Peste à Madagascar & pétrole | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Peste à Madagascar… encore un coup

de la malédiction du pétrole ?

 

 

Le retour de la peste à Madagascar ? Une simple coïncidence  … alors que le Japon y concurrence les USA pour l’accès à ses nouvelles richesses en pétrole ?… Permettez-moi d’en douter…

Désolée d’être quelque peu « directe », mais avant tout sans langue de bois :  pour moi la peste pourrait être à Madagascar ce qu’Ebola est pour l’Afrique : une maladie diffusée par l’oncle Sam pour servir ses intérêts financiers et chasser des territoires terrestres ou off shore – désormais riches en pétrole – les majors pétrolières de Japon, Chine, Inde ou de tout autre pays « concurrent ».

 

Double peine en quelque sorte pour le peuple malgache qui, au-delà des crises politiques elles-mêmes le plus souvent générées pour servir les dieux de la finance – subirait aussi les conséquences des crises économiques et financières.

 

La peste pourrait en effet s’avérer être une arme redoutable « envoyée » par certains pour chasser certaines majors pétrolières de Madagascar, alors que du pétrole a récemment été découvert. Il est même fort possible que la pandémie actuelle soit le résultat d’un plan machiavélique du même type que celui qui pourrait être mis en œuvre via Ebola.

 

Mais revenons aux faits… Après après avoir disparu pendant dix ans, la peste touche à nouveau l’île de Madagascar, où 138 cas suspects ont été recensés depuis le mois de janvier, dont 47 mortels. Les quartiers insalubres de la capitale, Antananarivo, sont les plus touchés. C’est en effet ce qu’annonce une dépêche de l’AFP reprise sur BFM, sans préciser le nombre de décès survenus durant la même période pour cause d’accidents de la circulation, malnutrition, diabète, paludisme.

 

Selon l’Agence de Presse, la maladie a fait récemment son apparition dans la capitale de l’île Antananarivo, où la prolifération des rats et des puces, lesquels véhiculent la peste, inquiète. Le 11 novembre dernier, une jeune femme est morte de la maladie dans un bidonville de la ville, une zone insalubre où les habitations s’empilent entre marécages et rizières.

 

« Il y a maintenant un risque d’un rapide développement de la maladie » en raison de « la haute densité de population dans la ville » et des « faiblesses du système de santé », avertit quant à elle l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a fait état de 119 cas de peste dans le pays cette année, dont 40 mortels. Sans préciser toutefois le nombre de décès consécutifs à d’autres maladies, histoire de comparer ce qui est comparable.

 

Lundi soir, le ministère de la Santé malgache a donné un nouveau chiffre de 138 cas suspects de peste depuis janvier, dont 47 mortels. Un bilan qui pourrait s’alourdir du fait de la « recrudescence saisonnière » observée chaque année « entre octobre et mars » poursuit le communiqué.

 

Il n’en demeure pas moins que dans le quartier d’Ankasina où vivait la jeune femme de 21 ans, les habitants restent incrédules.

 

« On vit ici depuis 1975, avec les mêmes conditions de vie, alors pourquoi c’est aujourd’hui qu’on a la peste ? », s’interroge Bernadette Rasoarimanana, la mère de la victime.

 

Selon Christophe Rogier, directeur général de l’Institut Pasteur de Madagascar, le dernier cas de peste dans la capitale remonte à dix ans, « Il est possible que la peste ait continué à circuler à Antananarivo pendant dix ans, sans qu’elle ne touche les humains », avance-t-il. En revanche, les rats qui pullulent dans les bas quartiers de la ville ont pu continuer à être touchés par le virus.

 

À l’heure actuelle, l’OMS « ne recommande aucune restriction aux voyages et au commerce » à Madagascar, demandant néanmoins à ce que soit mis en place des indicateurs de risques pour les zones urbaines telles qu’Antananarivo. « Il y a eu pendant des années des surveillances qui ont été organisées, mais, malheureusement, elles se sont arrêtées depuis 2006 ou 2007, faute de moyens financiers », déplore le directeur de l’Institut Pasteur. Une absence de surveillance autorisant une diffusion de la maladie en toute impunité.


Il n’en demeure pas moins que – simple coïncidence ? – le Japon – qui doit faire face à des problèmes d’approvisionnement énergétique accrus suite à la catastrophe de Fukushima — montre un intérêt grandissant pour le pétrole et le gaz de l’Afrique et tout particulièrement celui de Madagascar.

 

Fin 2013, le Centre d’information d’exploitation pétrolière (ICEP) nippon a ainsi envoyé une mission sur le territoire malgache en vue de « collecter des informations relatives aux extractions de gaz et d’hydrocarbures en Afrique et à Madagascar », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Madagascar. Déplacement certes qualifié alors de visite de courtoisie selon le chef de la diplomatie malgache Ulrich Andriantiana… mais il n’y a pas de fumée sans feu.

 

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Par Élisabeth Studer – leblogfinance.com – 29 novembre 2014