La lettre de Toulouse
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May 16, 5:09 AM
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EN IMAGES. Travaux du métro : ce tunnelier sort de terre tel un monstre marin à Toulouse

EN IMAGES. Travaux du métro : ce tunnelier sort de terre tel un monstre marin à Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Le tunnelier Clémence Isaure a terminé son premier tir sous le canal du midi à Ramonville pour le prolongement de la ligne B du métro.

 

Mercredi 15 mai 2024, le tunnelier Clemence Isaure qui creuse sous le canal du midi a terminé son premier tir, trois mois après le début des travaux. Les images.

 

 

Tel un monstre marin, cette immense machine est sortie de terre et laisse derrière elle un trou béant. Ce monstre, c’est le tunnelier Clémence Isaure de l’entreprise Bessac, dont l’usine est basée à Saint-Jory, qui a terminé son premier tir sous le canal du midi, mercredi 15 mai 2024.

Après trois mois de travaux, il a creusé sous le canal, au sud-est de Toulouse, dans le cadre du chantier de prolongement de la ligne B jusqu’à Labège. Il est désormais visible de l’autre côté de la rive, alors qu’il avait entamé sa course depuis la station Ramonville de la ligne B du métro.

Un tunnelier à la moitié du chemin

« Le tunnelier terminera son creusement à la mi-septembre, il est à la moitié du chemin actuellement », déclare Cyril Ladier, chef de projet à Tisséo Ingénierie. Le premier tir du tunnelier est donc terminé. Pour rappel, deux tunnels de 250 mètres de long chacun, avec un diamètre de 5,28 m, doivent passer sous le canal.

Ces deux tunnels permettront de relier la station Ramonville (ligne B) au viaduc aérien actuellement en construction, qui surplombera le quartier Montaudran, le périphérique et l’Hers, sur 2,2 kilomètres de long, quand il sera achevé.

 

« Le tunnelier va aller de l’autre côté pour réaliser le deuxième et dernier tir », ajoute Augustin Morando, directeur de projet chez l’entreprise Bessac. Il entamera sa nouvelle course à partir du 21 juin, parallèlement au premier tunnel, et devrait finir de creuser à la mi-septembre, « nous sommes même un peu en avance sur le calendrier », lance Cyril Ladier.

Un chantier réussi, malgré des « pépins »

« La préparation du terrain nous a permis de passer plus tranquillement », confie Cyril Ladier. En effet, en novembre dernier, des travaux de remblaiement du canal, pour consolider le sol avant de creuser, ont été réalisés. « Mais entre le tunnel et le terrain, on a continué de remplir de mortier au fur à mesure pour combler, malgré la structure en béton qui a été mise en place ».

 
Le tunnelier Clémence Isaure. (©MLC / Actu Toulouse)

Les travaux vont se poursuivre au puits d’arrivée avec la construction d’un mur et d’un plafond. Derrière le tunnelier, 35 mètres de tunnel ont déjà été creusés. « Là, on est encore sous terre, explique Cyril Ladier. La partie aérienne sera 30 mètres plus loin. » Le viaduc se hissera ensuite à 10 mètres au-dessus du giratoire de l’avenue de l’Europe à Ramonville, son plus haut point.

Vidéos : en ce moment sur Actu
 
Le parcours de la ligne se poursuivra jusqu’au viaduc. (©MLC / Actu Toulouse)

Quelques « pépins » sont intervenus sur ce chantier, mais rien d’anormal pour le directeur des travaux. « Des pièces de machines à remplacer, de l’eau qui monte jusqu’au hublot, c’est normal sur un chantier comme cela », confie sereinement Augustin Morando. 

 

Siemens reprendra le chantier

Pour la mise en place du reste, comme les rails, Siemens reprendra le dossier en mars 2025 pour deux ans de travaux « avant une commercialisation fin 2027 ». Bessac laissera donc la main à cette autre société, tandis que Clémence Isaure repartira à Saint-Jory.

 
Le tunnelier repartira à l’usine de Bessac à Saint-Jory, près de Toulouse.

