Ne ratez pas la pluie d’étoiles filantes samedi 8 octobre | La lettre de Toulouse | Scoop.it

Vous ne pourrez pas voir à cette époque de l’année une pluie d’étoiles filantes avec une telle intensité avant 40 ans !

Il y aura 10 étoiles filantes par minute, soit 600 par heure ! C’est de la folie ! Jamais vous n’aurez assez de vœux en stock pour toutes les étoiles que vous allez voir. Heureusement, comme vous êtes de fiers lecteurs de Gizmodo, vous avez devant vous quelques heures pour vous préparer et en plus, je vous explique où, quand et comment les voir en page suivante…

Vous connaissez déjà la pluie d’étoiles filantes du mois d’août, les Perséides qu’elle s’appelle. Ben cette fois, elle s’appelle les Draconides, et elles ont lieu en octobre. Vous savez que les étoiles filantes sont des poussières et des cailloux qui se consument en pénétrant dans notre atmosphère. Les pluies d’étoiles filantes correspondent aux trainées de poussière laissées par les comètes. Par exemple, en août, lors des Perséides, la Terre traverse le nuage de poussière de la comète Swift-Tuttle. Ce samedi, la Terre va traverser la trainée de poussière laissée par la comète Giacobini/Zinner.

 

On s’en fout ! Il faut quoi pour voir les étoiles filantes ?


Rien. Il ne vous faut rien. Sauf un bon manteau, il parait que ça va cailler demain. Il me semble inutile de préciser qu’il faut sortir de son appartement pour voir les Draconides, la vue sur la chambre de votre voisine ne vous aidera pas à voir des étoiles filantes.

 

Je regarde où alors ?

 

Vous êtes habillé chaudement, vous vous tournez vers la constellation du Dragon (Draco, Draconides, vous comprenez le nom de cette pluie). La constellation du Dragon se situera un peu à l’Ouest du Nord. Si vous savez reconnaitre la Grande Ourse (oui, la casserole ou le chariot), le Dragon est juste au dessus. Donc, installez-vous confortablement, prenez de quoi vous réchauffer et n’oubliez pas votre liste de vœux.

 

Et je vais y passer la nuit ?

 

Non. Heureusement. Mes copains de l’institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Ephémérides (IMCCE) ont fait le boulot pour moi. Et voici ce qu’ils m’ont dit : « Mon coco, si tu veux voir un max d’étoiles filantes, ce sera à l’heure de l’apéro. » Précision : je bois l’apéro de 21h à 23h. (J’habite Toulouse). Mais c’est à 21h57 précise que se situera le pic maximal. Normalement, je ne vois pas encore double à cette heure là.

 

Cool. Mais s’il y a des nuages, je vais quand même les voir ?
Non. Et si c’est le cas, je vais pleurer.