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La loi du marché : c’est l’humiliation

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Photo : capture d’écran de la bande-annonce de La loi du marché, film de Stéphane Brizé

 

 

La loi du marché : c’est l’humiliation

 

Le néo-libéralisme provoque bien des dégâts, mais l’un, qui n’est pas des moindres, est l’humiliation. Ce qui le guide n’est pas seulement le profit, mais aussi le chacun pour soi. L’intérêt particulier et immédiat. Cette pensée économique unique est tellement dominante qu’elle s’instille dans tous les pores de la société. Y compris sur les comportements individuels. Ce que le film La loi du marché exprime très bien : l’humiliation à tous les étages.

 

Dès les premières images, Thierry (Vincent Lindon), s’explique avec un employé de Pôle emploi qui oriente sur des stages inadaptés et sans perspectives d’emploi. L’employé est bien ennuyé parce que son interlocuteur est sincèrement choqué des pratiques irrespectueuses de l’Agence. En tout cas vécues comme telles par les demandeurs d’emploi. Lindon, s’exprimant avec une incroyable force de conviction, dit et répète : « les gens, on les traite bien » !

 

Quand il s’entretient par Skype avec un employeur, c’est avec déférence : il sait qu’il ne peut se permettre la moindre attitude sincère. Il joue sa vie, alors il évite toute aspérité. Le salaire sera moindre ? Mais ça n’a pas d’importance. Il accepte. Et au bout du fil, l’employeur, jeune, semble-t-il, est courtois. Il fait miroiter l’embauche : en tout cas si Thierry est déférent, c’est qu’il a un peu d’espoir. Mais c’est pour s’entendre dire qu’il y a un petit problème : « votre CV n’est pas correct, il est mal fait, pourrait être meilleur, n’est pas clair ». Thierry est interloqué, il croyait l’avoir bien fait. Il bafouille, coincé entre l’agacement et la soumission. Mais attention : on n’est pas en dictature. L’homme est prévenant et ajoute poliment : ce n’est pas mon rôle de vous faire ce genre de remarque. Et coup de massue, il conclut d’une voix doucereuse : « pour être très honnête avec vous, il y a très peu de chance que vous soyez pris ».  

 

L’humiliation ne vient pas de la brutalité, mais de ces propos affectés : on dit presque avec gentillesse, en tout cas avec une apparente politesse, la pire des choses. Tout au long du film défilent des scènes dans lesquelles des paroles mielleuses dissimulent à peine des intentions fielleuses. Des propos qui tuent, avec civilité.

 

L’employée de banque n’est pas un monstre. Elle fait son job. Le couple est endetté : « vous ne voulez pas vendre votre appartement ? » (quitte à en racheter un quand ça ira mieux). Étonnée de s’entendre répondre par un « non » laconique. Il finit par expliquer : « c’est comme si tout ce qu’on a fait n’a servi à rien ». Alors sans le brusquer, elle lui propose... une assurance-décès, pour aborder l’avenir plus sereinement !

 

Et la vente du mobil-home, c’est le même scénario. L’acheteur défend ses intérêts, normal. Chacun discute son bout de gras. Mais il a repéré que Thierry et sa femme sont aux abois, alors il espère le décrocher à un bon prix. Thierry ne lâche pas, il tient le coup, alors que sa femme est prête à rendre les armes. Et l’entretien au collège avec la principale à propos de leur fils handicapé : encore une claque dans la figure.

 

L’entraînement au recrutement et le tour de table : on entend les commentaires de ses collègues en chômage sur la prestation de Vincent Lindon, mais on ne voit que son visage. Défait, mais légèrement souriant : il faut faire bonne figure. Il encaisse, il pourrait péter les plombs, mais résiste. Il prend sur lui, car il aggraverait son cas : l’avis chaleureux de ceux qui sont dans la même galère pourrait être une bonne pratique, mais là, c’est recevoir en plein cœur qu’on a été franchement mauvais, et ceci dit par ceux qui ne cherchent pas à l’aider, mais espèrent sauver leur peau.