40 millions d’euros

« Le tunnelier a été utilisé spécifiquement pour cette opération. Il avait déjà servi pour la ligne B. Nous l’avons utilisé pour sa petite taille, il faut avoir une fois et demie la largeur de terre entre le sol et le tunnel pour que ça ne s’écroule pas. Si nous avions pris un plus gros tunnelier, nous aurions dû passer plus bas, cela aurait été trop pentu pour le métro », raconte Cyril Ladier sur la complexité d’un tel chantier.

Des travaux pas si exceptionnels pour Bessac et Tisséo, mais d’une grande logistique. « C’est une opération qui n’est pas simple, ce morceau, c’est seulement 40 millions d’euros, cela montre l’ampleur du chantier », conclut le chef de projet à Tisséo Ingénierie. 

 

Par Mélina Le Corre

Publié le 15 mai 2024

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April 25, 2018 11:05 AM
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Systra et Arcadis retenus pour la troisième ligne de métro de Toulouse

Systra et Arcadis retenus pour la troisième ligne de métro de Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

L'ensemble des systèmes de la troisième ligne du métro toulousain a été confié à Systra et Arcadis

 

Le groupement composé de Systra et Arcadis s'est vu attribuer le marché d'assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO) systèmes du projet de la troisième ligne de métro de l'agglomération toulousaine par Tisséo Collectivités et Tisséo Ingénierie.

 

Le marché d'assistance à maîtrise d'ouvrage systèmes de la troisième ligne du métro toulousain a été attribué au groupement composé de Systra (mandataire) et Arcadis.

En les choisissant, Tisséo Collectivités et Tisséo Ingénierie leur ont confié une mission qui porte sur la définition de l'ensemble des systèmes de la ligne, des stations et du site de maintenance et de remisage.

"Celui-ci comprend notamment le matériel roulant, les automatismes de pilotage et de contrôle, les systèmes de commande centralisée et les portes palières, mais aussi la voie, l'alimentation électrique et les équipements de maintenance", précisent dans un communiqué de presse commun les deux entreprises.

 

Fidèles partenaires de la Métropole

Systra et Arcadis collaborent avec la Métropole toulousaine depuis de longues années déjà. En effet, elles ont toutes les deux travaillé sur les avant-projets de la ligne A et B du métro de Toulouse.

Systra spécialiste des transports publics et des solutions de mobilité emploie 6100 collaborateurs dans 80 pays. Elle a été classée dans les trois premières entreprises d'ingénierie au monde spécialisées dans le transport de masse et le rail par la revue Engineering News-Record.

Arcadis spécialisée en conception et en conseil de l'environnement naturel et construit emploie 27 000 personnes dans plus de 70 pays et génère 3,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

Le début des travaux de la troisième ligne de métro est prévu en 2019 pour une mise en service en 2024-2025.

 

Par Priscille Lacombe  |  18/04/2018

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July 4, 2015 9:50 AM
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3e ligne de métro : Moudenc pied au plancher

3e ligne de métro : Moudenc pied au plancher | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La 3e ligne de métro est sur les rails. Ce mardi 7 juillet, le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc rassemble le premier «comité de pilotage partenarial» sur le projet Toulouse Aerospace Express.

Ce comité de pilotage rassemblera tous les acteurs, publics et privés, susceptibles de participer au tour de table nécessaire à la construction de la 3e ligne de métro, dont le coût est estimé à 1,7 milliard d'euros : l'État, le conseil départemental, le conseil régional, la Métropole, Tisséo SMTC, la Chambre de commerce et d'industrie, l'aéroport Toulouse Blagnac, et Airbus seront autour de la table.

Lors de ce «sommet» des transports de l'agglomération, Jean-Luc Moudenc devrait annoncer les grandes étapes de réalisation de la ligne, et la méthode employée pour réunir son financement.

Par ce grand «coup» médiatique et politique, le maire président souhaite faire taire les sceptiques, et entrer dans le concret sur cette 3e ligne de métro.

