Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.4K views | +0 today
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Malbouffe industrielle = maladies cardiovasculaires

Malbouffe industrielle = maladies cardiovasculaires | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Malbouffe industrielle =

maladies cardiovasculaires

 

Je retranscris ici l’interview d’un cardiologue américain qui fait un peu froid dans le dos en raison de la tournure qu’a prise la société en général et en particulier nord-américaine au sujet de la mauvaise nourriture et de la « mauvaise science ». Les effets particulièrement néfastes des « conseils en diététique » ont finalement abouti en une cinquantaine d’années avec parallèlement le développement hors de contrôle de l’alimentation industrielle à un véritable désastre sanitaire qui s’est répandu à l’échelle planétaire. Voici, retranscrit aussi fidèlement que possible l’interview par Disclose. TV du Docteur Dwight Lundell.

 

Nous médecins, avec toutes nos études, nos connaissances et notre autorité, il nous arrive souvent d’atteindre un large « ego » qui fait que parfois il nous est difficile d’admettre que nous avons fait erreur. C’est comme ça et j’admets avoir été moi-même dans l’erreur. En tant que chirurgien spécialisé dans la chirurgie cardiaque avec plus de 25 ans d’expérience, j’ai réalisé plus de 5 000 interventions sur cœur ouvert et aujourd’hui le jour est venu de reconnaître que j’ai été dans l’erreur en regard des évidences scientifiques et médicales.

 

Pendant des années, j’ai fait partie des médecins qu’on peut qualifier de « faiseurs d’opinions ». Submergés de littérature scientifique, assistant sans arrêt à des séminaires de formation, nous, faiseurs d’opinions, avons finalement insisté sur le fait que les problèmes cardiaques étaient la simple résultante de taux trop élevés de cholestérol sanguin. La seule approche acceptable était qu’il fallait prescrire des médicaments susceptibles de réduire ce taux de cholestérol et d’imposer aux patients un régime sévèrement restreint en graisses. Le résultat serait une décroissance du cholestérol sanguin et donc une réduction des maladies cardiaques. Toute déviation à ces principes de praticien fut considérée naturellement comme une hérésie et une mauvaise pratique médicale.

 

Et pourtant ça n’a jamais marché !

 

Ces recommandations ne sont plus défendables ni sur le plan scientifique ni sur le plan moral. La découverte, il y a quelques années que l’inflammation de la paroi artérielle est la cause primaire des maladies cardiaques a progressivement conduit à reconsidérer la manière de traiter les maladies cardiaques ainsi que d’autres maladies liées à des mécanismes inflammatoires similaires. Les recommandations diététiques longuement imposées aux malades ont au contraire favorisé de véritables épidémies d’obésité et de diabète dans de telles proportions qu’aucune des épidémies infectieuses passées (par exemple la peste) n’a atteint un tel niveau de mortalité, de souffrance et de coût pour la société. En dépit du fait que 25 % de la population est actuellement sous traitement médicamenteux avec des statines coûteuses et en dépit également du fait qu’on a réduit la teneur en graisses des aliments, encore plus de personnes meurent chaque année de problèmes cardiaques graves !

 

Aux USA seulement les statistiques indiquent que 75 millions de personnes souffrent de problèmes cardiaques, 20 millions de diabète et 57 millions de pré-diabète. Ces pathologies affectent chaque année de plus en plus de personnes de plus en plus jeunes.

 

Pour dire les choses clairement, sans inflammation, il est impossible que du cholestérol puisse s’accumuler sur les parois artérielles et être la cause de problèmes cardiaques et d’AVC. Sans inflammation le cholestérol se déplacerait librement dans notre corps comme la nature l’a voulu. C’est l’inflammation qui piège le cholestérol. L’inflammation ce n’est pas compliqué, c’est une réaction naturelle de notre organisme à une agression extérieure comme une piqûre d’insecte, une bactérie, une toxine ou un virus. Il s’agit d’une protection parfaite contre ces envahisseurs bactériens ou viraux. Cependant si nous nous exposons de manière répétée à des toxines ou certains types de nourriture notre corps, notre organisme tout entier qui n’a jamais été habitué à gérer ce type de situation va se trouver en état d’inflammation chronique. L’inflammation chronique est aussi dangereuse que l’inflammation en réponse à une piqûre d’insecte ou une attaque virale est utile pour l’organisme.

