Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.5K views | +2 today
Follow
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

FRANCE - JUPPÉ, L’ÉLU DE LA FRENCH AMERICAN FOUNDATION, FAF...

FRANCE - JUPPÉ, L’ÉLU DE LA FRENCH AMERICAN FOUNDATION, FAF... | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


FRANCE - JUPPÉ, L’ÉLU DE LA

FRENCH AMERICAN FOUNDATION, FAF...

 

Juppé est apparu en photo sur le site de la FAF, French-Americain Foundation, et ce n’est pas un hasard. Considérant que Hollande est complètement discrédité et que Sarközy est fini, Washington veut faire élire un individu capable de battre Marine Le Pen. Le Young Leader François Hollande est abandonné au profit d’un autre Young Leader (sic), Alain Juppé.

 

On voit bien comment ça marche : deux ans avant les présidentielles, on assure la promotion médiatique d’un individu auquel les Français ne pensent pas, un politicien marginalisé même chez les siens, comme l’a montré le congrès des Républicains, la nouvelle étiquette de l’UMP. Mais le logiciel de l’ordinateur de la CIA, qui étudie tous les paramètres pour sélectionner le gagnant (authentique), a calculé que Juppé avait le meilleur profil pour battre Marine Le Pen. Le bordelais a de l’expérience, semble propre sur lui et peut faire la jonction entre les bobos socialo-écolos déçus par Hollande et la droite d’affaires au propre comme au figuré.

 

Juppé doit sa réapparition politique à ces philanthropes états-uniens qui l’ont recruté pendant son exil à Montréal quand il essayait de se faire oublier (affaire du financement des HLM de la Ville de Paris). Donc pour les services de Washington, the winner is : Alain Juppé. Reste à savoir si Sarközy, dont la route sera barrée, ne tentera pas de l’empêcher de gagner en se portant lui aussi candidat. Mais la révélation d’un scandale pourrait le dissuader de nuire à son compagnon, comme ils disent encore chez les gaullistes en carton. On sait que Strauss-Kahn a été éliminé de la course à la présidence par l’embuscade sarkozienne de New York, une embuscade montée par le même Sarközy avec le concours de la CIA. Un Clearstream sur la tronche un an avant l’élection s’il persiste à vouloir se présenter, voilà ce qui guette « Sarközy l’Américain ». En attendant, le lissage politique de cet homme bien sous tous rapports est en train de commencer dans la presse comme il faut. Il va y avoir un crescendo...

 

http://www.rtl.fr/…/alain-juppe-favori-pour-2017-francois-h…

http://french-american.org/actions/echanges/young-leaders/

 

 

Par Yves Bataille - facebook.com – le 27 juillet 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Merci à Tsipras !

Merci à Tsipras ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Merci à Tsipras !


 

Pourquoi nous avons vibré devant la vision d’Athènes hier soir : 

 

Pour ne pas vibrer, il aurait fallu avoir la sécheresse d’un blanchisseur de milliards luxembourgeois : ou, comme dit le pape, « une confiance grossière et naïve dans la bonté des dirigeants de l’économie ou les mécanismes sacralisés du modèle économique dominant ». À 61,31 % des suffrages, les citoyens grecs ont dit OKI (non) au diktat de ce qu’on appelle « les créanciers », et qui ne sont qu’une partie du casino financier mondial : casino qui joue les Vertus Comptables alors qu’il est le cirque du cynisme ! (en ayant notamment poussé les précédents dirigeants grecs à la faute depuis plus de dix ans). 

 

Nos télévisions ont montré, sur la place Syntagma noire de monde, des dizaines de milliers de citoyens grecs fêtant leur acte de bravade et de fierté. Beaucoup chantaient les hymnes de combat de 1944.  

Une dame déclarait à l’envoyée spéciale de BFM : « Le symbole de l’Europe est le Parthénon, et le Parthénon n’est pas une banque. C’est un temple... »

 

Cette boutade dit que l’acte posé par les Grecs le 5 juillet 2015 a valeur de symbole – au moins pour ceux des Européens qui ont encore le sens du symbole.  

 

Elle dit aussi qu’une Europe qui remplace les temples (toute forme de transcendance) par les banques (toute forme de spéculation) ne mérite pas d’exister. 

 

Or c’est l’Europe que nous subissons depuis que son but* initial affiché, le rapprochement des peuples, a été remplacé par le libéralisme économique sous sa forme la plus absurde, mais la plus acharnée : ses servants parlent maintenant de nous imposer un super-gouvernement fédéral,  cf Jean Quatremer dans Libération ce matin. Ce ne serait que le super-outil libéral des banques, dans la main de Washington. 

 

Politiciens de carrière, ou salariés des « médias d’encadrement » comme dit Habermas, il fallait voir hier soir leurs têtes ! Perdant ses nerfs, Éric Brunet (auteur en 2012 du livre Pourquoi Sarko va gagner) insultait les citoyens grecs, voleurs qui font de la peine à la grande gentille Finance... Eric Woerth leur reprochait de « faire un saut dans l’inconnu »... Geoffroy Didier décrivait un paysage imaginaire d’où étaient absents le casino spéculatif et la technocratie financière... Tout ça pour faire oublier que leur patron Sarkozy, la semaine dernière, avait commis une bourde (de plus) en vitupérant l’idée de faire un référendum : comme si un non-Grec, politicien battu en France, pouvait se permettre d’injurier une consultation populaire organisée en Grèce par le chef d’un gouvernement grec, que les Grecs allaient plébisciter à 61,31 % ! Bravo Sarko, t’es vraiment l’empereur. « Père La Violette dit-nous donc/ Où-c’qu’est ta Marie-Louise ? / Tu l’sais bien tu n’diras pas qu’non/ Tu nous l’avais promise/ mais je n’la voyons pas Nicolas / Sais-tu qu’ça nous défrise ? ».** 

 

Ce qui s’est passé en Grèce étant une consultation populaire, Sarko qui se prend pour Napoléon devrait se garder d’en injurier le principe.

 

Or il le fait. C’est un aveu. En fait de Napoléon IV, Sarko le battu de 2012 (et battu par qui !) n’est que l’un des clones de la classe politique euraméricaine : une classe politique qui a abdiqué la politique en s’inféodant à la machine bruxelloise.

 

L’UE n’est démocratique qu’en théorie. En réalité c’est un engrenage. M. Juncker l’a avoué : « pas de démocratie contre la construction européenne ». L’engrenage exigeait l’élargissement continuel de l’UE (dont la seule « identité » consiste à s’élargir). On*** a donc fait entrer la Grèce dans la zone euro, où elle n’aurait jamais dû entrer. Cette faute de l’UE ayant des conséquences graves, l’engrenage exigea ensuite que le peuple grec la paie de sa poche et de sa peau. 

 

Ce peuple vient de dire non, avec un courage que les servants de l’UE qualifient d’inconscience

 

Maintenant, l’UE est devant un dilemme.

 

Ou bien elle prend acte de ce non et entre dans le débat que demande Athènes. C’est ce qu’elle voulait surtout éviter : un débat politique, portant sur le fond du problème et sur le sens des choses.

Ou bien elle expulse la Grèce de la zone euro... 

 

La première hypothèse révulse les technocrates financiers : revenir au politique serait, disent-ils, contraire au progrès sociétal.

 

La seconde hypothèse exaspère les Américains. Une Grèce sortie de l’Euroland ne serait-elle pas tentée par le Diable ? La NSA a entendu parler du projet (très rentable pour les Grecs) de vente du port de Thessalonique aux Russes... Or Washington impose son duel avec Moscou à l’UE, incapable de discerner son propre intérêt géopolitique.

 

Technocratie ultralibérale, tyrannique envers les citoyens, mais docile à la finance et à l’allié (?) étatsunien, l’UE - monstre froid - se retrouve forcée aujourd’hui d’avouer ce qu’elle est.

 

Rien que pour cela, on peut dire merci à Tsipras. 

 

 

 

Par Patrice de Plunkett - plunkett.hautetfort.com – le 6 juillet 2015

 

 

Notes :

* Les anti-européens diront plutôt "son prétexte". Schuman croyait au but : mais derrière lui il y avait Monnet, l’Américain, pour qui le but allégué n’était qu’un prétexte. Time is Monnet, disait de Gaulle. 

 

** Chanson anti-bonapartiste de 1815. « Nicolas » et « père La Violette »  étaient des surnoms donnés à Napoléon ; la violette était devenue le signe de ralliement des bonapartistes sous la première Restauration. Geoffroy Didier et son parèdre Guillaume Peltier (« la Droite forte ») ont donc eu l’idée mirobolante de donner le nom de « Fête de la violette » à leur rallye annuel de sarko-nostalgiques. L’édition 2015 a eu lieu hier ; Sarko l’a honorée de sa présence, et a prononcé un discours sur lequel ironise la presse de ce matin. « Parlez-nous de Lui, grand-mère, parlez-nous de Lui... » 


***  Ceux qui aujourd’hui hurlent contre le référendum grec. 

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

2006-2012 : Hollande, Sarkozy et Chirac écoutés

2006-2012 : Hollande, Sarkozy et Chirac écoutés | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

- Les trois présidents français écoutés par la NSA © DR

- Le siège de la NSA dans le Maryland. © Reuters

 

2006-2012 : Hollande, Sarkozy et Chirac écoutés

 

Au-delà des trois chefs d’État français, des ministres, des hauts fonctionnaires, des parlementaires et des diplomates ont été surveillés téléphoniquement pendant près d’une décennie par les services secrets américains, selon des documents obtenus par WikiLeaks.

