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La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
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À Londres, mendier ou dormir dans la rue coûtera jusqu’à 1.370 euros aux SDF

À Londres, mendier ou dormir dans la rue coûtera jusqu’à  1.370 euros aux SDF | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : un sans-abri à Londres, en Grande-Bretagne, le 13 octobre 2010. - AFP PHOTO/CARL COURT

 

À Londres, mendier ou dormir

dans la rue coûtera jusqu’à

 1.370 euros aux SDF

 

 

Dans un quartier du nord de Londres, un nouvel arrêté municipal controversé prévoit des amendes de 100 livres (137 euros) contre les sans-abri dormant ou mendiant dans la rue, pouvant grimper à 1.000 livres en cas de non-paiement (1.370 euros).

 

Selon cet ordre de protection de l’espace public (PSPO) en vigueur depuis la fin mai, la police ou les officiers municipaux d’Hackney peuvent demander à toute personne de cesser de « mendier, de boire de l’alcool, d’avoir des comportements antisociaux, de mal utiliser les toilettes publiques, de dormir dans la rue, d’uriner ou de déféquer dans un espace public ou d’avoir un chien sans laisse causant des nuisances ». Hackney est un quartier populaire du nord de Londres qui avait été le théâtre d’émeutes en 2011 à la suite de la mort d’un jeune noir tué par la police.

 

 

Un nombre de SDF en hausse

 

Ce PSPO permet à la police ou aux officiers municipaux d’infliger une amende de 100 livres aux contrevenants, une somme qui pourra être portée jusqu’à 1.000 livres par un tribunal en cas de non-paiement. Une pétition en ligne contre cet arrêté pour dénoncer cette « criminalisation des sans-abri d’Hackney » comptait mercredi à la mi-journée 2.700 soutiens. « Les gens ne devraient pas être punis pour le crime de ne pas avoir un toit au-dessus de leur tête », dénoncent les auteurs ce texte, jugeant « absurde d’infliger une amende de 1.000 livres à un SDF ».

 

« Cet arrêté ne sera appliqué qu’en dernier ressort et ne sera utilisé que pour ceux qui continuent de dormir dans la rue et font partie de ceux qui ont un comportement antisocial persistant qui affecte la sécurité et le bien-être des habitants », a tenu à préciser sur le site internet de l’arrondissement d’Hackney la maire adjointe Sophie Linden. En juin 2014, des piques anti-SDF installées devant l’entrée d’un immeuble de Southwark, dans le sud de Londres avaient fait scandale. Le maire conservateur de Londres, Boris Johnson, avait demandé leur retrait.

 

À Londres, on compte 1,37 ménage sans domicile fixe pour 1.000 ménages logés, selon les dernières statistiques gouvernementales. Entre octobre et décembre 2014, 4.690 ménages ont été enregistrés comme étant SDF, un chiffre en hausse de 8 % par rapport à la même période en 2013. Créés en 2014, les PSPO, valables trois ans, visent à donner davantage de pouvoir aux mairies pour lutter contre les comportements antisociaux.

 

 

 

Par N.Beu. avec AFP - 20minutes.fr – le 3 juin 2015.


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Sans commentaires - Des niches à 35 euros pour les SDF américains

Sans commentaires - Des niches à 35 euros pour les SDF américains | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Image : seenimages.com/homelesshomesproject


 

Sans commentaires - Des niches à 35 euros

pour les SDF américains

 

La créativité du capitalisme dans ses œuvres

 

Un artiste d’Oakland (Californie) combat la détresse des sans-abris de façon ingénieuse. Il construit des petites maisons avec des matériaux de récupération qu’il trouve dans la rue, chaque maison coûte environ trente-cinq euros.

 

Les minuscules maisons sont faites de palettes, planches de lit, lave-linges et autres objets bizarres qui attirent l’attention de Greg Kloehn. M. Kloehn avait constaté les SDF construisaient des abris avec qu’ils trouvaient dans la rue, et il voulait faire une maison comme ça.

 

Il plaisante en disant qu’il construit des logements illégaux à partir d’ordures illégales. Le coût d’une maison est de 30 à 35 euros, explique Kloehn à Russia Today.

 

« Le seul coût, ce sont les roues : j’achète de grandes roulettes pour que les maisons soient mobiles, puis les clous, les vis et des pinceaux. Mais tout le reste est gratuit », précise-t-il.

 

Les maisons sont juste assez confortables pour s’allonger dans un endroit plus chaud qu’une boîte en carton, et les sans-abri à Oakland sont tellement heureux, a déclaré Kloehn au journal The Independent : « Certains pleuraient et me remerciaient à genoux. Ils pensent que je devrais en faire plus et suggèrent des améliorations. Ils aiment les décorer eux-mêmes. » [encore heureux !, NDT]

 


Actuellement, environ vingt-cinq personnes utilisent ces maisons.

La maison d’un couple a brûlé, une autre a été volée, et une troisième a été vendue.

 

« C’est dur par ici. Donc je continue à en faire encore plus », a déclaré Kloehn. Il faut environ une semaine pour faire une maison, en fonction du style.

 

« Il y a quelques maisons rapides et faciles à faire en deux ou trois jours. Mais certaines sont plus élaborées, de style victorien, avec différentes formes de toits, cela prend un peu plus de temps », a-t-il dit à RT.