 

Thierry devient surveillant dans un supermarché. Il faut repérer les fraudeurs. Les habitués, les petits malins, mais aussi le petit vieux qui n’a pas un sou sur lui, et sans doute pas grand-chose chez lui, et qui est tout penaud d’avoir été pris en flagrant délit. Humiliation encore. On finit par avoir de la compassion pour cet homme, on lui donnerait bien les 20 € que Thierry ne cesse de lui réclamer (on sent bien que, s’il pouvait, sans risquer de paraître faible pour le gérant, il payerait bien lui-même la note).

 

Et encore, l’employée surprise en train de récupérer des tickets de réduction. Elle n’est pas brutalisée, on lui parle calmement. Mais elle ne montre pas le bon exemple. Humiliation insupportable, geste désespéré... Et pourtant le gérant du supermarché, on lui donnerait presque le bon Dieu sans confession. Ce n’est pas un mauvais bougre, mais il a des objectifs à tenir. Sa hiérarchie compte sur lui. D’ailleurs, pour satisfaire les actionnaires, pour booster le profit, il faut dégraisser, licencier un peu : alors il est nécessaire de surprendre tout employé qui commettrait la moindre erreur (on assiste à une consigne identique dans le film Discount de Louis-Julien Petit).

 

Alors lorsqu’une autre employée a utilisé abusivement une carte de fidélité, Thierry, qui doit collaborer à la sanction, déserte... Ce n’est pas seulement une démission, c’est une désertion : dans ce monde de tueurs, il n’y a plus d’humanité possible. Ou je joue le jeu, ou je fais défection.

 

Ce film nous parle des temps modernes. La loi du marché pousse à la rentabilité, au dégagement d’un profit maximum pour quelques-uns. L’esprit de solidarité est battu en brèche par les thuriféraires du néo-libéralisme, alors cela impacte forcément les comportements individuels : chacun tend à se replier sur sa propre survie.

 

C’est le cœur battant que l’on suit ce film, en se disant qu’il y a peut-être une solution collective, qu’on va la voir apparaître. Les anciens camarades de l’usine, qui les a jetés à la rue sans autre forme de procès, alors qu’elle était rentable, espéraient pouvoir « faire condamner les bourreaux qui nous ont mis dans cette situation ». Et même si ce n’est pas se venger, au moins que ceux qui sont victimes de cette loi implacable puissent s’unir pour que la fraternité gagne. Mais non : Thierry ne les suit pas dans leur combat, il reste seul, sans illusion. Il ne veut plus se battre avec les autres : « est-ce que ça fait de moi un lâche ? » Mais on comprend qu’il ne veut pas davantage se compromettre. Il a déserté la lutte, certes, mais refuse de participer à l’humiliation. Dignité.

 

_______

On a noté que Cannes avait visionné des films « sociaux », dont La Tête haute et La loi du marché.  Dans La Tête haute, les personnages se battent et l’humanité est là, bien présente. Espoir.

 

 

 

PAR YVES FAUCOUP - blogs.mediapart.fr - le 29 mai 2015.

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L’ingérence des États-Unis dans le dossier grec prouve la soumission de l’Europe

L’ingérence des États-Unis dans le dossier grec prouve la soumission de l’Europe | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Source photo : warren.lu


 

 

La minute de Jacques Sapir (*) :


l’ingérence des États-Unis prouve

la soumission de l’Europe

 



 

Par BFM Business – Dailymotion - le 4 février 2015

 

 

(*) Jacques Sapir est un économiste français. Il a enseigné à l’université de Paris-X Nanterre, puis il est devenu directeur d’études à l’EHESS en 1996, après y être entré comme maître de conférences en 1990. Il dirige depuis 1996 le Centre d’études des modes d’industrialisation (CEMI-EHESS) ; il a été le responsable de la formation doctorale « Recherches comparatives sur le développement » de 1996 à 2006. C’est un expert des problèmes de l’économie russe et des questions stratégiques, mais aussi un théoricien de l’économie qui s’est fait un nom sur des positions hétérodoxes très marquées sur plusieurs sujets et un engagement politique aussi bien à la gauche de la gauche qu’à la droite de la droite... (Source : Wikipédia)


