Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.4K views | +0 today
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Bulles monstres : réveil de la crise du capitalisme casino

Bulles monstres : réveil de la crise du capitalisme casino | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : itespresso.fr


 

Bulles monstres :

Réveil de la crise du capitalisme casino

Par Jérôme Roos

 

S’il y a une leçon à tirer de la longue histoire des manies financières, paniques et accidents, c’est que les banquiers ne résolvent jamais eux-mêmes les crises qu’ils provoquent : ils les laissent à d’autres, passant éternellement la patate chaude de la catastrophe imminente à d’autres et reportant systématiquement le fardeau de l’ajustement sur les membres les plus faibles de la société. En conséquence, la manière dont une crise particulière est résolue consiste inévitablement à semer les graines de la suivante. Cette fois-ci c’est pareil.

 

Ces derniers mois, suite à l’enthousiasme grandissant au sujet d’une reprise mondiale naissante, certains investisseurs et régulateurs commencent à exprimer leurs préoccupations sur l’ampleur d’un ensemble de grosses bulles d’actifs dispersées dans l’économie mondiale. Qu’il s’agisse de la flambée des prix de l’immobilier à Londres, du marché haussier record à Wall Street ou des investisseurs qui se ruent pour prêter aux entreprises qui s’agitent dans les domaines de l’énergie et des technologies, aussi bien aux États-Unis que dans une Europe lourdement endettée, une chose est claire : nous nous trouvons à nouveau au milieu d’une frénésie spéculative majeure.


Cette observation peut sembler étrange à certains. Ne sommes-nous pas censés être encore dans les étapes finales de la dernière crise ? Pourquoi quelqu’un voudrait-il jouer avec son capital si les opportunités d’investissement rentables sont encore si rares ? Eh bien, c’est précisément le problème : les prix des actifs sont maintenant complètement déconnectés de leurs fondamentaux sous-jacents. La crise du capitalisme de casino a été retardée par le succès de l’inflation artificielle des actifs fabriquée par la Banque centrale, entraînant une nouvelle série de bulles énormes dans l’immobilier, les actions et les obligations. Alors que le reste d’entre nous s’embourbe dans la stagnation du siècle, les spéculateurs s’éclatent à Wall Street.

 

En d’autres termes : les causes profondes de la crise financière de 2008 n’ont jamais été vraiment abordées – les décideurs ont simplement déplacé certains des symptômes (et même pas tous !). Les gouvernements ont renfloué les banques insolvables avec l’argent du contribuable, s’endettant lourdement dans le processus, et les Banques centrales ont actionné la planche à billets pour injecter des milliers de milliards de dollars dans le système financier. Le résultat, en termes simples, a été l’accumulation d’un vaste excédent d’argent dans le secteur financier et une grave pénurie partout ailleurs.

 

Ce que nous traitons alors est un exemple classique de ce que David Harvey appelle le problème d’absorption de l’excédent de capital : un excès de capitaux oisifs se trouve côte à côte avec un excès de force de travail – et en quelque sorte le système ne peut pas combiner les deux pour apporter des résultats productifs. Comme l’a déclaré un banquier au Financial Times, « ce qui pilote réellement toute cette activité est la disponibilité à profusion du capital plutôt que les fondamentaux sous-jacents. Cela ne concerne que les personnes ayant besoin d’utiliser leurs capitaux ».

 

Les investisseurs ont traité ce problème de l’excédent de capital de la même manière qu’ils l’ont toujours fait : en parcourant la surface de la Terre dans une quête effrénée des rendements les plus élevés possible. Et tant que la demande reste faible et la croissance atone, les rendements dans les prétendus investissements productifs ne seront pas très attrayants pour le joueur moyen. Les investisseurs se sont donc tournés vers le même genre de placements spéculatifs à haut risque/haut gain qui a été à l’origine de la crise financière de 2008.

