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Ce que révèle le salut nazi de la Reine Elizabeth II

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Ce que révèle le salut nazi de

la Reine Elizabeth II

 

La publication du clip de 1933 montrant la reine Elizabeth II d’Angleterre, encore enfant, en train de faire le salut nazi, coïncide avec l’escalade des activités néonazies en Ukraine par l’OTAN, principale source de provocations contre la Russie. La gravité de ce danger stratégique, entre autres facteurs, amène apparemment certains, outre-Manche, à exposer le passé trouble de la famille royale britannique.

 

La vidéo montre Elizabeth et sa sœur Margaret apprenant de leur oncle, le futur roi Édouard VIII, à faire le salut d’Hitler. Édouard était un admirateur reconnu des nazis et a dû en réalité abdiquer pour cette raison. Mais le clip montre aussi la reine mère, Mary, qui étend fièrement le bras en souriant.

 

Si la guerre d’Hitler contre la France et l’Angleterre a obligé la famille royale à faire profil bas, sa sympathie envers les idées nazies n’a apparemment pas disparu, comme le montre la décision de marier la jeune Elizabeth avec Philip Battenberg. Lui-même avait fréquenté en Allemagne une école dont le programme était inspiré des SS, et ses trois sœurs avaient pris pour époux des aristocrates allemands proches du régime nazi, qui ont conduit les négociations entre les nazis et la famille royale britannique.

 

Certes, les liens passés n’indiquent pas forcément des valeurs partagées. Toutefois, comme l’ont montré les publications associées à Lyndon LaRouche [1], la famille royale partage bel et bien, entre autres choses, la politique malthusienne de fascisme vert, dont l’idéologie est nazie. Les Windsor, les Mountbatten et les autres oligarques sont, pour ainsi dire, « les nazis au-dessus des nazis », ceux qui, sans porter de chemise brune, déterminent la politique à suivre.

 

Ainsi, le prince Philip a pris la direction de la nouvelle version du fascisme universel, le mouvement malthusien vert, en s’installant à la tête du World Wildlife Fund (WWF). Sa déclaration comme quoi il aimerait être réincarné en virus mortel pour contribuer à la réduction démographique (voir ici pour plusieurs citations) en dit plus sur la mentalité de la clique Windsor/Mountbatten que mille vidéos. Son fils, le prince Charles, est de la même étoffe et défend dans le même but l’arnaque du « réchauffement climatique ».

 

D’autres observateurs ont également insisté sur la continuité idéologique entre la vidéo de 1933 et la politique défendue aujourd’hui par la Monarchie britannique. Dans un article publié sur le site de la Strategic Culture Foundation, intitulé « Le Salut nazi royal britannique – un signe des temps présents », le journaliste irlandais Finian Cunningham, faisait remarquer le 20 juillet que le geste royal devait être placé dans une perspective appropriée.

 

Ainsi, écrit-il :


Ce que cet extrait cinématographique vieux de 82 ans démontre est l’association étroite et sinistre existant entre la classe régnante britannique et le fascisme. Et il ne s’agit pas que d’une association aberrante appartenant à la décennie distante des années 30. La tendance fasciste de l’État britannique est encore très vivante aujourd’hui. Et il ne s’agit pas que de la Grande-Bretagne, mais aussi des soi-disant démocraties européennes, et aussi des États-Unis.

 

Il n’y a qu’à regarder la façon dont l’Union européenne, dominée par l’Allemagne, inflige une destruction économique à grande échelle et pille la Grèce au nom de la »’crise de la dette »’. On écrase la démocratie grecque sous les diktats du capital européen et de la finance globale. Le pays est en train d’être exproprié de ses actifs nationaux ainsi que ses ressources, avec un mépris absolu pour le mandat démocratique du peuple grec. [2]

 

Nous pouvons voir également comment la Grande-Bretagne, l’UE et Washington sponsorisent un régime néonazi en Ukraine, en exerçant des pressions diplomatiques, financières et militaires pour mener une guerre d’agression meurtrière contre une population russophone.

 

Pour revenir à la Grande-Bretagne, la reine Elizabeth, aujourd’hui âgée de 89 ans, a donné récemment son aval au programme économique du gouvernement Conservateur. Le Premier ministre David Cameron et son Chancelier [ministre des Finances, NDLR] George Osborne, tous deux millionnaires et incarnant la classe dirigeante anglaise, comme la Reine elle-même, inflige un régime d’austérité draconien qui réduira les services publics, les salaires et les mesures sociales bien au-delà de ce qui a été fait au cours des cinq dernières années.

