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Ukraine/Donbass : affrontements intenses sur Marinka et Shirokino

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Photo : les troupes mécanisées de la 24e brigade qui tiennent Krymskoe n’ont pas hésité à placer leurs blindés contre des bâtiments civils occupés par des non-combattants afin d’empêcher les frappes de l’artillerie républicaine. Ils se servent ainsi des civils comme boucliers humains. Tout cela est contraire au droit international et aux principes de l’honneur militaire.

 

 

Ukraine/Donbass : affrontements intenses sur Marinka et Shirokino

 

Les pilonnages des grandes agglomérations de Donetsk et de Gorlovka par l’artillerie lourde ukrainienne sont désormais le lot quotidien des habitants de ces villes martyres. Ailleurs, c’est uniquement sur des secteurs précis comme le nord de l’axe Pervomaïsk – Lugansk ou encore le secteur de Shirokino – Sakhanka (zone la plus au sud du front), que les frappes de l’artillerie kiévienne se concentrent. Le commandement opérationnel ukrainien tâte le terrain, cherche les failles dans le dispositif républicain, en somme prépare son offensive d’été.

 

Partout, sur le pourtour du front du Donbass, les forces ukrainiennes se renforcent. Ainsi, sur le secteur ouest de Stanitsa Luganskaya (nord-est de Lugansk), le renseignement républicain croit savoir qu’un bataillon d’une vingtaine de chars a été camouflé sous les couverts des bois environnants. En outre, les recherches opérées par les DRG républicains permettent d’affirmer que 36 chars lourds supplémentaires sont arrivés vers Novoaydar : des T-64BM Bulat et une version revalorisée de T-72B. Ces éléments pourraient appartenir à la 1re brigade indépendante de chars des forces ukrainiennes, qui aurait donc été recomplétée après ses contre-performances de l’été dernier et même de cet hiver sur le nord du saillant de Debaltsevo.

 

 


 

 

L’essentiel des affrontements de cette première journée de juin se concentre sur le nord-ouest de Gorlovka et surtout à l’ouest de Donetsk et à l’est de Mariupol. Fait de plus en plus notable : l’artillerie républicaine a recommencé à répondre coup pour coup aux batteries kiéviennes, notamment sur les zones de Pervomaïsk-Lugansk, de Gorlovka, de Donetsk et de Shirokino.

 

Sur Gorlovka, autour de 22 h 50 le 30 mai, les forces ukrainiennes ont tenté une reconnaissance offensive par Maïorsk, qui a été repoussée au bout de plusieurs heures d’affrontements. Selon des informations non confirmées, les pertes ukrainiennes seraient de 14 blessés et 2 tués, la perte de la milice déplore quant à elle 4 blessés et 1 mort. Ce soir, selon nos sources, les affrontements sur ce secteur se poursuivent, de même que les tirs d’artillerie.

 

 

Au moins une section ukrainienne éliminée sur Marinka

 

La nuit dernière a été particulièrement âpre sur Marinka, alors que des frappes de l’artillerie ukrainienne étaient encore signalées contre l’agglomération de Donetsk. Selon le commandement opérationnel ukrainien sur la zone de Donetsk, les forces de Kiev ont subi des pertes sensibles : un de leurs combattants a été capturé, un autre blessé et deux autres ont été tués.

 

Yuri Biryukov, conseiller de la présidence ukrainienne, a confirmé que, le 31 mai, une section de la 28e brigade mécanisée était tombée dans une embuscade près de Marinka : 6 soldats ukrainiens auraient été neutralisés alors qu’ils opéraient une reconnaissance à bord de leur camion Ural-4320 dans le but de mettre en place une nouvelle position défensive. Le commandement kiévien pense qu’une partie d’entre eux auraient été faits prisonniers.

 

Selon le commandement opérationnel ukrainien, 3 de leurs soldats auraient été éliminés, 4 ont été blessés et 2 faits prisonniers pour la seule journée du 31 mai sur Marinka. À l’heure où nous bouclons cette chronique, nous apprenons qu’un nouvel accrochage de forte intensité est signalé vers Marinka – Krasnogorovka.

 

Rappelons que la zone est tenue fermement par les combattants républicains de la brigade internationale « Pyatnashka », composés pour l’essentiel d’éléments de l’Armée orthodoxe russe, de volontaires de pays occidentaux, de pays de l’Amérique du Sud, des anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale, d’Ossétie, d’Abkhazie, etc.

 

 


 

 

Plus au sud, vers Elenovka (face à Volnovakha), deux soldats ukrainiens ont été capturés aujourd’hui à la suite d’un accrochage.

 

 

Une nouvelle section d’« Azov » mise hors de combat

 

Les pilonnages de l’artillerie ukrainienne, que ce soit avec des mortiers, des obusiers et même des BM-231, ne cessent pas sur la ligne de front allant de Shirokino à Sakhanka, à l’est de Mariupol. Plusieurs civils ont été blessés ces dernières 48 heures, et il y a même eu un homme tué le 30 mai des suites de ces tirs inconsidérés.

 

Aujourd’hui, vers 16 h 30, les forces ukrainiennes ont recommencé à pilonner Shirokino, à partir de Sopino et de Vostochnyy, au moyen de mortiers de 120 et d’obusiers de 122.