 

Les conséquences ont été inflexibles. Juste trois ans après que la Grèce a conclu la plus importante restructuration de la dette souveraine dans l’histoire, les marchés obligataires sont à nouveau en feu. Dans une enquête au Royaume-Uni, près de quatre gestionnaires sur cinq de fonds mondiaux d’obligations ont exprimé leur inquiétude sur le fait que les obligations sont actuellement « plus surévaluées que jamais et que les obligations d’État sont la classe d’actifs la plus surévaluée de toutes ». John Plender du Financial Times accuse la BCE d’attiser directement cette bulle obligataire par la planche à billets :

 

  • Les marchés d’obligations d’État sont censés être des lieux calmes, dépourvus des sensations fortes qui caractérisent les actions. Plus maintenant. Depuis que les Banques centrales ont commencé à élargir leurs bilans [planche à billets : NDT], les obligations souveraines sont devenues attractives à tel point que les investisseurs en ont acheté pour plus de $2 trillions [mille milliards] avec des rendements négatifs, principalement en Europe. Même dans la crise des années 1930, les taux d’intérêt ne sont jamais tombés en dessous de zéro. Sommes-nous arrivés à cette chose rare, une bulle du marché obligataire ?

 

Ce n’est pas seulement la dette des gouvernements qui est en plein essor. L’an dernier, les entreprises américaines ont émis la somme étonnante de $1,43 milliard en obligations de sociétés ; 27 pour cent de plus que ce qu’elles ont vendu à l’apogée de la dernière bulle en 2007. En fait, l’argument le plus raisonnable est que la supposée reprise américaine des dernières années a été entièrement basée sur la bulle de l’huile de schiste – qui a déjà éclaté en raison de l’effondrement des prix du pétrole – et d’une bulle technologique encore plus grande. L’investisseur milliardaire Mark Cuban a récemment averti que celle-ci est « pire que la bulle technologique de 2000 » et qu’elle est maintenant aussi sur le point d’éclater.

 

Lorsque ce marché surexcité d’obligations de sociétés des États-Unis s’effondrera, il va inévitablement emporter la Bourse avec lui. Les valorisations boursières sont en hausse constante depuis le creux de la vague, en mars 2009, suite à la dernière panne. Le S & P 500 a grimpé d’un étonnant 200 % depuis lors, tandis que le Nasdaq a récemment dépassé les 5.000 points pour la première fois depuis l’effondrement de la bulle internet en 2000. Le fait que ce marché haussier de six ans ait coïncidé avec la récession économique la plus profonde depuis la Grande Dépression devrait suffire pour donner à réfléchir.

 

Enfin, avec les souvenirs encore frais de la crise des subprimes, les investisseurs expriment déjà leurs craintes de l’accumulation d’une nouvelle bulle immobilière. Le Wall Street Journal fait remarquer que les prix de l’immobilier au Royaume-Uni sont maintenant un tiers au-dessus de leur sommet d’avant la crise, tandis que les propriétés en Australie, au Canada, en Suède et en Norvège sont également massivement surévaluées. Des villes telles que San Francisco, Miami, Londres, Berlin, Paris, Milan et Amsterdam subissent toutes une hausse rapide de l’immobilier, sans aucune amélioration corrélative des fondamentaux sous-jacents. Même en Espagne et en Irlande, les prix des propriétés semblent repartis à la hausse.

 

La conclusion est claire : plus ça change, plus c’est pareil. Pendant tout ce temps, les décideurs ont bricolé des demi-mesures sur les bords, sans conviction, mais aucun des problèmes latents n’a jamais été réglé. Au lieu de cela, les gouvernements ont renfloué les joueurs, tandis que les Banques centrales ont gonflé un ensemble de nouvelles bulles pour amortir leur chute, recouvrir les débris, et retarder le moment du jugement final. En vérité, dans le monde réel, les bulles ne peuvent vous mener nulle part. Près de sept ans après la dernière crise financière, les investisseurs et les décideurs sont déjà bien engagés dans la suivante.

