À quand la tonte des Charlie ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


À quand la tonte des Charlie ?

 

 

Hier, d’aucuns espéraient un accord de dernière minute permettant à la Grèce de recevoir quelques milliards d’euros pour payer sans problème les prochaines échéances.

 

Suite à notre billet d’il y a quelques heures, que penser du fait que les créanciers de la Grèce avaient engagé, il y a plusieurs années maintenant, un processus de dettes assorties de mesures condamnant l’économie grecque à l’asphyxie ?

 

Donc, avec toutes les difficultés possibles de remboursement. On le constate au quotidien et les médias mettent l’accent dessus toutes les heures…

 

Avant la Grèce, que penser de la politique monétaire et de la politique de l’administration américaine consistant à favoriser les prêts immobiliers pour les gens quasiment sans revenu ? Et pourquoi avoir permis aux banques de spéculer sur des produits, transformés sur la base de ces mêmes prêts ?

 

N’importe qui de censé eut été capable de dire : cela ne marchera pas.

 

Pourtant, ces grandes intelligences qui nous gouvernent l’ont fait ! Ils ont dit : les gens n’ont pas de sous, mais ils vont quand même acheter des maisons sachant qu’il n’y avait pas de reprise… L’ingénierie financière a transformé en spéculation une aberration commerciale condamnée d’avance…

 

 

Quelle conclusion en tirez-vous ?

 

Plus, restons-en encore à ce qui est connu comme les subprimes. En France, le tandem Sarkozy/Lagarde trouvait génial ce que faisaient les amis américains et quelques mois avant le krach de l’été 2007, ces deux politiciens voulaient répliquer le mirage américain en France.

 

On a vu ce qui s’est passé aux États-Unis. Et bien, la spécialiste de l’économie française, qui proposait la même chose en France, a été parachutée à la direction du FMI comme experte mondiale… de l’économie.

 

 

Quelle conclusion en tirez-vous ?

 

Hier, nos mêmes experts se réunissaient pour débattre de la Grèce avec ses dirigeants. On y avait convié, bien évidemment, l’ex-expert de Goldman Sachs : le patron de la BCE, qui mène une politique monétaire débilitante et suicidaire. L’homme qui a participé à la magouille pour faire entrer la Grèce dans une trappe sans issue apparente est devenu un expert aux négociations.

 

 

Quelle conclusion en tirez-vous ?

 

Chacun avait ses propositions. Point de vue de l’équipe du Premier ministre Tsipras : dans le plan des créanciers, « il y a des points que personne ne peut considérer comme une base de discussion ». La Grèce « a subi ces cinq dernières années une grande catastrophe économique (…). Des propositions comme couper dans les retraites les plus basses ou augmenter la TVA sur l’électricité ne peuvent être des bases de discussions ».

 

Bien évidemment. N’importe qui de censé serait d’accord avec ce point de vue. Mais les nantis, les commis de la Haute finance apatride, les patrons de la ploutocratie européenne, qui nous fatiguent avec leurs droits-de-l’hommismes et leur haine du Bon Dieu, éliminent le facteur humain pour faire prévaloir celui de Mammon.

 

Dans ce dialogue de sourds, les créanciers de la Grèce ont l’outrecuidance de vanter les mérites d’une Union des États européens… alors qu’ils sont incapables de s’entendre autrement que par le rapport de force, le mensonge et la manipulation.

Est-ce que cela peut vraiment servir de base durable pour un avenir serein ?

 

 

UN CALENDRIER ÉVÉNEMENTIEL

 

Comme il existe un calendrier, un accord viendra très probablement avant de nouvelles fractures. Chacun appréciera alors le mot de Mario Draghi. S’exprimant à Francfort, il a exigé un « accord solide » qui « produise de la croissance, intègre de la justice sociale, et soit pérenne du point de vue budgétaire et assure la stabilité financière » de la Grèce… Parole d’expert ou de commis d’un super gang de mafieux ? Quelle manière de se moquer de tout un chacun… mais cela marche n’est-ce pas ?

 

 

Quelle conclusion en tirez-vous ?

Que veulent-ils réellement tous ces experts, commis des cercles mondialistes ?

 

Une CATASTROPHE monétaire et bancaire.

En 2010, l’ancien patron de la Fed, Alan Greenspan, déclarait devant le Congrès que l’une des causes majeures de la crise financière était le fait que le risque « n’avait pas été assez disséminé ».

 

Autrement dit, il devenait impératif de DILUER le risque et de le faire supporter aux contribuables. Et comme cela n’a pas pu être réalisé en 2007-8, on le peaufine pour la prochaine CATASTROPHE bancaire. D’où l’importance, pour les commis mondialistes, de faire passer le BAIL-IN partout.

 

Nous ne sommes plus propriétaires de l’argent déposé sur nos comptes en banque ; nous sommes devenus un créancier de la banque… Comme nous ne sommes pas tellement intelligents on ne peut qu’entendre l’évidence : on prendrait donc de gros risques à laisser de l’argent dans une banque pouvant faire faillite, puisque cette directive dit que la banque peut nous chyprer un pourcentage lambda sur nos économies qui, en outre, ne rapportent RIEN.

 

Pour rassurer, les menteurs professionnels disent que seuls les comptes ayant plus de 100 000 euros seraient concernés. Vraiment ? Coquins de menteurs…

 


Des icônes de la finance qui voient clair ?

 

Le hyper médiatique Marc Touati, qui vantait l’évolution inexorable des marchés financiers la veille du krach de 2000 puis de celui de 2007, se dit aujourd’hui inquiet. Il craint que si par le plus grand des hasards une nouvelle crise devait surgir ces prochains mois, nos pays ne s’attaquent à l’épargne.

 

« Dans une de ses recommandations de 2013, le FMI a déjà annoncé la couleur : taxer les dépôts bancaires et l’épargne sur livret au sens large, à hauteur de 10 % au-delà d’un certain seuil, par exemple 100.000 euros », rappelle-t-il.

 

Le vote de la loi du BAIL IN signifie bien qu’il y aura une catastrophe financière et bancaire. Le CHAOS CONSTRUCTIF… Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ? C’est bien l’une des expressions citées par les architectes de la Cité du Mal, des lois liberticides et des valeurs contre nature.

 

Un chaos que pourraient expliquer les grandes manœuvres menées par la plus grosse des banques du cartel US, comme nous l’expliquons dans le dernier numéro de LIESI. Pendant ce temps, les usines d’armement russes tournent à plein rendement… [Voir les derniers numéros de LIESI]

 

Le Dr Carroll Quigley, qui appartenait à la petite élite des Initiés, affirmait que l’objectif à long terme du Système ne serait :

 

« Rien de moins que la création d’un Système mondial d’hégémonie financière aux mains de quelques personnalités capables de dominer la politique de chaque pays et l’économie mondiale tout entière ».

 



Commentaire de J. Bordiot (spécialiste des sociétés secrètes dans les années 1970′) :

« Pour y parvenir, outre les imbrications plus ou moins avouées entre ses membres, le Système a mis en place :

– des Banques centrales nationales interdépendantes

– des coalitions économico-financières multinationales, trusts, cartels, syndicats, ententes, etc.

– des dynasties politico-financières.

 

Que si certains gouvernements se montraient indociles, le Système, pour les faire plier, ira jusqu’à provoquer

. L’agitation,

. La subversion,

. La guerre internationale. »

 

  


Par liesidotorg.com – le 4 juin 2015.