 

Les États-Unis ont placé la République sur écoute. Les présidents François Hollande, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, ainsi que de nombreux ministres, des hauts fonctionnaires, des parlementaires ou des diplomates, ont été écoutés directement ou par ricochet pendant près d’une décennie par les services secrets américains, selon des documents confidentiels de la National Security Agency (NSA) obtenus par WikiLeaks (lire aussi notre version en anglais de cet article).

 

D’après des notes de synthèse de la NSA auxquelles Mediapart et Libération ont eu accès, en collaboration avec WikiLeaks, dans le cadre de l’opération Espionnage Élysée, les interceptions se sont étalées de 2006 à 2012 – mais rien ne dit qu’elles n’ont pas commencé plus tôt et ne se sont pas poursuivies depuis. Toutes classifiées « top secret », ces notes détaillent les dessous d’un espionnage obsessionnel de la France par les États-Unis sur des questions diplomatiques, de politique locale ou économique de tous ordres.

 

Que les États-Unis écoutent les principaux dirigeants d’un pays allié comme la France relève pour certains du secret de polichinelle. L’information est désormais prouvée par des documents issus du cœur de l’appareil d’État américain.

 

Surtout, les éléments que nous rendons publics à partir d’aujourd’hui (voir ici l’analyse des documents) révèlent l’ampleur jusqu’ici insoupçonnée de l’espionnage états-unien, réalisé en dehors de tout cadre judiciaire et de tout réel contrôle. Car ce ne sont pas seulement les présidents de la République successifs qui ont été écoutés ces dernières années, mais toutes les strates de la puissance publique qui ont été, à un moment ou à un autre, la cible des États-Unis, qu’il s’agisse de directeurs d’administration, de ministres, de conseillers présidentiels et ministériels, de diplomates, de porte-parole. Au sein même de l’Élysée, par exemple, de très nombreuses lignes téléphoniques (fixes ou portables) ont été branchées.

 

Déjà passablement écornée par les révélations de l’ancien agent Edward Snowden, l’image de la NSA et, avec elle, des États-Unis ne devrait pas sortir grandie de ces nouvelles révélations, qui jettent une lumière crue sur les pratiques agressives et déloyales de la première puissance mondiale à l’encontre d’un pays normalement considéré comme « ami ».

Du moins, en façade. 

 

Contactée, la NSA n’a pas souhaité faire de commentaire.

 

Comme ses deux prédécesseurs de droite, l’actuel président socialiste François Hollande n’a pas échappé à la curiosité des grandes oreilles de Washington. Un rapport du 22 mai 2012 de la NSA fait ainsi explicitement référence à une conversation tenue quatre jours plus tôt entre le président fraîchement élu et son Premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault. La conversation porte sur la volonté de François Hollande d’organiser des « consultations secrètes » avec l’opposition allemande, concernant l’éventualité d’une sortie de la Grèce de la zone euro – un sujet toujours d’actualité.

 

Les analystes de la NSA évoquent dans le même document l’existence de « précédents rapports » concernant des entretiens passés au sujet de la chancelière Angela Merkel. Ce qui laisse donc supposer que les interceptions américaines du président français ont bel et bien été monnaie courante.

 

À l’Élysée, on indiquait mardi 23 juin que, sans avoir conservé la trace de cette conversation, celle-ci est « tout à fait crédible ». Mais sur le fond, la présidence de la République n’a souhaité faire aucun commentaire à ce stade. Dans l’entourage du président, on précise toutefois qu’en amont de la rencontre entre François Hollande et Barack Obama, le 11 février 2014 à Washington, puis lors de cette entrevue, « l’engagement a été pris de ne plus pratiquer d’écoutes indifférenciées des services de l’État d’un pays allié ».

 

Le directeur général de LR (ex-UMP), Frédéric Péchenard, a communiqué l’information à Nicolas Sarkozy, qui « ne souhaite pas réagir pour l’instant ».

 

Comme pour la plupart des documents obtenus par WikiLeaks, le rapport de mai 2012 de la NSA ciblant François Hollande est surmonté de nombreuses initiales qui, une fois décryptées, donnent la mesure du caractère ultrasensible des données désormais publiques. Estampillées « top secret » (TS), ces notes traitent de renseignements obtenus par des interceptions de signaux électroniques (SI pour SIGINT, soit « signal intelligence ») et ne doivent sous aucun prétexte être partagées avec un pays étranger (NF pour NOFORN, soit « no foreigner »).

 

La note Hollande est également accompagnée, comme pour de nombreuses autres, de la mention « unconventional », une catégorie particulière dans la nomenclature de la NSA qui correspond aux opérations non conventionnelles.

 

Toujours dans cette même note Hollande figure une petite mention supplémentaire, qui est tout sauf anodine : « Foreign Satellite ». Cela signifie que l’interception téléphonique a été opérée par du matériel non américain. Tous les regards se portent aujourd’hui, sans qu’il soit possible d’en avoir la certitude absolue, vers des antennes satellites allemandes.

 

La presse a en effet plusieurs fois fait état ces derniers mois de la sous-traitance par les services secrets allemands (le BND) de l’espionnage américain, ce qui a provoqué une forte indignation en Allemagne et l’ouverture d’une enquête parlementaire qui cherche précisément le type de documents que WikiLeaks a obtenus.

 

En dehors de l’actuel chef de l’État français, d’autres hautes personnalités françaises ont été écoutées. D’après les documents en notre possession, sur lesquels nous reviendrons dans les prochains jours, les anciens présidents Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, l’ancien ministre socialiste de l’économie Pierre Moscovici (aujourd’hui commissaire européen) ou l’ex-ambassadeur de France à Washington Pierre Vimont ont ainsi été espionnés.

 

Il faut dire que l’appétit de renseignements des États-Unis pour la France relève de la boulimie. Un autre document confidentiel de la NSA, rédigé sous la présidence Sarkozy (2007-2012), révèle quant à lui la liste des cibles françaises définies par les États-Unis. Sont concernés, pêle-mêle : le portable personnel du président de l’époque, Nicolas Sarkozy, ceux du conseiller diplomatique Jean-David Levitte, du secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant, du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero, de l’ancien ministre Jean-Pierre Jouyet (aujourd’hui secrétaire général de l’Élysée), celui d’un responsable du Quai d’Orsay non identifié, ou du ministre du Commerce extérieur Pierre Lellouche.

 

Pour Claude Guéant, ancien secrétaire général de l’Élysée et ex-ministre de l’Intérieur, « cette pratique est scandaleuse ». « Le gouvernement français doit réagir comme il se doit. Au minimum, cela nécessite une explication au plus haut niveau, un engagement absolu à mettre un terme à ces pratiques. Nous nous acheminons vers un monde qui est extrêmement préoccupant, où plus personne n’a plus d’intimité, de confidentialité », se plaint ce proche de Nicolas Sarkozy.

« Si les Américains ont écouté Merkel, on ne voit pas pourquoi les autres n’auraient pas été écoutés », commente Frédéric Péchenard, ancien patron de la police nationale et actuel directeur général des républicains. « Mais si l’on veut être capables de se défendre, il faut que nos services soient à la hauteur. Il nous faut des moyens techniques humains et juridiques plus efficaces. Être espionné par ceux qui sont censés être nos amis, ça peut poser un problème d’ordre diplomatique », précise-t-il.

 

« Moi qui étais un grand ami de l’Amérique, je le suis de moins en moins », réagit pour sa part le député Pierre Lellouche auprès de Mediapart. « Je ne suis pas surpris. Ça ne m’étonne pas d’avoir été écouté lorsque j’étais au commerce extérieur, ça intéresse beaucoup les Américains, l’espionnage industriel. On a tout le temps ce genre de conversations. C’est d’ailleurs l’argument qu’on nous rétorque en ce moment dans le cadre de la loi sur le renseignement : on est écouté par tout le monde, pourquoi s’empêcher de nous écouter ? On s’écoute de partout. Malheureusement, je le dirai à l’Assemblée nationale, on est dans un imperium global sur le plan économique, où les États-Unis n’hésitent pas à mettre en réseaux la CIA, la NSA, mais aussi la justice américaine, qui ensuite fait des saisines. Je le dénonce sans arrêt », ajoute-t-il.

