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Restructuration à Météo-France : "cinq sites menacés de fermeture en Occitanie"

Restructuration à Météo-France : "cinq sites menacés de fermeture en Occitanie" | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Les syndicats de Météo-France appellent à la grève le 22 mars prochain.

 

Le service national de météorologie devrait perdre 500 postes sur 3000 d'ici 2022. En Occitanie, les centres d'Albi, Blagnac, Montpellier, Nîmes et Perpignan pourraient disparaître. Météo-France veut les remplacer par des prévisions automatisées par ordinateur.

En février dernier, en plein chassé-croisé des vacances d'hiver, les prévisionnistes de Météo France dans les Alpes se sont mis en grève pendant plusieurs jours. "En temps normal, un prévisionniste local corrige les données brutes issues des modèles informatiques suivant les phénomènes qu'il a pu observer par le passé. Pendant la grève, sans prévisionniste, les bulletins météo ont été automatisés mais le supercalculateur a fourni des informations erronées. Résultat, des automobilistes ont été bloqués sur la route car il a neigé dès 200 mètres d'altitude au lieu des 1200 mètres annoncés par le modèle informatique", raconte Lionel Althuser, délégué CFDT à Météo France.

L'idée pour les grévistes était de montrer ce que pourrait devenir le service national de météorologie si le plan de réforme de la fonction publique (baptisé Action publique 2022) lancé par le gouvernement est mis en application. Selon l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, Solidaires) de Météo France qui appelle à nouveau à la grève ce jeudi 22 mars, "95 emplois seront supprimés dès 2018 et 500 au total d"ici 2022 (sur plus de 3000 postes) alors que Météo-France en a déjà perdu environ 700 au cours des 10 dernières années". Interrogé par Le Monde, le PDG de Météo-France Jean-Marc Lacave précise que 700 départs à la retraite sont prévus sur la période, "personne ne partira donc de manière forcée".

 

Les sites locaux d'Albi, Blagnac, Montpellier, Nîmes et Perpignan amenés à disparaître

Reste que "dans la seule région Occitanie, cinq sites locaux sont menacés de fermeture à terme" selon l'intersyndicale : Albi (8 postes selon Solidaires), Blagnac (18), Montpellier (10), Nîmes (6) et Perpignan (8).

"En France, le nombre de centres locaux de prévision a déjà été divisé par deux depuis les années 2000, passant de 108 à 55 aujourd'hui. Ces dernières années, en Occitanie, des sites ont fermé à Montauban, Saint-Girons et Carcassonne", rappelle Clément Pesta, délégué CGT.

En revanche, difficile de connaître l'impact de la restructuration sur la Météopole de Toulouse, centre névralgique de Météo-France avec 1000 agents représentant un tiers de l'effectif français.

 

Le métier de prévisionniste bouleversé

Surtout, les syndicats s'inquiètent du devenir du métier de prévisionniste. Selon eux, la direction de Météo-France privilégie une automatisation des prévisions en se basant sur des algorithmes. "C'est possible sur des territoires très plats. En Angleterre, par exemple, il n'y a plus de centres locaux et cela fonctionne très bien. En revanche, sur les reliefs, les modèles informatiques fournissent des prévisions moins fines, ils peinent par exemple à déceler la limite pluie-neige en montage", décrit Lionel Althuser.

D'autant qu'avec le réchauffement climatique, les besoins en climatologie pourraient grandir. "Dans les Pyrénées, pour s'adapter au changement climatique (et sortir d'une économie locale dépendante du ski, ndlr), les élus ont besoin de connaître des modèles climatiques. Comment faire avec moins d'effectifs ?", s'interroge-t-il.

Enfin, le syndicaliste alerte sur le devenir de l'École nationale de la météorologie implantée à Toulouse et chargée de former les futurs agents de Météo France. "La direction parle d'un rapprochement entre l'école et la recherche". L'intersyndicale défilera avec le cortège du service public le 22 mars dans les rues de Toulouse.

 

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Fermeture du site Motorola de Toulouse, 180 licenciements

Fermeture du site Motorola de Toulouse, 180 licenciements | La lettre de Toulouse | Scoop.it
TOULOUSE (Reuters) - Motorola Mobility va fermer fin mai son site de Toulouse, qui emploie environ 180 personnes, a déclaré mardi une porte-parole du fabricant de combinés mobiles, filiale de Google, qui a engagé un processus de réduction de ses effectifs dans le monde.

