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Ukraine/Donbass : le ras-le-bol de l’occupation kiévienne augmente

Ukraine/Donbass : le ras-le-bol de l’occupation kiévienne augmente | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Depuis le début du conflit dans le Donbass, on ne compte plus les accidents de la route, causés par la partie ukrainienne. Cela est dû essentiellement au manque de formation et d’expérience des conducteurs d’engins, surtout pour les matériels chenillés. - Polina, 7 ans, tuée par la soldatesque kiévienne



Ukraine/Donbass : le ras-le-bol de

l’occupation kiévienne augmente

 

La trêve se poursuit, mais le conflit continue. L’impression générale est que Kiev ne comprend pas ce qui a été signé à Minsk ou n’a pas l’intention d’honorer cet accord. Nous opterons, pour notre part, pour la seconde hypothèse. Alors que le régime « proeuropéen » prépare ce qu’il espère être une revanche pour le printemps qui arrive à grands pas, le ras-le-bol des populations du Donbass sous occupation kiévienne grandit, en même temps que grossit le nombre de mécontents dans l’Ukraine béhachélisée.

 

En même temps que les « conseillers » et « instructeurs » américains, britanniques et canadiens, les « contractors » occidentaux sont arrivés pour entrainer puis ensuite encadrer les paramilitaires ukrainiens. Hier, nous évoquions les préparatifs et manœuvres des forces armées de l’Ukraine, aujourd’hui nous pouvons affirmer que de semblables préparatifs se déroulent depuis plusieurs semaines du côté de la garde nationale, vers Kharkov et surtout en Galicie.

 

 

 

Le ras-le-bol de l’occupation grandit

 

Sur le secteur nord de Lugansk, il est évident que la trêve est utilisée par les forces de Kiev pour renforcer non seulement ses positions, mais aussi et surtout pour accumuler des moyens potentiellement offensifs. Le renseignement militaire des forces de la République populaire de Lugansk a observé ces derniers jours sur Schachtye et Stanitsa-Luganskaya, l’arrivée d’un bataillon de 600 hommes et d’une trentaine de véhicules blindés. Cela s’ajoute aux autres arrivées ces deux dernières semaines sur cette zone.


Sur Popasna, plus à l’ouest, encore tenu par les forces de Kiev, une petite compagnie du 9e « bataillon » de défense territoriale « Vinnytsia », en tout 70 paramilitaires, vient d’arriver sur place, via Kramatorsk. Des renforts sont encore signalés sur Kramatorsk, Artemovsk, sur Konstantinovka et bien entendu sur Volnovakha. Sur Konstantinovka, un bataillon de 34 chars a été signalé faisant mouvement ce soir dans la ville.

 

Il y a même eu beaucoup d’activité ces deux dernières semaines sur Konstantinovka (plus de 30 km au nord de Donetsk). Les engins militaires s’accumulent dans l’agglomération, les troupes aussi, et même sur ses abords immédiats de la ville et, cela, de façon fort inquiétante ; à tel point qu’aujourd’hui un MT-LB est sorti de la route en plein centre-ville, causant des blessés parmi les civils et même une petite fille de 7 ans a été tuée et une femme serait aussi décédée des suites de ses blessures.


Un accident lié à l’alcoolisme du conducteur, visiblement. Cela a immédiatement provoqué une échauffourée du côté des civils, vers 20 h 30 (heure locale), qui sont allés protester jusque sous les fenêtres d’un casernement des forces de Kiev (dans une école !), obligeant ces dernières à tirer en l’air pour se dégager. Un bus et une camionnette des troupes d’occupation ont été brûlés, des civils ont lancé des bouteilles vides et des projectiles contre des militaires ukrainiens. Une porte d’un bâtiment occupé par la troupe a été incendiée. Des unités kiéviennes ont été appelées en renforts pour faire face à la colère légitime et spontanée de la foule. Il semblerait, ce soir, que l’attroupement de plus de 500 personnes se soit dispersé, mais la tension demeure en ville.

 

 

 

 

 

Depuis le début du conflit dans le Donbass, on ne compte plus les accidents de la route, divers et variés, causés par la partie ukrainienne. Cela est dû essentiellement au manque de formation et d’expérience des conducteurs d’engins, surtout pour les matériels chenillés. Il y a aussi des cas de forte consommation d’alcool en service, ce qui semble être une banalité au sein des forces de Kiev.