 

Certaines personnes choisissent d’améliorer leurs maisons : « Un gars a remodelé la maison en doublant sa superficie ! »

 

Le créateur choisit des noms bizarres pour les maisons : R2D2, le colon, la ferme roumaine, Uni-bombardier Shack, le réservoir et le Chuck Wagon, pour n’en citer que quelques-uns.

 

« Ce ne sont pas seulement des maisons, elles sont en passe de devenir un style de vie (sic). Elles sont généralement moins chères que les maisons ordinaires (resic), donnant à plus de gens la possibilité de devenir propriétaire (reresic) », s’est-il félicité.

 

Il a même osé :

 « En permettant d’éviter le classique prêt hypothécaire sur trente ans, le mouvement de la maison minuscule pourrait même remodeler notre façon de penser le travail et ce que nous voulons accomplir dans nos vies. » [rideau !!!, NDT]


 

 

Par le Saker Francophone - traduit par jj, relu par Diane – le 21 février 2015

Source : Russia Today

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Liège, chambre à coucher

Liège, chambre à coucher | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Liège, jolie ville touristique selon tout ce que l'on peut voir, lire ou entendre dans les médias, mais Liège, c'est aussi la misère et la pauvreté comme l'a si bien saisi Dominique Zocaro dans cette photo.


Duc


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Bonne année les exclus ?

Bonne année les exclus ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Nous avions déjà quelque 50.000 sans abri dans nos rues, mais combien des 31.500 personnes exclues du chômage au 01.01.2015 viendront grossir ce nombre ?


Duc


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SDF en vacances ou ... ?

SDF en vacances ou ... ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Notre société est majoritairement composée de croyants en Dieu, Allah, Jéhovah, Yahvé ou compagnie et ces braves gens sont sensés suivre les préceptes de bonté et de générosité enseignés par leur religion, donc tout devrait se passer pour le mieux.


Et quand ces généreux citoyens partent en vacances d'hiver, mais qu'il neige trop en bloquant les routes du bonheur, pour ces malheureux VACANCIERS, on trouve 10.000 places d'hébergement pour les secourir en très peu de temps. Notre belle société semble donc parfaitement organisée.


Petit bémol à cette description idyllique


Chez nous, il existe aussi des SDF pour lesquels il n'y a jamais assez de place d'hébergement et on ne parle que d'hébergement de nuit, car, dès le matin, les pauvres sont renvoyés dans la rue.


Doit-on les obliger à partir en vacances de neige pour qu'eux aussi trouvent un toit d'urgence ?


Vous êtes condamnable si vous abandonnez un animal, mais le pays se permet d'abandonner en toute impunité des humains, ses citoyens. Les autorités devraient pouvoir être poursuivies pour NON-ASSISTANCE À PERSONNES EN DANGER.


Duc


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Noël aussi pour les SDF

Noël aussi pour les SDF | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 

 
Voir la vidéo « CHRISTMAS GIFTS FOR THE HOMELESS » ici 


Un peu de Noël pour…

 

Noël ne concerne pas tout le monde ? Peut-être…


Noël n’est plus qu’une fête commerciale ? Possible, sûrement même.


Mais se limiter à cela, quelle tristesse…


Noël étant bien plus, un moment où certains font un geste vers les autres, un geste qu’ils n’auraient peut-être pas fait durant le reste de l’année, à croire que cette fête est la générosité…


Peut-être est-ce cela « l’esprit de Noël » ? Pardonner, donner, aimer, sourire, espérer que ce jour soit différent des autres.

 

C’est aussi cela qui manque cruellement, un peu de l’esprit de Noël. Bien sûr, un blog qui veut faire de l’information ne peut échapper aux mauvaises nouvelles, mais elles sont tellement nombreuses, que nous en oublierions presque notre humanité comme notre esprit d’enfant, et nous avons tous été des enfants, pleins de naïveté, d’espoir, de rêves, et d’étoiles dans les yeux.

 

C’est pour cela qu’aujourd’hui je propose une vidéo touchante sur cet esprit de Noël, en anglais mais les images se suffisent parfois à elles-mêmes.

 

Un YouTuber américain a décidé de descendre dans la rue, et de demander aux SDF qu’il croisait ce qu’ils souhaitaient pour Noël, puis est parti pour faire les boutiques, et pour dépenser un peu de son argent afin d’offrir aux sans-domiciles les cadeaux demandés. Un petit moment de bonheur, mais des bonheurs les plus simples sont également les plus grands… Souvenez-vous de la chanson L’auvergnat de Brassens…

 

 

N’oubliez pas que le souhait de certains, c’est d’avoir un repas chaud, un habit qui les protège, un coin de toit pour s’abriter, voire même, un simple sourire. Tendre la main vers quelqu’un ne se limite pas à la période de Noël, mais cette dernière est parfaite pour commencer dans le domaine.

 

Si vous n’avez pas les moyens, ou que vous vous débarrassez de choses pouvant encore servir, aller directement les proposer à une personne dans le besoin, cela sera toujours un rayon de soleil qui percera dans la froideur hivernale…

 

Par lesmoutonsenrages.fr – le 16 décembre 2014

Koter Info's insight:


Trop beau, mais à imiter si possible !