Il n'aura cependant pas en face de lui que des convaincus. Ainsi dans l'entourage du président du conseil départemental, Georges Méric, on explique que ce dernier «écoutera» ce que M. Moudenc a à dire, mais que sa position ne changera pas : tant que des garanties solides sur la réalisation du prolongement de la ligne B vers Labège ne seront pas données, le Département ne s'engagera financièrement sur aucun autre projet. Le nouveau président du Sicoval, communauté de communes du sud-est toulousain, se situe sur la même ligne.

La 3e ligne de métro doit relier le sud-est de l'agglomération (Montaudran) au pôle aéronautique de l'ouest, à horizon 2025. Son tracé définitif sera annoncé fin 2015.

C. Dm.

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March 18, 2014 9:42 AM
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Innométro, le projet qui va métamorphoser le Sud-Est toulousain

Innométro, le projet qui va métamorphoser le Sud-Est toulousain | La lettre de Toulouse | Scoop.it
Innométro, c’est le nom donné au projet urbain lié à l’arrivée du métro en 2019 dans le Sud-Est de Toulouse avec comme terminus, la ville de Labège. Présentation.
Le projet urbain, Innométro, va métamorphoser le Sud-Est de Toulouse, en marge de l’arrivée de la ligne B du métro en 2019. La communauté d’agglomération du Sicoval, comprenant 36 communes autour de Labège, ont présenté ce projet urbain lors du salon professionnel, Mipim, à Cannes. C’est le cabinet HDZ Urbanistes Architectes qui est en charge du projet.
« Anticiper le mouvement lié à l’arrivée du métro, insuffler une nouvelle dynamique au parc d’activités, faire muter ce quartier économique en quartier de vie », tels sont les objectifs que le Sicoval a fixé au cabinet d’urbanistes et d’architectes sélectionné, déjà lauréat en 2012 du prix des jeunes urbanistes de France.
En effet, en 2019, Labège-Innopole, l’un des parcs d’activités majeurs de Midi-Pyrénées  qui compte déjà 900 entreprises, 15 000 emplois et le Parc Technologique du Canal accueilleront cinq nouvelles stations de métro, les plaçant à une vingtaine de minutes du cœur de Toulouse. « Une opportunité exceptionnelle pour donner une nouvelle dimension urbaine à ce pôle économique et plus largement à l’ensemble du Sud-Est toulousain », explique la communauté d’agglomération.

4 500 logements neufs à terme

C’est en effet un nouveau quartier qui doit prendre forme autour de la future gare multimodale, située au terminus du métro à Labège. Les principes de connexion favoriseront ainsi les modes de déplacements doux : métro, bus, train,
4 500 logements neufs pourraient se construire en lien avec l'arrivée du métro en 2019.
pistes cyclables… La mixité urbaine sera privilégiée, en associant bureaux, commerces, logements neufs et équipements publics. Telles sont les ambitions d’Innométro, projet à forte valeur ajoutée et stratégique à l’échelle de l’agglomération toulousaine. Le projet urbain Innométro qui pourrait permettre de construire 4 500 logements neufs à terme sur un périmètre de 150 hectares à urbaniser. A noter que les villes les plus concernées sont celles de Labège, Escalquens, Auzeville, Castanet et Ramonville.

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October 18, 2018 1:56 AM
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Métro : Tisséo lance l’appel d’offres pour le matériel roulant de la troisième ligne

Métro : Tisséo lance l’appel d’offres pour le matériel roulant de la troisième ligne | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La troisième ligne de métro toulousain entrera en service avec une année de retard à cause d'un appel d'offres jugé infructueux par Tisséo.

 

Depuis vendredi 12 octobre, l’instance qui gère les transports en commun toulousains, Tisséo, a lancé son appel à candidatures pour sélectionner le constructeur du matériel roulant de la 3ème ligne de métro. Ce processus de tractations doit durer un an, avant un choix arrêté sur un constructeur pour cette ligne qui doit entrer en service en 2025.

 

C'est une nouvelle étape de franchie dans la réalisation de la future 3ème ligne de métro, une ligne de 27 kilomètres qui reliera Labège à la gare de Colomiers en passant par La Vache. En effet, le 12 octobre, après l'appel d'offres pour désigner le maître d'œuvre actuellement en cours, une autre consultation vient d'être lancée.

