La lettre de Toulouse

Depuis quelques jours, les candidats au code peuvent passer l’examen dans les locaux de La Poste.

 

 

Pour 30 euros, les candidats au code de la route peuvent désormais se rendre dans un centre La Poste afin de passer leur examen. Le dispositif doit permettre de libérer du temps aux moniteurs d’auto-école. 

 

Depuis cet été, des adolescents peuvent passer le code de la route à La Poste. En Haute-Garonne, les salles de Toulouse et de Saint-Gaudens ont ouvert en juillet, celle de Toulouse dans le quartier des Minimes a inauguré sa première session le 12 juillet. En septembre, les centres de Portet-sur-Garonne, de Blagnac et du Capitole en feront de même. Ce sont 30.000 personnes par an qui pourront, à terme, passer le code à La Poste dans le département.

Ce dispositif s’inscrit dans la loi Macron, votée en août 2015. Celle-ci permet aux organismes indépendants, de la Poste et du groupe d’inspection SGS, de faire passer le code de la route pour libérer les moniteurs d’auto-école et réduire les délais d’attente de l’examen du permis de conduire.

 

L’agent de La Poste présent pour surveiller l’examen

Le centre postal des Minimes a formé douze agents volontaires pour cette nouvelle prestation. C’est « un nouveau métier » pour Jean-Paul, qui a fait une formation de deux jours. « Avant, j’étais guichetier, je travaillais auprès des facteurs, au bureau de poste, j’étais en contact avec le public ». Il est maintenant en relation avec une clientèle plus « souriante ». Sur le site des Minimes, les candidats sont au nombre de douze lors de chaque session. Une fois installés à leur table, ils répondent au questionnaire sur une tablette numérique équipée d’un casque audio. Pendant le temps de la session, soit trente minutes, l’agent reste à leur côté.

Le tarif de la session est de 30 euros, l’inscription se fait directement sur internet ou bien par le biais de l’auto-école. Désormais examinatrice du code de la route, La Poste continue de diversifier ses activités pour faire face à la baisse du courrier. Cette évolution s’ajoute à d’autres initiatives, comme par exemple proposer de rendre visite aux personnes âgées ou récupérer le papier à recycler.

 

Elisa Centis