(…)

L’aristocrate britannique déchu [Édouard VIII, un partisan du fascisme allemand, NDLR] n’était en aucune manière un simple rebelle. Il y avait un consensus au sein de la classe dirigeant britannique au cours des années trente, qui soutenait de manière discrète, mais enthousiaste Hitler et le fascisme, comme rempart contre la démocratie et le socialisme en particulier.

(…)

Le salut fasciste de la reine Elizabeth, encore jeune princesse, n’est pas qu’un signe d’une époque historique reculée. C’est un signe des temps présents, où le fascisme est l’idéologie qui rôde derrière la façade des démocraties occidentales.

 

 

 

Par la Rédaction de Solidarité & Progrès – le 23 juillet 2015

 

Notes :

[1] EIR a exposé les liens nazis des Windsor ICI.

[2] Rappelons ce qu’avaient écrit certains responsables de JPMorgan en 2013, concernant la nécessité de ramener le fascisme pour lutter contre les droits accordés aux peuples grec, espagnol et portugais en lendemain de la chute des régimes dictatoriaux dont ils avaient été victimes : Pour J.P. Morgan, les constitutions post-fascistes en Europe sont des obstacles à éliminer.

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Les impérialistes pleurent le roi Abdallah

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Les impérialistes pleurent le roi Abdallah

 

Il serait difficile de trouver quelque chose de plus dégoutant, en termes de servilité et d’hypocrisie, que le déluge d’éloges des puissances impérialistes pour pleurer la mort du roi Abdallah d’Arabie saoudite. Le roi Abdallah est mort le 23 janvier à l’âge de 90 ans.

 

Des hommages sont parvenus des gouvernements aux quatre coins de la planète.


À Londres, le gouvernement britannique a mis en berne les drapeaux des édifices gouvernementaux et du Palais de Buckingham. Le prince Charles et le Premier ministre David Cameron se sont rendu en Arabie saoudite le weekend suivant sa mort.

 

Quant aux États-Unis, l’administration Obama a annoncé qu’elle modifierait l’itinéraire du président, qui était alors en Inde, afin qu’il puisse faire un voyage spécial à Riyad pour rendre visite au successeur d’Abdallah, son demi-frère de 79 ans, Salmane. La Maison-Blanche a publié un communiqué notant l’«amitié authentique et chaleureuse » entre le président Obama et le défunt monarque.

 

Salmane est le sixième des enfants d’al-Saoud, le fondateur du régime semi-féodal. Le fait qu’il soit atteint de la maladie d’Alzheimer est peut-être un reflet approprié de la nature du gouvernement dont il sera le dirigeant. Simon Henderson, le directeur du programme pour le Golfe et la politique énergétique à l’Institut sur la politique du Proche-Orient à Washington, a écrit le mois dernier que « le cerveau de Salmane est manifestement ravagé par la démence. Des visiteurs ont rapporté qu’après quelques minutes de conversation, il devient incohérent. »

 

Il est bien sûr possible pour un dirigeant, même avec des capacités grandement réduites, d’occuper un poste de figure de proue sans aucun pouvoir réel pendant une longue période de temps, comme Ronald Reagan l’a fait pendant la majeure partie de sa présidence. Mais, cela montre de toute évidence pourquoi il était de la plus grande importance, du point de vue de la Maison-Blanche, du Pentagone et du département d’État que le premier geste du nouveau roi était de confirmer que son successeur et prince héritier serait le plus jeune des fils d’al-Saoud, le prince Moqren, âgé de 69 ans.

 

La sélection du prince Mohammed Ben Nayef, le ministre de l’Intérieur, en tant que vice prince héritier et présumé successeur de Moqren était encore plus critique, du point de vue de l’impérialisme américain. Âgé de 55 ans, le prince est le premier occupant potentiel du trône choisi par la génération des petits-fils d’al-Saoud. En tant que chef des opérations antiterroristes de l’Arabie saoudite, il a travaillé étroitement avec la CIA et le Pentagone. Le Wall Street Journal a écrit dans un éditorial : « Le prince Mohammed a été longtemps vu comme le candidat favori de Washington parmi les jeunes princes qui aspirent à être roi. »

 

La collaboration étroite entre Washington et le régime saoudien en dit long sur la nature de l’intervention américaine au Moyen-Orient. Malgré le fait qu’une administration après l’autre a prétendu que la politique étrangère américaine défendait la démocratie, l’impérialisme américain a recours depuis longtemps au régime le plus réactionnaire et oppressif du Moyen-Orient. Depuis 70 ans, il y a un accord entre les États-Unis et la monarchie saoudienne : les États-Unis arment le régime jusqu’aux dents contre des menaces aussi bien intérieures qu’extérieures, tandis que l’Arabie saoudite les approvisionne en pétrole et défend généralement la politique étrangère américaine.