"Nous avons lancé l'appel à candidatures pour le marché de conception et de réalisation du système de transport incluant la maintenance, autrement dit le matériel roulant, les façades de quai, la voie, etc. Notre objectif est de choisir ce système à la fin de l'année 2019", explique Francis Grass, président de Tisséo Ingénierie, la branche qui gère les travaux avec une équipe de près de 90 personnes.

Lors de cette phase, les entreprises ou groupements de sociétés devront simplement montrer leur intérêt pour ce marché d'ici le 12 novembre. Ensuite, le cahier des charges sera envoyé aux candidats à la mi-décembre. Une fois les premières offres reçues, les équipes de Tisséo entendent utiliser la méthode du "dialogue compétitif", une procédure durant laquelle Tisséo engagera le dialogue avec les candidats pour qu'ils améliorent leurs offres en fonction des besoins. L'offre définitive des constructeurs sera alors connue à l'automne 2019.

 

Lire aussi : Un an de retard pour la troisième de métro à Toulouse

 

Des rames bien plus larges

Même si ce cahier des charges à transmettre aux entreprises candidates n'est pas encore totalement finalisé, l'organisme en charge des transports en commun toulousains n'hésite pas à en dévoiler certains détails.

"Dès la mise en service en 2025, nous demandons au constructeur une capacité de 5 000 voyageurs par heure et par sens. Pour anticiper, nous souhaitons également que le système de transport soit dimensionné pour atteindre une capacité de 15 000 passagers par heure et par sens sans modification ni évolution de l'infrastructure", prévient Francis Grass.

Une chose est certaine, le métro mis en service en 2025 ne ressemblera pas aux lignes A et B du métro toulousain actuelles, leur matériel roulant n'étant plus produit. Ainsi, Tisséo demande à ce que les rames aient une largeur comprise entre 2m50 et 2m70, contre 2m06 actuellement. Enfin, il faut notamment noter la demande du transporteur toulousain que ses futures rames soient équipées d'un système de vidéosurveillance embarqué dans un souci de sécurité des passagers.

 

 

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December 19, 2015 8:47 AM
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Troisième ligne de métro : Ni Labège ni l’aéroport ne sont dans le tracé

Troisième ligne de métro : Ni Labège ni l’aéroport ne sont dans le tracé | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Le président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc a présenté ce vendredi 18 décembre en comité syndical de Tisséo le tracé choisi pour la troisième ligne de métro. 17 stations sont prévues. La desserte de Labège et de l'aéroport ne sont pas dans l'itinéraire de référence, mais positionnées en option. Décryptage et réactions.

 

C'était l'une des promesses de campagne de Jean-Luc Moudenc pendant les municipales de 2014. Le président de Toulouse Métropole et Jean-Michel Lattes, président de Tisséo ont présenté ce vendredi 18 décembre en comité syndical SMTC-Tisséo le tracé de la troisième ligne de métro toulousaine. Baptisé Toulouse Aerospace Express, ce projet prévoit 17 stations sur 21 km. Pour Jean-Luc Moudenc, le moment est important, il le qualifie même d'"historique" :

"Le 18 décembre est une date historique pour la 4e ville de France, Toulouse et sa Métropole. Nos deux collectivités entrent de plain pied dans le 21ème siècle en détaillant le projet le plus important de ces deux dernières décennies pour notre territoire."

Le métro doit relier les principaux pôles économiques de la métropole (et 48 % des emplois) en contournant par le nord de l'agglomération le centre-ville via les sites d'Airbus à Colomiers et Saint-Martin, la gare Matabiau, Montaudran et Airbus Defence and Space. Une partie aérienne est prévue aux extrémités de la ligne entre la station Jean Maga et Airbus Colomiers et entre la station L'Ormeau et Airbus Defence and Space. Le projet est budgétisé pour un coût total de 1,7 milliard d'euros avec un début des travaux en 2019 et une mise en service pour 2024.

 

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Tracé présenté ce 18 décembre (Crédit : DR).