 

Quelle personne censée osera s’exposer de son plein gré de manière répétée à des substances connues pour créer des dommages dans son corps. Les fumeurs, peut-être, mais ils ont fait ce choix ! La grande majorité de la population a simplement suivi les recommandations diététiques majoritairement reconnues et quasiment prêchées qui sont qu’une alimentation pauvre en graisses, enrichies en acides gras polyinsaturés et en sucres, réduit les risques cardiovasculaires et tout ça en ignorant que ce genre de régime favorise l’apparition d’inflammations répétées des artères. Cette situation conduit à des phénomènes inflammatoires chroniques favorisant les maladies cardiovasculaires, les AVCs, le diabète et l’obésité.

 

Permettez-moi de répéter ceci : les dommages et l’inflammation de nos vaisseaux sanguins sont causés par les régimes pauvres en graisse recommandés pendant des années par la médecine mainstream. Quels sont les principaux responsables de l’inflammation ? C’est très simple, c’est l’abus de carbohydrates simples traités industriellement (sucre, dont le fructose, farine modifiée industriellement et tous les produits dérivés) et l’excès concomitant d’huiles végétales riches en omega-6 telles que l’huile de soja, l’huile de maïs ou encore l’huile de tournesol qui se retrouvent dans une multitude de nourritures et plats industriels.

 

Pour se faire une idée de ce qui se passe, brosser de manière répétitive une peau sensible à l’aide d’un scotch-brite, celle-ci devient rouge et au pire va saigner et faites ça plusieurs fois par jour, tous les jours pendant 5 ans ! Si vous avez pu tolérer un tel traitement de votre peau, au final vous vous mettrez à saigner, il y aura des inflammations, des infections et ça deviendra de pire en pire. Cette comparaison est parfaite pour décrire ce qui arrive en ce moment même dans votre corps. Quel que soit l’endroit où le processus d’inflammation apparaît dans le corps, superficiellement ou à l’intérieur, c’est la même chose. Durant ma carrière de chirurgien, j’ai examiné l’intérieur de dizaines de milliers d’artères. Une artère malade, c’est ça, un tube brossé à l’intérieur plusieurs fois par jour, tous les jours, la mauvaise nourriture qu’on ingère créé de petites blessures qui deviennent de plus grandes lésions entrainant l’organisme à une réponse inflammatoire continue devenant chronique.

 

Quand nous savourons une pâtisserie, notre organisme tire la sonnette d’alarme comme si un envahisseur étranger arrivait pour nous déclarer la guerre. Les aliments surchargés en sucres simples (dont du fructose) ou cuits avec des omega-6 pour qu’ils puissent rester longtemps sur les linéaires des super-marchés ont constitué durant ces soixante dernières années la règle de la nourriture nord-américaine (et plus récemment australienne et européenne). Ce type de nourriture a lentement empoisonné tout le monde !

 

Comment une barre chocolatée peut-elle créer une cascade d’inflammation pour vous rendre vraiment malade ?

 

Quand on mange des sucres simples, glucose et fructose, le taux de sucre sanguin augmente rapidement et en réponse le pancréas sécrète de l’insuline qui va favoriser la répartition du sucre dans toutes les cellules où il sera stocké comme source d’énergie (sous forme de glycogène). Si la cellule est rassasiée et n’a pas besoin de sucre, il est rejeté pour éviter qu’un apport supplémentaire de sucre vienne annihiler l’ensemble du processus. Quand les cellules rejettent le sucre dans le sang, le taux circulant augmente et entraine encore plus de production d’insuline et finalement le glucose est converti en graisses. Qu’est-ce que tout ça a à voir avec les phénomènes d’inflammation ? Normalement le taux de glucose dans le sang est très finement régulé. Les molécules de sucre en excès se font attacher sur toutes sortes de protéines qui en retour endommagent la paroi des vaisseaux sanguins et un tel traitement répété conduit à une inflammation. Si vous soumettez vos vaisseaux sanguins à des bouffées répétées de sucre, plusieurs fois par jour, chaque jour, c’est exactement comme si vous faisiez passer de la toile émeri à l’intérieur de ces délicats petits tubes. Même si vous ne vous en rendez pas compte, soyez assuré que c’est exactement comme ça que ça se passe. J’ai vu ça pendant 25 années de ma carrière, tous mes patients partageaient les mêmes symptômes, des inflammations de leurs artères.