 

Même si les administrations américaines ont, pendant plus d’une décennie, adhéré à la « guerre contre le terrorisme », maintenant décrite par l’administration Obama comme une « lutte contre l’extrémisme violent », la pierre angulaire de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient a été une alliance avec un État qui défend le fondamentalisme islamique et qui finance et arme des groupes fondamentalistes islamiques droitistes dans la région.

 

Dans les années 1980, l’administration Reagan et l’Arabie saoudite ont conjointement commandité les moudjahidines afghans, la guérilla de fondamentalistes islamiques recrutée par la CIA et sanctionnée et payée par l’Arabie saoudite, afin de combattre le régime prosoviétique en Afghanistan. La collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite en Afghanistan a donné naissance à Al-Qaïda, mené par Oussama Ben Laden, le fils d’un magnat de la construction devenu riche par ses contrats en Arabie saoudite. L’argent de l’Arabie saoudite – dont une partie provenait directement de la monarchie – a financé les attaques terroristes du 11—Septembre contre les États-Unis et 15 des 19 pirates de l’air étaient des Saoudiens.

 

Mais, l’administration Bush a glissé ces liens sous le tapis, premièrement en envahissant l’Afghanistan et, ensuite, en concoctant un lien entre Saddam Hussein et le 11—Septembre dans le but de justifier l’invasion et l’occupation criminelles de l’Irak en 2003. Même si les Saoudiens se sont opposés verbalement à l’intervention américaine (parce qu’ils voyaient Saddam Hussein comme un rempart contre l’Iran), l’armée américaine a bénéficié d’un accès complet aux bases saoudiennes afin de mener leurs opérations militaires pendant la guerre.

 

Récemment, l’Arabie saoudite a appuyé la guerre de l’OTAN menée par les États-Unis contre la Libye et est fortement intervenue en Syrie dans le cadre de la campagne orchestrée par les États-Unis pour déstabiliser le régime de Bachar al-Assad, un allié de l’Iran, le principal rival régional de l’Arabie saoudite.

 

L’alliance entre l’Arabie saoudite et les États-Unis a été un désastre sans équivoque pour les habitants du Moyen-Orient. L’Irak, la Syrie, la Libye et maintenant le Yémen, qui se trouve à la frontière sud de l’Arabie saoudite, ne sont plus des sociétés fonctionnelles et ont été dévastées par des offensives militaires (que ce soit directement, comme dans le cas de l’Irak ou de la Libye, ou indirectement, comme dans le cas de la Syrie ou à distance, via des frappes de missiles par drones, comme dans le cas du Yémen).

 

Les forces militaires saoudiennes ont envahi le Royaume de Bahreïn – le siège social des opérations navales américaines dans le Golfe persique – afin de supprimer l’opposition populaire à la famille dirigeante. En 2013, Washington et Riyad ont appuyé le coup d’État du général Al-Sisi en Égypte et le retour d’une dictature militaire contre l’État le plus peuplé du monde arabe.

 

En Syrie, les dollars saoudiens et les armes américaines fournies par l’Arabie saoudite ont alimenté l’émergence de l’État islamique en Irak et en Syrie (EI ou ISIS en anglais). Cela a mené à la débâcle de l’été dernier, lorsque les combattants d’ISIS ont conquis la majeure partie de l’ouest de l’Irak, incluant la deuxième plus grande ville d’Irak, Mossoul. Maintenant, les pilotes saoudiens ont rejoint la campagne de bombardement mené par les États-Unis en Syrie, le prélude à un conflit de beaucoup plus grande envergure et encore plus sanglant.

 

Le dernier exemple de collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite est la décision de l’OPEC, avec l’Arabie saoudite en tête, de rejeter toute réduction de production de pétrole au moment même où les prix chutent. Ce geste vise à acculer l’Iran et la Russie, deux alliés majeurs de la Syrie, à la faillite, en coupant les revenus que ces gouvernements peuvent tirer des exportations de pétrole dont ils dépendent.

 

Mais c’est un couteau à double tranchant. Aux États-Unis, la chute des prix du pétrole a dévasté l’industrie du gaz de schiste et a commencé à créer du chômage de masse au Texas et au Dakota du Nord. En Arabie saoudite, la chute des prix du pétrole a créé un manque à gagner de près de 40 milliards de dollars dans le budget national, forçant le pays à puiser dans ses réserves internationales.

 

La pauvreté et le chômage se répandent dans le pays, malgré sa richesse pétrolière. Une récente étude la CIA sur ce pays a estimé que 506.000 jeunes vont entrer sur le marché du travail en Arabie saoudite en 2015, où plus de la moitié de la population de 27 millions a moins de 25 ans. Étant donné que seulement 1,7 des 8,4 millions de salariés en Arabie saoudite sont des citoyens saoudiens – la grande majorité d’entre eux sont des immigrants –, le régime fait face à ce qu’un stratège impérialiste décrit comme étant « un défi incroyable en terme de stabilité nationale ».

