LLN - Graffer les plantes sauvages de ma rue | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : l’éco-conseillère, Dorothée Hébrant, fait une démonstration d’arrachage des herbes dans la cour de la ferme du Blocry avec un outil de moins de 20 €. - ÉdA – 21 473 005 866

 

 

LLN - Graffer les plantes sauvages de ma rue


Lors de la Semaine sans pesticide, la Ville d’Ottignies-LLN propose de reconnaître et graffer les plantes sauvages de sa rue.

 

La Semaine sans pesticide d’Ottignies-Louvain-la-Neuve débute ce samedi 21 mars dans la galerie du Douaire à Ottignies. « Nous tiendrons un stand avec Nature et Progrès pour expliquer les alternatives aux pesticides. Nous aurons ainsi l’occasion de toucher un public qui n’est pas spécialement attiré par la thématique », explique l’échevine de l’Environnement, Cécile Lecharlier.

 

Le public devra pourtant s’y intéresser. En 2019, l’utilisation de pesticide sera interdite pour les particuliers. Depuis le 1er juin 2014, c’est déjà le cas pour les espaces publics, même si une période transitoire de 5 ans a été acceptée. Depuis cette même date, une nouvelle étape a été franchie avec l’interdiction pour les particuliers d’utiliser des pesticides à moins d’un mètre du trottoir. Sur un terrain en pente vers le filet d’eau de la route, les produits phytos sont également interdits. « La Semaine sans pesticide est l’occasion de rappeler cette obligation à la population. »

 

 

Reconnaître les plantes sauvages

 

L’UCL est partenaire de la Ville pour cette semaine. Renate Wesselingh, chargée de cours à l’UCL et responsable du centre de recherche sur la biodiversité, propose l’animation « Sauvages de ma rue » au départ de la Ferme du Biéreau le dimanche 29 mars à 14 h 30. Elle proposera, au cours d’une balade, de reconnaître et de graffer les plantes sauvages :


« L’utilisation des pesticides va tuer la plupart des plantes, seules quelques plantes sont résistantes. Les plantes sauvages donnent de la place aux insectes. Ceux-ci permettent aux oiseaux de se nourrir. C’est toute la chaîne de la vie que l’on entretient en conservant les plantes sauvages. Les moineaux se nourrissent également de graines qu’ils trouvent au sol. Les pesticides cassent cette chaîne alimentaire. »


Au cours de la balade, le public sera initié à la reconnaissance de ces plantes. « Il pourra les repérer et noter l’espèce avec un bâtonnet frisko que l’on enterre dans le sol », indique l’éco-conseillère, Dorothée Hébrant.

 

La Maison du Développement durable propose, de son côté, une bourse aux plantes et aux idées le samedi 28 mars de 10 h 30 à 16 h 30. Une outilthèque sera aussi à disposition du public pour apprendre des techniques alternatives d’arrachage des « mauvaises » herbes.

 

 

Programme complet sur www.olln.be.

 

 

Par M. Dem. - lavenir.net – le 19 mars 2015