Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.4K views | +1 today
Follow
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Cet étudiant américain de niveau secondaire a inventé un détecteur de cancer en seulement 5 minutes

Cet étudiant américain de niveau secondaire a inventé un détecteur de cancer en seulement 5 minutes | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : Wikipédia


  

Cet étudiant américain de niveau secondaire

a inventé un détecteur de cancer

en seulement 5 minutes

 

La naissance d’un génie et d’un immense espoir pour l’humanité.

 

Il s’appelle Jack Andraka et on le dit descendant d’esclaves ottomans. Ce jeune de 16 ans a inventé un détecteur de cancer en 5 minutes dès les premiers stades de la maladie.

 

Andraka a perdu un être cher à 13 ans, à cause d’un cancer du pancréas. Il s’est consacré à la recherche et a découvert un senseur qui coûte 3 ¢. Les laboratoires ont refusé de l’appuyer, car ça ruinerait l’industrie pharmaceutique millionnaire dans le domaine du cancer. Une seule université avalisera sa découverte.

 

Ce jeune homme donne de l’espoir à une multitude. Mais pour les laboratoires, cela signifie la fin des profits.

 

À 16 ans seulement, cet étudiant américain de niveau secondaire a inventé un détecteur de cancer en seulement 5 minutes.

 

Sa découverte pourrait changer la vie de millions de personnes, mais c’est aussi une menace pour l’industrie pharmaceutique qui accumule des millions de profits en rapport avec cette grave maladie. À la mort de son proche, on a dit à Jack que le cancer du pancréas ne pouvait être détecté que lorsqu’il est trop tard pour le traiter, ce qui l’a motivé à faire des recherches à partir de sites Internet courants.

 

Et 3 ans plus tard, il a découvert une façon « rapide, simple et efficace » de détecter cette maladie mortelle qui, grâce à son invention, pourrait être neutralisée. À partir d’information compilée de Google et de Wikipédia, Jack a étudié les 8 000 protéines présentes dans le sang jusqu’à ce qu’il réalise que l’une d’elles, la mésothéline, se développe très tôt chez les personnes qui souffrent d’un cancer du pancréas.

 

« Après ma découverte d’une des milliers de protéines (mésothéline) dans le sang des cancéreux, j’ai utilisé des anticorps et les ai entretissés dans un réseau de nanotubes de carbone afin d’obtenir un indicateur qui réagit uniquement à ladite protéine » a-t-il expliqué en se présentant devant le Festival des Grands Esprits.

 

Son invention est un senseur de papier qui coûte 3 ¢, capable de détecter en 5 minutes 3 types de cancer : ceux du pancréas, de l’ovaire et du poumon.

 

Mais le plus surprenant de tout, c’est qu’il coûte 26 000 fois moins et qu’il est 168 fois plus rapide. De plus, cette méthode est 400 fois plus sensible que les méthodes actuelles en plus de ne pas être invasif.

 

Mais son plus grand avantage encore, c’est qu’« on peut détecter le cancer dès le début, alors que la personne a presque 100 % de chances de survivre, et jusqu’à présent, les résultats sont justes dans 90 % des cas de cancer » a-t-il affirmé. « Et ce sera de même pour les cancers des ovaires et des poumons » a-t-il ajouté. Et, dépendant de l’anticorps, cette même invention pourrait utiliser une protéine différente pour détecter l’Alzheimer, d’autres formes de cancer et même le VIH.

 

Sans surprise, il lui a été très difficile de trouver un laboratoire qui accepterait de poursuivre ses recherches. Il a en a approché 200 et tous ont refusé sauf un, l’Université Johns Hopkins, qui a décidé de l’aider à le développer.

 

Cette découverte pourrait ruiner l’industrie millionnaire du cancer. Son invention est maintenant au stade de l’obtention du brevet, ce qui pourrait prendre plusieurs années, mais le jour où elle sera approuvée, ça marquera toute une révolution de la science médicale.

 

En outre, durant la conférence, le jeune homme a insisté sur le point que la science ne devrait pas être un luxe, mais un droit humain fondamental, « le droit d’accès à l’information doit être à la portée de tout, non seulement à ceux qui ont les moyens de payer », a-t-il affirmé.

Sa découverte s’est mérité le prix Gordon E. Moorede du Salon international de la Science et de l’Ingénierie de Intel et le prix Smithsonian du Génie américain ; il est le plus jeune orateur de la Société royale de Médecine des États-Unis. Cette reconnaissance est sans aucun doute tout à fait méritée.

 

 

 

Par deghys.wordpress.com – le 4 juin 2015

 

***

 

>>> NDLGazette : voir également la page Wikipédia à ce sujet ici

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Un capteur pour détecter la viande avariée

Un capteur pour détecter la viande avariée | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

1) Demain, des packaging intelligents pourraient détecter si la viande est avariée. RICHARD B. LEVINE/NEWSCOM/SIPA

2) La résistance électrique de ce dispositif change lorsqu'il détecte des molécules liées à la décomposition de la viande. Crédit : MIT / Sophie Liu.

 


Un capteur pour détecter la viande avariée

 

Selon l’ADEME, l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, chaque Français jette en moyenne 7 kilos par an de produits encore emballés. Yaourts, plats préparés mais aussi viande… « Les gens mettent régulièrement à la poubelle des aliments qui ne sont pas forcément mauvais », estime dans un communiqué Timothy Swager, professeur de chimie au MIT (Massachussetts Institute of Technologie). Aussi, pour offrir aux consommateurs des informations plus précises que la date de péremption et  réduire ainsi le gaspillage, son équipe a développé un capteur à base de nanotubes de carbone capable de détecter les gaz émis par la viande avariée. Intégré à l’emballage,  il pourrait indiquer si l’aliment est propre ou non à la consommation

 

Lorsque la viande pourrit, elle émet certains composés appelés amines (qui possèdent un atome d’azote), comme la  putrescine ou la cadavérine à l’odeur nauséabonde. Pour les détecter, les chercheurs du MIT emploient des nanotubes de carbones – des tubes constitués d’atomes de carbone dix mille fois plus fins qu’un cheveu – auxquels sont greffés des groupements chimiques qui présentent des affinités avec ces amines.

 

 

Ce détecteur repère les gaz liés à la putréfaction

 

C’est le cas des métalloporphyrines, des molécules organiques possédant un atome métallique central. L’une d’entre elles nous est familière, l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans le sang. Au centre de cette dernière, on trouve un atome de fer. Pour leur capteur, les scientifiques du MIT ont choisi  une molécule cousine qui abrite un atome de cobalt. Lorsque celle-ci se lie avec la putrescine ou la cadavérine, la résistance des nanotubes de carbone est modifiée. "Quand le dispositif détecte ces amines, son courant électrique baisse », explique l’étudiante Sophie Liu, qui a participé à l’étude.

 

L’avantage de ces capteurs – déjà testés sur différents types de viande comme le porc, le poulet, la morue ou le saumon – est leur petite taille et leur faible coût de fabrication comparé aux détecteurs actuels, si l’on en croit Timothy Swager. De plus, ils nécessiteraient peu d’énergie pour fonctionner et leurs données pourraient être lues à l’aide d’un simple smartphone

 

 

 

Par Audrey Boehly - sciencesetavenir.fr – le 24 avril 2015.

No comment yet.