Après la finalisation de son rachat par Google l'an dernier, le groupe a annoncé en août la suppression de 4.000 emplois, soit 20% de ses effectifs, et la fermeture près d'un tiers de ses bureaux à travers le monde.

"Motorola Mobility a prévenu les employés du site de Toulouse de notre intention de fermer ce site de manière définitive à compter du 31 mai 2013", écrit une porte-parole du groupe dans un courriel adressé à Reuters.

"Nous sommes conscients que cette décision est difficile pour nos collègues concernés, et nous travaillons avec eux pour les accompagner au mieux financièrement et, plus important encore, nous sommes en contact avec nos partenaires à Toulouse pour les aider à retrouver un emploi au plus vite", peut-on lire.

Les premières lettres de licenciement ont été envoyées cette semaine, a-t-elle confirmé.

C'est un nouveau coup dur pour l'industrie toulousaine après la fermeture d'une partie du site voisin Freescale, ancienne propriété de Motorola, qui a stoppé en août dernier son activité de production de semiconducteurs, où travaillaient 820 personnes.

Freescale a toutefois conservé sur place environ 500 employés dans son activité recherche.

Motorola était installé à Toulouse depuis la fin des années 1960.

Jean Décotte, édité par Yves Clarisse

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Intel : les salariés toulousains dénoncent « l'enterrement » de leur site

Intel : les salariés toulousains dénoncent « l'enterrement » de leur site | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Le site toulousain d’Intel, qui emploie 280 personnes, devrait fermer fin 2017.

 

 

Trois mois après la confirmation du plan social chez Intel qui prévoit la fermeture de tous les pôles français de R&D d’ici fin 2017, les salariés toulousains se sont mobilisés pour « dénoncer l’enterrement » de leur site.

 

Ce jeudi 15 septembre, ils ont accueilli le vice-président d’Intel Corp, l’entité d’Intel dédiée aux télécommunications et à l’internet des objets, vêtus de noir. Les salariés toulousains n’ont pourtant pas encore fait le deuil de leur site de R&D qui emploie 280 personnes. Alors que le fabricant américain de micro-processeurs a planifié dans le cadre d’un plan social annoncé en avril dernier et confirmé en juin, la suppression de 12.000 emplois dans le monde dont 750 sur 900 en France, les chercheurs espèrent sauver leurs emplois.

« À Toulouse, nous avons déjà connu les fermetures de Freescaleet de Motorola. Dans ce secteur, nous subissons régulièrement les changements de stratégie des grands groupes mondiaux. Nous savons qu’Intel ne reviendra pas sur sa décision mais nous allons essayer de contacter d’éventuels repreneurs, intéressés par notre savoir-faire et nos connaissances pour le développement de leurs activités », explique Arnaud Lenoir, secrétaire du CE d’Intel Corp en France.

S’ils gardent espoir, les chercheurs d’Intel ne cachent pour autant leur « incompréhension ». À Sofia-Antipolis comme à Toulouse, site pilote au plan international pour l’intégration des projets Android, plusieurs équipes avaient commencé à travailler dès le mois d’avril, malgré l’annonce du plan d’économie mondial de 1,4 milliard de dollars, sur des « projets clé » pour Intel. Leur soulagement a été de courte durée puisque la semaine suivante ils ont appris que ces projets ne se feraient pas en France. Pour les activités Android, ce sera l’Inde, ont appris les chercheurs.

 

650.000 euros d’aides publiques

Le pôle R&D toulousain avait démarré en 2009 avec le rachat d’une partie des effectifs de l’activité téléphonie de Freescale. À l’époque, Intel France était en concurrence avec Intel Chine et Intel Inde pour l’implantation de ce centre de recherche dédié à l’ultra-mobilité et à l’internet des objets. La filiale française l’avait finalement emporté et son programme d’investissement de plus de 35 millions d’euros avait été soutenu par une prime d’aménagement du territoire de 650.000 euros.

En sept ans, le pôle toulousain est passé de 50 à 280 salariés et s’est imposé comme l’un des principaux centres de recherche mondiaux d’Intel consacrés au smartphone. Son rayonnement devait être conforté puisqu’Intel France avait annoncé en avril le transfert de la quarantaine de chercheurs de Montpellier à Toulouse « dans une logique rationalisation de (ses) investissements ». Après le site d’Aix-en-Provence, acquis par Intel en 2014, puis ceux de Sophia-Antipolis et de Nantes, il devrait être le dernier à fermer, fin 2017.


Johanna Decorse

 

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