 

D’après les documents de la NSA, les lignes fixes des conseillers africains en poste à l’Élysée et les numéros des… standards des ministères de l’Agriculture et des Finances sont également visés. On trouve encore dans la liste des cibles l’antenne du Centre de transmission gouvernemental (CTG) situé à l’Élysée. Celui-ci est chargé d’assurer, à l’abri du « secret défense », la permanence des liaisons gouvernementales et tout particulièrement celles du chef de l’État et du Premier ministre. Un autre numéro, référencé sous l’intitulé « FR VIP AIRCRAFT REL », renvoie après vérification à une ligne de la flotte aérienne du gouvernement, l’Etec, qui dépend de l’armée de l’air.

 

Au-delà du scandale que peut susciter aujourd’hui cet espionnage américain, la facilité avec laquelle les États-Unis paraissent pouvoir intercepter la moindre conversation des plus hauts dirigeants français interroge aujourd’hui la faiblesse des capacités de contre-ingérence des services de renseignement français. À ce propos, l’Élysée a coutume de rappeler que sur les questions diplomatiques et militaires, il n’y a jamais eu de fuite, quelle qu’elle soit, précisant que s’agissant des sujets les plus sensibles, toutes les précautions sont prises. Jusqu’à preuve du contraire.

 

 

 

Par FABRICE ARFI ET JÉRÔME HOURDEAUX ET JULIAN ASSANGE (WIKILEAKS) - mediapart.fr - le 23 juin 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

France - Affaire Sid Ahmed Ghlam : Valls et Sarkozy poussent dans le même sens (et en font des tonnes) ... pour caser la « loi renseignement » !

France - Affaire Sid Ahmed Ghlam : Valls et Sarkozy poussent dans le même sens (et en font des tonnes) ... pour caser la « loi renseignement » ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


France - Affaire Sid Ahmed Ghlam : Valls et Sarkozy poussent dans le même sens...

pour caser la « loi renseignement » ! 

 Par Patrice de Plunkett (*)

 

Explications et interrogations :

 

Deux déclarations créent l’ambiance :

 

Manuel Valls, hier (aux paroissiens catholiques de Villejuif) : « Vouloir s’en prendre aux églises, c’est s’en prendre à un symbole de la France, c’est l’essence même de la France qu’on a voulu viser... »

Nicolas Sarkozy, hier aussi : « Face à un certain nombre d’individus prêts à tout, il faut accepter que la sécurité prime sur un certain nombre de règles. »

 

La phrase de Sarkozy, confirmée ce matin à France Info par Frédéric Péchenard*, concerne le vote de la « loi renseignement ». Il s’agit de faire taire ceux des élus UMP qui combattaient ce projet de loi instaurant une surveillance de masse, sur le modèle Bush 2001. À l’UMP, la loi était soutenue par NKM : « la guerre contre les terroristes rend légitime de déplacer un peu le curseur entre sécurité et libertés... » Mais il était combattu par Pierre Lellouche (« ce projet donne trop de pouvoirs à l’exécutif ») ou par Patrick Devedjian (« les moyens de surveillance existaient déjà, mais n’ont pas permis d’éviter les attentats »). Sarkozy veut réduire au silence Lellouche, Devedjian et autres avocats inquiets ; la surveillance de masse lui conviendrait très bien.

 

Au moment où Sarkozy pousse ses troupes à soutenir le Patriot Act de Valls, voilà Valls qui s’en vient séduire les catholiques censés être des piliers de l’UMP...  Ne serait-ce pas un peu lié, ça aussi, au problème de la « loi renseignement » ? Ce Golem inquiétait une partie de l’opinion, et les catholiques de droite se croient visés par l’Élysée et Matignon depuis les histoires de 2013 ; le Premier ministre va donc dans des paroisses pour y proférer, devant les caméras, une phrase tellement catholiques-et-Français-toujours qu’on ne l’a jamais entendue chez LMPT : les églises, a dit le Premier ministre, sont « l’essence même de la France » ! Venant de lui c’est un peu gros ; on connaît son peu d’affinités avec le catholicisme. Mais le projet de loi vaut bien une messe.

 

En allant à Villejuif, M. Valls devait penser que M. Cazeneuve avait fait le nécessaire pour traumatiser les catholiques. Or les paroissiens locaux – comme l’Église dans son ensemble – n’ont pas réagi comme M. Valls l’escomptait. Interviewés par France Info, ils ont répondu en relayant le propos du porte-parole de la conférence épiscopale, Mgr Ribadeau-Dumas : « Nous ne devons pas céder à la peur. Nous appelons tout le monde au calme. Il n’y a pas de raisons de s’alarmer de manière disproportionnée... Il serait dangereux de regarder l’autre avec méfiance ; il faut garder ce climat d’accueil et de bienveillance vis-à-vis de ceux qui entrent dans les églises... »


Les catholiques sincères n’oublient pas que les premières victimes du djihadisme en France furent, dans l’ordre : 1. des musulmans, 2. des juifs, 3. les hyperathées de Charlie Hebdo, 4. à nouveau des juifs.

 

Revenons au fond politique de l’affaire : le débat sur la « loi renseignement »... MM. Sarkozy et Valls nous affirment que l’affaire Ghlam prouve l’urgence d’une loi de surveillance de masse, qui dispensera les services de rendre des comptes aux juges. Or ce n’est pas du tout ça que prouve l’affaire Ghlam ! Le suspect était connu et repéré. La police était renseignée sur lui. Ce qui s’est passé (et que s’est-il réellement passé ?) n’est pas venu d’une insuffisance du renseignement, mais d’une insuffisance de l’action : la police aurait dû être sur le terrain, à contrôler ce que faisait M. Ghlam. Comment un suspect qui est allé en Turquie, qui ne cache pas sa volonté d’aller en Syrie, et qui fréquente des mosquées sulfureuses, peut-il stocker des armes dans sa chambre de résidence sans que la police intervienne ?

 

C’est cela que le gouvernement devrait nous expliquer, au lieu de miser sur notre effroi pour nous vendre un Patriot Act. Le délire des djihadistes est effrayant (quoique les paroissiens de Villejuif disent avec flegme : « nous ne nous laisserons pas effrayer »), mais encore plus effrayant est le fait que la police de M. Cazeneuve soit incapable d’intervenir avant les attentats... sauf quand elle tombe sur le djihadiste par hasard, quand il a fait un faux pas.

 

Dernier point à propos du délire des djihadistes. Ils voient la France (et le reste de l’Europe) comme la terre d’on ne sait quels « croisés » agressant l’oumma par christianisme... alors que l’Europe est déchristianisée. Ses mobiles dans les guerres afghanes n’étaient pas chrétiens. Les mobiles de la France dans les guerres africaines non plus. Ni le type de société installé en Occident. Ce que les djihadistes appellent « chrétienté » n’a rien de chrétien, sinon des toponymes et des monuments. Si M. Ghlam et ses pareils veulent réellement attaquer des églises, et s’ils croient en les attaquant s’en prendre à l’UE, leur erreur de perspective est infinie.

 

 

 

Par Patrice de Plunkett (*) - plunkett.hautetfort.com – le 23 avril 2015

 

Note :

* directeur général de l’UMP, ex-directeur général de la Police nationale.

 

(*) Patrice de Plunkett est un journaliste et essayiste français, qui codirigea le Figaro Magazine… (Source Wikipédia)

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

MALI ET AZAWAD

MALI ET AZAWAD | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



MALI ET AZAWAD

Par Ibrahima Sène (*)

 

Comme les États-Unis avec l’Armée de l’État Islamique qu’ils ont aidé à s’armer et à s’entraîner contre la Syrie, et qui aujourd’hui s’est retournée contre les intérêts américains, la France risque de voir un nouveau rapprochement du Mnla avec les groupes jihadistes, pour frapper ses intérêts dans la zone sahélo-sahélienne. Et Bamako, qui vient d’être frappé par un attentat meurtrier, risque de retourner à la case départ pour défendre militairement l’intégrité de son territoire et la sécurité de ses populations. 

 

Moktar Belmoktar, chef d’un groupe armé proche d’Al Qaida, vient de revendiquer publiquement l’attaque terroriste de la nuit du 6 au 7 mars à Bamako, intervenue quelques jours seulement, après que le ministre des Affaires étrangères de la France a exigé des mouvements armés, en lutte contre Bamako, de « signer sans délai » les « Accords de paix d’Alger ».

 

Dans son communiqué rendu public, il ne fait aucun doute que c’est la France qui est visée dans cet attentat au Restaurant « La Terrasse », alors que le Belge et les Maliens tués dans une rue adjacente ne seraient que des victimes collatérales lors de la fuite des assaillants. Le fait que cette attaque soit aussi intervenue dans un contexte marqué par le refus par certains mouvements rebelles de signer les « Accords d’Alger », sous prétexte de la nécessité d’un « délai pour consulter leurs bases », montre bien que ces « accords » ne mettront pas fin à la crise au Nord du Mali.

 

 

Ce serait un signal évident de la volonté de mettre en échec ce « compromis franco-algérien » pour ramener la paix dans cette partie de la zone sahélo-sahélienne, que reflètent les « Accords d’Alger ». Les autorités françaises se sont avérées incapables de faire accepter par le Mnla, qu’elles ont toujours utilisé dans cette crise, ce « compromis franco-algérien » qui éloigne toute perspective d’un « État indépendant touareg » aux frontières de l’Algérie.