 

Revenons donc à la barre chocolatée. Cette confiserie innocente non seulement contient des sucres, mais elle a été préparée avec au moins l’une des huiles utilisées industriellement comme de l’huile de soja riche en omega-6. Les chips et les pommes de terre frites sont plongées dans de l’huile de soja, toutes les préparations culinaires industrielles sont produites avec des huiles riches en omega-6 pour prolonger leur conservation. Si les omega-6 sont essentielles à la vie, elles doivent se trouver dans l’alimentation dans une proportion correcte avec les omega-3.

 

S’il y a trop d’omega-6 dans l’alimentation, l’architecture des membranes cellulaires est perturbée et les cellules commencent à sécréter des substances chimiques appelées cytokines qui sont la cause première des inflammations. Une nourriture saine et équilibrée ne devrait renfermer que trois fois plus d’omega-6 que d’omega-3, or la production industrielle de nourriture fait que ce rapport omega-6/omega-3 atteint couramment 15 à 30. Et pour aggraver encore plus la situation, cette nourriture déséquilibrée surcharge les cellules adipeuses qui sécrètent alors de grandes quantités de substances au pouvoir inflammatoire qui amplifient les dégâts sur les artères. Le processus initié par les barres chocolatées se transforme en un cercle vicieux qui aboutit à des problèmes cardiaques, une tension artérielle élevée, du diabète et finalement à des maladies neurodégénératives tandis que l’inflammation chronique continue à s’amplifier.

 

Il n’y a aucune chance que l’organisme puisse échapper à cette agression, car il n’est pas préparé pour gérer des nourritures industrielles imprégnées de sucres et d’huiles riches en acides gras omega-6.

 

Il y a pourtant une solution pour réduire ce processus d’inflammation, revenir à des nourritures saines et naturelles. Pour construire des muscles, mangez de la viande. Choisissez des carbohydrates complexes qu’on trouve dans les fruits et les légumes. Bannissez toute nourriture industrielle contenant des acides gras omega-6 comme les huiles de soja, de maïs ou de tournesol.

 

Une cuillère d’huile de maïs contient 7,2 mg d’omega-6 et une cuillère d’huile de soja en contient 6,9 mg, utilisez plutôt de l’huile d’olive ou du beurre ! Les graisses animales contiennent moins de 20 % d’omega-6 et sont infiniment moins dangereuses que ces huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés considérées comme bénéfiques pour la santé.

 

Oubliez la « science » qu’on vous a imposé depuis des décennies. Cette « science » qui dit que les acides gras saturés sont mauvais pour le cœur est inexistante. Cette « science » qui dit que les acides gras saturés favorisent l’élévation de cholestérol n’est pas étayée par les faits. Depuis qu’on sait que ce n’est pas le cholestérol qui est la cause des maladies cardiaques cette « science » est encore plus absurde ! Cette théorie du cholestérol a conduit à ces recommandations d’utilisation de nourriture pauvre en graisses qui sont à la base des inflammations des artères. La médecine consensuelle a fait une énorme erreur. Retournez aux vieilles recettes de cuisine de nos grand-mères, oubliez les plats industriels préparés et prêts à être réchauffés, les pâtisseries industrielles et autres produits congelés prêts à l’emploi des rayons des supermarchés, votre santé cardiaque et cérébrale ne s’en trouvera qu’améliorée.