 

Les civils des zones sous contrôle kiévien et à proximité de la ligne de front dans le Donbass supportent de moins en moins la présence oppressante des forces ukrainiennes (surtout des paramilitaires) depuis des mois. Les brutalités, le pillage, les vexations de toutes sortes de la part de militaires et surtout de paramilitaires à l’encontre des populations civiles ont engendré un ressentiment que le régime a désormais bien du mal à juguler.


L’impunité dont bénéficient ces soudards qui se conduisent comme en pays conquis n’a fait que renforcer, dans les esprits, un sentiment de rejet total de ce que peut représenter un uniforme ukrainien. Le pouvoir en place à Kiev a beau faire croire, par des manifestations organisées (en faisant souvent venir des figurants de Kiev voire de Galicie comme à Mariupol dernièrement), que la population de ces agglomérations lui est toute acquise, les faits sont têtus. Il y a une hostilité de plus en plus généralisée envers la soldatesque kiévienne dans les zones sous contrôle de la junte.


Dans la journée, on signalait de nombreux accrochages sur l’aéroport de Donetsk, sur Spartak et sur Peski, avec l’appui de mortiers. Sur Spartak, les forces de Kiev semblent même avoir engagé de l’infanterie et des blindés. Les quartiers sud-ouest de Donetsk ont reçu au moins une salve d’artillerie en début de soirée. En de nombreux endroits, le front reste toujours sous tension, comme au nord-ouest de Lugansk, à l’ouest de Donetsk, au nord et au nord-ouest de Gorlovka et, bien entendu à l’est et au nord-est de Mariupol. Sur Shirokino, aujourd’hui, il y a encore eu des accrochages sporadiques.

 

 

Le dernier rempart du régime

 

Même si nombre de groupes paramilitaires d’extrême droite posent problème, surtout en raison de leurs accointances avec le crime organisé, le narcotrafic et les ventes d’armes illégales, ils restent pour le régime l’ultime recours en cas de crise interne majeure.

 

Ce qui reste du « bataillon » de la garde nationale d’Ivano-Frankivsk, une compagnie tout au plus, vient de rentrer du front. Parmi eux, des activistes de Praviy Sektor. Voilà des hommes sur qui la junte peut compter pour tirer à vue contre des manifestants qui exprimeraient leur mécontentement du régime


Anton Geraschenko, un proche collaborateur du ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsen Avakov, et qui ne cache pas sa proximité avec les néobandéristes, affirme que les citoyens ukrainiens qui refusent la pénurie, l’inflation, le chômage, la casse sociale, la corruption endémique et la guerre dans le Donbass, en somme toute la misère que le paradis « proeuropéen » leur a apportée depuis 1 an, sont des agents « payés par Poutine ». « On doit mettre fin à ces manifestations et ces rassemblements payés et truqués ! », affirme-t-il hautement sur sa page Facebook. Les rassemblements de protestation contre le pouvoir de Kiev se multiplient partout dans le pays, y compris dans la capitale. La réponse du régime risque d’être des plus nuancées puisque nombre d’unités de paramilitaires extrémistes ont été rappelées du Donbass ces derniers temps. Avakov et Geraschenko sauront les utiliser au mieux contre leurs propres compatriotes.

 

Le « Führer » de Praviy Sektor, député élu à la Rada grâce à Kolomoisky et « chef » du Corps des volontaires ukrainiens (DUK), Dmytro Yarosh vient d’être nommé « conseiller » (sic) du chef de l’état-major général des forces armées de l’Ukraine. Yaroch ne connaît à peu près rien des questions militaires (il est diplômé de la fac de Philologie), même s’il fut formé jadis par les forces britanniques et qu’il fit un séjour en Tchétchénie du côté des jihadistes (mais moins long que celui du néonazi Oleksandr Muzychko dit Sashko Bily). Mais il fera un excellent commissaire politique pour fliquer les officiers supérieurs de l’armée ukrainienne et un mouchard idéal pour les « conseillers » américains, pour le chef de la police politique (SBU), l’Ukrainien à passeport américain Valentin Nalyvaychenko – dont il est un proche —, et bien entendu pour le « parti de la guerre » (Yatseniuk, Avakov, Turchinov…) qui sévit à Kiev.