 

En effet, le Mnla est victime du changement politique intervenu en France avec le départ de Sarkozy et l’arrivée de François Hollande. Ce changement au niveau de l’Exécutif français, a entrainé des modifications dans les modalités de mise en œuvre des objectifs géostratégiques des autorités françaises dans la zone sahélo-sahélienne.

 

C’est ainsi que l’instrumentalisation du Mnla par Sarkozy, dans la mise en œuvre de la politique géostratégique de la France au Mali, avait comme contrepartie sa promesse de le soutenir pour obtenir, de Bamako, son accord pour transformer le Nord Mali en République indépendante de l’Azawad sous la direction de celui-ci.

 

C’est pour mettre en œuvre cet « Accord », rendu public à plus reprises par les dirigeants du Mnla sans jamais être démentis par les autorités françaises, que ce groupe armé fut transféré et équipé en Libye sous l’égide de la France, pour s’installer au Nord Mali, avant qu’il ne s’attaque aux forces de sécurités du pays pour proclamer l’Indépendance de l’Azawad. 

 

De leur côté, les autorités françaises mirent la pression sur Bamako pour qu’il s’attèle à respecter le calendrier électoral et tenir des élections présidentielles, plutôt que de s’occuper de la libération du Nord Mali transformé en « République indépendante de l’Azawad ».

 

Pour la France, il faillait, après les élections présidentielles puis législatives du Mali, que les nouvelles autorités puissent ouvrir des négociations avec les séparatistes du Nord et non mener une guerre pour libérer cette partie de leur territoire national.

 

L’acceptation de ce scénario français, par le président Malien de l’époque, Amadou Toumani Touré (ATT), fut fatal à son régime qui fut renversé par un coup d’État militaire mené par de jeunes officiers outrés de l’abandon de la souveraineté de leur peuple sur toute l’étendue du territoire malien, dont une partie était livrée à des troupes jihadistes qui se livraient à des massacres des troupes des forces de sécurité et des populations, livrées à elles par le gouvernement malien.

 

Cette réaction patriotique des jeunes officiers fut, pour Paris, un crime de lèse-majesté qu’il fallait sanctionner sans tarder et de façon exemplaire. C’est ainsi que Paris eut recours aux Chefs d’État de l’Uemoa, de la Cedeao et de l’Union Africaine (U.A), qui avaient à leur tête ses « hommes liges », pour étouffer économiquement, financièrement, militairement et politiquement, le nouveau pouvoir militaire afin de l’empêcher de mobiliser le peuple malien d’un « rassemblement de salut national » pour libérer le Nord de leur pays, et assurer l’intégrité de leurs frontières et la sécurité du peuple.

 

C’est pour cela que les avoirs extérieurs du Mali furent bloqués par l’UEMOA, comme cela fut le cas de la Côte d’Ivoire sous BAGBO, et un embargo économique et sur les armes fut décrété par la Cedeao. C’est dans ce cadre que Paris suspendit ses accords de défense avec le Mali, et qu’eut lieu le blocage à Accra des armes commandées par le gouvernement du Mali, bien avant la chute de A.T.T.

 

Cependant, les tentatives de Sarkozy de mobiliser une armée d’intervention de la Cedeao pour le « rétablissement de l’ordre constitutionnel » au Mali furent bloqués par la résistance du Ghana et du Nigéria, malgré l’activisme de partis politiques et d’organisations de la société civile du Mali, regroupés dans un « Front anti putschiste » pour réclamer le départ des militaires, le retour à l’ordre constitutionnel pour organiser les élections dans le « respect du calendrier républicain ».

 

Ce contexte avait paralysé le nouveau pouvoir militaire et avait permis aux groupes jihadistes de sanctuariser le Nord Mali en y imposant un pouvoir islamique radical et de chasser, vers le Burkina, le Mnla qui les avait associés dans sa lutte indépendantiste.

 

C’est dans cette situation de triomphe des jihadistes qu’est intervenue la chute de Sarkozy, avec l’arrivée de Hollande qui dut changer de modalités de mise en œuvre de la politique géostratégique de la France, face au nouveau projet des groupes jihadistes, d’étendre leur pouvoir hors des limites du Nord Mali, baptisé République indépendante de l’Azawad, pour s’ébranler vers Bamako.

 

La France de Hollande ne pouvait donc plus attendre la tenue d’élections, encore moins l’envoi de troupes de la Cedeao, et décidait ainsi de l’« Opération Serval » en s’appuyant non pas sur l’armée malienne pour libérer le Nord Mali, mais sur le Mnla qu’elle a fait revenir du Burkina sous ses ailes. C’est ainsi que l’armée malienne fut parquée dans les environs de Gao, par la France, avec le soutien des USA et la complicité des Nations Unies qui ont dépêché des forces pour maintenir la paix au Nord Mali, en laissant le Mnla contrôler la région de Kidal, d’où l’« Opération Serval » avait chassé les jihadistes.

 

Cette deuxième occupation du nord Mali par le Mnla, grâce à la France, avait fini par convaincre ses dirigeants du respect, par Hollande, des engagements de Sarkozy d’amener Bamako à accepter leur revendication d’indépendance de l’Azawad. Et surtout que le nouveau pouvoir issu des élections présidentielles n’avait pas hésité de faire arrêter les dirigeants du putsch qui a fait tomber ATT et avait libéré certains de leurs principaux dirigeants pourtant accusés de « crimes de guerre », par les Autorités maliennes, et qui avaient même annulé les mandats d’arrêt internationaux lancés contre les autres. D’autant plus que le nouveau pouvoir avait signé de nouveaux « Accords militaires » avec la France, lui permettant d’exaucer son vœu de toujours de faire de la base militaire stratégique de Tessalit, au nord Mali, sa base opérationnelle dans le cadre de sa nouvelle opération militaire dans la zone sahélo-sahélienne, baptisée « Bahran ».

 

Mais ce que le Mnla n’avait pas pu voir venir, c’est le changement de la politique française vis-à-vis de l’Algérie, qui ne voyait pas d’un bon œil l’avènement d’un État Touareg dans le nord Mali à ses frontières, et qui faisait d’elle l’alliée stratégique du nouveau pouvoir malien qui voulait empêcher la partition de son territoire. D’où le double rapprochement de Paris et de Bamako vers Alger.

 

C’est ainsi que l’Algérie, de verrou qu’il faillait faire sauter sous Sarkozy, au même titre que la Libye sous Khadafi, est devenue avec Hollande un partenaire stratégique dans la zone sahélo-sahélienne avec qui il fallait coopérer. Et pour le Mali, l’Algérie est devenue un allié stratégique contre un État indépendant Touareg au Nord.

 

Ce n’est qu’avec la tenue des négociations de paix à Alger, que le Mnla a découvert peu à peu le changement de la politique française envers l’Algérie et ses conséquences sur les engagements qu’elle avait pris pour la réalisation de son projet politique. D’où le dépit amoureux entre Paris et le Mnla, qui refuse d’obéir aux injonctions de Paris pour signer « les Accords de Paix » d’Alger, et l’attentat spectaculaire du mouvement jihadiste proche de Al Qaida qui vient rappeler tristement ses engagements d’hier, à la France, vis-à-vis de l’Azawad.


Comme les États-Unis avec l’Armée de l’État Islamique qu’ils ont aidé à s’armer et à s’entraîner contre la Syrie, et qui aujourd’hui s’est retournée contre les intérêts américains dans cette sous-région du Moyen-Orient, la France risque de voir un nouveau rapprochement du Mnla avec les groupes jihadistes, pour frapper ses intérêts dans la zone sahélo-sahélienne. Et Bamako, risque de retourner à la case départ pour défendre militairement l’intégrité de son territoire et la sécurité de ses populations.

 

La France, une fois Tessalit en poche, veut se retirer du Mali le plus rapidement possible pour concentrer ses efforts militaires au soutien du Tchad et du Niger dans la guerre contre Boko Haram, et exploiter au maximum, par sa présence, les conséquences de la reconfiguration du Nigéria et du Cameroun qu’entrainerait inéluctablement la partition attendue du Nigéria sous les effets conjugués des coups de Boko Haram et d’une grave crise post électorale. D’où son engagement total au « compromis franco-algérien » de paix qui lui permet, avec l’implication totale de l’Algérie, de mieux assurer la sécurité de ses intérêts économiques dans la zone, contre les jihadistes.

 

En effet, une crise post « électorale qui va paralyser l’État nigérian serait du pain béni pour Boko Haram en vue de faire éclater le Nigéria au détriment de nos aspirations pan africaines, et de la sécurité de nos peuples.

 

Les Nigérians qui ont poussé leur pays vers ce gouffre ont trahi à jamais ces aspirations des peuples d’Afrique pour satisfaire les intérêts géostratégiques des USA et de la France en Afrique. Ils n’ont tiré aucune leçon de ceux qui, au Moyen-Orient et au Mali, ont servi pour faire cette sale besogne pour les grandes puissances occidentales et qui aujourd’hui, par « dépit amoureux » s’en prennent à elles.

