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Irradiation des aliments…

Irradiation des aliments… | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : le symbole ci-contre est le symbole international de l’irradiation des aliments. Il est appelé « radura ».

 

 Irradiation des

aliments…

 

Pourquoi utilise t-on ce procédé, sensé nous protéger des germes pathogènes ?


Le docteur Laplace, vétérinaire et membre de l’Académie nationale de médecine, nous l’explique dans cet article. Pour autant, il y a des controverses sur cette irradiation des aliments, qui garderaient un aspect des plus engageant, même s’ils ne sont plus consommables. Voici donc un article, pour en savoir plus…

 

 

L’irradiation des aliments, officiellement appelée « ionisation »

consiste à soumettre un aliment à un rayonnement ionisant : rayons gamma, rayons x ou faisceaux d’électrons à très haute énergie.

Ce procédé, inventé au milieu des années 1940 par des scientifiques français, pour les besoins des échanges internationaux, permet de décontaminer les denrées, supprimer certains micro-organismes et insectes, ralentir le mûrissement, inhiber la germination et mieux conserver les aliments. Elle permet ainsi le transport sur de longues distances et le stockage de longue durée.

 

 

Avantages de l’irradiation des aliments

 

Souvent présentée comme moins nocive que d’autres modes de conservation industriels, cette technologie permet surtout de contourner — au moins en partie — l’usage de produits chimiques (pesticides, conservateurs) ; elle est plus souple d’utilisation que la surgélation (contraignante par le maintien de la chaîne du froid) et peut être appliquée à quasiment tous types de produits, y compris les produits frais, à l’inverse des traitements par la chaleur.

 

Les partisans de l’irradiation des aliments la présente comme une solution-miracle contre les maladies d’origine alimentaire (salmonellose, infections à E. coli 0157 : H7). Malheureusement, de nombreuses études scientifiques montrent également les limites et les risques de l’irradiation sur la santé.

 

 

Les risques sur la santé

 

L’irradiation des aliments ne rend pas l’aliment radioactif. Elle ne doit pas être confondue avec la contamination radioactive (incorporation par la plante ou l’animal d’éléments ou composés radioactifs polluants qui se retrouvent dans les aliments).

 

« Bien que l’irradiation soit suffisante pour tuer des organismes supérieurs, elle n’inactive pas les toxines/mycotoxines libérées par les bactéries et les champignons. En revanche, elles peuvent détruire des vitamines et entraîner la formation de substances néoformées ou de radicaux libres préjudiciables à la salubrité des aliments ou à leurs propriétés organoleptiques, » précise le CNRS.

 

De plus, certaines associations de défense des consommateurs et de l’environnement soulignent l’appauvrissement de la valeur nutritive et des vitamines contenues dans les aliments. De surcroît, les aliments ionisés pourraient contenir de nouveaux éléments soupçonnés d’être cancérigènes et mutagènes.

 

Enfin, certaines bactéries sont très utiles puisqu’elles agissent sur l’apparence des aliments (pourrissement, odeur) et permettent ainsi aux consommateurs de repérer les aliments douteux. Les aliments irradiés paraissent sains, mais ne le sont pas toujours... C’est pourquoi l’irradiation peut être utilisée pour masquer au consommateur des produits trop vieux et qui ne devraient plus être consommés.

 

 

Les risques sur l’environnement

 

Sur le plan environnemental, on peut citer les risques liés au fonctionnement des installations (nucléaires) et au transport de matières nucléaires.

 

De plus, cette technique favorise des modes de production et de distribution industriels délocalisés où le transport, source de pollution, n’est plus un problème pour la conservation des aliments.

 

 

Législation européenne

 

En Europe, les aliments qui ont subi cette irradiation doivent obligatoirement présenter la mention « Traité par ionisation » ou « Traité par rayonnement ionisant » sur leur étiquetage, ce qui n’est pas le cas d’autres pays qui exportent leurs produits ionisés dans la plus grande opacité pour le consommateur.

 

Au niveau européen, environ 40 000 tonnes d’aliments ont été irradiés en 2003, soit une multiplication par deux (20 000 tonnes environ pour 2002). Actuellement, l’ionisation est autorisée pour une seule catégorie d’aliments en Europe, il s’agit des herbes aromatiques séchées, des épices et des condiments végétaux. Cependant, des dérogations ont été mises en place comme en France (oignon, ail, échalote, légumes et fruits secs, volaille, crevettes...) et les contrôles paraissent bien insuffisants.

 

 

Les traitements ionisants sont interdits en agriculture biologique.

 

 

 

Par lesmoutonsenrages.fr - notre-planete.info – le 23 avril 2015.