 

Un flicage qui sera bien utile pour la suite des événements et qui permettra de dénicher des responsables idéaux et de faire tomber des têtes d’ici quelques mois quand, une fois les hostilités reprises pleinement, les forces de Kiev auront à subir de nouveaux échecs cuisants.

 

Le journal Le Miroir de la semaine, qui est considéré comme faisant autorité à Kiev, rapporte que le bilan de la catastrophe de Debaltsevo s’élèverait à 65 % de véhicules blindés « perdus » (détruits ou capturés) et 70 % pour l’artillerie (surtout la 55e brigade qui a quasiment perdu tous ses obusiers de 152 mm 2A65), selon des sources de l’état-major général. Et de préciser que les pertes des troupes ukrainiennes lors de la « retraite organisée » pour sortir du chaudron s’élèveraient à 127 véhicules blindés de tous types. Et le journal de conclure que « l’état-major fut absolument incompétent et ce gaspillage d’équipement militaire est irremplaçable pour l’Ukraine ».

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 16 mars 2015

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Propagande nazie sur les ondes de France Info

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Propagande nazie sur

les ondes de France Info

Par Laurent Brayard

 

Hier alors que le match de Coupe d’Europe entre le club breton de Guingamp et le Dynamo de Kiev s’annonçait, France Info nous servait sur ses ondes de la propagande nazie. Le reportage tournait autour de la rencontre d’un reporter français avec les Ultras du Dynamo de Kiev, l’équivalent des supporters du PSG, aux crânes rasés et à la mine patibulaire. Toute la journée, nous avons donc eu en boucle le droit à un exercice de manipulation psychologique dans lequel les médias français sont passés maîtres…

 

 

Bataillon Azov

 

L’entretien avec les supporters est venu très vite après une anodine supportrice qui faisait don « de dentifrices, de savons et de petites choses pour les combattants du front », sur le thème des engagements des supporters dans les bataillons paramilitaires ukrainiens.


Nous fûmes effarés d’entendre les Ultras, association très connue en Ukraine pour avoir déployé des drapeaux nazis, des banderoles aux slogans racistes, antisémites et faisant l’apologie du nazisme, expliquer dans le micro du reporter français Jérôme Cadet très complaisant que de nombreux supporters s’étaient engagé dans les rangs du bataillon Azov, devenu régiment Azov, une unité paramilitaire mal contrôlée par l’Armée ukrainienne, dont les « soldats » sont continuellement pris en photo avec des tee-shirts arborant des insignes nazis, des tatouages honorant Adolf Hitler, des runes nazis, des slogans non équivoques à caractère raciaux.

 

Pourtant l’un des responsables explique que les cris scandés et les manifestations ostentatoires ont été modérés depuis… C’était un peu comme nous expliquer comment durant les Jeux Olympiques de 1936, Hitler donna l’ordre de « nettoyer » la ville de Berlin de toutes les pancartes et marques raciales et antisémites. Plus loin, un « spécialiste ukrainien du football », lui-même ancien supporter du club de Dniepropetrovsk, nous explique qu’il n’y a pas d’engagement politique chez les supporters : « leur seule motivation est de mettre le bazar dans les rues, d’affronter la Police, de déclencher l’Anarchie, de boire, la débauche », bref selon l’interlocuteur un comportement normal de hooligans…


http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/ukraine-les-supporters-du-dynamo-kiev-la-tete-aussi-la-guerre-649381

 

Un dernier intervenant nous explique alors calmement que les Ultras furent à la pointe du Maïdan. Par leur grande expérience des combats de rue et des émeutes contre la Police, ils furent une des causes majeures de la réussite de la « Révolution ».

 

 

Crimes de guerre

 

France Info oublie sans doute que les SA, les sections d’assaut lancées dans la rue par Hitler n’avaient pas d’autres buts dans les années 20 et 30 que de faire le coup de poing dans la rue, de répandre la terreur, de tabasser les opposants communistes et les Juifs.

 

Ces groupes paramilitaires n’ont jamais eu d’autres buts que d’être justement l’avant-garde répressive et violente, annonçant la couleur sur la nature du régime.


