« Soit la tutelle, soit le Grexit »  l’ultimatum de Merkel à Tsipras | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


« Soit la tutelle, soit le Grexit » :

l’ultimatum de Merkel à Tsipras

 

Des menaces, encore des menaces, toujours des menaces, quant à avoir un peu d’honnêteté, là, il n’y a plus grand monde ! Mais il ne faut pas être un fin expert pour bien comprendre qu’il ne peut y avoir un Grexit, ils ne laisseront jamais faire pour trois raisons principales :

 

  • Ils ne vont pas risquer de perdre un pays qui est aussi riche en ressources pour l’heure inexploitées, que cela soit pétrolières comme aurifères. Ce pays, c’est une occasion en or (sans mauvais jeu de mots) de faire main basse sur un énorme jackpot pour les États-Unis.


  • Le Grexit est la preuve que si un pays peut difficilement quitter la zone euro, il peut s’en faire expulser, et d’autres pays pourraient être tentés de suivre l’exemple et vouloir se faire expulser eux aussi de la zone euro.


  • Un Grexit serait l’occasion rêvée pour les BRICS de récupérer l’esclave européenne que fut la Grèce, impensable ! Nous avons pu voir la réaction des pays avec Chypre, imaginez si c’est le cas de la Grèce…

 

Bref, cela ne risque pas de s’arranger puisque la menace du Grexit a peu de chance de se concrétiser…

 

Les chefs d’État et de gouvernement des dix-neuf pays membres de la zone euro ont pris le relais de leurs ministres des Finances, pour une réunion que l’on annonce, comme toujours, décisive. Ils devront prendre position sur les très dures mesures prônées par l’Eurogroupe.

 

À 18 heures, Donald Tusk, président du Conseil demandait la suspension de la séance plénière au profit d’une consultation quadripartite entre Alexis Tsipras, Angela Merkel, François Hollande et lui. Entre ces quatre paires d’yeux se jouera l’avenir de la Grèce dans la zone euro. Le Premier ministre grec, élu sur un programme anti-austérité, confirmé en ce mandat par le référendum du 5 juillet dernier, a fait voter à son parlement une série de dispositions très proches de ce que lui demandaient les créanciers de la Grèce. Ce n’est manifestement pas suffisant pour la majorité des dirigeants européens.

 

Selon nos confrères britanniques du Guardian, l’Allemande Angela Merkel aurait mis Alexis Tsipras face à une brutale alternative. Soit la Grèce se plie aux lourdes mesures avancées par l’Eurogroupe, en les mettant en œuvre dans les prochains jours, c’est l’hypothèse de la tutelle, soit elle sort, temporairement ou pas, de la zone euro, et voit ses systèmes bancaire, économique et social s’effondrer. C’est l’hypothèse du Grexit.

 

Un officiel européen proche des discussions aurait comparé cet ultimatum à un procédé de torture, celui du « waterboarding », par lequel on plonge la tête de la victime sous l’eau jusqu’à ce qu’elle avoue, dit encore le Guardian.

 

Les discussions plénières ont repris autour de 20 heures. On ignore si Alexis Tsipras a pu sortir la tête de l’eau.

 

Les argentiers de l’Eurogroupe l’ont confirmé cet après-midi à l’issue de leur double séance de négociations : le texte qu’ils soumettent aux dirigeants européens ne penche pas, et c’est un euphémisme, pour l’acceptation des propositions pourtant très conciliantes du gouvernement grec. « Un long chemin a été parcouru, mais quelques questions importantes restent ouvertes », a indiqué leur président, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem.

 

 

L’Eurogroupe plus dur que le FMI, la BCE et la Commission…

 

L’Eurogroupe prône la création d’un fonds de 50 milliards d’euros, alimenté par des actifs publics grecs, qui serait administré par les instances européennes. Ce fonds, en fait une mise sous tutelle européenne d’actifs grecs, est censé restaurer la confiance des créanciers en la bonne volonté grecque. Il réclame aussi de la Grèce un excédent primaire (c’est-à-dire un budget en boni, intérêts de la dette exceptés) de 3,5 % du PIB en 2018. Une demande que les experts, y compris du FMI, de la BCE et de la Commission européenne estimaient samedi, lorsqu’ils ont présenté la situation grecque au même Eurogroupe, avaient estimée irréaliste…

 

Article en intégralité sur Rtbf.be.




Surtout que la Grèce est très loin d’être le pays le plus endetté de la planète. Je vous laisse deviner lequel bat tous les records ? Les États unis, et cela officiellement, alors imaginez de manière officieuse le véritable niveau d’endettement…

 

La Grèce n’est pas le pays le plus endetté au monde, loin de là. Il fait même figure de petit débiteur. Le podium est occupé par les États-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. La France est au pied du podium.

 

Il est 17 h. Chaque Américain est endetté à hauteur de 47,749 dollars, chaque Britannique de 43,014, chaque Français de 38,621. Et chaque Grec de 22,901 dollars.

 

Pour la dette publique, les États-Unis continuent d’occuper la première place avec plus de 15.210.772.950.820 dollars. Quinze mille 210 milliards 772 millions 950 mille 820 dollars. Soit 7 fois la dette de la France.

 

La Grèce arrive loin derrière avec 261,987,431,694 dollars. 261 milliards de dollars.

 

Article complet+lien sur Geopolis.francetvinfo.fr

 

 

 

Par lesmoutonsenrages.fr – le 12 juillet 2015.