Sans prêche pseudo-religieux, l'esprit de Noël doit être journalier afin d'apporter un rayon de soleil tant à celui qui est dans le besoin qu'à celui qui le soutient !


On peut commencer par un sourire !



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Be - Les fournisseurs de pauvres

Be - Les fournisseurs de pauvres | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Bonne conclusion à cette fin d'année 2014, non ?


L'image étant là, on peut penser que je ne vise que notre Charles Michel régional, mais loin de là ma pensée, car tous ses prédécesseurs ont fait pareil !


Mon plus grand souhait serait que, durant 2015, nos politiciens nationaux et ceux de l'UE envisagent enfin une vraie politique sociale en se souciant enfin du réel bien-être de leurs citoyens.


Mais il faudrait déjà commencer par supprimer les stupides sanctions contre la Russie, celles qui nous font beaucoup plus de torts économiques qu'à la Russie, puis de cesser de faire la carpette devant les USA et aussi se tourner vers les "Brics", etc.


Toutefois, j'imagine que les écoutes de la NSA engendrent un fameux chantage  mettant à genoux les dirigeants des pays de l'UE devant les volontés des USA, sinon, ce sont leurs comptes bancaires personnels dans les "Paradis fiscaux" qui les motiveraient, car j'ai du mal à imaginer que ce n'est qu'une bande de cons vendus et incompétents.


Malheureusement, nous savons tous que les voeux de nouvelle année ne se réalisent quasiment jamais !


Désolé de rêver sur le Net ...


Duc


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Dans la peau d'un SDF


Document exceptionnel à voir à tous prix !

Quand un journaliste se met 2 jours dans la peau d'un SDF en caméra cachée, on peut enfin découvrir ce que ces pauvres gens endurent !

Le malheur est toujours croissant : solitude, méchanceté, indifférence...

Ce reportage vous permettra de regarder les SDF autrement ! - Duc

Koter Info's insight:

 

 

Une situation inadmissible dans nos pays européens !

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La vie des SDF de Louvain-la-Neuve dans un documentaire vidéo

La vie des SDF de Louvain-la-Neuve dans un documentaire vidéo | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



La vie des SDF de Louvain-la-Neuve

dans un documentaire vidéo

 




 

En ligne depuis une semaine, le premier documentaire vidéo de Bertrand Vandeloise dépasse les 13 000 vues.

 

Bertrand Vandeloise, 30 ans, est photographe de presse et vit à Louvain-la-Neuve. Il vient de mettre la vidéo Sur un petit nuage (gris), un premier documentaire (26 minutes) qu’on a pu voir partiellement sur La Trois (RTBF) voici quelques jours et que l’on peut toujours découvrir aussi dans sa totalité sur YouTube. Le vidéaste est allé à la rencontre de ceux qui font la manche à Louvain-la-Neuve.

 

 

— Pourquoi avoir choisi de tourner à Louvain-la-Neuve et pourquoi sur ce thème des mendiants ?

 

Dans tout mon travail, j’essaye de mettre l’humain au centre des préoccupations. C’est le cas avec les gens qui font la manche. Et j’ai voulu tourner à Louvain-la-Neuve pour que ce ne soit pas trop compliqué du point de vue pratique.

 

 

— Pourquoi parler de Louvain-la-Neuve comme d’un « petit nuage gris » ?

 

J’ai appelé mon documentaire Sur un petit nuage (gris) parce qu’on dit souvent que Louvain-la-Neuve est une ville à part, où tout le monde est heureux, comme sur un petit nuage… Moi, je me dis que ce nuage est gris parce que la vie n’est pas facile pour tout le monde ici. J’adore Louvain-la-Neuve, mais il faut bien se rendre à l’évidence : aucune structure d’accueil n’existe pour héberger les SDF durant la nuit. Certains ne viennent donc ainsi à LLN que pour la journée et rentrent le soir, à Namur par exemple, où une telle structure existe, mais où faire la manche est interdit.

 

 

— LLN est donc une ville à part en matière de mendicité ?

 

Oui, même les SDF le disent. Dans ma vidéo, il y en a plein qui ne viennent pas de Louvain-la-Neuve, mais qui y font la manche. Je crois que c’est une ville riche. Même s’il y a beaucoup d’étudiants, c’est quand même une population assez favorisée, dans une des provinces les plus riches du pays, avec comme communes limitrophes Lasne et Chaumont-Gistoux qui sont parmi les communes les plus riches du pays. Il suffit de voyager un peu en Belgique pour se rendre compte que Louvain-la-Neuve est très riche. Les mendiants aussi s’en rendent compte, et je crois qu’ils « gagnent » plus en faisant la manche ici.

 

 

— Comment votre vidéo a-t-elle été reçue par les Néolouvanistes ?

