La lettre de Toulouse
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Comenge.fr : un nouveau site pour faire ses courses dans le Comminges

Comenge.fr : un nouveau site pour faire ses courses dans le Comminges | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Eric Charpentier du clavier à la clayette

https://comenge.fr/

 

 

Faire ses courses en privilégiant les produits du Comminges, des produits bio et écoresponsable c’est le tour de force du site Comenge.fr qui propose des courses en ligne et livrées en moins de 48 heures dans tout le Comminges de Muret à Luchon.

L’aventure commence à Saint-Elix Le Château, où Eric Charpentier consommateur de produits locaux et bio, souhaite partager son expérience d’une consommation plus responsable tout en en simplifiant l’accès. Car aujourd’hui, si l’on veut consommer des produits locaux, il faut traverser le Comminges en large, en long et en travers, afin de trouver viandes, café, fromages, bières, etc., et pour les autres produits comme les produits d’entretien ou l’épicerie sèche : le passage par le supermarché est obligatoire. Consommer local, bio et responsable peut vite devenir une corvée au quotidien.

C’est pour cela que sur le site Comenge.fr, tous les produits sont réunis pour faire toutes ses courses avec des produits bien connus dans le Comminges comme le poulet de la ferme de Mourlon (à Beauchalot), le café Le Commingeois (à Cardeilhac), les légumes du Potager d’Ema (à Puymaurin), la bière d’Aurignac, … mais aussi des produits bio comme les yaourts, le lait, le chocolat, les œufs, l’huile, le vinaigre, le sucre, la farine, … La liste serait bien trop longue avec plus de 350 références sur le site, qui compte bien monter jusqu’à 1000 références en 2020.

Le nouvel épicier du Comminges, Eric Charpentier, ne s’est pas contenté de référencer des produits, il assure la livraison dans tout le Comminges et comprenez le Comminges historique de Muret à Luchon, en passant par le Couserans et le Samatanais, …

« C’est important d’assurer une livraison rapide entre 24 et 48h, pour garder le côté spontané des courses, quand on a envie de faire des cookies, il faut que les ingrédients arrivent vite ! ».

Et il s’avère que le service de livraison est, en réalité, un vrai service de proximité : d’une part pour ceux qui travaillent sur Toulouse et qui peuvent se faire livrer jusqu’à 20h, et d’autre part pour les personnes qui sont isolées ou en perte de mobilité, dans les villages où les commerces de proximité ont malheureusement disparus.

Eric Charpentier tient à défendre un modèle d’un vrai commerce de proximité accessible à tous, avec notamment « des prix très doux » comme il l’aime à le répéter. Comenge, le Comminges en bon gascon, est finalement un projet tout aussi écologique, responsable, social, qu’économique. La société envisage même la commande par téléphone, pour ceux qui seraient le moins à l’aise avec internet, ainsi que des points relais sur tout le Comminges.

Voilà en tout cas un service qui rentre pleinement dans la tendance d’une consommation responsable, locale et bio tout en simplifiant son accès sur notre territoire du Comminges, qui en la matière ne manque pas de ressources. Il fallait juste la rendre accessible, et disponible sur tout le territoire. Une initiative à suivre de près car elle répond non seulement aux besoins des producteurs et des consommateurs, mais elle contribue également au rayonnement du Comminges, valorisant ainsi la richesse de sa production locale, en totale cohérence avec les futurs projets alimentaires territoriaux (PAT)  de nos communautés de communes.

 

Yannick Foucaud

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La Région répond au dynamisme inédit des conversions en agriculture bio

La Région répond au dynamisme inédit des conversions en agriculture bio | La lettre de Toulouse | Scoop.it
Face à l’augmentation inédite des exploitants en conversion vers le bio en 2015, la Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées a dû voter le plafonnement des aides. Explications avec Judith Carmona, présidente de la Commission agriculture à la Région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées.

