des deux voix de l'Etat soit huit voix au total contre seulement sept pour les actionnaires locaux. Casil Europe va donc toucher  8 M€ supplémentaires. Un avant-goût de cadeau de Noël qui s'ajoute  aux 20,79 M€ de dividendes déjà perçus par l'investisseur asiatique depuis son entrée au capital d’ATB.

Pour chacune de ses demandes de distribution de dividendes, le consortium chinois a toujours pu compter sur le soutien de l’État, actionnaire d’ATB à hauteur de 10,01 %. "S’il valide cette opération, il sera dit que l’État a permis à l’actionnaire chinois de vider les caisses d’ATB avant son départ », a averti une source proche du dossier, en craignant toutefois le pire. « Consigne a probablement été donnée à son représentant pour qu’aucun incident diplomatique ne vienne troubler le séjour d’Emmanuel Macron en Chine... ». L'État et Casil sont en effet lié par un pacte d'actionnaires maintenu secret en vertu duquel les deux représentants de l'Etat doivent voter systématiquement les résolutions présentées par les actionnaires chinois.

La voie ouverte pour Eiffage

Les actionnaires locaux ne décoléraient pas en sortant de l'assemblée générale. "Il est faux de dire que cette nouvelle distribution était conforme à l'accord signé entre tous les actionnaires en décembre 2018. Nous avions soumis le versement de dividendes à la mise en place d'une nouvelle gouvernance; ce qui n'a jamais été fait" fait remarquer le représentant d'un actionnaire. En effet les actionnaires s'étaient mis d'accord pour distribuer l'intégralité du résultat net de chaque exercice. Mais les locaux avaient conditionné leur feu vert à une modification profonde de la gouvernance très baroque. Les Chinois ont en effet des représentants à la fois au Conseil de surveillance mais aussi au directoire. À aucun moment, Casil n'a modifié sa façon de faire malgré leur bonne volonté affichée en façade. De source proche, on apprend que les deux représentants de l'Etat se seraient toutefois opposés au versement d'une partie des réserves financières si Casil l'avait sollicité. "La situation avec Casil s'est même aggravée car ils ont caché à tous les autres actionnaires leur intention de vendre leur part dans l'aéroport que nous avons découvert dans un grand quotidien régional..." glisse un proche du dossier. 

Le supplice chinois aura donc duré jusqu'à la dernière minute. Car il se pourrait que cette assemblée soit le générique de fin de la saga chinoise à ATB. En effet, Casil mène depuis plusieurs mois des négociations exclusives avec le groupe français Eiffage pour lui céder les 49,9% qu'il détient. Interrogé sur ce point, Mike Poon président de Casil Europe présent à la réunion par l'intermédiaire d'une visioconférence a refusé de donner une quelconque information. "Les discussions se poursuivent. Nous sommes réunis aujourd'hui pour voter les comptes 2018. Cette question n'est pas à l'ordre du jour" a sèchement répliqué le patron hong kongais. Selon nos informations, le closing (date butoir) de la vente avec Eiffage pourrait intervenir rapidement. Peut-être même d'ici la fin de l'année.

 

 Gil Bousquet et Lionel Laparade

 

Publié le 05/11/2019

No comment yet.