Toulouse. Le meeting Des Etoiles et des Ailes veut devenir un mini-Bourget | La lettre de Toulouse | Scoop.it
La précédente édition avait réuni 35.000 visiteurs.
 
Le meeting aérien Des Etoiles et des Ailes de Francazal devrait réunir ce week-end 60.000 visiteurs. De quoi y adosser, pour les prochaines éditions, un salon d’affaires.

Une grande ambition porte cette deuxième édition du meeting aérien Des Étoiles et des Ailes, qui doit se tenir les 24 et 25 septembre prochains sur la base de Francazal, à Toulouse. L’association responsable de l’événement, qui regroupe près de soixante-dix bénévoles, cherche en effet à en faire le troisième meeting aérien de France, derrière Le Bourget et la Ferté-Alais. « Près de 10.000 personnes sont attendues le samedi et 50.000 le dimanche », souligne Catherine Gay, présidente de l’association Des Étoiles et des Ailes. La première édition, tenue il y a deux ans, avait déjà réuni 35.000 visiteurs.

 

Un salon d’affaires en projet

Avec 700.000 euros de budget cette année contre 400.000 euros en 2014, la manifestation s’appuie sur quatre-vingt partenaires, une cinquantaine d’exposants et compte déjà un village VIP. « La nouvelle vocation de l’aéroport de Francazal, où se côtoient désormais aviation d’affaires, maintenance aéronautique, sociétés de drones, robots ou véhicules automatiques, nous amène à penser à faire évoluer le meeting dans les années à venir vers un salon d’affaires, qui serait adossé aux démonstrations aériennes ouvertes au public », développe Catherine Gay. Pour l’heure, les passionnés d’aéronautique devraient y trouver leur compte.

 

La Patrouille de France attendue

Deux championnes de voltige aérienne, Dorine Bourneton et Catherine Maunoury, se produiront. La Patrouille de France, une équipe de voltige de l’armée de l’air ou la Swift Team sont attendues. Plusieurs avions de légende comme le Stamp, le Stearman, le Sea-Fury ou encore le Rafale, pourront être admirés au sol ou en vol. Un rendez-vous qui signe le nouvel envol de la base militaire de Francazal reconvertie en aéroport civil en 2011, dont la vente de son exploitant SNC-Lavalin en France suscite cependant des interrogations.


Isabelle Meijers