 

 

 

Par Jérôme Roos (*) (znet) - traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone – le 29 mars 2015

 

  

Commentaire du Saker Francophone

 

La ruée des spéculateurs sur les obligations d’État à rendement négatif, bien qu’apparemment paradoxale, a une explication simple : ce ne sont pas les coupons qui les intéressent, mais la valeur nominale. Les investisseurs ont maintenant acquis la conviction que, quoiqu’il arrive, il n’y aura jamais de restructuration de leurs créances et que les peuples seront saignés à blanc pour assurer les remboursements, comme cela se passe aujourd’hui en Argentine avec les fonds vautour. J’espère, sans trop y croire, que les événements actuels en Grèce vont leur donner tort.

 

 

(*) Jerome Emanuel Roos est écrivain, militant et cinéaste. Après avoir étudié à l’University College d’Utrecht, à l’Université de Bologne, à Sciences-Po Paris et à la London School of Economics, il est actuellement chercheur PhD dans le domaine del'économie politique internationale à l’Institut universitaire européen de Florence. Il est le fondateur et le rédacteur en chef du ROAR Magazine, une revue en ligne. Jérôme a été vu lors d’interviews sur Al Jazeera, BBC World et RT News, entre autres. Ses pièces ont été traduites dans des dizaines de langues, republiées sur des centaines de blogs et sites d’informations indépendants et cité par The Guardian, The New York Times, Adbusters, Wired, WikiLeaks et divers autres médias. Il écrit une chronique hebdomadaire pour TeleSUR anglais, qui est syndiqué par ROAR et ZNet. (Source : telesurtv.net/english)


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Prêts à la guerre pour sauver le Système US ?

Prêts à la guerre pour sauver le Système US ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Image : no-war.over-blog.com



Prêts à la guerre pour sauver le Système US ?


Le déploiement en Ukraine de plusieurs centaines de tueurs de la 173e brigade aéroportée de l’US Army devrait être achevé dans quelques jours (1).


C’est un développement dont la portée symbolique est énorme.


Il signifie que les USA sont désormais militairement engagés dans la guerre qu’ils ont déclenchée en Europe avec le coup d’État de Maïdan, en février 2014.


À Washington, l’envoi d’armes à la junte de Kiev est à nouveau sur la table, réclamé aujourd’hui à cor et à cri par le Pentagone.


La Grande Guerre contre la Russie doit avoir lieu, avec ou sans l’aval de ces foutus laquais français ou allemands qui n’en finissent plus de traîner la patte. Et vous, êtes-vous prêts à la guerre pour sauver le Système US ?



Irrésistible brainwashing


Depuis 4 ans maintenant, toute la presse-Système bobo-atlantiste travaille à nourrir la haine de la Russie ; à préparer les esprits à l’inéluctabilité de l’affrontement contre le méchant Poutine. Et depuis le coup d’État de Kiev, c’est la curée (2). Car comme toujours ; comme en Irak, comme en Libye, comme en Syrie ou en Afghanistan, « il faut bien sûr défendre nos valeurs ».

Même des intellectuels pourtant parfois admirables subissent de plein fouet ce brainwashing. Dans un réflexe devenu pavlovien, ils épinglent ainsi en toute bonne conscience l’horrible « Russie de Vladimir Poutine » sans comprendre que, ce faisant, eux aussi contribuent activement à préparer l’opinion à la grande boucherie voulue par Washington pour sauver ses fesses, sa planche à billets, l’OTAN, Wall Street, son Système.



Les Européens à la niche !


Paris et Bonn traînent bien sûr un peu les pieds. Ralentis par leur médiocrité intellectuelle, les politiciens européens commencent toutefois à discerner les contours de l’arnaque US à mesure que les bruits de bottes se font plus distincts. L’organisation en catastrophe de Minsk 2 témoigne ainsi de ce début d’électrochoc.