 

Source : Disclose.TV

 

Le Docteur Lundell (Meza, Arizona), fort des arguments de la « vraie » science médicale, fait les recommandations suivantes : consommer plus d’acides gras essentiels, en particulier des omega-3 dont les sources principales sont les poissons et les algues marines. Il s’agit de l’acide eicosapentaenoïque (EPA) et de l’acide docosahexaenoïque (DHA). Enrichir parallèlement la nourriture avec de l’acide linoléique (CLA) conjugué. C’est un acide gras essentiel que nous sommes incapables de synthétiser et qu’on trouve dans tous les produits laitiers et la viande. Les omega-3 sont des antioxydants, ils augmentent la sensibilité à l’insuline, ont des propriétés anti-inflammatoires et agissent en synergie avec l’acide linoléique. Une petite dose d’aspirine quotidienne permettra d’accélérer le retour à la normale sans pour autant nuire à la santé.

 

Diminuer la consommation de sucres en particulier tous les aliments contenant du sirop de maïs enrichi en fructose, éliminer de sa cuisine les huiles et graisses hydrogénées qu’on retrouve dans la margarine, les plats commerciaux cuits et la nourriture frite des restaurants. L’huile d’olive, les graisses animales et l’huile de coprah sont infiniment plus saines et enfin avoir une vie saine dans tous les sens du terme, c’est-à-dire de l’exercice physique et pas de stress.

 

Il faut ajouter enfin qu’une modification imposée par les instances régulatrices des méthodes de production de l’alimentation industrielle ce n’est pas pour demain, car le lobby de l’industrie agroalimentaire est extrêmement puissant et ne manquera pas d’influencer encore une fois le monde politique alors qu’il y a véritablement une urgence sanitaire au niveau de tous les pays développés et de certains pays en développement. Le scandale des statines et la malbouffe sont donc liés pour, au final, détruire la santé de chacun de ceux qui par facilité et faux confort sont pris au piège de la malbouffe…

 

Note : les acides gras « omega-6 » se retrouvent majoritairement dans les huiles végétales : tournesol, colza, maïs, palme, soja, sans oublier l’huile extraite des graines de coton qui représente jusqu’à 30 % des huiles dites végétales. Il ne faut pas confondre les acides gras omega-6 et les huiles végétales partiellement hydrogénées enrichies en acides gras « trans ».

 

Les acides gras « trans » sont directement impliqués dans les processus inflammatoires artériels et sont reconnus depuis peu (15 juin 2015) comme dangereux pour la santé. Les acides gras trans se retrouvent en particulier dans la margarine. Les produits contenant des acides gras trans devraient être totalement interdits au cours des trois années à venir, mais gageons dès à présent que la situation ne se clarifiera pas aussi facilement, car les enjeux industriels et économiques sont considérables, au détriment naturellement de la santé publique.

 

 

 

Par jacqueshenry.wordpress.com – le 26 juin 2015.

breton louis's curator insight, January 2, 2016 8:15 AM

très bonne article

précis et détaillé

apportant beaucoup d'informations sur la malbouffe et le diabète

Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Vaccin contre la grippe : 0 % d’efficacité au Canada

Vaccin contre la grippe : 0 % d’efficacité au Canada | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Vaccin contre la grippe : 0 % d’efficacité au Canada

 

Les autorités de santé canadiennes ont officiellement reconnu cette année un taux d’efficacité de 0 % pour le vaccin contre la grippe.

 

Les huit millions de personnes qui se sont fait vacciner l’ont donc fait en pure perte. Leur argent est gaspillé. Elles ont couru le risque d’effets indésirables de la vaccination pour rien.

 

On ne connaîtra pas le nombre d’accidents liés à la vaccination. Il ne sera jamais communiqué pour la bonne raison que les autorités ne cherchent surtout pas à le connaître.

 

Faites l’expérience :

 

Qui, dans votre entourage, est au courant qu’il existe des centres régionaux de pharmacovigilance en France, chargés de recueillir les témoignages des patients sur les effets secondaires des médicaments ?

 

Qui connaît leur existence, leur numéro de téléphone, leur site Internet ??

 

Qui y a déjà eu recours ?