 


Sources et liens sur l’irradiation des aliments :

 

 

Liens complémentaires :

http://altitudes06.canalblog.com/archives/2015/03/22/31751158.html

http://www.terresacree.org/irradiation.html

L’irradiation des aliments pour le profit, mais pas pour notre santé (merci WilliamT)

On en parle aussi sur planetoscope.com

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Aliments irradiés, mauvaises ondes dans nos assiettes

Aliments irradiés, mauvaises ondes dans nos assiettes | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Image : citizenarchive.org


 

 

Aliments irradiés, mauvaises ondes dans nos assiettes

 


 

Le saviez-vous ? Certains aliments que l’on mange peuvent être soumis à l’irradiation. Ce procédé, appelé ionisation pour ne pas faire fuir le consommateur, est tenu relativement secret par les industriels. Officiellement, il a pour but de protéger les aliments sensibles et de les débarrasser de leurs bactéries en les soumettant à des rayons gammas. Le hic ? La seule étude menée sur le sujet aurait conclu que les aliments irradiés comportent un facteur cancérigène plus élevé, selon le reportage. Que risque-t-on à manger des produits irradiés ? Enquête. 

 

À l’origine, l’irradiation des denrées est une invention militaire née pendant la guerre de Corée. Elle servait à conserver les rations plus longuement et ainsi éviter les éventuelles épidémies. Avec l’avènement de la mondialisation, les industries ont vite flairé l’intérêt que cette exposition aux rayons gammas pouvait avoir sur les bénéfices de l’entreprise. Ainsi, selon les législations en vigueur, les différents pays déterminent quels sont les produits qui peuvent être soumis à l’irradiation.

 

En France, il est légal d’irradier toute une batterie d’aliments : volailles et produits dérivés, légumes secs, échalotes, oignons, ail, crustacés, épices, farines et céréales. En tout, 3 % des denrées alimentaires seraient irradiées. Un phénomène méconnu des consommateurs, ignoré des députés et dissimulé par les industriels qui se gardent bien volontiers de communiquer sur le sujet.

 

Cinq usines pratiquent l’irradiation en France dont quatre appartiennent au même groupe : IONISOS. Aucune des usines n’a accepté de jouer la transparence, c’est donc de l’autre côté de l’Atlantique que l’équipe se rend pour pousser les portes d’une usine d’irradiation et lever un coin du voile sur ces pratiques quelque peu opaques.

 

Aux États-Unis, l’irradiation est inscrite dans les mœurs. Plus de 100 millions de tonnes d’aliments sont ionisés chaque année, soit 300 kilos par habitant et par an. Dans les faits, l’irradiation se déroule comme suit : le produit irradié est enfermé dans un caisson et immergé pendant 24 minutes dans un bassin où réside une source nucléaire, du Cobalt 60. Cette source serait mortelle en moins d’une minute à un mètre de distance à l’air libre, mais l’eau agit ici comme une protection. La source nucléaire se fixe sur le caisson et le processus d’irradiation commence : les rayons traversent le contenant et les aliments. Tout ce qui se trouve à l’intérieur est dorénavant irradié.

 

L’avantage de la technique est double : avec l’irradiation, pas d’intoxication. Du moins, c’est ce qui est avancé officiellement. Parce qu’aucune étude ne corrobore ces propos, personne ne s’est jamais penché sur la dangerosité d’une telle technique sur l’humain et les risques encourus par les consommateurs. L’autre avantage est la meilleure conservation des aliments, un gain économique conséquent pour l’industrie. Mais pas de chiffres officiels sur les sites gouvernementaux, aucune donnée probante, black-out total. Nous sommes invités à consommer à l’aveuglette.

 

Interrogée par la journaliste sur cette absence de chiffres, Patty Lovera qui travaille pour l’association écologiste « Food and water watch » confie : « Oui, il y a une pression exercée de la part des entreprises qui font de l’irradiation, et les entreprises de la viande les aide à faire pression, cette technologie est précieuse pour ces industries et ils veulent la cacher, car ça résout beaucoup de leurs problèmes : bactéries, conservation, exportation/importation, ça les intéresse beaucoup pour leur commerce et ils savent que si les gens sont au courant, ils n’achèteraient plus leurs produits, donc ils ne veulent pas que les gens sachent. »

 

Les rouages complexes de l’industrie agroalimentaire n’ont pas fini d’étonner par le caractère pernicieux qu’ils adoptent. Tout semble étudié et réglé comme du papier à musique afin de faire le maximum de profit, même en cas de risques sanitaires pour les consommateurs. Les ficelles se tirent dans l’opacité la plus totale. Les clients des produits industriels se retrouvent une nouvelle fois lésés, ignorants la potentielle bombe à retardement qui se trouve dans leurs assiettes… jusqu’au prochain scandale ?

 

 

Par mrmondialisation.org – le 16 mars 2015

Source : YouTube/ici.radio-canada.ca/vegactu.com

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