La lettre de Toulouse
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Comment l'Occitanie veut gagner la course du New Space

Comment l'Occitanie veut gagner la course du New Space | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La conception, les tests et les premiers développements du satellite OneWeb seront faits à Toulouse.

 

Alors que le Toulouse Space Show se déroule cette semaine à Toulouse, l’Occitanie confirme son rôle dans la course au spatial. L’ensemble de ces énergies sont au centre des intérêts des grands investisseurs rêvant de conquérir le Nouvel Espace. 3,2,1, Mise à feu !

 

Le prochain multimilliardaire sera un entrepreneur qui aura investi dans le marché du spatial ». Telle est la conviction de Lucien Rapp, directeur scientifique de la chaire Sirius*, lors d’une conférence sur le New Space, terme pour désigner ce marché que les nouveaux acteurs de l’espace cherchent à conquérir. Celui-ci relaie la prédiction du sénateur américain Ted Cruz. Depuis Toulouse, place forte internationalement reconnue des acteurs du secteur, c’est le même constat : le marché mondial spatial, qui pèse plus de 260 milliards de dollars, est en pleine ébullition.

Conception et construction de satellites, lanceurs, applications pour observer la Terre et l’espace, télécom, tourisme, dépollution, extraction de minerais d’astéroïdes… les ambitions et les idées se multiplient, à l’instar du projet de constellation de satellites destinés au haut débit OneWeb. Invité de Galaxie, le club toulousain des acteurs de l’espace, le dirigeant du cabinet Euroconsult Pacôme Révillon étaye la démonstration.

 

Emergence du New Space

« La phase de mutation du secteur est profonde. Rapprochement, acquisition, émergence de nouveaux entrants ambitieux, regroupés dans le New Space, transforment sensiblement une filière jusqu’alors régie par des acteurs traditionnels liés à la puissance publique. Le satellite se normalise dans le paysage des télécom, les acteurs développent de nouveaux services sous peine de disparaître », explique-t-il.

« Rupture et innovation sont les maîtres-mots d’un secteur aux demandes volatiles et aux volumes incertains. » Quid des acteurs de la région Occitanie dans ce secteur en transformation ? Qui sont les nouveaux pionniers ? Que proposent-t-ils ? Quelle économie pour l’espace du futur ? Autant de questions abordées dans ce dossier dédié aux acteurs de l’espace, anciens et nouveaux. Allô Mars ? Do you copy ?


Valérie Ravinet

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Spatial. Pourquoi Airbus et Safran veulent construire un lanceur moins cher

Spatial. Pourquoi Airbus et Safran veulent construire un lanceur moins cher | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La fusée Ariane, ici au salon du Bourget, devrait profiter d’une version moins chère à l’exploitation, baptisée 5 ME.

Envoyer des satellites pour 30% moins cher et concurrencer ainsi les États-Unis. C'est l'objectif de la future coentreprise Airbus - Safran officialisée lundi 16 juin. Derrière l'enjeu se cache aussi une lutte à l'échelle européenne, et un combat pour les emplois régionaux.

Le marché des lanceurs spatiaux vit un tournant historique : celui provoqué par l’arrivée de Space X, nouveau venu dans le secteur de l’envoi de satellites. Encore inconnue du grand public, cette start-up américaine accompagnée par la Nasa, est en train de révolutionner le marché des lanceurs en proposant un prix 30% moins cher que les tarifs pratiqués par Ariane. « Un lancement à Kourou varie au niveau des prix. Disons que la fourchette se situe entre 90 et 110 millions d’euros le tir. La société Space X, assistée par la Nasa, propose un coût de lancement de 70 millions d’euros », expliquait récemment dans nos colonnes le sénateur Bertrand Auban, qui a été nommé à la tête d’un groupe parlementaire dans le spatial.

La question est donc simple, mais l’équation complexe : comment proposer des tirs "Ariane" à 70 millions d’euros, tout en conservant les unités de productions en Europe ? Pour répondre, Airbus et Safran ont annoncé la création d’une joint-venture à 50-50. Objectif avoué : proposer une nouvelle famille de lanceurs compétitifs. Mais derrière ce mariage officialisé ce lundi 16 juin à l’Elysée se cache en fait une bataille de pouvoir entre les différents acteurs de la filière. Et cette rencontre, initiée par la secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso, visait aussi à entériner la répartition des tâches entre les acteurs. Par exemple, l’architecture proposé par ce nouveau lanceur permettrait, selon une note interne, de conserver une architecture de propulsion compatible avec les carburants poudre déjà existants, et donc d’en conserver la production sur le site des « Mureaux » de Airbus Defense and Space.

Plus de 50% des emplois du spatial français concentrés en Midi-Pyrénées

Au final, deux solutions technologique se dessinent sur le papier : la première est celle d’un lanceur Ariane 5ME, évolution logique des lanceurs actuels, mais avec un rapport qualité / prix qui répond au cahier des charges. La seconde, est celle d’un Ariane 6 plus grand et plus ambitieux, qui pourrait décoller à l’horizon 2021.
« Le programme Ariane est un immense succès depuis trente ans, mais pour qu’il demeure viable et compétitif, nous devons mettre en place une structure industrielle nettement plus efficace », explique Tom Enders P-DG d’Airbus Group. Pour Jean-Paul Herteman, le P-DG de Safran, « Nous sommes face à des choix qui nécessitent plus d’agilité, des produits plus économiques et des structures plus intégrées. Cette nouvelle entité commune deviendra un fleuron mondial dans le domaine des lanceurs ».

La création de cette nouvelle entité doit intervenir avant la fin de l’année. Pour Midi-Pyrénées, les enjeux en terme d’emploi sont considérables. La filière emploie plus de 12.000 personnes à travers Airbus Defense & Space, Thales Alenia Space ou encore le Cnes et CLS, soit plus d’un emploi sur deux dans le spatial français et un sur quatre en Europe.
M.V.

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