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Aux origines du colonialisme occidental Quand « civilisation » = domination

Aux origines du colonialisme occidental  Quand « civilisation » = domination | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Dessin : de Lasserpe (Lasserpe, né Gilles Lafitte est un dessinateur de presse et de bande dessinée français – Source Wikipédia)


 

Aux origines du colonialisme occidental :

Quand « civilisation » = domination

 Par Steven Newcomb (**)

 


« À mon tour de poser une équation : Colonisation = Chosification » 
- Aimé Césaire.

  *

« La première caractéristique de l’homme blanc, c’est le mensonge et le double langage au service de son avidité. Le crime habillé en vertu, voilà la principale de vos valeurs. » 
- Sitting Bull, chef Hunkpapa, Lakota.

 *

« La mémoire, l’histoire, sont des réminiscences de mensonges passés, de forfaitures et aussi une réminiscence que des gens en apparence impuissants peuvent vaincre ceux qui les dirigent, s’ils persistent… »
 - Howard Zinn.

 *

« Si le génocide définit l’extermination physique d’un groupe humain, l’ethnocide en décrit son extermination culturelle et cette extermination culturelle est souvent le fait d’une seule civilisation qui extermine toutes les autres : la civilisation occidentale. »
 - Robert Jaulin.


Appliquons cet excellent texte de Steven Newcomb (voir ci-dessous) à nous-mêmes, qu’en déduisons-nous ? Le système de domination colonial ne peut fonctionner qu’en ayant lui-même assujetti les esprits de son propre peuple. C’est parce que nous sommes avant tout tous des colonisés que l’oligarchie a pu imposer sa vision dominatrice du monde.

 

Il est temps de réfléchir et de retirer notre consentement aux tyrans qui nous gouvernent tous sans que nous l’ayons demandé. La colonisation, pour qu’elle soit durable, est avant tout une colonisation des esprits et entre les nations colonisées et nous peuples occidentaux, la même doctrine s’applique, ce n’est qu’une question de degré.

 

Nos ancêtres les Gaulois ont aussi été colonisés, dominés par les Romains qui devinrent aux IXème-Xème siècle les légataires et propagateurs du nouvel empire, celui de la chrétienté par le Don de Constantin, nous avons tous été colonisés à un moment ou un autre et nous avons été subjugués et forcés à « croire » en un système de valeur étranger et aliénataire sous couvert de « civilisation ». La connexion des peuples dans leur soumission au petit nombre est quasi universelle… Notre libération le sera tout autant !

 

 

Mitakuye Oyasin (*) (Nous sommes tous interreliés) - Résistance 71 – le 12 avril 2015

Article connexe : « Nous sommes tous des colonisés ! »

 

 

(*) NDLGazette : "Mitakuye Oyasin" ("Nous sommes tous liés") est une expression de la langue Lakota. Elle reflète la vision du monde d’interdépendance qui s’est tenue par les Lakotas. L’expression elle-même et la croyance sous-jacente d’interconnectivité avec toute la création, est une partie de beaucoup de prières Yankton Sioux, et se trouve en usage chez le peuple Lakota, Dakota et Nakota. « Tous mes proches », se traduit par l’expression « nous sommes tous liés », ou « toutes mes relations. » C’est une prière d’unité et d’harmonie avec toutes les formes de vie : autres personnes, animaux, oiseaux, insectes, arbres et plantes et même des roches, des rivières, des montagnes et des vallées.

En 1940, le chercheur américain, Joseph Epes Brown a écrit une étude Mitakuye Oyasin et sa pertinence dans l’idéologie de Sioux de « connexion sous-jacente » et « unité », et comment l’expression a été détournée et mal utilisée en un slogan et une formule de politesse par ceux en dehors de la culture Lakota, Dakota et Nakota. (Source : Wikipédia)


 

 

 

Le processus de civilisation… de domination

Par Steven Newcomb (**)

 

Une définition peu remarquée du mot « civilisation » est celle-ci : « l’imposition d’un schéma culturel particulier sur une population étrangère » Le mot-clef ici est « imposition », ce qui implique une agence qui s’engage dans le processus d’imposition d’un schéma culturel sur une population ou une nation.