 

Judith Carmona, la Région vient d’annoncer le plafonnement des aides à la conversion au bio des exploitants et au maintien des activités, pourquoi cette décision ?
Judith Carmona : La première raison est l’augmentation très importante des conversions avec 70.000 hectares sur 2015. C’est 34% d’augmentation par rapport à 2014 quand la moyenne nationale est à 17%. La Région est allée deux fois plus vite en matière de conversions et cela n’a pas été anticipé. L’agriculture bio est financée par le second pilier de la PAC, le pilier du développement rural via le programme de développement rural, un contrat que les régions ont signé avec l’État sur la période 2014-2020. Face à la forte augmentation des demandes de conversion en 2015, il a fallu trouver des compléments de financement. L’Etat a contribué en apportant une rallonge de financement en 2015 et par ailleurs l’Agence de l’Eau Adour-Garonne de manière conséquente ce qui nous permet de continuer à financer les aides à la conversion et les aides au maintien mais nous devons les plafonner pour continuer à accompagner le plus grand nombre possible de paysans et faire face à une augmentation forte et durable sur les années qui arrivent.

 

La Région privilégie donc le nombre d’agriculteurs en conversion plutôt que le nombre d’hectares ?
Plafonner une aide à l’hectare, en l’occurrence 30.000 euros annuel pour 100 hectares en conversion, cela donne une certaine idée de l’agriculture. Cela signifie politiquement qu’on va répartir la somme dont on dispose de façon équitable tout en maintenant une aide au maintien des exploitations. Si on ne plafonnait pas, on aiderait davantage les fermes de 400 ou 500 hectares. Plafonner permet d’aider plus de paysans. C’est une décision politique. D’ailleurs beaucoup d’aides sont déjà plafonnées, notamment en élevage même si les aides du premier pilier de la PAC ne le sont pas du tout.

 

Combien d’exploitations en conversion sont concernées par ce plafonnement rétroactif sur 2015 ?
On estime à environ une centaine les exploitants qui pourraient être concernés par ce plafonnement à cent hectares, sur les 3000 exploitants en conversion. J’ajoute que, si vous êtes trois agriculteurs dans une structure sociétaire de type GAEC avec 100 hectares chacun, vous multipliez les 30.000 euros par trois. Cela permet d’aider le plus grand nombre de paysans et c’est là l’intérêt principal.

 

La région LRMP est la première région bio de France avec un taux de conversion inédit, comment allez-vous financer cet élan sur le long terme ?
Aujourd’hui l’agriculture biologique est en croissance et n’a pas de problème de commercialisation et si on regarde la déclaration politique de François Hollande très ambitieuse pour l’agriculture biologique, à l’occasion de la quatrième conférence environnementale le 26 avril [1] , c’est encourageant et cela signifie que des financements complémentaires vont être octroyés sur le long terme. Sur 2016 nous sommes déjà à 72.0000 hectares nouveaux en conversion dont 20.000 en Languedoc Roussillon. Si la progression continue à ce rythme, il va falloir trouver d’autres types de financements. Outre l’État nous devons mobiliser d’autres acteurs mais je reste confiante.


Propos recueillis par Aurélie de Varax

 

Notes

[1«  J’avais promis le doublement des surfaces en bio sur notre sol en 2020. Aujourd’hui les surfaces progressent à un rythme supérieur à ce qui avait été prévu. L’Etat fera face à ses engagements budgétaires avec les régions de façon à ce que la France puisse devenir la première puissance agricole bio d’Europe et c’est possible.  »Extrait du discours de François Hollande le 26 avril 2016 lors de la Conférence environnementale.

Jacques Le Bris's insight:

Chiffres clés du bio sur la région Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées

  • 1re région bio de France en surfaces et nombre d’exploitations
  • 5732 exploitations agricoles bio
  • 245.633 hectares certifiés bio
  • 7% des exploitations agricoles de la région
  • 3000 exploitations en conversion
  • Viticulture : 35% des surfaces bio françaises
  • Elevage : 20 % des surfaces bio françaises
  • Fruits : 18 % des surfaces bio françaises
  • Légumes frais : 11 % des surfaces bio françaises
  • 70 % des brebis laitières bio françaises
  • 25 % de l’apiculture bio française
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