La lettre de Toulouse
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Population. Toulouse frôle le cap des 500 000 habitants et rattrape Lyon à toute vitesse

Population. Toulouse frôle le cap des 500 000 habitants et rattrape Lyon à toute vitesse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Toulouse se rapproche plus que jamais du seuil très symbolique des 500 000 habitants.

 

Selon les chiffres du dernier recensement, la ville de Toulouse frôle le seuil du demi-million d'habitants. Avec 498 003 âmes, la quatrième ville de France talonne désormais Lyon.

 

498 003. C’est le nombre d’habitants que compte à ce jour la ville de Toulouse, selon les derniers chiffres du recensement annuel de l’Insee, publiés jeudi 29 décembre 2022, et portant sur la population légale au 1er janvier 2020. La capitale de l’Occitanie, qui n’en finit plus de grossir, frôle désormais la barre symbolique du demi-million d’habitants, qu’elle devrait en toute logique franchir dans un an, lors du prochain recensement. Quatrième commune de France derrière Paris, Marseille et Lyon, la Ville rose rattrape la capitale des Gaules.

 

Toulouse grossit (beaucoup) plus vite que Lyon

L’étau se resserre au fil des ans entre Toulouse et Lyon : il n’y a plus que 24 225 habitants d’écart entre les 3e et 4e villes de France. Si son boom démographique ralentit un peu, Toulouse a encore gagné 1,1 % d’habitants entre 2014 et 2020, quand l’augmentation de la population a plafonné à 0,5 % à Lyon sur six ans, et stagne désormais. Sauf retournement de situation, Toulouse devrait devenir la 3e ville de France d’ici quelques années.

Parmi les 10 grandes capitales françaises, Nantes (+1,2 %) et Montpellier (+1,4 %), encore nettement moins peuplées, font un peu mieux que Toulouse. Seuls Paris perd des habitants (-0,6 %), quand Nice stagne (0 %).

Voici les top 10 des villes de France et l’évolution annuelle moyenne de leur population (2014-2020) :

  1. Paris : 2 145 906 (-0,6 %)
  2. Marseille : 870 321 (0,2 %)
  3. Lyon : 522 228 (0,5 %)
  4. Toulouse : 498 003 (1,1 %)
  5. Nice : 343 477 (0 %)
  6. Nantes : 320 732 (1,2 %)
  7. Montpellier : 299 096 (1,4 %)
  8. Strasbourg : 290 576 (0,9 %)
  9. Bordeaux : 259 809 (0,9 %)
  10. Lille : 236 234 (0,2 %)

Plus de 1,4 million d’habitants en Haute-Garonne

Portée par la ville-champignon de Toulouse, la Haute-Garonne est, avec 1 415 757 habitants au 1er janvier 2020, le département le plus peuplé d’Occitanie, et désormais le 12e de France, entre la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne. 

 

Les quatre autres communes les plus peuplées du département – Colomiers, Tournefeuille, Blagnac et Muret – appartiennent toutes à l’agglomération de Toulouse (ce que l’Insee appelle « l’unité urbaine »). Ladite agglo dépasse le million d’habitants et est la 5e la plus peuplée de France, après Paris, Lyon, Marseille-Aix en Provence et Lille (partie française), qu’elle devrait bientôt doubler aussi. C’est là que se concentre l’essentiel de la hausse de population dans le département. L’agglo de Saint-Gaudens, deuxième du département, compte 16 101 habitants.

 

7 600 habitants de plus par an dans l’aire toulousaine 

Avec une progression moyenne de + 1,3 % par an, soit environ 17 600 personnes de plus chaque année, l’aire d’attraction de Toulouse bondit encore plus vite que la ville-centre. Sur ce chiffre, Toulouse se place en 3e position des plus fortes hausses au niveau national, après celle de Bordeaux et au même niveau que celle de Nantes. Autre enseignement étonnant : ladite aire d’attraction compte 1 470 899 habitants, alors que la Haute-Garonne en compte 1 415 757 ! L’explication est simple : une bonne part du Tarn, du Tarn-et-Garonne, ou encore de l’Ariège, du Gers et de l’Aude, est tournée vers Toulouse.