 

La desserte de l'aéroport en option

Première surprise : l'itinéraire de référence ne prévoit pas de station à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Un trajet optionnel reliant le Stade Ernest Wallon et l'aéroport représenterait un coût supplémentaire de 112 millions d'euros. Outre le coût, Toulouse Métropole met en avant un autre argument : "En regardant la fréquentation de la nouvelle ligne de tramway qui relie le centre-ville à l'aéroport, nous nous sommes aperçus que seul un tiers des passagers de la ligne l'utilise pour se rendre à l'aéroport", explique Jean-Luc Moudenc.

Le maire (PRG) de Blagnac Bernard Keller n'est pas de cet avis :

"Il serait très dommageable que cette troisième ligne ne relie pas sans rupture de charges la gare et l'aéroport, une zone qui représente à elle seule 75 000 emplois."

 

Quid de Labège ?

L'autre point de débat concerne la desserte de Labège. Rappelons que le Sicoval porte le projet de prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège. En février, Jean-Luc Moudenc avait remis en cause le PLB, estimant qu'il faudrait choisir entre les deux projets (PLB ou troisième ligne). Dans le tracé présenté ce vendredi, deux trajets optionnels sont présentés à partir du terminus d'Airbus Defence and Space : le premier prévoit une station supplémentaire à l'INP de Toulouse et un terminus au niveau de l'Innopôle de Labège (surcoût de 122 millions d'euros) ; l'autre option prévoit une station supplémentaire à Malepère (surcoût de 70 millions d'euros).

Jean-Luc Moudenc a précisé :

"Il n'y aura pas de tracé en forme de fourche, il faudra donc étudier ces deux options. Dès le mois de janvier, nous allons travailler avec Jacques Oberti (président du Sicoval, NDLR) pour lever ces options. De la même manière, dans le premier trimestre 2016, nous allons discuter avec Airbus et la SNCF du trajet optionnel au Nord de l'agglomération."

Le président de Toulouse Métropole a indiqué que ces options ne sont pas budgétisées dans le projet global de 1,7 milliard d'euros, il faudra donc des financements privés pour les concrétiser.

Au sujet du PLB, le discours de Jean-Luc Moudenc semble avoir évolué puisqu'il n'oppose plus le PLB et la troisième ligne comme des projets concurrents. Les deux projets seraient-ils complémentaires ? "Tout est ouvert", a assuré l'élu.

 

Des interrogations sur le PLB

Pas de réaction pour le président du Sicoval, qui a quitté la comité syndical avant la fin de la réunion. Le vice-président du Sicoval en charge des transports Arnaud Lafon a néanmoins apostrophé Jean-Luc Moudenc :

"Vous avez été élu sur un projet, celui de la troisième ligne. Au Sicoval, nous avons également été élus sur un projet, le PLB. Nous allons faire en sorte de ne pas bloquer la troisième ligne si Toulouse Métropole nous aide pour le prolongement de la ligne B."

Les plus fortes inquiétudes viennent du président du groupe socialiste à Toulouse Métropole, Claude Raynal :

"À ce jour, de nombreuses interrogations subsistent. Le projet Toulouse Aerospace Express se fera-t-il au détriment du prolongement de la ligne B qui est prêt à démarrer ? Nous notons d'ailleurs que le coût de l'option de desserte de Labège est du même ordre que celui du prolongement de la ligne B. Entraînera-t-il l'abandon de projets de transports en commun de surface et, si oui, lesquels ? Diminuera-t-on aujourd'hui l'offre de service pour permettre demain le financement de la 3e ligne ?"

Pour Georges Méric, président du Conseil départemental de Haute-Garonne (favorable au PLB, qu'il cofinance) : "ce projet de 3e ligne, qui mérite d'être étudié plus avant, ne doit cependant pas sonner le glas des autres projets de transports en commun engagés sur l'agglomération et urgents à mettre en œuvre, comme le prolongement de la ligne B de métro à Labège qui est techniquement prêt et financièrement bouclé."