 

J’ai eu plusieurs milliers de vues sur YouTube le premier soir. Je ne m’y attendais pas du tout. Le lendemain, j’ai retrouvé des SDF et je me suis rendu compte qu’ils avaient déjà reçu un retour. Des gens sont venus les trouver et ont réagi à ce qu’ils avaient vu : « Je ne savais pas que tu vivais ça, tiens, je t’offre un café. » Il y a eu un retour très positif. Au point de faire changer d’avis un SDF qu’on voit dans la vidéo et qui, au départ, ne voulait pas que celle-ci reste en ligne plus d’un jour…

 

 

— Après Za'Atari et avant Melilla

 

Pour ses 30 ans, Bertrand Vandeloise s’est offert le luxe de quitter son emploi stable de photographe de mode. Il se consacre à présent au reportage, sur des sujets humanitaires. L’an dernier, il réalisait un reportage photo à Za’Atari, un camp qui abrite près de 110 000 réfugiés syriens en Jordanie. Et il ira bientôt à la rencontre des réfugiés de Melilla, cette enclave espagnole en terre marocaine régulièrement prise d’assaut par des candidats à l’exil en Europe. En 2010 déjà, le photographe exposait un photoreportage dénonçant les conditions de vie des migrants qui, à Calais, espèrent rejoindre l’Angleterre.

 

  

Interview : Martin VANHECKEL’Avenir – le 24 mars 2015.

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Au fond de la caverne - Lettre ouverte aux intellectuels de pacotille

Au fond de la caverne - Lettre ouverte aux intellectuels de pacotille | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


 

 

Au fond de la caverne

Lettre ouverte aux intellectuels de pacotille

Par Fabrice AUBERT

 

IL ÉTAIT UNE CAVERNE : « Il était une fois des hommes enchaînes au fond d’une caverne, qui discutaient sur les ombres en mouvement, qu’ils pouvaient discerner, sur les parois. Un d’entre eux put s’affranchir de ses chaînes, et chercha d’abord à gravir le mur pour SE « libérer ». Il tomba de multiples fois, avant de parvenir au sommet. En sortant de la caverne, son premier réflexe fut de se protéger de la lumière du soleil, tellement la luminosité était intense, lui dévoilant un monde inhabituel. S’habituant progressivement à la lumière il découvrit, à l’entrée de la caverne…. un « montreur de marionnettes »… Ravi de s’être libéré, il décida cependant de redescendre au fond de la caverne. Sa descente fut, là aussi, difficile, devant à nouveau s’habituer à la pénombre structurante. Enfin, de retour parmi les siens, racontant son aventure, ses ex-codétenus le condamnèrent à mort ».

 

 

LE MYTHE DE LA CAVERNE : Cette histoire est de Platon, philosophe grec d’Athènes. Il critiqua fortement les sophistes, qui usaient et abusaient de leur connaissance reconnue, pour maintenir le peuple dans l’ignorance. Dans ce texte, « le mythe de la caverne », les hommes enchaînés sont en fait l’Humanité des hommes, à qui on fait miroiter des débats apparents (ombres projetées sur le fond de la caverne). Le philosophe est celui qui se libérant des apparences (des ombres projetées) [1] gravit avec difficulté [2] (expliquant les chutes), la caverne, en sort et découvre….. la réalité. D’où son besoin de se protéger du soleil, tellement les connaissances réelles sont aveuglantes.


Les ombres discutées par les hommes enchaînés ne sont que des discussions sur le reflet des marionnettes, ce qui ne peut que percuter le philosophe. Le débat avec les sophistes, consiste à se demander ce qu’il faut faire à ce moment-là ? Rester dans le monde des idées en brillant à la télé (c’est ce qui se passe avec les « philosophes médiatiques »), ou redescendre dans l’obscurité de la caverne, pour chercher à amener une réflexion critique ?


Est philosophe, celui qui redescend dans la caverne, et qui par avance, sait qu’il subira la condamnation des apparences. C’est ce qui se passe, car les vérités et les « guetteurs sociaux » ne sont pas aimés. Il est toujours difficile aux « grands dirigeants » des structures (y compris progressistes) de reconnaître qu’ils n’ont pas su écouter, leurs « guetteurs sociaux ».

 

 


LA FAUTE AUX ROMS, AUX IMMIGRES, AUX ISLAMISTES, AUX FONCTIONNAIRES, AUX JEUNES, AUX STATUTAIRES, AUX SERVICES PUBLICS :

Depuis la crise de 2008, dont la cause est due au comportement erratique des marchés et notamment des banques (25.000 milliards de dollars brulés en 10 mois), on n’a jamais vu autant de « chasse aux sorcières » visant à segmenter le monde du travail. Le discours est facile, car s’appuyant sur le mouvement des apparences (des marionnettes), les médias mettent en scène et en boucle la culpabilisation individuelle systémique portée par les gouvernements successifs (reproduction du pouvoir).

 

  • Le chômage c’est la faute aux chômeurs, qui, c’est connu, ne cherchent pas d’emplois (ils font semblant de chercher, juste pour toucher les indemnités). Qu’importe la réalité des statistiques qui disent que seul un chômeur sur deux touche des indemnités, la condamnation est absolue.


  • La délinquance et l’insécurité ce sont les immigrés, et les Roms, justifiant les politiques de contrôle au faciès, dans les cités abandonnées par la République, justifiant les politiques pénales.


  • La violence serait due aussi, aux islamistes, qui font de leur religion le glaive de la domination de Mahomet, oubliant au passage combien toutes les religions ont utilisé le glaive (dont la religion catholique), et surtout sans s’interroger sur le pourquoi du retour religieux, dans la République ???