 

La preuve est aussi faite, que les « Accords de défense » avec la France et les USA, signés par nos gouvernants, ne résistent nullement à leurs intérêts stratégiques qui priment sur nos intérêts nationaux que ces « Accords » sont censés défendre.

 

Bamako devrait donc, lui aussi, profiter de l’implication totale d’Alger pour faire appliquer ces « accords de paix », et solliciter le soutien de la Cedeao, sous la direction du Ghana, et de l’Ua, sous la direction de Mugabe, pour faire respecter l’intégrité de son territoire et y assurer la sécurité de ses populations.

 

Plus que jamais, avec les « Accords d’Alger », les conditions sont politiquement réunies pour permettre à la Cedeao et à l’Ua, de remplir leurs missions historiques d’intégration de nos forces armées et de sécurité, pour défendre l’intégrité territoriale des États issus du colonialisme et la sécurité de leurs populations.

 

C’est ce défi que la crise politique et militaire du Nigéria lui impose aussi de relever. C’est pourquoi il est attendu du pde la Cedeao et de l’Ua de s’impliquer auprès des partis politiques en compétition et des organisations de la société civile du Nigéria, pour éviter tout recours à la violence ou à la paralysie de l’Etat, pour régler les contentieux électoraux que le monde entier attend et que l’Afrique redoute profondément.

 

Pan Africanistes de tous les pays d’Afrique et de la Diaspora, Unissons-nous pour le respect des « Accords de paix d’Alger », et pour un « traitement politique » approprié de toute crise post électorale au Nigéria. Ne laissons pas les ennemis de l’Afrique nous avoir une nouvelle fois.

 

 

 

Par Ibrahima Sène (*) - metamag.fr - le 13 mars 2015

 

 

(*) journaliste à Penbazuka.org

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

La guerre, la guerre, la guerre !!!

La guerre, la guerre, la guerre !!! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 

 

La guerre, la guerre, la guerre !!!

 

En un discours de quelques secondes, François Hollande a répété ce mot on ne sait combien de fois. C’est voulu. Il veut nous sensibiliser à cette notion. Le mot n’est déjà plus tabou depuis un certain temps. Car, quoi qu’il arrive, M. Hollande a décidé qu’aucune guerre ne doit avoir lieu sans la France. Que ce soit en Syrie, en Afrique, en Afghanistan ou ailleurs, la France, depuis Sarkozy, s’est toujours retrouvée en première ligne, comme en Indochine ou à Suez.

 

Pendant que les Anglo-saxons poussent derrière, qu’Israël organise, mais fait profil bas dans l’action, que les autres partenaires rasent les murs, la France fait la bravache, n’étant suivie que par les écervelés de Pologne (encore une fois) et des petits bouts de terre des états baltes.

 

Les Français d’aujourd’hui savent-ils vraiment ce que c’est qu’une guerre, celle qui se passe hors des écrans de télé et des salles de cinéma ? Ils sont aujourd’hui comme les Syriens d’Alep en 2010, chantant et dansant, se mariant, faisant leurs études, voyageant d’un endroit à l’autre du pays, rencontrant proches et amis, vivant pleinement leur vie. Ils sont comme les Ukrainiens avant Maïdan, vivant dans un pays, certes en difficultés, mais heureux. Les Syriens et les Ukrainiens, se doutaient-ils que, du jour au lendemain, tout ce bonheur allait s’évanouir d’un coup, remplacé par le chaos ?

 

En cas de guerre avec la Russie, ce que les Européens n’excluent plus, la Syrie et l’Ukraine seront comme des paradis par rapport à ce que sera la France. Il ne faudra avoir aucun doute que cette fois les Russes ne s’arrêteront pas à Berlin. Il est tout aussi certain que l’Europe sera submergée en quelques jours. La petite armée française n’y suffira pas pour défendre le territoire. Combien de veuves et d’orphelins faudra-t-il compter pour se dire enfin « si nous avions su » ? Quand personne n’osera plus sortir de peur de recevoir un missile, quand il n’y aura plus d’électricité parce que les centrales seront HS, quand les trains seront à l’arrêt ou seront rares, quand les hôpitaux seront débordés, et quand enfin nous aurons sous les yeux ce que nous voyions à la télé concernant les enfants de Gaza ou du Donbass, peut-être dirons-nous : assez !, mais ce sera trop tard.

 

Hollande récite sa leçon en criant « la guerre, la guerre, la guerre… ». Avec Merkel, ils ont joué à Daladier et Chamberlain. On a vu ce que ça a donné il y a plus de 75 ans parce que la guerre était voulue, de la même manière qu’elle est voulue aujourd’hui. La France, comme naguère, est toujours le dindon de la farce. Ses grands amis indéfectibles anglo-saxons ont toujours misé gagnant sur la naïveté, voire la stupidité de ses chefs, et ça a toujours marché. Le gouvernement actuel ne donne pas de signes que cela changera ; ce sera même pire. Les dirigeants du pays ont défilé le 11 janvier en versant des larmes de crocodile pour 17 morts (que sont devenus les blessés ?), mais seraient prêts à verser le sang de dizaines, voire de centaines, de milliers de Français (au nom de quoi, déjà ?).

 

Comment peut-on comprendre cela ? En 1939, la France a déclaré la guerre à l’Allemagne pour sauver la Pologne dont elle se souciait comme d’une guigne. Aujourd’hui, elle pourrait vouloir renouveler cet exploit pour sauver l’Ukraine dont elle se soucie encore moins que de la Pologne. C’est simplement fascinant.

 

 

 

  

Par AvicRéseau International – le 9 février 2015

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Sarkozy & la sécurité d'Israël


Découvrez la déclaration de Nicolas Sarkozy du 25 novembre 2014 à Boulogne-Billancourt; Sarkozy, l'homme qui aspire à occuper de nouveau les plus hautes fonctions de l'État...

 

S'il souhaite dans son intervention la création d'un État Palestinien, il affirme surtout que le combat de sa vie est la sécurité d'Israël.

 

Par Alexander Doyle pour WikiStrike – le 27 novembre 2014

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

DRAME SYRIEN/DESSOUS DE TABLE HONTEUX…

DRAME SYRIEN/DESSOUS DE TABLE HONTEUX… | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


DRAME SYRIEN/DESSOUS DE TABLE HONTEUX…

 

Intéressons-nous brièvement au rôle des Britanniques dans la récente configuration du printemps arabe du Moyen-Orient. Deux ans avant le début du printemps arabe, en juin 2008, Sir Vincent Fean, alors ambassadeur britannique en Libye, écrit à Tony Blair en signalant l’imminence de la signature d’un accord entre la Libye et Londres : la libération d’Abdelbaset al-Megrahi (et de plusieurs prisonniers), détenu en Écosse et impliqué dans l’attentat de Lockerbie, en échange d’un contrat d’armement de 400 millions de livres, passé par la présidence libyenne.

 

À ce moment-là, Tony Blair n’était plus Premier ministre, mais agissait dans le cadre de ses nouvelles fonctions au service des forces occultes du mondialisme. Il se rendait à Tripoli pour y rencontrer Mouammar Kadhafi.

 

L’accord de transfert de prisonniers a finalement été signé en novembre 2008, mais c’est seulement en août 2009 que les Écossais libérèrent Megrahi pour des raisons humanitaires : il souffrait d’un cancer en phase terminale. [Il décèdera en mai 2012.] Quant au contrat d’armement, il n’a jamais été conclu !

 

Quand Tony Blair a rencontré Kadhafi en mai 2007, il avait consenti à acquérir le système de défense antimissile MBDA, fourni par un fabricant d’armes sous tutelle de BAE Systems, contre 400 millions de livres. À la clé : 2 000 emplois pour le Royaume-Uni.

 

La décision de liquider Mouammar Kadhafi aurait été prise après l’échec de la conversation engagée avec Tony Blair, le 8 JUIN 2008.

 

D’autres sources, faisant référence à une note confidentielle échangée entre Sir Vincent Fean et Tony Blair, signalent que la Libye devait également investir 80 milliards de livres dans un fonds souverain londonien. Ces manigances expliquent les confidences faites par l’ancien ministre des Affaires étrangères Roland Dumas, publiées dans le numéro 283 de LIESI, selon lesquelles :

 

  • « Je vais vous dire quelque chose. J’étais en Angleterre deux ans avant les violences en Syrie pour une autre affaire. J’ai rencontré de hauts fonctionnaires britanniques. Ils m’ont confié qu’ils préparaient quelque chose en Syrie… Ils finançaient l’invasion de rebelles en Syrie. Ils m’ont demandé, même si je n’étais plus ministre des Affaires étrangères, si je souhaitais y participer. Naturellement, j’ai refusé… » « La seule chose que je sais [concernant les dirigeants français], c’est qu’ils sont devenus fous. Le président Sarkozy a accueilli Kadhafi à l’Élysée avec tapis rouge et tous les honneurs. Quelques mois plus tard, Sarkozy menait une guerre. Je regrette de voir mon pays devenir un instrument de l’OTAN… »

 

Les mésaventures du complexe militaro-industriel britannique, comme les problèmes de financement de campagne de N. Sarkozy avec Kadhafi, ne sont que des excuses pour impliquer la coalition Paris/Londres dans l’attaque de la Libye. Comme l’expression printemps arabe n’est qu’un écran de fumée pour ne pas évoquer un agenda mondialiste secret. L’attaque de la Libye et le soutien des voyous de Benghazi ont finalement permis d’armer puissamment les groupes[1] nécessaires à la déstabilisation de la Syrie et de l’Afrique (Mali et ses suites). Benghazi a été le moyen de justifier une vaste opération de contrebande d’armes, fournies par les États-Unis et les alliés occidentaux de l’OTAN, en vue de déstabiliser toute la région.