 

Ils sont pourtant 31 en France, ces centres. Et il existe un formulaire spécial, le Cerfa 15031*01 pour déclarer vous-même un problème. Vous pouvez télécharger le document ici [1].

 

Mais évidemment, personne ou presque ne le sait, ce qui explique qu’il y a moins de 8 000 signalements d’effets indésirables par an [2] alors que 128 000 personnes sont hospitalisées chaque année suite à la prise de médicaments [3].

 

 

Des effets rarement signalés aux autorités

par les médecins


Un autre formulaire Cerfa, le 10011*04, permet aux médecins de déclarer facilement un incident [4].

 

Mais la procédure elle aussi est totalement sous-utilisée.

 

Les autorités expliquent que c’est parce que les médecins, eux non plus, ne sont pas au courant, ou parce qu’ils n’ont pas le temps de faire une déclaration prenant 15 à 20 minutes [5].

 

De fait, ces déclarations sont ridiculement rares.

 

84 % de ces déclarations émanent des hôpitaux, 13 % seulement des médecins libéraux qui sont pourtant responsables de la plupart des prescriptions.

 

Dans la pratique, les personnes qui ressentent des effets indésirables suite à un vaccin (fièvre, vomissements, mal de crâne, douleurs articulaires…) ne savent pas qu’elles peuvent faire quelque chose. Elles se contentent d’attendre que ça passe.

 

La plupart des médecins leur expliqueront en toute bonne foi que « ça n’a rien à voir », parce que la vaccination est « totalement sûre ». C’est donc « par hasard » que vous avez eu ces symptômes « inexplicables », survenus juste après vous être fait vacciner…

 

C’est ce qui permet de maintenir à plein régime l’industrie du vaccin contre la grippe, et d’étouffer un scandale médico-financier qui aurait pourtant dû éclater depuis des années.

 


Manœuvres honteuses


Autorités sanitaires, grands médias et industrie pharma se sont livrés cette année à des manœuvres honteuses.

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné en mars 2014 la composition du vaccin contre la grippe pour l’hiver 2014-2015.

 

Dès le mois de mai 2014, c’est-à-dire à peine huit semaines plus tard, il s’avérait déjà que l’OMS s’était trompée. Le virus de la grippe H3N2 avait muté et tous les experts haut placés savaient que le vaccin contre cette souche allait être inefficace.

 

Mais qu’est-il est arrivé ? Quelqu’un a-t-il pris sur lui de révéler la chose au grand public, en toute humilité ?

 

Eh bien non !

 

Un silence absolu a été maintenu sur ce sujet.

 

Personne n’a eu l’honnêteté de dire dans les médias : « Nous sommes désolés, nous pensions pouvoir faire un vaccin efficace contre la grippe. Le virus a muté de façon inattendue. Ce n’est donc plus la peine de vous faire vacciner. »

 

La campagne de vaccination mondiale a été lancée en fanfare comme chaque année au mois d’octobre, comme si de rien n’était, alors que tout le monde savait.

 

Ce n’est que mi-janvier qu’une étude sur les effets du vaccin a révélé ce qui était parfaitement prévisible dès le départ, à savoir qu’il était largement ou totalement inefficace cette année.

 

Nous avons bien sûr alerté immédiatement les lecteurs de Santé Nature Innovation.

 

Mais il a fallu encore un bon mois pour qu’un site grand public comme Le Figaro Santé l’annonce, le 16 février 2015 [6], ou l’Express, qui a attendu le 16 février également, écrivent : « Un vaccin pour rien ? Le millésime 2014-2015 du vaccin contre la grippe est reconnu peu efficace par les autorités sanitaires. [7] »

 

Pourquoi tant de retard ?

 

C’est à croire que de puissants intérêts se sont ligués pour attendre que la campagne de vaccination soit terminée avant de lâcher le morceau.

 

En tout cas, le 29 janvier 2015, le journal Le Monde, toute honte bue, incitait encore ses lecteurs à aller se faire vacciner dans un article intitulé « Il est encore temps de se faire vacciner contre la grippe. [8] »

 

Quinze jours plus tard, le Figaro révélait que le problème était connu dès « mai 2014 alors que le processus de fabrication était déjà trop avancé pour revenir en arrière » [9].

