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Un panneau sur l'ex route départementale 826 entre Toulouse et Castres.
Des panneaux de signalisation, surmontés d'une lettre M et d'un chiffre sur fond bleu, ont fait leur apparition depuis plusieurs mois en France.
Il y avait les routes communales, départementales, nationales et les autoroutes. Il faut maintenant ajouter un cinquième type de route : les routes métropolitaines. Elles sont repérables grâce au M, sur fond cyan (bleu clair) suivi du numéro de l'axe qui figure au-dessus des panneaux routiers.
Ces panneaux sont mis en place depuis plusieurs mois uniquement sur le territoire des métropoles. Dans l'ex-région Midi-Pyrénées, ils existent autour de Toulouse, sur le territoire de Toulouse métropole, mais pas dans les autres départements. Ces anciennes routes départementales (avec un D sur fond jaune) ont été transférées aux métropoles. Seule la lettre a changé, le numéro de la route est resté le même.
Cette compétence nouvelle des métropoles est rendue possible par les lois Maptam de 2014 et NOTRe de 2015 qui ont modifié en profondeur l'organisation de l'action publique territoriale.
Ainsi en janvier 2017, Toulouse métropole a repris au département de la Haute-Garonne la gestion de 500 km de routes départementales et de 182 ouvrages d'art, selon le plan d'aménagement des routes métropolitaines, présenté au Conseil de la métropole du 14 février 2019. Le patrimoine de Toulouse métropole se compose au total de 3300 km de routes et de 480 ouvrages d'art.
Le plan d'aménagement des routes métropolitaines de Toulouse métropole comprend 305 projets de travaux neufs d'infrastructures et d'aménagement de voies existantes.
Des routes métropolitaines existent sur les territoires de toutes les métropoles de France : Aix-Marseille, Bordeaux, Brest, Clermont, Dijon, Grenoble, Lyon, Grand Paris, Lille, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Orléans, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulon et Tours.
Cy.B.