 

L’imposition forcée est appelée « le processus de civilisation ». Le processus d’imposition forcée provient d’un système de domination qui est déguisé en quelque chose appelé « civilisation », qui est un euphémisme pour « domination ».

 

La mission d’imposition forcée est aussi appelée « la mission », comme dans « le système de mission catholique espagnole ». Le système complet par lequel l’imposition forcée est infligée sur des nations libres a typiquement été nommé « le système de mission ». Il opère au moyen de techniques et de phases bien spécifiques.

 

D’abord, envahissez un endroit où des nations libres vivent. Puis, capturez les gens vivant dans cet endroit. Troisièmement, vainquez le peuple de l’endroit en brisant son esprit de résistance de façon à pouvoir le subjuguer. Le subjuguer veut dire le forcer à se soumettre et à devenir imbriqué dans un système où il est conditionné à payer, prier et obéir, sans question.

 

Le forcer à une « habitude d’obéissance » à ceux travaillant sans relâche pour imposer ce système de domination. Ensuite, appelez cette habitude d’obéissance à la domination « la loi » ou « l’ordre civil » et la « société civile ». Utilisez le son des cloches et de vicieuses punitions pour créer une réponse conditionnée dans les systèmes nerveux et d’apprentissage neural des cerveaux de ceux qui sont soumis au système de domination.

 

Assumons le point de vue des gens qui travaillent pour imposer un système de domination sur les autres au demeurant vivant toujours libres et non dominés. Ceux qui vivent libres du système culturel imposé sont ceux qui posent une menace à la « mission » d’imposition. Ils sont bons pour être singularisés comme des « ennemis » du système de domination et doivent être amenés à la « soumission ».

 

Le système de domination étiquette les peuples libres de « sauvages », de « barbares » parce qu’ils n’ont pas encore été « domestiqués » en étant forcé de rentrer sous le joug d’un système de domination que les dominants travaillent à leur imposer.

 

Dans les premières étapes de la domination imposée, le mandat est soit de domestiquer ou soit d’exterminer le peuple de la nation libre. Le compte final des morts peut-être très élevé, mais cela est pour le bien du système de domination. Également, la domination sur une terre « libre » + esclaves ou travail forcé = capital.

 

Les compréhensions et pratiques spirituelles du peuple libre lui donnent un très fort esprit de résistance et un désir profond de dire « non » à la domination qui leur est imposée. Pour cette raison, leurs compréhensions et cérémonies spirituelles doivent être détruites et par là même leur esprit de résistance. Celles-ci doivent être remplacées par des cérémonies qui adorent et rendent hommage aux symboles et aux institutions de la domination.

 

La langue du peuple libre leur donne une capacité de penser et de parler de telle façon qu’ils puissent nier la validité du système de domination, tout en fournissant la capacité de penser indépendamment des idées des dominants. Pour cette raison, leur langage libre doit-être détruit et la langue des dominants leur être imposée. Idéalement, les dominés doivent oublier leur existence libre originelle en tant que nations.

 

Leurs noms en leur propre langue leur donnent une identité libre du système de domination, donc chaque personne libre se doit de porter un nom du système de domination comme Thomas, Mathieu, Luc, Jean, etc. Le peuple libre doit être conditionné à faire le signe de croix dans l’esprit de la vision supposée qu’a eue l’empereur romain Constantin : « par ce signe domine ».

Le but est de les faire « aller et venir » de façon à ce qu’ils n’aient nulle part où se tourner. En d’autres termes, le peuple libre doit-être conditionné à croire qu’il n’y a pas d’alternative au système de domination qui leur est imposé. Et quand et s’ils commencent à poser des questions et à défier le système de domination, il doit leur être dit qu’ils doivent suivre « la voie de la réconciliation », c’est à dire « le retour à la soumission » et « retourner à l’église » ou « les maintenir sous domination ».