Mais la réplique du vertueux grand-frère US a été cinglante : « C’est notre guerre, pas touche !, semble avoir crié Obama, en reconduisant ses sanctions contre la Russie et en balançant sa poignée de tueurs sur Kiev.


Il est vrai qu’après tout, dans les plans US, l’Europe n’a pas voix au chapitre puisqu’elle n’aura à jouer qu’un rôle assez passif : celui de champ de bataille, puis accessoirement de champ de ruines.



Tambours de guerre


Face au déploiement US, la Russie a prévenu qu’elle était dès lors contrainte d’envisager « toutes les mesures nécessaires, y compris technico-militaires ». Ces mesures devraient d’ailleurs comprendre un renforcement massif des forces navales russes cette année (50 nouveaux navires de guerre, dont un porte-avions et deux sous-marins à propulsion nucléaire) (3).

Tout bon pour Washington, où le Pentagone vient de donner un véritable ultimatum au Congrès (4) pour l’envoi d’armes « létales » en Ukraine. 


Alors, prêts à la guerre pour défendre les valeurs US ?



Par entrefilets.com - le 5 mars 2015



Notes : 

1 600 US Paratroopers to Arrive in Ukraine by Week End

2 Enfumage ukrainien : contre-propagande

Russia Warns NATO: Any Threat In Ukraine Will See Military Response

4 General Dempsey Says It’s Time To ‘Absolutely Consider’ Arming Ukraine

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

ENCORE LA PLANCHE À BILLETS ! La tyrannie des castes marchandes

ENCORE LA PLANCHE À BILLETS ! La tyrannie des castes marchandes | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

En haut : planche à billets - Bundesdruckererei/AP - humanite.fr

En bas, à gauche : Thorstein Veblen – Wikipédia

En bas à droite : Jacques Bichot

 

  

ENCORE LA PLANCHE À BILLETS !

La tyrannie des castes marchandes

Par Auran Derien

 

L’oligarchie occidentale est à court de projets à défaut d’être à court d’idées. Il n’y a aucun projet pour l’Europe, seules les idées porteuses de destruction prospèrent.

 

La dernière idée de l’oligarchie reprend la méthodologie de « la manne céleste », la création monétaire. Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE) depuis le 1er novembre 2011 prend la suite du Japon, lequel enchaînait sur ordre de Wall Street obnubilé par le culte de l’idole dollar. Il patientera avant de relancer un nouveau Quantitative Easing en 2017. La tyrannie des castes marchandes débouche toujours sur le néant de civilisation.

 

 

Deux ou trois choses que l’on sait 

 

Lorsque l’on a enfin compris que les économistes « lyssenkiste » mentent, et que leurs pensums n’ont pas plus d’intérêt que les discours de l’ère léniniste, il reste deux ou trois choses que l’on peut prendre au sérieux.

 

1. La guerre des monnaies fait rage. De nombreuses banques centrales ont accéléré l’émission monétaire, ainsi que l’observe le rapport trimestriel de la BRI. Par exemple, le Danemark, la Suisse, la Suède, l’Inde (4 mars), Singapour (28 janvier), Chine (4 février), etc. La Banque Centrale Européenne a commencé ce mois-ci à abreuver les banques de la zone euro en achetant les titres publics qu’elles détiennent. 

 

Les effets prévisibles sont au nombre de deux : la dévaluation de la devise dont la production s’accélère et la baisse des taux d’intérêt, devenus négatifs dans divers pays. Or, le « pillage » des populations par les oligarques occidentaux réduit partout les revenus du travail. Les exportations européennes ne pourront s’accroître malgré la baisse du change puisque la demande extérieure est stagnante. Quant aux produits importés, ils coûteront plus cher. Le libre-échangisme obscurantiste que les membres de la Commission de Bruxelles ont imposé à l’Europe a déjà détruit l’essentiel de l’industrie. Peu de produits sont à exporter, beaucoup s’importent. Le résultat global ne sera pas positif pour les populations

