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Depuis Toulouse, Tesalys se déploie sur le marché français

Depuis Toulouse, Tesalys se déploie sur le marché français | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Depuis sa création en 2012, Tesalys a vendu quelque 150 machines dans vingt-deux pays.

 

Déjà commercialisée au Moyen-Orient et en Afrique, la technologie développée par Tesalys pour traiter les déchets à risque infectieux fait ses premiers pas sur le marché français. Une machine est en test depuis novembre à la clinique des Minimes à Toulouse.

 

Après un démarrage fin 2013 à l’international, Tesalys commence à déployer ses équipements pour le traitement des déchets d’activité de soins à risque infectieux (Dasri) sur le marché français. La société, qui conçoit et assemble ses machines à Toulouse, n’attendait plus que l’homologation des ministères de la Santé et de l’Écologie pour franchir cette nouvelle étape. En novembre, une installation pilote a été mise en place à la Clinique des Minimes, établissement dédié aux personnes âgées qui a ouvert en 2013.

L’objectif est dans un premier temps la prise en charge de six tonnes de déchets par an. Déjà utilisée par un laboratoire d’analyse en Guyane française, la technologie Tesalys devrait être bientôt testée dans une autre clinique de la région toulousaine. « Nous compterons quatre à cinq installations pilotes début 2016. Cela va nous permettre d’adapter le produit au marché et de décider aussi de quelle façon nous allons commercialiser nos équipements, en vente ou en location », explique Miquel Lozano, président de la société.

 

Réduire les déchets à la source

Actuellement, Tesalys produit une vingtaine de machines par mois, capables de broyer et de décontaminer en trente minutes les déchets biomédicaux de toutes sortes produits par les hôpitaux, les cliniques ou encore les laboratoires d’analyse et les centres d’hémodialyse. Stérilisés à 135° dans ces machines d’une capacité de 20 ou 40 litres, pansements, seringues, aiguilles, plastiques de laboratoire, verre, tuyaux ou contenants rigides ressortent sous forme de « confettis » inertes de 1 cm qui peuvent rejoindre les circuits classiques des déchets ménagers.

La société emploie dix personnes entre ses trois sites, son show-room à Saint-Jean, son atelier de montage à Toulouse et son siège social, basé à Lyon depuis l’entrée dans son capital de fonds régionaux établis en Rhône-Alpes. Le développement de Tesalys s’est accéléré en 2014 grâce à une levée de fonds d’1 million d’euros auprès de la société de gestion parisienne Entrepreneur Venture, complétée par un prêt participatif d’amorçage de bpifrance de 500.000 euros. Les deux fondateurs de Tesalys Patrick et Emmanuel Hengl, auxquels se sont associés Miquel Lozano et Jean-Michel Rodriguez restent les actionnaires de référence de la société.

 

Un marché mondial

Alors que l’Organisation mondiale de la santé préconise de recourir à d’autres techniques que l’incinération pour le traitement des déchets à risque infectieux, Tesalys entend conserver son « avantage face aux concurrents qui émergent » « Nous avons été les premiers sur ce marché et nous sommes identifiés comme leader sur le segment des machines de petite capacité », explique Miquel Lozano.

La jeune société qui a réalisé un chiffre d’affaires de 2,1 millions d’euros en 2014, affiche un carnet de commandes en hausse de 20% en 2015 et des débouchés sur les cinq continents. Le marché du traitement des déchets biomédicaux est en effet évalué à l’échelle mondiale à 10 milliards de dollars à l’horizon 2018 et celui des Dasri à 1,5 milliards.
Johanna Decorse

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Toulouse. La société Tesalys révolutionne le traitement des déchets à risque infectieux

Toulouse. La société Tesalys révolutionne le traitement des déchets à risque infectieux | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Les machines de Tesalys permettent de broyer et de stériliser les déchets à risque infectieux en trente minutes, au sein même des établissements de santé.

 

Spécialisée dans le traitement des déchets biomédicaux, la société Tesalys a développé une technologie de pointe qu'elle commercialise déjà au Moyen-Orient et en Afrique en attendant son homologation pour le marché français.

Deux ans après sa création par Patrick et Emmanuel Hengl, experts du traitement des déchets, rejoints en décembre 2012 par deux autres associés dont Miquel Lozano son actuel président, Tesalys a amorcé au printemps 2014 un tournant décisif. Après son déménagement dans de nouveaux locaux à Saint-Jean, au nord de Toulouse, où elle va installer son centre R&D et un showroom, cette SAS de sept salariés qui conçoit, fabrique et commercialise des équipements pour le traitement des déchets d’activité de soins à risque infectieux (Dasri), vient en effet de boucler une levée de fonds de 1 million d’euros auprès de la société de gestion Entrepreneur Venture. Ce tour de table va lui permettre d’accélérer son développement à l’international et sur le marché français pour lequel elle devrait être homologuée d’ici la fin de l’année.

Actuellement, Tesalys produit une vingtaine de machines par mois, capables de broyer et de décontaminer en trente minutes les déchets biomédicaux de toutes sortes produits par les hôpitaux, les cliniques ou encore les laboratoires d’analyse et les centres d’hémodialyse. Stérilisés à 135 degrés dans ces machines d’une capacité de vingt ou quarante litres, pansements, seringues, aiguilles, plastiques de laboratoire, verre, tuyaux ou contenants rigides ressortent sous forme de « confettis » d’un centimètre qui peuvent rejoindre les circuits classiques des déchets ménagers.

Des perspectives de marché mondiales

« Les premières commandes que nous avons reçues fin 2013 nous ont permis de démarrer l’activité. Nous avons déjà vendu une centaine de machines au Moyen-Orient et en Afrique, dans des zones où il n’existe pas de filière de ramassage structurée pour les déchets à risque infectieux », explique Miquel Lozano. En France et en Europe, Tesalys fait aussi valoir les avantages écologiques et économiques de ses équipements compacts qui permettent une élimination à la source, au sein même des établissements.

« Nous proposons une véritable alternative aux systèmes actuels de traitement des déchets à risque infectieux. Notre technologie permet de réduire au maximum les risques pour l’environnement et pour le personnel mais aussi les coûts élevés liés au ramassage, au transport et à l’incinération de ces déchets », ajoute le président de Tesalys. A l’heure où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de recourir à d’autres techniques que l’incinération pour le traitement des déchets à risque infectieux, la jeune société s’est positionnée sur un créneau porteur et compte peu de concurrents à même de proposer ce genre de technologie de pointe dans des machines aussi compactes.

Le marché du traitement des déchets biomédicaux est en effet évalué à l’échelle mondiale à 10 milliards de dollars à l’horizon 2018 et celui des Dasri à 1,5 milliard d’euros. Les perspectives sont donc plus qu’encourageantes pour Tesalys, lauréate du concours Midinvest en 2013, qui vise cette année un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros et un retour à l’équilibre dès 2015. Rien qu’en France, où sont produites chaque année 170.000 tonnes de DasriI, seuls 19% sont traitées par des méthodes alternatives. C’est pire en Midi-Pyrénées où l’intégralité des 6800 tonnes de Dasri sont incinérées.
Johanna Decorse

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