Cette question du financement de la troisième ligne reste entière, puisque les porteurs du projet n'ont présenté qu'un coût global. Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo, a promis que le plan de financement détaillé serait présenté en juillet 2016. Le calendrier prévisionnel est le suivant : réalisation des études préliminaires et adoption du tracé définitif d'ici 2018, concertation et enquête publique entre 2018 et 2019 et réalisation des travaux entre 2019 et 2024.


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February 19, 2015 4:15 AM
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Métro à Labège : EE-LV veut réconcilier Toulouse Métropole et le Sicoval

Métro à Labège : EE-LV veut réconcilier Toulouse Métropole et le Sicoval | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La ligne B du métro pourrait-elle s'arrêter à Diagora-Labège ?


Michèle Bleuse et Henri Arévalo, candidats EE-LV aux départementales sur le canton de Ramonville, proposent une solution qui permettrait de réaliser le prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège, sans pour autant remettre en cause la 3e ligne souhaitée par Jean-Luc Moudenc. Jean-Michel Lattes, 1er adjoint en charge des Transports à Toulouse, annonce qu'il va prendre en compte ces propositions.

Le prolongement de la ligne B du métro jusqu'à Labège (PLB) et la 3e ligne de métro souhaitée par le maire de Toulouse ne seraient pas incompatibles. Dans le dossier qui oppose depuis début février Jean-Luc Moudenc (président de Toulouse Métropole) et Claude Ducert (président du Sicoval), deux élus EE-LV se posent en médiateurs. En effet, Michèle Bleuse et Henri Arévalo, candidats aux départementales sur le canton de Ramonville (à cheval sur les deux agglomérations) estiment qu'une solution existe à mi-chemin entre le tout et le rien.

"Nous estimons qu'il est indispensable et non négociable que le PLB se réalise. Mais compte tenu que la majorité à Toulouse Métropole et à Tisséo souhaite une 3e ligne de métro, nous ouvrons le dialogue et proposons une autre solution", explique Michèle Bleuse, présidente du groupe EE-LV à Toulouse Métropole.

Ainsi, les deux élus suggèrent de raccourcir le PLB en positionnant le terminus à Diagora-Labège (au lieu de La Cadène), une économie qu'ils chiffrent à 50 M€. Dans un second temps, si la 3e ligne de métro devait se concrétiser, "ce à quoi je ne crois pas car elle n'aura pas les financements", précise l'élue, son trajet serait également raccourci et modifié, afin qu'une connexion s'opère avec la ligne B à Ramonville.

"Il ne faut pas remettre en cause le PLB qui est déjà financé. Les citoyens qui habitent et travaillent à Labège ne supporteront pas d'attendre 10 ou 15 ans pour voir arriver une hypothétique 3e ligne."

Toulouse Métropole ne dit pas non

Le débat est ouvert. "Nous n'avons pas les moyens, en tant qu'élus d'opposition, de mener des enquêtes de faisabilité, et ce n'est pas notre rôle", précise Henri Aravélo. "Nous apportons une contribution au débat. C'est au Sicoval et à Toulouse Métropole de se l'approprier et d'en débattre s'ils le souhaitent."

Il semble que ce soit chose faite : Jean-Michel Lattes, président de Tisséo et adjoint en charge des Transports à la mairie de Toulouse, prend très au sérieux ces propositions.

" Le 4 février lors du Comité syndical de Tisséo, nous avons voté le lancement des études de faisabilité pour la ligne 3. Je vais introduire ces propositions dans les études menées. Je trouve ce positionnement intéressant, et c'est la première fois que les Verts ne sont pas dans le 'anti-ligne 3' à tout prix."

Jean-Michel Lattes émet néanmoins quelques réserves :

" Si le terminus est positionné à Diagora-Labège, les terrains situés à La Cadène vont perdre de la valeur et le projet d'aménagement urbain sera moins intéressant. Par ailleurs, la ligne 3 a pour objectif de relier directement la gare, l'aéroport et Labège en peu de temps. S'il faut faire un changement à Ramonville, cela perd de son sens".

À noter que si le projet de PLB est modifié, l'enquête publique qui doit être lancée en avril prochain sera repoussée.

Le président du Sicoval Claude Ducert n'as pas souhaité s'exprimer dans le cadre de cet article.

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