 

 

 

VIDÉO - Conférence de Mère Agnès Mariam de la Croix

 

Nous ajoutons ce lien pour écouter la conférence de Mère Agnès Mariam de la Croix lundi à Paris sur le remodelage du Moyen-Orient, et en Syrie en particulier.

 

 

 

Par liesidotorg.com – le 9 juillet 2015.


[1] Selon le libéral démocrate britannique Paddy Ashdown, les rebelles ont reçu plus de 3 500 tonnes d’armes en provenance de la Croatie (avec l’aide de la CIA), financées par l’Arabie saoudite et le Qatar. Une grande partie de cet armement est destiné aux groupes salafistes et wahhabites. [Ces mêmes groupes que plusieurs maires de France soutiennent pour donner des cours d’islam dans les mosquées… de France.] Extrait de la lettre confidentielle LIESI.


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

France - Les Américains ils sont gentils parce qu’ils nous ont libérés en 1945…

France - Les Américains ils sont gentils parce qu’ils nous ont libérés en 1945… | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 

France - « Les Américains ils sont gentils

parce qu’ils nous ont libérés en 1945… ! »

 

 

Qui n’a pas entendu cette ritournelle au ras des pâquerettes dans son entourage pour clore tout débat définitivement avant même qu’il ne commence sur nos « amis » les Américains.

 


« Si les Américains n’étaient pas venus en 1945, nous parlerions allemand »…

 

C’est à la fois vrai et faux. Peut-être que nous parlerions plus vraisemblablement russe, car si je ne remets aucunement en cause le débarquement allié en Normandie, dont les Normands d’ailleurs se souviennent encore, dont les villes normandes ont d’ailleurs gardé le souvenir, sans oublier les femmes normandes violées (et celles des autres régions aussi) par nos très aimables libérateurs qui avaient déjà préparé une nouvelle monnaie pour la France et à laquelle nous avons échappé uniquement par le courage d’un Charles de Gaulle, bref, je ne remets pas en cause le débarquement, car sinon je serais immédiatement taxé d’antiaméricaniste primaire (ce que je ne suis pas, je le précise).

 

Donc les gentils GI nous ont libérés (en faisant comme à chaque fois qu’ils apportent la démocratie quelque part) en bombardant, en pillant et en violant, et les viols furent particulièrement terribles en Allemagne. D’ailleurs, les Russes n’étaient pas en reste (mais les Russes, ce sont des vilains et des horribles, d’ailleurs c’était déjà la faute à Poutine) puisque la Gazette de l’armée rouge expliquait noir sur blanc aux soldats popov qu’après l’effort… le réconfort et qu’il pouvait se servir à volonté.

 

Alors oui, les Américains nous ont « libérés », eh oui, ils ont aussi essayé d’occuper politiquement, militairement et économiquement l’Europe. Ce ne fut pas tant une libération de l’Europe qu’une forme d’annexion soft, fût-elle habillée sous des atours séduisants. Le combat des présidents français fut de tous les instants pour tenter de limiter et d’endiguer au mieux la toute-puissance américaine.

 

 

Le dernier président français fut Jacques Chirac.

 

Oui, que l’on aime ou pas Chirac, que l’on critique ou pas son bilan, Chirac fut le dernier président français capable de tenir tête aux États-Unis d’Amérique, avec brio, intelligence et sagesse.

 

L’histoire, écrite par le vainqueur, oublie vite certains aspects passés sous silence. Pourtant, souvenez-vous de 2003. Souvenez-vous de la position morale de la France. Souvenez-vous de la posture de notre pays, seul, face aux États-Unis et à leurs mensonges sur les armes de destruction massive en Irak. Souvenez-vous du discours de De Villepin que « Sarko l’Américain » voudra pendre à un croc de boucher quelques années après.

 

Souvenez-vous de ce que disait la voix de la raison française. On n’apporte pas la démocratie par les armes. On n’attaque pas un pays sous des prétextes mensongers. Vous allez déstabiliser toute une région, amplifier le terrorisme au lieu de l’éradiquer, vous allez mettre en danger les minorités religieuses, vous allez faire plus de morts encore, vous allez ruiner des pays entiers, vous allez massacrer un peuple… et cela ne se fera pas avec l’accord de la France. La France ne sera pas complice de ce massacre.

 

Les États-Unis ont puni la France effectivement. Nous n’avons pas signé de contrats, pas vendu de Rafale sous Chirac… mais… la France était grande.

 

 

Mitterrand, cet antiaméricain primaire !

 

Mitterrand, François, le président de ma jeunesse, pendant 14 ans ! Voilà ce qu’il déclarait à propos des Américains. Méditez ces déclarations pour celles et ceux qui ne les connaissaient pas :

 

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »

 

 

Sarkozy l’américain assumé et Hollande le capitulard !

 

Sarkozy fut l’artisan parfaitement assumé de l’alignement de la France sur Washington. Un alignement total, un alignement complet, unilatéral. Retour dans le commandement intégré de l’OTAN, soumission politique, internationale et économique aux intérêts économiques américains avec un épisode peu connu, mais pourtant révélateur, puisque Sarkozy, alors ministre de l’Économie, vendra plusieurs centaines de tonnes d’or de la Banque de France à un prix très bas afin de faire baisser les cours de l’or qui commençaient à frémir pour être « agréable » à nos partenaires d’outre-Atlantique, entraînant une perte financière colossale pour notre pays (à noter qu’à l’époque, Chirac était encore président, mais un président affaibli et malade).

 

Puis vint Hollande… Oui, voilà… Bon ben, Hollande, il fait le canard et fait comme si de rien n’était… Tout le monde sait le rôle abject joué par les USA dans le monde, les pressions, les chantages, les menaces que ce pays utilise pour maintenir son hégémonie à tout prix.

 

Je ne condamne pas les États-Unis pour deux raisons. D’abord, il faut toujours distinguer le peuple de ses dirigeants et des actions de ces derniers, ensuite parce que les USA sont dans leur rôle. On ne peut pas reprocher à un pays de vouloir préserver son leadership et sa domination mondiale.

En revanche, il serait temps, grand temps de se poser des questions et les vraies questions sur le rôle de nos élites dans notre abandon de souveraineté.

 

Nos dirigeants sont en tout point au mieux des capitulards pétochards ou au pire des collaborateurs. Je ne suis donc pas du tout un antiaméricain primaire, j’affirme néanmoins haut et fort que la France ne doit pas avoir peur de prendre son destin en main et que notre pays n’est jamais aussi grand que quand il est indépendant.

 

Vive la France !

 

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

 

 

 

Par Charles SANNATlecontrarien.com – le 25 juin 2015

 

Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques.

 

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

À quand la tonte des Charlie ?

À quand la tonte des Charlie ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


À quand la tonte des Charlie ?

 

 

Hier, d’aucuns espéraient un accord de dernière minute permettant à la Grèce de recevoir quelques milliards d’euros pour payer sans problème les prochaines échéances.

 

Suite à notre billet d’il y a quelques heures, que penser du fait que les créanciers de la Grèce avaient engagé, il y a plusieurs années maintenant, un processus de dettes assorties de mesures condamnant l’économie grecque à l’asphyxie ?

 

Donc, avec toutes les difficultés possibles de remboursement. On le constate au quotidien et les médias mettent l’accent dessus toutes les heures…

 

Avant la Grèce, que penser de la politique monétaire et de la politique de l’administration américaine consistant à favoriser les prêts immobiliers pour les gens quasiment sans revenu ? Et pourquoi avoir permis aux banques de spéculer sur des produits, transformés sur la base de ces mêmes prêts ?

 

N’importe qui de censé eut été capable de dire : cela ne marchera pas.

 

Pourtant, ces grandes intelligences qui nous gouvernent l’ont fait ! Ils ont dit : les gens n’ont pas de sous, mais ils vont quand même acheter des maisons sachant qu’il n’y avait pas de reprise… L’ingénierie financière a transformé en spéculation une aberration commerciale condamnée d’avance…

 

 

Quelle conclusion en tirez-vous ?

 

Plus, restons-en encore à ce qui est connu comme les subprimes. En France, le tandem Sarkozy/Lagarde trouvait génial ce que faisaient les amis américains et quelques mois avant le krach de l’été 2007, ces deux politiciens voulaient répliquer le mirage américain en France.