Le département gagne l’équivalent de Balma chaque année !

En Haute-Garonne, la population croît très rapidement entre 2014 et 2020 : avec une croissance de + 1,2 % par an, le département arrive en deuxième position des plus attractifs, à égalité avec l’Hérault, la Gironde et la Loire-Atlantique, et derrière la Guyane. Les excédents naturel et migratoire sont tous deux importants (+ 0,5 % et + 0,7 % par an). 

 

Entre 2014 et 2020, le département gagne 16 348 habitants chaque année, soit quasiment la population de la commune de Balma. Avec 12 929 habitants supplémentaires chaque année, soit 79 % de la progression du département, l’agglomération toulousaine y contribue très fortement. Elle cumule des soldes naturel et migratoire largement positifs (respectivement + 0,7 % et + 0,6 % par an).

Cela dit, en Haute-Garonne, la population augmente à un rythme plus faible entre 2014 et 2020 qu’entre 2009 et 2014 (elle était de + 1,4 % par an), à l’instar de l’Occitanie et de la France métropolitaine. Sur les deux périodes, l’excédent migratoire est légèrement supérieur à l’excédent naturel.

Où la population augmente-t-elle (et baisse-t-elle) ?

La démographie est particulièrement dynamique à l’ouest de Toulouse, jusqu’au Gers. Elle reste forte également entre Toulouse et Montauban, et dans le Sud toulousain le long des grands axes (A61, A64 et A66). La population est plus stable dans le sud-ouest du département, autour de Saint-Gaudens. Elle décline à Cazères et dans la vallée de Luchon.

La population augmente dans les principales agglomérations du département notamment dans celles de Venerque et d’Auterive, où les soldes naturels légèrement positifs s’accompagnent de forts excédents migratoires. Les agglomérations de Saint-Gaudens et de Revel ont des soldes naturels négatifs (- 0,5 % et – 0,6 % par an) mais la population augmente néanmoins dans ces deux agglomérations à la faveur d’arrivées plus nombreuses que les départs.

 

Toulouse se maintient, La population ne progresse plus à Muret

Dans l’agglomération de Toulouse, le rythme de croissance de la population est sensiblement le même sur la période récente (+ 1,3 %) que sur la période précédente (+ 1,4 %). Au sein de cette agglomération, la croissance reste stable dans la Ville rose, passant de + 1,2 % à + 1,1 % par an entre les deux périodes, grâce au maintien d’un excédent naturel élevé (+ 0,8 % par an) et à une attractivité constante (+ 0,3 % par an sur les deux périodes). À Colomiers, Muret et Ramonville-Saint-Agne, le rythme de croissance s’essouffle.

La population ne progresse plus à Muret, après une augmentation de 1,3 % entre 2009 et 2014. Entre 2014 et 2020, dans cette commune, le déficit migratoire (- 0,4 %) efface l’excédent naturel (+ 0,2 %). La dynamique démographique reste élevée à Castanet-Tolosan et à Balma entre 2014 et 2020, mais elle est moindre que celle de la période précédente. En revanche à Tournefeuille, Blagnac, Plaisance-du-Touch, et particulièrement à Cugnaux, la croissance démographique accélère par rapport à la période précédente. Avec 2,8 % de hausse, cette dernière franchit le cap très symbolique des 20 000 habitants. Cugnaux compte 20 100 âmes, précisément.

Dans la capitale européenne de l’aéronautique et de l’espace, la démographie n’a visiblement pas fini de s’envoler.

 

Par Guillaume Laurens

Publié le 29 Déc 22

Jacques Le Bris's insight:

L'Occitanie portée par la Haute-Garonne et l'Hérault

À l'échelle régionale, l’Occitanie compte désormais 5 973 969 habitants. La région figure en cinquième position, derrière l’Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de-France, talonnant ces deux dernières. De 2014 à 2020, la population d’Occitanie a augmenté en moyenne de 0,7 % par an, soit environ 40 500 habitants supplémentaires chaque année. La hausse de population est soutenue mais moins forte que sur la période 2009-2014 (+ 0,9 %). Comme en France, la croissance démographique ralentit en raison du recul de la fécondité et du vieillissement de la population. La démographie est portée par la très forte augmentation des deux locomotives de la région : la Haute-Garonne et l’Hérault (+ 1,2 % pour ces deux départements). Dans le Gard, la population continue d’augmenter, mais plus lentement (+ 0,3 %). Dans les 11 autres départements de la région, l'Insee annonce une évolution entre + 0,1 et +0,6 %. Partout, l'excédent migratoire y compense de moins en moins les soldes naturels négatifs ou nuls.