Le bataillon Azov ; sans doute Jérôme Cadet l’oublie-t-il dans sa grande ignorance (ou pas si ignorant que cela ?) ; est accusé par Amnesty International, selon des rapports incontestables d’exactions gravissimes à l’encontre des russophones dans la région de Marioupol : violations des droits de l’Homme, humiliations publiques, passages à tabac, pillages, viols, enlèvements et meurtres de personnes, tortures sur des prisonniers, exécutions d’otages de prisonniers.

 

Que dire non plus de la tentative du 14 octobre 2014, de membres des bataillons Azov et Aydar, accompagnés d’une foule hystérique et chauffée à blanc de s’emparer par la force de la Rada à Kiev, le jour de la célébration de la création de l’UPA, l’Armée Populaire d’Ukraine fondée par le nazi ukrainien Stepan Bandera ?

 

Si Jérôme Cadet nous explique bien que les Ultras sont partiellement d’extrême droite, il est curieux de voir condamner l’antisémitisme en France notamment lors de la profanation de tombes à Sarre-Union, mais d’en faire l’apologie à travers un reportage honteusement déformé en parlant à trois reprises « de guerre contre la Russie », ce qui est en soit une déformation de l’information.

 

Rappelons que le bataillon Azov utilise la rune du loup, le Wolfsangel, rune SS inversée dans le cas d’Azov, exactement similaire à celle de la division SS Das Reich qui commit l’abominable massacre à Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944.

 

Jérôme Cadet et France Info ne tombent-ils pas dès lors sous le coup de la justice pour la diffusion d’un programme faisant l’apologie du nazisme ? Mais peut-être les néo-nazis du bataillon Azov sont-ils Charlie et donc des intouchables…

 

 

La vierge éplorée

 

Ce matin, après la défaite de Guingamp, trois buts à un, France Info s’étonne que les supporters ukrainiens ne se soient pas comportés comme des « démocrates » dans le stade : http://www.franceinfo.fr/actu/europe/article/incidents-l-issue-de-kiev-guingamp-voulu-tuer-nos-supporters-649879

 

« Je n’ai pas vu des supporters, j’ai vu une meute, il n’y a pas d’autres mots, avec des gens assoiffés de violence. Ils voulaient en découdre et je crois tuer nos supporters a déclaré le président d’En-Avant Guingamp Bertrand Desplat, sous le choc : je suis complètement halluciné par ce spectacle ».

 

Pensez-vous, Monsieur Cadet qu’en déclarant que « parfois même ils sont de l’extrême droite », vous pouviez cacher la nature même des Ultras du Dynamo de Kiev et le caractère avéré et non contestable de néonazisme que tous les supporters et tous les volontaires du bataillon Azov prônent depuis des mois ?

 

Comment répondrez-vous aux familles russophones de ceux qui ont été torturés et massacrés dans la région de Marioupol, comment expliquerez-vous que vous avez en boy scout fait l’apologie de violeurs et d’assassins ? Parfois même de jeunes filles pas même mineures, seulement parce qu’elles étaient russophones ? Comment justifierez-vous les slogans racistes « Moskals » ou « doryphores » qui appellent régulièrement au meurtre et à l’extermination des populations russophones en Ukraine ?

 

Monsieur Cadet, vous êtes vous-mêmes sous le coup de la loi, nous espérons que jamais vous n’ayez à retrouver les cadavres de votre famille massacrée par des fous dangereux comme vos « amis » du club des Ultras et du bataillon Azov. Vous vous êtes déshonorés et avec vous toute la profession du journalisme en France.

 

 

 

Par Laurent Brayard (*) - Novorossia Vision - le 27 février 2015

  

(*) Laurent Brayard : né à Clermont-Ferrand (origines dans la Bresse et le Lyonnais). Historien spécialiste des Armées de la Révolution et de l’Empire, secrétaire de la SEHRI, la société d’études historiques révolutionnaires et impériales et membre correspondant de la Société d’Émulation de l’Ain, l’une des plus anciennes sociétés savantes de France (créée en 1746). Rédacteur et journaliste à La Voix de la Russie vivant à Moscou depuis bientôt deux ans. Il poursuit ses travaux historiques en Russie et écrit un livre sur une famille russe durant la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1948… (Source : ici)


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