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France - Nos éleveurs victimes de l’embargo sur la Russie ?

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France - Nos éleveurs victimes de

l’embargo sur la Russie ?

Par Nicolas Gauthier

 

Il y a près d’un quart de siècle, nos éleveurs de poulets se sont retrouvés dans la débine, tout cela parce que de brillants stratèges avaient décrété judicieux de faire la guerre à Bagdad, en 1990, alors que l’Irak ne jurait alors que par la volaille bretonne…

 

Quand nous étions plus jeunes, nos camarades communistes avaient pris pour habitude de nous affirmer : « Si tu ne t’intéresses pas à la politique, la politique, elle, s’intéressera à toi. » La maxime vaut toujours pour la géopolitique.

 

Ainsi, l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois qui a récemment fermé ses portes, c’était parce que General Motors, géant américain qui détenait alors 5 % de la traditionnelle firme au lion, nous a obligés à abandonner le marché iranien, le deuxième client à l’étranger de Peugeot… Pis : alors que Téhéran s’apprête à commercer avec le reste du monde, les entreprises françaises, jusque-là les mieux placées, risquent bien de payer les pots cassés de l’incompréhensible intransigeance d’un Laurent Fabius dans les récentes négociations menées avec l’Iran.

 

Après, on peut toujours prétendre que cela ne nous concerne pas et que nos hommes et femmes politiques seraient mieux inspirés de s’occuper d’affaires plus franco-françaises. Ah bon ? La preuve par nos éleveurs, actuellement au bord d’une nouvelle grande jacquerie. Certes, on ne saurait défendre de manière inconditionnelle des paysans dévoyés qui élèvent des animaux à la chaîne, polluant au passage rivières, plages et paysages. Mais s’ils donnent désormais dans l’élevage aussi intensif qu’industriel, c’est aussi parce que certains technocrates les y ont poussés, à coups de directives européennes et de grasses subventions financées par l’argent des contribuables.

 

Après, évidemment, les racketteurs de la grande distribution, qui les étranglent à la manière ottomane. Petit à petit, centime par centime.

 

Et puis, nous y revoilà : la géopolitique. À en croire Le Figaro de ce mardi, « l’embargo russe a amplifié à la puissance dix la crise structurelle qui couve depuis des années. Les porcs allemands, qui partaient en Russie, restent en Europe de l’Ouest et ont provoqué la baisse des cours en France. » Tout comme, il y a près d’un quart de siècle, nos éleveurs de poulets se sont retrouvés dans la débine, tout cela parce que de brillants stratèges avaient décrété judicieux de faire la guerre à Bagdad, en 1990, alors que l’Irak ne jurait alors que par la volaille bretonne…

 

Toujours dans le même registre, on s’étonne que les employés de nos chantiers navals n’aient pas encore pris le maquis, puisque désormais promis au chômage par le refus de vente de ces deux bateaux de guerre pourtant vendus en bonne et due forme à cette même Russie…

 

 

 

Par Nicolas Gauthier (journaliste, écrivain) - bvoltaire.fr – le 21 juillet 2015.

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L’ouverture du marché iranien rapportera des milliards de dollars à Moscou

L’ouverture du marché iranien rapportera des milliards de dollars à Moscou | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

© AP Photo/Ronald Zak

 

L’ouverture du marché iranien rapportera

des milliards de dollars à Moscou

 

Selon la chaîne allemande Deutsche Welle, l’ouverture du marché iranien, suite à la levée des sanctions, entraînera une forte concurrence entre les investisseurs étrangers, mais la Russie n’aura pas d’égal dans le nucléaire civil et l’industrie militaire.

 

La Chine sera le concurrent numéro un de la Russie sur le marché iranien, mais Moscou se retrouvera dans une position prioritaire, affirme la chaîne de télévision allemande Deutsche Welle.

 

« Les discussions sur l’accord sur le programme nucléaire iranien, qui prévoit une réduction notable par Téhéran du nombre des installations d’enrichissement d’uranium en échange de la levée des sanctions américaines et européennes, ne sont pas encore achevées (…). Mais des sociétés russes ont déjà commencé à sonder le terrain en vue de nouer des liens avec l’Iran en cas de levée des sanctions », a indiqué DW.

 

L’industrie automobile, aéronautique et les chantiers navals russes sont prêts à lancer des projets conjoints avec l’Iran. Les constructeurs automobiles AvtoVAZ, GAZ et KamAZ ont déjà entamé des négociations sur la mise en place d’usines d’assemblage en Iran. La compagnie pétrolière russe LUKOIL s’apprête aussi à relancer sa coopération avec Téhéran.

 

La Russie n’a pas d’égal dans certains secteurs, surtout dans le domaine de la coopération militaire et technique. « Il est peu probable que l’Iran commence immédiatement à acheter des armements occidentaux, la méfiance réciproque est toujours présente. La Russie a donc une chance d’obtenir des contrats de plusieurs milliards de dollars », estime Iouri Barmine, analyste du Delma Institute pour la Russie et le Proche-Orient.

 

Selon lui, le groupe nucléaire public russe Rosatom « restera l’acteur étranger numéro un sur le marché iranien » notamment grâce à la construction de la deuxième tranche de la centrale nucléaire de Bouchehr.

 

Selon Alexeï Portanski, professeur au Haut collège d’économie de Moscou, les secteurs les plus prometteurs de la coopération russo-iranienne sont la métallurgie, l’industrie aéronautique, le secteur des constructions mécaniques, l’agriculture et le secteur énergétique. Les aciéries russes pourraient augmenter leurs exportations vers l’Iran de 60 % à 70 %. Les Chemins de fer russes peuvent aussi signer des contrats avec l’Iran.

 

Selon Nina Mamedova, chef du bureau iranien à l’Institut des études orientales de Moscou, la Russie rivalisera avec la Chine sur le marché des investissements iranien.

 

D’après les experts, Téhéran compte en outre renforcer ses liens économiques avec l’Occident dans les hautes technologies et les investissements.

 

 

 

Par fr.sputniknews.com – le 13 avril 2015

 

Plus d’infos ici :

Iran : la vie après les sanctions

Missiles S-300 : Poutine lève l’embargo sur les livraisons à l’Iran

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