 

On a vu ce qui s’est passé aux États-Unis. Et bien, la spécialiste de l’économie française, qui proposait la même chose en France, a été parachutée à la direction du FMI comme experte mondiale… de l’économie.

 

 

Quelle conclusion en tirez-vous ?

 

Hier, nos mêmes experts se réunissaient pour débattre de la Grèce avec ses dirigeants. On y avait convié, bien évidemment, l’ex-expert de Goldman Sachs : le patron de la BCE, qui mène une politique monétaire débilitante et suicidaire. L’homme qui a participé à la magouille pour faire entrer la Grèce dans une trappe sans issue apparente est devenu un expert aux négociations.

 

 

Quelle conclusion en tirez-vous ?

 

Chacun avait ses propositions. Point de vue de l’équipe du Premier ministre Tsipras : dans le plan des créanciers, « il y a des points que personne ne peut considérer comme une base de discussion ». La Grèce « a subi ces cinq dernières années une grande catastrophe économique (…). Des propositions comme couper dans les retraites les plus basses ou augmenter la TVA sur l’électricité ne peuvent être des bases de discussions ».

 

Bien évidemment. N’importe qui de censé serait d’accord avec ce point de vue. Mais les nantis, les commis de la Haute finance apatride, les patrons de la ploutocratie européenne, qui nous fatiguent avec leurs droits-de-l’hommismes et leur haine du Bon Dieu, éliminent le facteur humain pour faire prévaloir celui de Mammon.

 

Dans ce dialogue de sourds, les créanciers de la Grèce ont l’outrecuidance de vanter les mérites d’une Union des États européens… alors qu’ils sont incapables de s’entendre autrement que par le rapport de force, le mensonge et la manipulation.

Est-ce que cela peut vraiment servir de base durable pour un avenir serein ?

 

 

UN CALENDRIER ÉVÉNEMENTIEL

 

Comme il existe un calendrier, un accord viendra très probablement avant de nouvelles fractures. Chacun appréciera alors le mot de Mario Draghi. S’exprimant à Francfort, il a exigé un « accord solide » qui « produise de la croissance, intègre de la justice sociale, et soit pérenne du point de vue budgétaire et assure la stabilité financière » de la Grèce… Parole d’expert ou de commis d’un super gang de mafieux ? Quelle manière de se moquer de tout un chacun… mais cela marche n’est-ce pas ?

 

 

Quelle conclusion en tirez-vous ?

Que veulent-ils réellement tous ces experts, commis des cercles mondialistes ?

 

Une CATASTROPHE monétaire et bancaire.

En 2010, l’ancien patron de la Fed, Alan Greenspan, déclarait devant le Congrès que l’une des causes majeures de la crise financière était le fait que le risque « n’avait pas été assez disséminé ».

 

Autrement dit, il devenait impératif de DILUER le risque et de le faire supporter aux contribuables. Et comme cela n’a pas pu être réalisé en 2007-8, on le peaufine pour la prochaine CATASTROPHE bancaire. D’où l’importance, pour les commis mondialistes, de faire passer le BAIL-IN partout.

 

Nous ne sommes plus propriétaires de l’argent déposé sur nos comptes en banque ; nous sommes devenus un créancier de la banque… Comme nous ne sommes pas tellement intelligents on ne peut qu’entendre l’évidence : on prendrait donc de gros risques à laisser de l’argent dans une banque pouvant faire faillite, puisque cette directive dit que la banque peut nous chyprer un pourcentage lambda sur nos économies qui, en outre, ne rapportent RIEN.

 

Pour rassurer, les menteurs professionnels disent que seuls les comptes ayant plus de 100 000 euros seraient concernés. Vraiment ? Coquins de menteurs…

 


Des icônes de la finance qui voient clair ?

 

Le hyper médiatique Marc Touati, qui vantait l’évolution inexorable des marchés financiers la veille du krach de 2000 puis de celui de 2007, se dit aujourd’hui inquiet. Il craint que si par le plus grand des hasards une nouvelle crise devait surgir ces prochains mois, nos pays ne s’attaquent à l’épargne.

 

« Dans une de ses recommandations de 2013, le FMI a déjà annoncé la couleur : taxer les dépôts bancaires et l’épargne sur livret au sens large, à hauteur de 10 % au-delà d’un certain seuil, par exemple 100.000 euros », rappelle-t-il.

 

Le vote de la loi du BAIL IN signifie bien qu’il y aura une catastrophe financière et bancaire. Le CHAOS CONSTRUCTIF… Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ? C’est bien l’une des expressions citées par les architectes de la Cité du Mal, des lois liberticides et des valeurs contre nature.

 

Un chaos que pourraient expliquer les grandes manœuvres menées par la plus grosse des banques du cartel US, comme nous l’expliquons dans le dernier numéro de LIESI. Pendant ce temps, les usines d’armement russes tournent à plein rendement… [Voir les derniers numéros de LIESI]

 

Le Dr Carroll Quigley, qui appartenait à la petite élite des Initiés, affirmait que l’objectif à long terme du Système ne serait :

 

« Rien de moins que la création d’un Système mondial d’hégémonie financière aux mains de quelques personnalités capables de dominer la politique de chaque pays et l’économie mondiale tout entière ».

 



Commentaire de J. Bordiot (spécialiste des sociétés secrètes dans les années 1970′) :

« Pour y parvenir, outre les imbrications plus ou moins avouées entre ses membres, le Système a mis en place :

– des Banques centrales nationales interdépendantes

– des coalitions économico-financières multinationales, trusts, cartels, syndicats, ententes, etc.

– des dynasties politico-financières.

 

Que si certains gouvernements se montraient indociles, le Système, pour les faire plier, ira jusqu’à provoquer

. L’agitation,

. La subversion,

. La guerre internationale. »

 

  


Par liesidotorg.com – le 4 juin 2015.


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

France - Un livre explosif sur les relations consternantes entre le Qatar et Sarkozy

France - Un livre explosif sur les relations consternantes entre le Qatar et Sarkozy | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


France - Un livre explosif sur les relations

consternantes entre le Qatar et Sarkozy

 

Annoncé depuis septembre dernier, le livre accablant pour Nicolas Sarkozy vient de sortir aux éditions Fayard. Ses auteurs, Pierre Péan et Vanessa Ratignier ont enquêté sur les véritables raisons qui ont poussé l’actuel président de l’UMP d’ouvrir la France à l’État-voyou du Qatar. Un livre qui vient enrichir la bibliothèque déjà bien chargée sur les malfaisances de cet émirat en France et dont le livre de Jacques-Marie Bourget et Nicolas Beau, « Le Vilain petit Qatar. Cet ami qui nous veut du bien » n’a été que la pierre inaugurale.

 

Pourquoi les Qataris ont-ils été exonérés de toutes taxes immobilières, y compris sur la plus-value, alors que les contribuables français, y compris les plus démunis, la payent plein pot ? Pourquoi le club de foot le plus prestigieux, le PSG a-t-il été offert à cet Émirat ? Pourquoi des hôtels particuliers et des châteaux, classés patrimoine mondial, ont-ils été vendus aux oligarques de Doha ? Pourquoi le couple Hamad-Sarkozy ont-ils décidé de détruire la Libye ? Pourquoi la droite au pouvoir a-t-elle autorisé le premier émirat financier du terrorisme islamiste d’investir les banlieues pour prendre en charge les Français de la diversité ?

 

À ces questions et à bien d’autres encore, Vanessa Ratignier et Pierre Péan répondent avec l’audace des journalistes libres et l’obstination des écrivains qui ne craignent pas les puissants. Dans la quatrième de couverture, on lit que « Nombre d’États du Golfe lorgnent sur le patrimoine français et tentent, des pétrodollars plein les poches, d’acheter tout ce qui peut l’être avant épuisement de l’or noir. Jusqu’ici nos dirigeants leur avaient résisté — du moins en apparence —, offusqués par tant d’audace. Mais, avec le Qatar, c’est une tout autre histoire. La France est devenue le terrain de jeu sur lequel la famille Al-Thani place et déplace ses pions politiques, diplomatiques, économiques, immobiliers ou industriels ».

 

« Dans son enquête au cœur du pouvoir, Vanessa Ratignier, avec le concours de Pierre Péan retrace l’histoire d’un partenariat ancien qui a mal tourné : la France est désormais « sous influence », comme si elle était devenue une chasse gardée de l’émirat. Nos élites, maniant l’art du double langage, amalgament depuis des années intérêt général et enjeux personnels, si bien qu’on se demande parfois où s’arrête le mélange des genres. Cette situation, qui rappelle le pire de la Françafrique, marque l’avènement d’une Qatar-France oublieuse de nos valeurs et héritière des tares du petit émirat ». Ici se termine la présentation des éditions Fayard.