 

Comprenez : « De l’argent avait déjà été investi ; pour maintenir les profits de l’industrie pharmaceutique, il fallait donc procéder comme d’habitude à la diffusion massive du vaccin, même si l’on savait que c’était inutile et dangereux pour les patients. »

 

À quoi sert le vaccin contre la grippe ??


Une méta-analyse publiée en mars 2014 par la revue Cochrane, portant sur une centaine d’essais, a estimé qu’il fallait injecter le vaccin à 71 personnes au moins pour empêcher 1 cas de grippe.

 

Ils ont conclu à une efficacité « très faible » (« very modest ») y compris chez les femmes enceintes, et attesté que la vaccination ne réduit ni le nombre d’hospitalisations ni le nombre de complications [10] !!

 

Pour les personnes les plus vulnérables (personnes âgées), le Pr Daniel Floret du Haut Conseil de santé publique explique qu’il existe une « impossibilité statistique à prouver les bénéfices du vaccin ». « Le système immunitaire ayant tendance à se dégrader avec le temps, ce public réagit moins bien aux vaccins en général et à celui contre la grippe en particulier. [11] »


 

Vaccination naturelle contre la grippe


C’est donc un aveu d’échec qui est en train d’éclater au grand jour, maintenant que les langues commencent péniblement à se délier.

 

Mais cela ne veut pas dire qu’il faut vous résigner à attendre que la grippe vous frappe sans rien faire.

 

Au contraire ! N’oubliez pas que la grippe est une maladie vraiment violente et douloureuse : fièvre de cheval, courbatures, hallucinations nocturnes… Il faut tout faire pour l’éviter !

 

Et cela tombe bien parce que, après tout, ce n’est qu’un simple virus, autrement dit un micro-organisme dont votre corps est parfaitement capable de se débarrasser tout seul, pour peu que votre système immunitaire (vos défenses naturelles) fonctionne !

 

Ce n’est pas un hasard, en effet, si la grippe touche certaines personnes et pas d’autres : elle frappe les personnes immunodéprimées, c’est-à-dire celles dont le système immunitaire a des failles.

 

  • La première mesure est de prendre de la vitamine D : 4000 UI par jour est un minimum dès le mois d’octobre, sans dépasser 10 000 UI par jour. La vitamine D permet la fabrication d’antibiotiques naturels appelés AMP (peptides antimicrobiens). Par ailleurs, elle est indispensable pour que les globules blancs se multiplient et se différencient de façon efficace. Il n’est donc pas étonnant que dans une étude réalisée en France sur des écoliers, ceux qui avaient reçu le plus de vitamine D ont vu leur risque d’être grippés réduit de 64 % [12]. Et ce avec uniquement des effets secondaires positifs sur les autres risques de maladie, la vitamine D étant aussi bonne contre le cancer, la sclérose en plaques, la dépression !



  • Redécouvrez les vertus du bouillon de poulet : quand vous mangez du poulet rôti, ne jetez pas la carcasse, mais mettez-là à cuire avec les restes (os, peau…) dans une casserole d’eau bouillante avec une carotte, un navet, une branche de céleri, un oignon, paprika, sel, poivre, bouquet garni… Vous vous préparerez ainsi un délicieux bouillon, riche en collagène et en L-glycine, un acide aminé qui stimule nos défenses internes en agissant sur des cellules du système immunitaire, selon des études in vitro [13].



  • La vitamine C favorise la fabrication de lymphocytes T qui attaquent et détruisent un grand nombre d’agents pathogènes. Mangez beaucoup de légumes et fruits frais, surtout les petits fruits rouges et noirs, qui en sont riches. Vous pouvez y ajouter un complément alimentaire de 500 mg de vitamine C par jour, surtout en hiver.