  • La crise serait due aussi aux fonctionnaires, trop protégés, trop payés, et ne foutant rien…


  • Les Jeunes, qui par nature foutent le bordel la nuit en bas de cités, « ils n’ont qu’à bosser au lieu de traîner »… et ne parlons pas des services publics qu’il faut supprimer pour des services payants.

 

Voilà l’ensemble des ombres qui nous sont quotidiennement projetées par les médias, triste spectacle « d’intellectuels de pacotille » vendus au plus offrant… Quel est le salaire de PUJADAS ??? 12.000 euros par mois, pour nous réciter la leçon du marché « libre et non faussé », du journaliste enchaîné.

 

NOTRE COMBAT : Le combat des philosophes d’aujourd’hui (économistes, sociologues, philosophes, intellectuels), n’est pas de dénoncer des « cas particuliers médiatisés », mais de montrer que derrière toutes les injustices et violences individuelles, il y a un système, un système d’exploitation qui porte le nom de « capitalisme mondialisé ». Derrière le théâtre des ombres projetées sur le mur de la caverne des « esclaves de notre temps », dénommés précaires, rmistes, jeunes, immigrés, Roms, S.D.F, fonctionnaires, chômeurs, prolétaires, se cachent dans les faits de l’analyse du mouvement réel, un système d’exploitation inique, jamais encore atteint à aujourd’hui, que les « philosophes de pacotilles » appellent MONDIALISATION [3], qui n’est que le capitalisme, tel que Marx l’a décrit, mais accumulé à l’échelle mondiale, ce que le « spectre » avait aussi analysé et anticipé (relisez les passages du manifeste sur « la mondialisation du capital »).

 

 

LA COOPÉRATION DU CAPITAL : Au niveau mondial, les capitalistes ne se font pas la guerre et encore moins concurrence, ils s’entendent entre eux, pour le partage des dividendes, en exploitant le prolétariat à l’échelle du monde, dénommé « libre échange » (ce que les experts appellent Division Internationale du Travail). La phrase terminale du film « le Capital » de Costa-Gavras est : « continuons notre métier de banquier, nous allons continuer d’enrichir les riches en piquant aux pauvres ». Tout est dit. Nul ne peut se prétendre philosophe, économiste, sociologue, intellectuel, s’il ne dénonce pas cette prédation… de la « finance libre » dans un « marché libre et non faussé » sur le « travail libre » (traduisez, « prolétariat esclave »).

 

 

LE THÉÂTRE DES OMBRES : Les « intellectuels de pacotille » ne sont là, que pour attirer la lumière sur le « théâtre des ombres », autrement dit, la médiatisation des culpabilisations individuelles successives et en boucle, permettant de justifier le capitalisme libéral et l’économie de marché comme système indépassable (thèse sur la « fin de l’Histoire », donc de la fin de « la lutte des classes »)..

 

 

LA LIBÉRATION PHILOSOPHIQUE : Comme Diogène, dans son tonneau, « revendiquant son soleil », un « philosophe authentique », ne peut se reconnaître sans ce préalable de la dénonciation de la domination de la finance sur la société, qui a pour effet, de cacher effectivement le soleil, empêchant de ce fait, tout « développement humain durable ». La finance de marché, c’est le « trou noir » de la société. Sans ce préalable fondamental, pas de philosophes ni de philosophies possibles. La libération philosophique ne vise plus à comprendre le monde, et en discuter entre initiés, mais à le transformer : « les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il faut désormais le transformer » [4].

 

 

LA LUTTE DES CLASSES : La seule logique du capital étant l’accumulation du capital « accumulez, accumulez, c’est la loi et les prophètes » [5], le rôle principal du philosophe, de l’économiste, du sociologue, de l’intellectuel, dans ce système imposé de l’extérieur, est de dénoncer cette logique de courte vue, en vue d’inciter les prolétaires du monde [6] à se libérer de leurs chaînes, quitte à être dénoncés par des médias « enchainés » dans leur promotion permanente du système (d’où l’ultra-médiatisation du FN).

 

 

À L’ÉCHELLE DE L’HISTOIRE : Le philosophe et la philosophie ne sont pas « une chanson à la mode », car ils combattent le mouvement de l’apparence des ombres projetées sur le fond de la caverne, mais la ritournelle patiente et têtue qui rentre dans l’Histoire. Le philosophe ne vise pas une reconnaissance d’opérette digne du C.A.C 40 et de ses mouvements erratiques, il vise « l’émancipation de l’Humanité », sans se soucier préalablement du jugement premier ou dernier… selon la mode en vigueur.

 

 

AU FOND DE LA CAVERNE : Le philosophe se juge à l’échelle de « l’Histoire de l’Humanité », pas moins, ce que ne peuvent concevoir et réaliser, vu leurs sauts de lilliputiens, les « intellectuels de pacotilles » promus par des médias « bien en cour » (du pouvoir), qui ne portent comme « discours », que celui des marchés, c’est-à-dire le « croisement entre une courbe d’offres et de demandes », fixant un prix instantané, celui du marché, d’un équilibre des apparences, cause de l’esclavage des temps modernes, matrice des déséquilibres et des crises mondiales de l’Humanité enchaînée… au fond de la caverne.



De ma caverne, le 31 décembre 2014, Fabrice.