 

Hier, un combattant néonazi du bataillon « Azov », se faisant appeler « Dyus », a été éliminé, 4 ou 5 autres ont été expédiés aux urgences de l’hôpital de Mariupol. La nuit dernière a encore été chaude : commencées vers 21 h, les frappes de mortiers de 82 et de 120 mm n’ont quasiment pas cessé jusqu’à 22 h. En quelques jours, cela fait la deuxième section de l’unité « Azov » à être éliminée, alors qu’elle tentait de franchir les défenses des FAN.

 

 


Tortures et exécutions sommaires en Ukraine béhachélisée


Selon un rapport de l’ONU consacré à la situation en Ukraine, les violences, les pilonnages d’artillerie, les détentions illégales, des exécutions sommaires (y compris de journalistes de l’opposition) et les trafics d’être humains continuent dans ce pays martyrisé par le mondialisme apatride au service des intérêts de Washington. Les forces pro-Kiev violent les droits de l’homme en permanence et ne respectent pas la signature des accords de Minsk en février dernier, a annoncé ce lundi le Haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme (HCDH) Zeid Raad Al. Mais, pour le moment, l’ONU ne semble pas vouloir tenter quoi que ce soit pour que tout cela cesse.

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 1er juin 2015.

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Si Baltimore n’était pas aux États-Unis...

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Si Baltimore n’était pas aux États-Unis...

Par Manuel E. Yepe

 

Le quotidien « The Washington Post » a publié il y a quelques jours une curieuse analyse spéculative réalisée par ses journalistes à propos de ce qu’auraient divulgué les grands médias occidentaux. Il s’agissait d’une situation qui s’est déroulée dans la ville de Baltimore, dans l’État du Maryland, suite à la vague de contestation qui a suivi la mort le 19 avril dernier du jeune Noir états-unien Freddie Gray alors qu’il se trouvait sous garde policière.

 

Selon cette analyse, si ces faits avaient eu lieu dans n’importe quelle région en dehors des États-Unis, la réaction aurait été approximativement la même : de nombreux analystes internationaux auraient présagé l’éclosion d’un « printemps » du même type que les printemps arabes en faisant l’éloge de la mobilisation des jeunes à travers des réseaux sociaux.

 

 

Les gouvernements du monde entier auraient exprimé leur préoccupation face au racisme et à la violence d’État. Ils auraient alors condamné le traitement infligé aux minorités ethniques et la corruption des forces de sécurité lorsqu’ils auraient évoqué la brutalité policière.

 

Londres aurait émis un communiqué appelant le régime du pays en question à freiner les excès des agents de sécurité de l’État impliqués dans les traitements brutaux appliqués aux membres des minorités ethniques. Elle exigerait l’application de la loi de manière égale pour tous les citoyens, qu’ils soient noirs ou blancs, ainsi que le respect des droits de l’homme, et condamnerait le régime pour atteinte à la démocratie.

 

L’ONU, de son côté, aurait également émis une déclaration condamnant la militarisation et la brutalité policière « que nous avons observées les deux derniers mois » en mettant la pression sur les forces de sécurité pour que ces dernières entament une véritable enquête sur la mort de Freddie Gray. « Il n’y a pas d’excuse pour la violence policière excessive ». De plus, l’ONU aurait exhorté le gouvernement de cette Nation à rendre publiques les informations relatives à la violence policière pour assurer plus de transparence et réduire la corruption dans le système judiciaire.

 

Les organisations internationales qui plaident pour la défense des droits de l’homme auraient saisi la communauté internationale en demandant que soit facilité l’asile des minorités ethniques noires du pays.

 

Bien sûr, rien de ce qui vient d’être énoncé ne sera appliqué au gouvernement du pays coupable de ces violences puisque ces faits se sont déroulés et continueront, personne n’en doute, de se dérouler aux... États-Unis.

 

Une analyse d’un autre type avait été publiée par le quotidien états-unien « The New York Times » un peu avant. Cette dernière affirmait que 1 500 Afro-Américains avaient été éliminés récemment aux États-Unis. Parmi eux, six personnes noires âgées de 24 à 54 ans avaient disparu suite à une mort prématurée ou suite à un emprisonnement.

 

Selon le dernier recensement réalisé aux États-Unis, les homicides sont la première cause de décès des jeunes Noirs. Les États-Unis sont le pays qui compte le plus de prisonniers au monde (avec 5 % de la population mondiale et 25 % de la population mondiale emprisonnée). Des 2,3 millions de prisonniers, 40 % sont des Afro-américains alors que ces derniers ne représentent que 12,6 % de la population totale. Ainsi, un Noir a six fois plus de « chance » de passer par la case prison qu’un Blanc. Les États-Unis sont la Nation développée qui accuse le plus grand fossé économique entre les riches et les pauvres et l’inégalité est encore plus grande s’agissant des salaires. Les 3 % des familles les plus riches possèdent plus du double que les 90 % les plus pauvres. Ce fossé ne cesse de s’élargir depuis la fin du XXe siècle.

 

Les familles afro-américaines ont été les plus affectées par la crise des subprimes de 2008. Vers la fin du XXe siècle, la richesse d’une famille blanche de classe moyenne était six fois plus importante que celle d’une famille noire. Aujourd’hui, la famille blanche possède une richesse douze fois plus importante qu’un foyer afro-américain. Ces disparités se reproduisent tragiquement notamment à cause du chômage qui frappe plus fortement les citoyens qui n’ont pas la peau blanche.

 

 

 

Par Manuel E. Yepe - Investig’Action – le 29 mai 2015

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