  • Prenez du zinc : c’est le minéral le plus important pour l’immunité et pratiquement toute la population en est déficiente, à moins que vous ne soyez gros consommateurs de fruits de mer, et surtout d’huîtres. Prenez soin de choisir une forme bien absorbée de zinc (citrate, glycinate, gluconate ou picolinate) à raison de 15 à 30 mg par jour. Par contre, arrêtez absolument de prendre du zinc dès que les symptômes d’une grippe se manifestent, car il favorise la croissance des virus.



  • Un nombre impressionnant d’études montre les effets bénéfiques des probiotiques pour le système immunitaire, via leur effet favorable sur la flore intestinale, premier siège de l’immunité. Une étude clinique a démontré qu’un supplément de probiotiques réduit de 2 jours la durée de la grippe et du rhume [14].



  • Mangez des protéines, car ce sont elles qui servent à la fabrication des petits soldats (les globules blancs) qui partiront au combat contre les virus en cas d’invasion. Vous pouvez même prendre un complément alimentaire de glutamine, un acide aminé (composant des protéines) qui réduit significativement la durée des infections (7,5 g par jour) [15].



Veillez enfin à suivre au maximum les bons conseils de santé générale que vous lisez dans Santé Nature Innovation :

 

Un nombre incroyable d’aliments renforcent votre santé et vous rendront plus résistant contre les infections : je pense notamment aux oméga-3, à tous les aliments riches en antioxydants, mais aussi aux champignons bons pour l’immunité comme le shiitaké et les pleurotes.

 

Respectez bien sûr les règles élémentaires de l’hygiène : lavez-vous les mains, surtout après être allé aux toilettes et avoir voyagé dans les transports en commun.

 

Toussez et éternuez dans le pli de votre coude plutôt que dans votre main. Évitez surtout de vous faire éternuer, tousser, postillonner dessus…

 

Si vous appuyez sur une sonnette, un bouton d’ascenseur, le clavier d’un distributeur de billets, songez que des centaines de personnes l’auront fait avant vous et Dieu sait où était passé leur index juste avant.

 

Évitez alors, plus que jamais, de choisir ce moment pour vous fourrer les doigts dans la bouche, le nez, les yeux et les oreilles : c’est par les muqueuses et par les plaies que les virus s’introduisent.

 

Veillez à avoir votre comptant de sommeil réparateur. Sortez vous oxygéner : si une bonne promenade vous éclaircit les idées, c’est que l’oxygène permet aux cellules de votre cerveau de mieux fonctionner. Il en va de même des cellules de votre système immunitaire, qui marcheront mieux baignées d’un bon apport d’oxygène.

 

À votre santé !

 

 

Par Jean-Marc DupuisSanté Nature Innovation – le 3 mars 2015

 

Sources :

[1] Cerfa 15031*01

[2] Voir note précédente

[3] Effets secondaires aux médicaments et dépendance

[4] cerfa_10011

[5] Pharmacovigilance : comment l’ANSM facilite la déclaration des effets indésirables

[6] Un vaccin peu efficace contre la grippe cet hiver

[7] Cette année, la grippe n’a pas forcément épargné les patients vaccinés

[8] Il est encore temps de se vacciner contre la grippe

[9] Un vaccin peu efficace contre la grippe cet hiver

[10] Vaccines for preventing influenza in healthy adults.

[11] Un vaccin peu efficace contre la grippe cet hiver

[12] Am J Clin Nutr 2010 91 : 5 1255-1260.

[13] Hopkins AB. Chicken soup cure may not be a myth. Nurse Pract. 2003 Jun ; 28(6) : 16

 Rennard BO, Ertl RF, et al. Chicken soup inhibits neutrophil chemotaxis in vitro. Chest. 2000 Oct ; 118(4) : 1150-7.

[14] de Vrese M, Winkler P, et al. Probiotic bacteria reduced duration and severity but not the incidence of common cold episodes in a double blind, randomized, controlled trial. Vaccine. 2006 Nov

Leyer GJ, Li S, et al. Probiotic effects on cold and influenza-like symptom incidence and duration in children. Pediatrics. 2009 Aug ; 124(2) : e172-9. Epub 2009 Jul 27.

[15] Crit. Care. 2014 Jan 9 ; 18(1) R8


No comment yet.