 

 

 

Par Fabrice AUBERT - legrandsoir.info – le 24 janvier 2015

Koter Info's insight:


Simple à comprendre, non ?


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Si talentueux et SDF !

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Hello, it's me you're looking for ?


Regardez cette vidéo dans laquelle vous verrez un SDF en train de magnifiquement chanter un titre de Lionel Richie dans une rue allemande.


Une magnifique interprétation, une voix puissante pleine d'émotion, un véritable chanteur ayant du coffre, mais comment et pourquoi est-il (encore) à la rue ?


Heureusement, ce monsieur reçoit quelques pièces en remerciement de sa brillante prestation, mais ...


Duc


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Pauvreté et misère programmées

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Pauvreté et misère programmées


Merci à Pierre Kroll de vous rappeler que les CPAS se tracassent de l'arrivage massif des jeunes demandeurs d'emploi en janvier 2015.


Comme si vous ne le saviez pas, officiellement pour les autorités, la normalité est de TRAVAILLER pour gagner sa vie et non d'être dépendant d'allocations sociales du chômage ou du CPAS.


Officiellement, je rappelle aux autorités qu'il n'y a pas d'emploi pour tout le monde et que ce n'est pas avec une politique d'austérité (même raisonnable) qu'on améliorera la situation économique du pays.


Plus que jamais, les chômeurs ont besoin de soutien et c'est à ce moment-là que les politiciens les lâchent, socialistes en tête, ce qui est un comble, puis on s'étonne d'être gouverné par la droite, ce qui n'arrangera de toute façon rien  pour les "petites gens" !


François Hollande, socialiste caviar, appelle les pauvres les "sans dents", ce qui témoigne d'un esprit observateur, mais surtout d'un manque de respect et d'intérêt envers les pauvres et les SDF.


Et en Belgique, qu'est-ce qu'un politicien connaît de la réelle pauvreté, alors qu'il perçoit des salaires mirobolants ? Ce, pour lécher le derrière des politiciens de l'UE et des USA au détriment de l'économie nationale.


Et vous, cher lecteur, ne perdez pas de vue que la plupart des gens en difficulté aujourd'hui avait encore un emploi peu de temps avant de se trouver à la rue !


Vous sentez-vous à l'abri derrière un égocentrisme généralisé ou êtes-vous un peu sensible aux grandes difficultés des pauvres.


Moi, OUI !


Duc

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Loto gagnant donné à un SDF

Loto gagnant donné à un SDF | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Ce type donne un ticket de loto gagnant à un sans-abri. Ce qu’il va faire avec m’a laissé en pleurs.

 



>>> Voir la vidéo intitulée « homme qui donne un

ticket de loto gagnant à un SDF » ici


 

Rhat est un youtubeur américain qui décide de donner un faux billet de loterie à un sans-abri. Il ne s’attendait surement pas à ce que celui-ci allait faire par la suite.


 Par bridoz.com – décembre 2014

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USA - Camps de concentration pour SDF - sans domicile fixe - comme faisaient les nazis !

USA - Camps de concentration pour SDF - sans domicile fixe - comme faisaient les nazis ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Usa, Caroline du Nord.

Les camps de concentration Fema

pour les sans domiciles fixes

par Massimo Bonato

 

Nous disons souvent que, à la huitième année de crise économique, et face à d’inutiles tentatives globales de faire repartir « la croissance », il semble amplement démontré que nous naviguons dans une crise de surproduction. Nous rappelons aussi, avec la même fréquence, que cette expression classique doit être entendue exactement comme elle a été pensée par son inventeur : surproduction de capital. Soit non seulement de marchandises, mais surtout d’usines-ordinateurs-bureaux (capital fixe) et de force de travail humaine (capital variable).

 

Il nous arrive aussi d’écrire que le programme capitaliste pour gérer cette « surabondance » d’êtres humains est définissable comme un « vous devez mourir ». Il apparaît en effet évident que lorsque depuis le sommet du gouvernement ou de l’Union Européenne ou d’autres organismes supranationaux, on nous dit que « l’espérance de vie s’est allongée » et « donc » il faut augmenter l’âge de la retraite, couper la dépense sanitaire, flexibiliser les horaires et les roulements de travail et de repos, effacer les contrats à temps déterminé, éliminer les tutelles du travail, vendre les immeubles à loyer modéré, etc., on est en train de chercher à réduire les dimensions de la population.

 

Naturellement il est difficile de « montrer » — à une humanité désormais habituée à regarder des images plus qu’à raisonner au moyen des concepts — quelque chose qui découle nécessairement d’une série de faits, mais qui ne « se montre » pas encore dans la réalité de tous les jours. Nous ne remercierons donc jamais assez Massimo Bonato et TgValleSusa pour avoir publié l’article qui suit, corrélé par des photos et des références documentaires.

 

On y parle des États-Unis, soit de l’« empire de la liberté » et de l’initiative privée, le paradis des « opportunités », des « droits humains » et d’autres mots similaires qui ont pénétré de tout leur poids les lieux communs et sur lesquels il n’est plus nécessaire de raisonner ou de s’interroger.


Dans ce paradis, les « sans domiciles fixes » — les chômeurs qui ont perdu aussi leur maison et la possibilité d’avoir un revenu pour en louer une — sont enfermés dans des camps de concentration. En fait, similaires à ceux des nazis ou des camps d’enfermement des pays en guerre.