 

La doctrine de la découverte n’a jamais été au sujet de la « découverte » la doctrine a toujours été au sujet de la domination et de la déshumanisation. Il y a des gens qui disent que la « réconciliation » est la solution dont on a besoin, ce qui veut dire que nous devons nous « réconcilier » nous-mêmes avec un système de domination imposé. Ces personnes n’ont même pas commencé à comprendre ce qu’est le système de domination et ce que nous devons en faire. En fait, le terme « réconciliation » n’est qu’un synonyme catholique pour « soumission », dont l’autre face de la même pièce est la « domination ».

 

L’adage « laissez la liberté sonner » (NDT Traduction littérale de l’anglais, pas d’équivalent à notre connaissance en français) réfère à la liberté de l’empire, ou ce que Thomas Jefferson appelait « l’empire de la liberté ». C’est un travesti.

 

Ce qui est proclamé être libre et indépendant est l’empire, et non pas les nations ni les peuples qui sont forcés à accepter la « souveraineté » et la domination de l’empire. « Les empires ont des colonies » avait dit James Madison de manière très honnête et les fondateurs de l’empire américain comprirent que c’était un système de domination qu’ils étaient en train de fonder en relation avec nos nations libres originelles.

 

Nos nations natives ont été soumises au « processus de civilisation (domination) » de l’empire américain et le système idéologique fait pour parvenir à ce processus de domination est appelé la loi et la politique fédérales des États-Unis. Sur cette base, le parlementaire Lloyd Meeds argumenta dans son rapport Minority Report for the Indian Policy Review Commission en 1976 : « La doctrine de souveraineté tribale inhérente adoptée par le rapport majoritaire, ignore la réalité historique du fait que les tribus des Indiens d’Amérique ont perdu leur souveraineté en vertu de la découverte, de la conquête, de la cession, des traités, des statuts et de l’histoire. »

 

Il continua : « Un tribunal international, Cayuga Indian Claims (Great Britain v. United States)… and the United States Supreme Court, Johnson v. M’Intosh, 21 U.S. (8 Wheat.) 543 (1823), and Cherokee Nation v. Georgia, 30 U.S. (5 Pet.) 1, 17 (1831), ont appliqué ces doctrines bien établies de la loi internationale pour mettre un terme à la souveraineté tribale des Amérindiens. Ainsi donc, dans la mesure où les tribus amérindiennes sont autorisées à exister en tant qu’unités politiques, c’est en vertu des lois des États-Unis et non pas par quelque droit inhérent à un gouvernement, par eux-mêmes ou par d’autres. »

 

Il nous en revient de défier ce type de raisonnement qui n’est rien d’autre que le résultat de la mentalité de domination qui est imposée à nos nations originelles libres.

 

 

 

Par Steven Newcomb (**)

(indiancountrytodaymedianetwork.com) — traduit de l’anglais par Résistance 71 – le 25 mars 2015

 

(**) Steven T. Newcomb (Shawnee/Lenape) est le coordinateur de recherche de droit autochtone au département d’éducation Sycuan du groupe Sycuan de la Nation de Kumeyaays dans le comté de San Diego, en Californie. Il est cofondateur et codirecteur de l’Institut de droit autochtone, un collègue de l’American Indian Initiative politiques et médias au Buffalo State College à New York et un chroniqueur au journal Indian Country Today. Il a enseigné dans le département d’études juridiques à l’Université du Massachusetts à Amherst et comme conférencier invité dans le département de sciences politiques à l’Université du Colorado à Denver. En 2004, Newcomb est nommé écrivain de l’année en journalisme par le cercle Wordcraft natif écrivains et conteurs pour sa chronique de l’Indian Country Today « Bush Lets Freedom Reign ». Newcomb vit avec sa femme, Paige, à Alpine, Californie. (Source : fulcrum-books.com).


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