Doc' Biker met les gaz à Toulouse | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Jean-Pierre Bujas, le gérant de Doc’ Biker et le mécanicien Jimmy Desbrières

 

La franchise spécialisée dans la réparation des deux-roues a ouvert un nouveau garage à Toulouse. L’établissement s’appuie sur son emplacement et ses tarifs pour s’installer durablement dans la Ville rose.

 

Les conducteurs de deux-roues ont une nouvelle adresse à Toulouse pour faire réparer leur engin. Après avoir ouvert une première enseigne à Saint Orens de Gameville il y a quelques mois, Doc’ Biker la franchise créée à Paris en 1997 et déjà installée à Marseille, Bordeaux et Montpellier, a inauguré début février un « corner » sur 35 m² dans la station Total située allées des Demoiselles.

« Jusqu’à présent je dépannais des deux-roues pour rendre service quelques clients mais nous étions mal placés sur les tarifs et nous n’avions pas le matériel et les fournisseurs adaptés », explique Jean-Pierre Bujas, le gérant du lieu. Quand Total et Doc’Biker ont noué un partenariat en 2014, le responsable de la station-service a accepté d’aménager un atelier motos et scooters en lieu et place de l’espace lavage.

L’équilibre financier visé dans les trois ans

« On le voit les deux-roues sont de plus en plus nombreux à Toulouse et avec nos 600 clients quotidiens qui s’arrêtent prendre de l’essence, forcément cela va drainer du monde », ajoute-t-il. La station-service qui emploie cinq salariés a donc accueilli depuis quelques semaines un nouveau mécanicien spécialisé dans les « deux roues » : depuis l’ouverture de l’atelier il totalise une vingtaine d’interventions. La plupart sur des scooter 125 cm3 pour des réparations de pneus ou des dépannages de batteries.

« Notre emplacement, nous sommes l’un des rares réparateurs situés près du centre-ville, nous permettent de viser un équilibre dans les trois ans à venir », précise Jean-Pierre Bujas pour qui le chiffre d’affaire prévisionnel est estimé « à 6000 euros par mois ». Cela équivaut à réparer quatre à cinq deux-roues par jour. Et si l’activité venait à décoller et s’installer dans la durée, les responsables de la station-service songent à de nouvelles embauches.

 
Philippe Font