 

Le problème est qu’aux États-Unis il n’y a aucune guerre. Mais les sans domiciles fixes sont — tacitement ou explicitement — encadrés en tant qu’ennemis combattants. Et enfermés. Sans infraction, sans procès, sans limites temporelles.

 

Une force de travail en excès, pour le moment inemployable, donc « stockée » en attente de temps meilleurs. S’ils viennent. Et sinon laissée à macérer sous les aléas atmosphériques comme l’un des mille ghost town qui parsèment le panorama états-unien.

 

Il nous semble évident que le nombre imprécis d’emprisonnés dans les dizaines de camps de concentration Fema ne sont pas comptabilisés parmi les chômeurs et ne « pèsent » donc pas sur les statistiques officielles (le « taux de chômage » a beaucoup diminué dans les dernières années ; un peu de quantitative easing, un peu de camps et le jeu est fait).


Comme il apparaît important que beaucoup de ces camps fédéraux (soit « publics ») soient gérés par des contractors privés. Pour traiter un problème sans passer par la loi ordinaire, et en dehors de toute Constitution, qu’y a-t-il de mieux qu’une belle société privée et secrète ?

 

***

Voici l’article de Massimo Bonato.

Des camps Fema en Caroline du Nord, on n’en sort qu’en acceptant de se faire enfiler une micropuce sous la peau.

 

Aux sans-domiciles fixes détenus dans le camp Fema de la Caroline du Nord a été donné le choix de rester ou de s’en aller, mais seulement à condition que leur soit implantée une puce. La RFID (Radio-frequency identification) servirait à les mettre sous monitorage et à les maintenir sous contrôle, en échange du bénéfice de survie, nourriture, couvertures, vêtements.

 

La nouvelle s’est répandue, pour différentes raisons : d’abord le monitorage, et de fait la limitation des libertés personnelles d’hommes et de femmes détenus sans avoir commis d’infractions, mais seulement parce qu’il s’agit d’homeless, de sans domiciles fixes, et de sans emploi. Mais elle a fait réémerger à nouveau, aussi le problème de la gestion du chômage aux USA. Camps Fema. À ceux qui se souviennent du roman de John Steinbeck, Les raisins de la colère et le film qui s’en inspira il n’est pas difficile de s’en faire une idée.

 

 

Qu’est-ce que la Fema ?

 

La Fema est une agence gouvernementale (Federal Emergency Management Agency) destinée à assurer l’arrivée des secours humanitaires en situation d’urgence ; elle est née en 1978, sous la présidence Carter (Wikipedia). Une sorte de Protection civile sous la supervision du Département pour la sécurité nationale.

 

Après les Twin Towers de 2001, et précisément l’année d’après, le procureur général John Ashcroft annonça le désir d’avoir des camps pour les citoyens états-uniens qu’il considérait comme étant des « ennemis combattants », et que son plan « lui permettrait d’ordonner la détention pour un temps indéterminé de citoyens états-uniens et les destituer sommairement de leurs droits constitutionnels et l’accès aux tribunaux, en les déclarant ennemis combattants » (Los Angeles Times). En peu de temps elle se transforma en ce qu’elle est actuellement, et qui fait dire à truthisscary.com que la « Fema est un gouvernement secret, qui peut suspendre la loi, la constitution américaine, les droits civils ».

 

Son parcours est tracé par la paranoïa de la prévention : auparavant pour une attaque nucléaire, puis pour des calamités naturelles, puis pour les attaques terroristes. Aujourd’hui dans ses camps elle enferme des sans domiciles fixes.

 

 

Les camps Fema

 

La Fema a à sa disposition environ 800 camps délocalisés dans tous les États-Unis et peut détenir jusqu’à 2 millions de personnes : des réfugiés hypothétiques, selon sa mission. Mais pas qu’eux. La relative autonomie a conduit à une gestion pas toujours uniforme de ces camps, pour la plupart maintenus vides et prêts, par exemple en Caroline du Nord dans les années 70, pour une réclusion de masse d’activistes de couleur, au cas où ils se fussent soulevés. 

 

Escogitur.com rappelle les mots exprimés au sujet par le chef de la Fema en 1987, Alonzo Chardy, au « Miami Herald », lequel avait rédigé un ordre exécutif justement destiné à suspendre la Constitution avec la déclaration relative de la loi martiale s’il eut été nécessaire. Un Guantanamo en plus grand, prêt entre autres à accueillir aussi des personnes de foi islamique, après les faits du 11 septembre 2001.

 

Les camps Fema reviennent récemment à l’honneur des chroniques, lorsque la Caroline du Nord devient l’exemple de comment seulement le vagabondage pourrait être poursuivi. En août 2013 le Columbia City Council approuve le programme de création de forces spéciales de police qui poursuivent la « quality of life ».

 

De fait, il s’agit de patrouilles qui, depuis octobre de la même année ouvrent les portes du camp Fema de Columbia. Ils poursuivent les sans domiciles fixes accusés de vagabondage ou surpris dans le sommeil ou à uriner contre une plante, ils les chargent sur des véhicules et les conduisent dans le camp, à quelques kilomètres de la ville.