 

2. Le système bancaire, dont les bilans sont totalement artificiels, ne vit que de spéculation. L’activité principale consiste à faire des profits pour les actionnaires de la banque sans créer aucune valeur pour la société. Les figures prognathes de l’oligarchie que décrivait Thorstein Veblen avant la guerre de 1914 sont de retour. Les prédateurs sont en possession de l’économie occidentale et espèrent bien convaincre les Asiatiques de les imiter pour vivre ainsi durant des siècles. Le paradis sur Terre, pour les usuriers, n’est-ce pas justement cette inhumanité tranquillement affirmée ? 

 

3. La politique de rachat des titres existants par une institution privée, lorsque celle-ci détient le monopole de la création monétaire, ne relance aucune économie. L’activité productive repose sur le financement d’investissements nouveaux, ce que l’on nommerait — en reprenant une expression appréciée par l’économiste Jacques Bichotla distribution de vrais droits. Le début de toute richesse bien fondée se trouve dans la qualité des projets financés à crédit. Les organismes qui bénéficient du droit de distribuer du crédit à partir de rien doivent s’appuyer sur l’étude de rentabilité espérée des investissements qu’ils pensent soutenir, et ils espèrent que le bénéficiaire les remboursera. La séquence positive et vertueuse a toujours été celle-là. Le crédit finance l’investisseur qui paie ses employés et ses consommations intermédiaires, vend le produit fini et rembourse le crédit. Mario Draghi et autres manants n’ont aucunement l’intention de relancer l’activité qui, de toute façon, suppose un niveau de protection pour éviter les dumpings étrangers ainsi qu’une juste rémunération des salariés et de la collectivité, ce que les politiques bloquent voire nient puisqu’ils sont au service du pouvoir financier

 


La manne céleste est nécessaire à la globalisation totalitaire

 

Le plus important cependant est de comprendre que la manne de la création monétaire au service d’une oligarchie se justifie à travers le projet totalitaire de domination de la planète par le « soviet de la finance ». La monnaie émise enrichit les banques, les fonds financiers et augmente l’inégalité au détriment des salariés qui n’en voient pas la moindre miette. Ces institutions financières — et les actionnaires qui les possèdent — peuvent acheter toutes les entreprises qu’elles souhaitent, puis délocaliser tout ce que bon leur semble

 

La manne céleste au profit des oligarques financiers favorise la terreur de l’Empire qui renforce toujours plus son pouvoir tant directement* qu’indirectement lorsque la population doit s’endetter pour survivre. Les financiers ne se préoccupent pas de bien-être. Ils cherchent des acheteurs de crédits pourris, de produits dérivés. Les États surendettés, appuyés par les pratiques de Q.E., retrouvent de nouveaux moyens pour continuer l’équarrissage des peuples. Plus d’argent à l’État français aujourd’hui, c’est plus d’argent pour le « génocide » des populations européennes, l’abrutissement médiatique, la barbarie scolaire. C’est plus d’argent pour l’inhumanité.

 

 

 

Par Auran Derien - metamag.fr - le 29 mars 2015.

 

Note :

*on sait, depuis l’étude de l’Institut Polytechnique de Zurich publiée en 2011, qu’en 2007, au moment où débutait une nouvelle crise, 18 entités financières contrôlaient l’économie globale, à savoir : Prudential Financial ; Morgan Stanley ; Citigroup ; Bank of America ; State Street Corp. ; Goldman Sachs ; Bear Stearns ; Lehman Brothers ; T. Rowe Price ; UBS AG ; Deutsche Bank ; Credit Swiss ; Commerzbank ; Franklin Resource ; Barclays PLC ; JP Morgan Chase & Co. ; Merril Lynch ; Axa. (avec la crise de 2007, Bear Stearns et Lehman Brothers ont disparu, rachetées par des entités de ce groupe).


No comment yet.