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Fin octobre, le monde comptera 7 milliards d'humains

Fin octobre, le monde comptera 7 milliards d'humains | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Le Monde.fr :

 

Le monde franchira, d'ici au 31 octobre, le cap des 7 milliards d'habitants. Il aura fallu douze ans à peine pour engranger ce nouveau milliard, rappelant - alors que la préoccupation avait paru s'effacer devant de nouveaux défis - que la démographie est une donnée première pour l'avenir des hommes.
Le scénario d'une population mondiale culminant à 9 milliards d'individus vers 2050, puis déclinante, n'est plus du tout assuré. Le spectre de la surpopulation refait surface. Les récentes projections des Nations unies montrent que, si les pays en développement ne parviennent pas à réduire leur taux de fécondité, la planète pourrait alors avoir à supporter 1 ou 2 milliards d'habitants supplémentaires.

Sera-t-on en mesure de satisfaire les besoins vitaux de ces nouvelles générations ? Avec les émeutes de la faim de 2008, la question alimentaire s'est rappelée de manière cinglante aux gouvernements. La nécessité de réhabiliter l'agriculture vivrière s'est de nouveau imposée, mais cet impératif s'inscrit dans un paysage où la course aux ressources naturelles n'a jamais été aussi féroce : concurrence pour l'accès aux terres arables, sécurisation des approvisionnements énergétiques, etc. Le rééquilibrage du monde en faveur des grandes nations émergentes - Chine, Inde, Brésil... - s'accompagne d'une surexploitation croissante des ressources.

A ce stade, l'Afrique, ce continent "vide" où les densités de population demeurent singulièrement faibles, n'a reçu qu'une part congrue du banquet. Sa jeunesse, de plus en plus urbaine, aspire à vivre mieux.

Demain, en 2050, l'Afrique comptera 2 milliards d'habitants, le double d'aujourd'hui. Pour ses dirigeants, cela signifie que la question du développement restera intrinsèquement liée à celle de la maîtrise démographique. Les débats sur un partage plus équitable des richesses, susceptible d'assurer une coexistence pacifique d'une humanité toujours plus nombreuse, ne sont donc pas près de se refermer.

Laurence Caramel

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Classement. Voici les villes et les villages de Haute-Garonne qui gagnent le plus d'habitants

Classement. Voici les villes et les villages de Haute-Garonne qui gagnent le plus d'habitants | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La population municipale au 1er janvier 2014 en Haute-Garonne, et son évolution annuelle entre 2009 et 2014 (Source : Insee)

 

Les chiffres de l’Insee parus le 1er janvier 2017 ont montré que Toulouse, quatrième ville de France au nombre d’habitants, passe première quand il s’agit d’évoquer sa croissance démographique. Ville champignon, la capitale de l’Occitanie accueille de nouveaux habitants à un rythme que seule Lyon (Rhône) peut suivre de loin.

> LIRE AUSSI : Toulouse est la ville de France où le nombre d’habitants augmente le plus

Selon les chiffres de l’Insee, l’agglomération de Toulouse regroupe 71 % des habitants du département ! Et même 93 % si l’on considère son « aire urbaine » en Haute-Garonne (c’est-à-dire son territoire d’influence, au sens de l’Insee). Chaque année, depuis 2009, la population de l’aire urbaine dans son ensemble progresse sensiblement (+ 1,4 %) : elle gagne 18 828 personnes supplémentaires par an, dont 11 975 dans l’agglomération toulousaine, qui compte maintenant plus de 746 919 habitants. Effet Toulouse oblige, ce sont les villes situées au Nord du département, dans les première et deuxième couronnes toulousaines, qui monopolisent le Top 10 des villes en croissance.

