UberEats débarque à Toulouse dans le florissant marché de la livraison à domicile | La lettre de Toulouse | Scoop.it

La livraison de repas à domicile a le vent en poupe dans la Ville rose. Après AlloResto, Toulouse à domicile, Deliveroo en 2016 ou encore Foodora le 18 mai dernier, c’est la société américaine Uber qui a lancé il y a quelques jours son offre de livraison de repas à domicile via son application UberEats.

 

« Notre credo, c’est de démocratiser la livraison à domicile, en alliant petits prix, qualité, fiabilité et rapidité ». Stéphane Ficaja, manager général France d’UberEats, se félicite de voir Toulouse s’ouvrir à la société américaine UberEats après Paris, Lille, Lyon, Nantes et Bordeaux. « Nous proposons de se faire livrer en moins de 30 minutes des plats cuisinés par les restaurants situés dans un rayon de trois kilomètres autour de soi ».

Face à la concurrence exacerbée du secteur, UberEats plaide pour sa technologie poussée. « Le marché de la livraison à domicile est énorme, et sous-développé en France jusqu’à présent. Et j’ai confiance dans notre technologie, qui permet une expérience optimisée, car la logistique est notre cœur de métier », assure Stéphane Ficaja.

Le service allie trois applications : une pour le client qui peut choisir et commander son repas parmi un large panel de restaurants, puisque une centaine d’établissements toulousains est déjà inscrit ; une deuxième qui permet au restaurateur de gérer le flux de commandes en direct et d’optimiser son activité ; en enfin une troisième qui aide les coursiers indépendants à vélo chargée de la livraison à s’orienter chez le client.

 

Une centaine de coursiers inscrit

Pour les clients, aucun minimum de commande n’est requis et la livraison leur coûtera 2 euros, quelque soit le montant de la course. UberEats met en avant son application personnalisable, ainsi que la possibilité de programmer à l’avance des livraisons et de faire coïncider leurs commandes avec leurs déplacements Uber. Les coursiers, qui sont déjà une centaine à s’être inscrit sur la plateforme, gagnent en moyenne 6 euros par livraison et n’ont pas obligation de travailler exclusivement avec la marque américaine, ce qui leur permet de cumuler les trajets avec d’autres applications concurrentes.

Pour Moussa Sangaré, gérant et manager du restaurant de street food thaï Pitaya, qui a ouvert en décembre dans le quartier de Toulouse Esquirol, « l’application UberEats a des avantages par rapport à ses concurrents. Le client a la possibilité de noter le restaurant et aussi le livreur. La livraison est une activité importante et complémentaire à la vente sur place ou à emporter, puisqu’elle représente 30% de notre chiffre d’affaires. Cela nous a permis de recruter trois personnes supplémentaires ». UberEats se rémunère en prélevant 20 à 30% du prix de chaque commande. Lancé en 2016, UberEats comptabilise plus de 40.000 restaurants partenaires dans quatre-vingt-deux villes et vingt-six pays.


Julie Rimbert