 

Selon le magazine Marianne du 4 septembre 2014, en août 2008, en vacances dans la résidence tropézienne de son ami milliardaire François Pinault, Jacques Chirac se rend au Cap Nègre visiter le couple Sarkozy-Bruni. L’ancien président « raconte à son successeur que le Premier ministre du Qatar, Hamad Jassem al-Thani a même tenté de le corrompre, venant à l’Élysée avec des valises remplies de billets : « Nicolas, fais attention. Des rumeurs de corruption fomentée par le Premier ministre qatari te concernant circulent dans Paris… Fais vraiment attention ».

 

En effet, poursuit Marianne, « des bruits circulent notamment sur le financement par le Qatar du divorce de Nicolas Sarkozy avec Cécilia en octobre 2007. Certains suggèrent qu’il a été payé par un prélèvement effectué sur l’argent versé par le Qatar à la Libye, en échange de la libération des infirmières bulgares détenues par le régime de Kadhafi. Le Qatar aurait versé bien plus que le montant de la rançon réclamée par la Libye. Le tout sur des comptes en Suisse qui auraient notamment servi à financer le divorce de Nicolas Sarkozy ». C’est à peine croyable. La jeune Marianne serait-elle atteinte de divagation ?

 

Toujours selon Marianne, « En 2008, l’émir de Doha raconte que le président français en a même pleuré sur son épaule : « Sarkozy pleurait presque. Il m’a raconté que sa femme Cécilia lui demandait 3 millions d’euros pour divorcer. C’est moi qui ai payé », confie-t-il à l’ancien activiste libanais Anis Naccache, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1982 pour avoir tenté d’assassiner l’ancien Premier ministre du shah d’Iran, Shapour Bakhtiar ».

 

Et à Marianne d’ajouter : « Toujours est-il que Sarkozy contribuera à installer le Qatar comme une puissance incontournable du Moyen-Orient, ses dirigeants lui dictant même sa politique étrangère dans la région. D’autres responsables politiques rapporteront que le Qatar aurait pu être « la pompe à fric » de Sarkozy bien après avoir quitté le pouvoir, allant jusqu’à imaginer la création d’un fonds d’investissement dirigé par l’ancien chef de l’État, qui lui aurait rapporté 3 millions d’euros par an ».

 

Dans Le point du 6 septembre 2014, Romain Gubert écrivait qu’il s’agit d’une « enquête dévastatrice. Pas tellement pour le Qatar. Mais pour la France et son personnel politique.

 

Dans le livre qu’ils publient ces jours-ci, Vanessa Ratignier et Pierre Péan racontent avec une foule de détails ahurissants la façon dont, petit à petit, le Qatar a tissé sa toile au sein de l’élite française. Et ce avec la complicité de Nicolas Sarkozy… Et comment grâce à ses devises, Doha fait à peu près ce qu’il veut dans l’Hexagone. Et pour cause : le Qatar s’offre des partis... »

 

À lire absolument Vanessa Ratignier et Pierre Péan, « Une France sous influence. Quand le Qatar fait de notre pays son terrain de jeu », éd. Fayard, septembre 2014.

 

Journaliste indépendante, Vanessa Ratignier est auteur des séries documentaires « Manipulations », une histoire française (France 5, 2011) et Qatar (France 5, 2014). Pierre Péan, célèbre écrivain-enquêteur, auteur notamment de « La face cachée du Monde », éd. Mille et une nuits, 2003, et de « La République des mallettes », éd. Fayard, 2011.

 

 

 

Par fr.awdnews.com – le 29 mars 2015

http://fr.awdnews.com/société/5969-un-livre-explosif-sur-les-relations-consternantes-entre-le-qatar-et-sarkozy.html

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Libye : qui présentera « l’addition à MM. Sarkozy, Juppé et BHL ?

Libye : qui présentera « l’addition  à MM. Sarkozy, Juppé et BHL ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Libye : qui présentera « l’addition »

à MM. Sarkozy, Juppé et BHL ?

Par Bernard Lugan (*)  

 

Au mois de mars 2011, à l’issue d’une campagne médiatique d’une rare intensité initiée par BHL, Nicolas Sarkozy décida d’entrer en guerre contre le colonel Kadhafi avec lequel il était encore dans les meilleurs termes quelques mois auparavant.

 

Le 17 mars, Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, arracha la résolution 1973[1] au Conseil de Sécurité de l’ONU, ce qui permit d’ouvrir les hostilités.

 

Le 19 mars, 19 avions français (chasseurs et ravitailleurs) lancèrent un raid de 2 h 30 au-dessus de la Libye. L’incompréhensible guerre franco-libyenne ou otano libyenne venait de débuter.

 

Les raisons de ce conflit aux conséquences à ce point dramatiques qu’une intervention internationale paraît aujourd’hui indispensable sont toujours aussi mystérieuses.

 

À l’époque, l’Élysée avança l’argument d’une action humanitaire destinée à « sauver la population de Benghazi ». Le mardi 16 décembre 2014, le président tchadien Idriss Deby donna une autre explication en déclarant qu’en entrant en guerre en Libye : « l’objectif de l’OTAN était d’assassiner Kadhafi. Cet objectif a été atteint » [2].

 

Quoi qu’il en soit de ses causes officielles ou officieuses, réelles ou supposées, étayées ou fantasmées, le résultat de cette guerre « pour la démocratie et les droits de l’homme », est catastrophique :

 

Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d’une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l’Europe.

 

Daesh a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l’ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur.

 

L’Égypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l’Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu’avec Boko Haram un second front islamiste s’est ouvert sur leurs frontières.

 

Les gangs islamomafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe... d’où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu’ils vont créer des cellules « dormantes » au sein de l’« espace Schengen ».

 

Face à ce désastre, comme s’ils étaient étrangers au chaos qu’ils provoquèrent, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé aspirent à la plus haute charge de l’État français. Quant à leur inspirateur guerrier, il continue à promener sa superbe et son échancrure de col sur les plateaux des télévisions...

 

 

 

Par Bernard Lugan (*) bernardlugan.blogspot.fr – le 18 février 2015

 

Bernard Lugan est un historien français spécialiste de l’Afrique. De 1972 à 1983, il enseigne à l’Université nationale du Rwanda, pays dans lequel il mène également des fouilles archéologiques. De 1984 à 2009, il est maître de conférences à l’université de Lyon III, où il assure différents cours autour de l’histoire de l’Afrique et de la francophonie. Il dispense également pendant cette période des conférences à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) ainsi qu’à l’École de guerre au sein du module « Histoire et géostratégie de la francophonie ». En 2009, il publie une histoire universelle de l’Afrique sous le titre Histoire de l’Afrique, des origines à nos jours… (Source Wikipédia)

 

 

Notes :

1)   Voir à ce sujet le texte de la conférence de presse d’Alain Juppé à New York (www.ambafrance-at.org).

2)   

2) Voir mon communiqué daté du 1 janvier 2015 dont le titre est « Le but de la guerre était-il d’assassiner le colonel Kadhafi ? ».

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

« Nous avons détruit la Libye »

« Nous avons détruit la Libye » | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Crédits photo : François BOUCHON/Le Figaro 


— Pour rappel —


Jean-Pierre Chevènement :

« nous avons détruit la Libye »


Jean-Pierre Chevènement porte un regard très critique sur l’intervention de la France en Libye. Sur Europe 1, ce mercredi, il a une lecture sévère de cette opération menée notamment par la France en 2011. Pour lui, « nous avons détruit la Libye », assure-t-il.

 

Interrogé sur la question de l’immigration, il fait un lien avec le désordre au sud de la Méditerranée. « On ne peut pas sortir du problème de l’immigration sans résoudre les problèmes de sécurité et de développement », lâche-t-il, prenant en exemple la Libye. « La Libye de Mouammar Kadhafi avait beaucoup de défauts, mais elle exerçait un contrôle sur ses frontières », défend l’ancien ministre de la Défense et de l’Intérieur, critiquant frontalement le choix de l’opération militaire « sous l’impulsion de monsieur Sarkozy, peut-être de Bernard-Henri Lévy ». « Nous avons violé la résolution des Nations unies, qui nous donnait le droit de protéger les populations de Benghazi, on est allé jusqu’au changement de régime. »

 

 

En Irak, « il valait mieux une dictature laïque... »

 

Jean-Pierre Chevènement poursuit sa diatribe contre la politique avec un second exemple : l’Irak. « L’ingérence est à la mode depuis très longtemps », regrette-t-il. « On vient se plaindre du sort des chrétiens, je les connais, je suis allé les voir en 1990, je savais ce qui se jouait », rappelle l’ancien ministre de la Défense qui a démissionné du gouvernement Rocard en 1991 à la suite de l’engagement de l’armée française dans la guerre en Irak.

 

« On a préféré la guerre à la paix, qui était possible... », déplore le sénateur. « On pouvait obtenir le retrait de Saddam Hussein du Koweït, et il valait mieux avoir une dictature laïque sur laquelle nous pouvions avoir une magistrature d’influence que de livrer le pays au chaos », analyse l’ancien ministre. « Beau résultat, de la politique d’ingérence », ironise-t-il à la vue de la situation actuelle.

 


Par Ivan Valerio - lefigaro.fr – le 6/08/2014


No comment yet.