 

La force la plus réactionnaire de la région – la monarchie saoudienne – est alliée avec la force la plus réactionnaire de la planète – l’impérialisme américain. Il en résulte une combinaison toxique de convulsions économiques, d’intensification des conflits tribaux et sectaires et d’escalade des interventions militaires impérialistes.

 

 

Par Patrick Martin mondialisation.ca – le 30 janvier 2015

Article paru d’abord en anglais, WSWS, le 26 janvier 2015

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En défense de la Genèse

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 - En 2008, Benoit XVI a fait installer des panneaux solaires sur certains bâtiments du Vatican. Crédit : eglise.catholique.fr

- 49 ans avant le pape François, le médiéviste américain et ami d’Aldous Huxley, Lynn Townsend White, estimait qu’il fallait mobiliser Saint François d’Assise pour chasser la matrice de la Genèse du christianisme.

 

En défense de la Genèse

 


À propos de l’Encyclique du pape François

sur l’écologie, Laudato si »

 

En décembre 1966, le médiéviste américain Lynn Townsend White présente à Washington sa célèbre thèse sur « Les racines historiques de notre crise écologique », devant l’Association américaine pour l’avancement des sciences.

 

À partir de la révolution industrielle, affirme-t-il, l’homme a considéré la terre comme une ressource consommable. Cependant, cette vision remonte au christianisme.

 

Le problème, dit White, commence avec le livre de la Genèse (1 : 26) :

Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la ; et soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel et de tout animal qui se meut sur la terre.

 

Alors que c’est grâce à cette vision optimiste que l’Homme, en tant que coopérateur de Dieu sur terre, a pu éradiquer les épidémies, verdir les déserts et inventer l’électricité pour éclairer les peuples, pour White il s’agit d’une catastrophe.

 

Car le christianisme a banalisé l’exploitation des ressources naturelles et la Bible a fait de l’anthropocentrisme la norme, soulignant sans ambiguïté la différence fondamentale entre l’homme (créé à l’image d’un dieu créateur) et les autres créatures, qui lui sont nettement inférieures.


White conclut qu’avec « plus de science et plus de technologie, ne nous sortirons jamais de la crise écologique actuelle tant que nous ne trouvons pas une nouvelle religion ou ne repensons notre religion ancienne ».

 

L’Homme doit donc abandonner cette attitude arrogante qui le conduit à se servir de la terre pour le moindre caprice. Son modèle est saint François d’Assise, pour lequel rien de ce qui est créé ne peut revendiquer sa supériorité sur les autres. François imagine ainsi une vaste « démocratie » qui, en mettant toutes les créatures sur un pied d’égalité, oblige l’homme à restreindre son règne sur les autres créatures.

 

La campagne de la Monarchie britannique, qui se sert du prétexte écologique pour imposer une réduction draconienne de la population mondiale, compte bien instrumentaliser les religions pour parvenir à son but.

 

C’est dans cet objectif que le prince Philip d’Édimbourg organisa en 1986 la « Rencontre interreligieuse d’Assise ». Son fils, le prince Charles, fut converti au culte de la mère-terre (Gaïa) par l’écologue James Lovelock, un des dirigeants de Population Matters (antérieurement Optimum Population Trust), qui prône une décroissance graduelle de la population humaine globale jusqu’à un milliard d’individus !

 

Dans sa dernière encyclique Laudato si », le pape François, tout en écartant toute idée d’une réduction de la population mondiale, affiche de fortes affinités avec ce pessimisme antichrétien.

 

Dans une attaque non avouée sur le livre de la Genèse, en accord avec Lynn White, il écrit : « Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires [de la Terre] et ses dominateurs autorisés à l’exploiter. » Dans l’esprit « démocratique » de saint François d’Assise, version Lynn White, il poursuit :

 

« Tout est lié, et, comme êtres humains, nous sommes tous unis comme des frères et des sœurs dans un merveilleux pèlerinage, entrelacés par l’amour que Dieu porte à chacune de ses créatures et qui nous unit aussi, avec une tendre affection, à frère soleil, à sœur lune, à sœur rivière et à mère terre. »

 

En accord avec la thèse de Lovelock, l’Encyclique affirme que la mère terre « crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle ».

 

Alors que les bases scientifiques font cruellement défaut pour l’affirmer, le Pape endosse ainsi la thèse fumeuse d’une origine humaine du changement climatique, thèse que les ennemis du Pape comptent utiliser pour imposer au monde une réduction démographique que le pontife combat.

 

 

 

Par Karel Vereycken - solidariteetprogres.org – le 9 juillet 2015.

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