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Salon du Bourget : la Russie dévoile ses nouveautés spatiales

Salon du Bourget : la Russie dévoile  ses nouveautés spatiales | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

© Photo. Roskosmos

 

Salon du Bourget : la Russie dévoile

 ses nouveautés spatiales

 

La compagnie RKK Energia a présenté la maquette d’un nouveau vaisseau spatial au Salon du Bourget. Il devrait décoller sur la fusée Angara depuis le cosmodrome Vostotchny en 2021.

 

L’agence spatiale fédérale russe Roskosmos et la société RKK Energia présentent au salon de l’aéronautique du Bourget la maquette d’un vaisseau de transport de nouvelle génération, annonce le site de l’agence lundi.

 

« Selon le projet du Programme spatial 2016-2025, il est prévu que le nouveau vaisseau décolle sur la fusée Angara (sa maquette a été présentée au salon par le Centre Khrounitchev) depuis le cosmodrome Vostotchny en 2021 », indique le communiqué.

 

La société NPO Lavotchkine présente aussi la maquette du vaisseau spatial Luna-25 (Luna-Globe) qui, conformément au projet du Programme fédéral spatial 2016-2025, devra commencer à explorer la Lune en 2019, sachant que pour la première fois cet appareil descendra au niveau de l’un de ses pôles, alors que jusqu’à présent les autres vaisseaux atterrissaient dans la zone de l’équateur lunaire.

 

Le télescope Spektr-RG a également été présenté au salon. Il devrait être mis en service en mars 2017 au point de Lagrange (à 1,5 million km de la Terre) et poursuivre les recherches du fameux Spektr-R.

 

La société TsNIIMach présente pour sa part une base expérimentale unique pour divers essais de fusées porteuses et d’étages de grande taille des fusées. De telles bases de simulation terrestre pour fusées porteuses, avec de telles caractéristiques, n’existent pas ailleurs en Europe – elle a une hauteur maximale de 20 mètres et un diamètre de 16 mètres.

 

La société RKS (Systèmes spatiaux russes) présente un système de haute précision pour le suivi du décalage des constructions d’ingénierie et du glissement de la surface terrestre, les logiciels de la gamme RKS Complex conçus sur la base des technologies GLONASS/GPS, ainsi que les solutions avancées dans le domaine du sondage à distance de la Terre et le système de recherche et de sauvetage Cospas-Sarsat.

 

De plus, Roskosmos et ORKK présentent sur un stand commun de presque 400 m² des expositions de NPO Lavotchkine, du Centre Khrounitchev, du Centre d’exploitation de l’infrastructure spatiale terrestre, de la société Energia, du centre spatial Progress et d’autres compagnies connues à travers le monde qui produisent le matériel nécessaire pour explorer l’espace. L’exposition présente des maquettes de fusées porteuses, de vaisseaux spatiaux, de stands terrestres, de tables de lancement et bien d’autres.

 

Le directeur de Roskosmos Igor Komarov, le directeur général par intérim d’ORKK Iouri Vlassov et les membres de la direction des plus grandes entreprises du secteur spatial russe sont en négociations avec leurs collègues européens, japonais et américains sur la poursuite de la coopération dans le « secteur spatial pacifique ».

 

 

 

Par fr.sputniknews.com – le 16 juin 2015.

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L’avion du futur qui devrait révolutionner le transport aérien

L’avion du futur qui devrait révolutionner le transport aérien | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos : captures d’écran de la vidéo « The AWWA·QG Progress Eagle: An Airplane For 2030 »


 

 

L’avion du futur qui devrait

révolutionner le transport aérien

 

Un avion d’une taille impressionnante, capable d’embarquer autant de passagers que l’A380 et qui ne pollue pas : le concept Progress Eagle a été imaginé par le cabinet d’étude Oscar Vinals et pourrait voler en 2030.

 

Il ressemble davantage à un oiseau aux ailes en mouvement qu’aux appareils qui sillonnent le ciel actuellement. Mais c’est bien un nouvel avion que le cabinet d’études Oscar Vinals a dessiné : le Progress Eagle est un concept d’avion prévu pour voler d’ici 2030 et dont les caractéristiques sont stupéfiantes.

 

Au niveau des dimensions déjà, l’aéronef sort du lot : l’envergure atteint les 96 m du bout d’une aile à l’autre (même si une partie des ailes peut être rétractée une fois au sol pour un moindre encombrement), trois ponts pour les passagers (contre deux sur l’A380) avec un cockpit surélevé (à la manière d’une tête de canard), une capacité de plus de 800 passagers « avec un espace très confortable »... De quoi donner le tournis. Mais aussi interloquer par ses formes étranges : plus ventru que les appareils actuels, il propose également de très larges baies vitrées à l’avant, offrant aux passagers situés à ces places la sensation qu’ont actuellement les membres de l’équipage dans un avion traditionnel.

 

 

Photovoltaïque, éolien et hydrogène

 

Plus révolutionnaire encore que les formes : les choix énergétiques. Le designer Oscar Vinals promet un bruit réduit de 75 % par rapport aux avions commerciaux similaires actuels (autour de 120 dB) grâce au recours aux énergies renouvelables. Sur l’ensemble de la carlingue, 463 m2 de cellules photovoltaïques permettent de recharger des batteries pour alimenter les appareils embarqués. Mais la propulsion ne repose pas uniquement sur les rayons du soleil : c’est aussi l’hydrogène qui alimentera les six réacteurs prévus pour cet appareil. Enfin, un système d’éoliennes adaptées à l’aéronautique devrait compléter l’alimentation en électricité de l’appareil.

 

Sans doute pas de quoi placer immédiatement ce nouvel appareil dans la catégorie des avions les plus rapides, mais l’initiative rejoint les nombreux projets d’appareils révolutionnaires imaginés ces dernières années.

 

 

>>> Voir la vidéo « The AWWA·QG Progress Eagle:

 An Airplane For 2030 »

 

Pas de bruit et donc aucun rejet de gaz à effet de serre en vol donc. Pas totalement propre quand même, car la production d’hydrogène pour des motorisations génère une certaine pollution via le procédé chimique actuellement utilisé. Mais des procédés de filtration de l’air permettraient aussi de purifier l’air ambiant pendant le vol.

 

 

Chambres privées, salons cosy et restaurants

 

À l’intérieur, la révolution est tout aussi radicale : il faut oublier les rangées de sièges des cabines actuelles et s’imaginer déambuler dans des espaces très divers. « Douze heures passées dans l’avion pourraient être comparables au même laps de temps passé dans un hôtel de prestige », annonce Oscar Vinals. Il évoque donc des chambres privatives, des salons très cosy, des restaurants, des boutiques et magasins, des espaces de détente et de loisirs avec écrans géants...

 

Mais le principal obstacle à la réalisation de cet appareil à l’horizon 2030 pourrait être les réticences des grands constructeurs aéronautiques actuels : alors que le salon du Bourget ouvre ses portes dans quelques jours, les deux géants du secteur, Airbus et Boeing, ont leurs carnets de commandes remplis pour près d’une décennie avec des livraisons prévues jusqu’en 2025. Pas de quoi les inciter à révolutionner aussi radicalement et aussi vite un modèle qui connaît le succès.

 

 

 

PAR MATTHIEU HOFFSTETTER - bilan.ch – le 10 juin 2015.

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