 

Des sites actifs sur le front des droits humains, comme trueactivist.com, en parlent, mais peu d’autres sites en font référence. La ségrégation s’accompagne du secret. Du moins jusqu’au début de novembre de cette année, quand une équipe de la NBC se retrouve à vouloir filmer une prison abandonnée dans les environs de New York, pour un service culturel, mais sans toutefois y parvenir. L’opérateur n’a pas le temps de commencer le tournage que depuis la prison sort un gradé, qui ordonne à la NBC de s’éloigner. C’est un contractor. La prison n’est pas abandonnée, on ne peut pas filmer, et elle n’est pas gérée par un Département d’État, mais par une police privée (globalresearch.ca).

 

Avec entre autres l’histoire de la puce qu’on veut implanter sous la peau des sans domiciles fixes de Columbia en Caroline du Nord, les Américains ont commencé à s’intéresser à ces lieux de détention, surtout à cause du fait que le Wall Street Journal claironne un jour sur deux et met en exergue la diminution du chômage qui permettrait l’augmentation des taux d’intérêt aux USA et en Angleterre.

 

On passe sous silence les paramètres par lesquels le taux de chômage sont établis (sous le gouvernement Thatcher en Angleterre ils changèrent jusqu’à 37 fois !), et pour ne pas rendre compte du phénomène économique et social. Pourtant ces paramètres résultent d’un dispositif d’accréditation politique, ils sont destinés à instiller plus de confiance à l’étranger, et maintenir la stabilité à l’intérieur du pays (« Tu ne vas tout de même pas faire la révolution maintenant qu’il y a du boulot ! »).

 

Mais on s’interroge aussi sur quel sens donner à la « quality of life » aujourd’hui et sur la gestion de cette misère passée dans les mains de polices urbaines privées, des contractors. Pour défendre non seulement une esthétique métropolitaine, un fossé social évident apparaît, des gens sont enfermés dans des résidences fermées, des quartiers équipés de surveillance armée, clôtures et barbelés, afin de les garder dehors et non au sein de la société. Il semble qu’on veuille ségréguer pour ne pas éveiller de malaise dans la population et pour garder les rues propres.

 

« Mais est-ce une telle Amérique que nous voulons ? » se demandent beaucoup de gens.

 

 

 

 Par Massimo Bonato - blogs.mediapart.fr – le 10 décembre 2014

 

Source : 

http://www.tgvallesusa.it

http://www.tgvallesusa.it/2014/12/usa-north-carolina-campi-di-concentramento-fema-per-senza-fissa-dimora/

 

Source de l’introduction :

http://contropiano.org/internazionale/item/28010-usa-north-carolina-i-campi-di-concentramento-fema-per-i-senza-fissa-dimora

 

Lire aussi :

Futurs camps de concentration ? Vol au-dessus des nids de la FEMA par John Lloyds  - lundi 5 janvier 2009

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/futurs-camps-de-concentration-vol-49524

 

Koter Info's insight:


Le saviez-vous ?  Et demain, idem en UE ?


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LLN - SDF rejetés du CPAS

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Le CPAS d'Ottignies LLN n'ouvre

plus de refuge pour les démunis


A cause de la baisse des températures, les centres d'accueil pour les sans-abris sont pris d'assaut. Le CPAS d'Ottignies-Louvain-la-Neuve a décidé, pour la seconde année, de ne pas ouvrir d'abri temporaire pour les démunis. La moitié des personnes qui sont venues, n'était pas d'Ottignies. Jeanne-Marie Oleffe, la présidente du CPAS concerné, a justifié cette décision.


Ottignies-Louvain-la-Neuve était la seule commune du Brabant Wallon a ouvrir un centre pour les démunis pendant l'hiver. Les personnes précarisées de toute la province venaient s'y réfugier et ne voulaient plus quitter l'abri. Jeanne-Marie Oleffe, la présidente du CPAS, a justifié cette décision.


"Nous l'avons fait il y a 3 ans et 4 ans car on sentait un besoin. Nous voulions le démontrer et nous l'avons fait. Mais une petite ville comme Ottignies-Louvain-la-Neuve ne peut pas porter l'ensemble des sans-abris du Brabant Wallon. Nous avons démontré un besoin et nous voulons que la province le prenne en charge", a expliqué Jeanne-Marie Oleffe au micro d'Olivier Patzelt pour Bel RTL.


"Cela a fait un surcoût"

"La moitié des personnes qui sont venues les 2 années, n'était pas d'Ottignies. Hors, les CPAS n'ont en charge que les personnes qui sont sur leurs territoires. Cela a fait un surcoût qui n'est pas supportable car les personnes sont restées, et cela à la charge du CPAS d'Ottignies, ça ne va pas", a ajouté la présidente du CPAS.


La prise en charge de ces démunis est payée par la province !


Contactée par Bel RTL, la province s'étonne des propos tenus par la présidente du CPAS d'Ottignies et précise qu'en 2011 et 2012 les frais engendrés par la prise en charge de ces démunis ont été payés par la province.


Par ailleurs, l'accueil des sans-abris est une mission légale des CPAS. Ce n'est pas une compétence provinciale.


Koter Info's insight:


Pas joli de mentir et honte aux actes !


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