Ce Top 10 est occupé des villes de taille déjà significative. Reste qu’entre 2009 et 2014, période recensée par l’Insee, certains petits bourgs grossissent de façon si spectaculaire qu’ils talonnent des cités plus grosses.

Le Top 15 des villes qui grossissent le plus en nombre d’habitants

Sur la période 2009-2014, Toulouse figure très logiquement en tête avec une hausse de 26 200 habitants. Suit aussi logiquement la deuxième ville du département, Colomiers (+4 235), puis par Ramonville (+2 398), Balma (+2 035), Blagnac (+1 652), Muret (+1 619), Castanet-Tolosan (+1 591) et Tournefeuille (+1 398) qui constituent un Top 9 très classique.

C’est derrière que cela devient intéressant puisque un petit village du sud de Toulouse comme Eaunes arrive à la dixième place (+1 193) suivi par un autre petit village de l’ouest, Fontenilles (+1 171), puis par Castelginest (+ 1 138), Plaisance-du-Touch (+1 113), Beauzelle (+1 085) et Launaguet (+974).

Dans la couronne périurbaine, la croissance fléchit légèrement tout en restant à un niveau assez élevé (+ 1,7 %). Certaines unités urbaines importantes de cet espace, très proches de la banlieue toulousaine bénéficient toujours d’une forte croissance (supérieure à 2% par an), note sobrement l’Insee.

Le Top 10 des villes qui grossissent le plus en proportion de leurs tailles

Évaluer la croissance des villes et villages du département en fonction de leur dimension révèle le goût des Haut-Garonnais pour la grande couronne toulousaine, où des communes profitent notamment d’une desserte qui s’est améliorée ces dernières années, et d’habitants qui recherchent un cadre de vie apaisé.

À ce petit jeu, c’est Nailloux qui remporte la palme avec une hausse de 32,21% (+875 habitants) du nombre de ses habitants entre 2009 et 2014. Le village attire avec des terrains à construire encore attractifs, la présence de l’autoroute et des activités économiques et ludiques en plein essor. Suivent… Fontenilles (+27,9% ; + 1 171), Lauzerville (+26,18% ; +315), Eaunes (+ 25,74%, + 1 193), Daux (+ 24,03% ; +435), Mons (+22,61 ; +324), Beauzelle (+21,59% ; +1 085), Roques (+20,74% ; +756), Ramonville (+20,7% ; + 2 398), Mondonville (+17,72% ; +683).



 

La Haute-Garonne, un département très attractif… mais de façon inégale

Sur la période de 2009 à 2014, le rythme de croissance du département (+ 1,4 % par an) est le plus élevé d’Occitanie (ex-aequo l’Hérault), et parmi les plus rapides de métropole. La Haute-Garonne gagne 17 000 habitants en moyenne chaque année : c’est la troisième plus forte hausse de métropole, juste après le Rhône et… la Gironde. Un département très urbanisé : avec plus de 208 habitants au km², il est l’un des plus densément peuplés de la moitié sud du pays.

84 % des habitants vivent ici dans une unité urbaine, c’est bien plus que la moyenne régionale et que l’ensemble des régions de province (73 %). Néanmoins, des territoires entiers se vident de leur population : le Luchonnais décline avec une saignée démographique à Castillon-de-Larboust (-30,3%). Toujours en milieu rural, l’Isle-en-Dodon se dépeuple également (-13,3%), à seulement une soixantaine de kilomètres de Toulouse…

Les jeunes aiment notre département

Avec une moyenne d’âge de 38,5 ans, la Haute-Garonne est de loin le département le plus jeune de la région Occitanie et figure parmi les plus jeunes de province. Près de 39 % des habitants ont moins de 30 ans, soit trois points de plus qu’en France métropolitaine.

Principales sources de ce dynamisme démographique : l’équation entre attractivité en matière d’enseignement supérieur, dynamisme de l’économie et débouchés pour les jeunes diplômés.

(Avec David Saint-Sernin)

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