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Malbouffe industrielle = maladies cardiovasculaires

Malbouffe industrielle = maladies cardiovasculaires | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Malbouffe industrielle =

maladies cardiovasculaires

 

Je retranscris ici l’interview d’un cardiologue américain qui fait un peu froid dans le dos en raison de la tournure qu’a prise la société en général et en particulier nord-américaine au sujet de la mauvaise nourriture et de la « mauvaise science ». Les effets particulièrement néfastes des « conseils en diététique » ont finalement abouti en une cinquantaine d’années avec parallèlement le développement hors de contrôle de l’alimentation industrielle à un véritable désastre sanitaire qui s’est répandu à l’échelle planétaire. Voici, retranscrit aussi fidèlement que possible l’interview par Disclose. TV du Docteur Dwight Lundell.

 

Nous médecins, avec toutes nos études, nos connaissances et notre autorité, il nous arrive souvent d’atteindre un large « ego » qui fait que parfois il nous est difficile d’admettre que nous avons fait erreur. C’est comme ça et j’admets avoir été moi-même dans l’erreur. En tant que chirurgien spécialisé dans la chirurgie cardiaque avec plus de 25 ans d’expérience, j’ai réalisé plus de 5 000 interventions sur cœur ouvert et aujourd’hui le jour est venu de reconnaître que j’ai été dans l’erreur en regard des évidences scientifiques et médicales.

 

Pendant des années, j’ai fait partie des médecins qu’on peut qualifier de « faiseurs d’opinions ». Submergés de littérature scientifique, assistant sans arrêt à des séminaires de formation, nous, faiseurs d’opinions, avons finalement insisté sur le fait que les problèmes cardiaques étaient la simple résultante de taux trop élevés de cholestérol sanguin. La seule approche acceptable était qu’il fallait prescrire des médicaments susceptibles de réduire ce taux de cholestérol et d’imposer aux patients un régime sévèrement restreint en graisses. Le résultat serait une décroissance du cholestérol sanguin et donc une réduction des maladies cardiaques. Toute déviation à ces principes de praticien fut considérée naturellement comme une hérésie et une mauvaise pratique médicale.

 

Et pourtant ça n’a jamais marché !

 

Ces recommandations ne sont plus défendables ni sur le plan scientifique ni sur le plan moral. La découverte, il y a quelques années que l’inflammation de la paroi artérielle est la cause primaire des maladies cardiaques a progressivement conduit à reconsidérer la manière de traiter les maladies cardiaques ainsi que d’autres maladies liées à des mécanismes inflammatoires similaires. Les recommandations diététiques longuement imposées aux malades ont au contraire favorisé de véritables épidémies d’obésité et de diabète dans de telles proportions qu’aucune des épidémies infectieuses passées (par exemple la peste) n’a atteint un tel niveau de mortalité, de souffrance et de coût pour la société. En dépit du fait que 25 % de la population est actuellement sous traitement médicamenteux avec des statines coûteuses et en dépit également du fait qu’on a réduit la teneur en graisses des aliments, encore plus de personnes meurent chaque année de problèmes cardiaques graves !

 

Aux USA seulement les statistiques indiquent que 75 millions de personnes souffrent de problèmes cardiaques, 20 millions de diabète et 57 millions de pré-diabète. Ces pathologies affectent chaque année de plus en plus de personnes de plus en plus jeunes.

 

Pour dire les choses clairement, sans inflammation, il est impossible que du cholestérol puisse s’accumuler sur les parois artérielles et être la cause de problèmes cardiaques et d’AVC. Sans inflammation le cholestérol se déplacerait librement dans notre corps comme la nature l’a voulu. C’est l’inflammation qui piège le cholestérol. L’inflammation ce n’est pas compliqué, c’est une réaction naturelle de notre organisme à une agression extérieure comme une piqûre d’insecte, une bactérie, une toxine ou un virus. Il s’agit d’une protection parfaite contre ces envahisseurs bactériens ou viraux. Cependant si nous nous exposons de manière répétée à des toxines ou certains types de nourriture notre corps, notre organisme tout entier qui n’a jamais été habitué à gérer ce type de situation va se trouver en état d’inflammation chronique. L’inflammation chronique est aussi dangereuse que l’inflammation en réponse à une piqûre d’insecte ou une attaque virale est utile pour l’organisme.

 

Quelle personne censée osera s’exposer de son plein gré de manière répétée à des substances connues pour créer des dommages dans son corps. Les fumeurs, peut-être, mais ils ont fait ce choix ! La grande majorité de la population a simplement suivi les recommandations diététiques majoritairement reconnues et quasiment prêchées qui sont qu’une alimentation pauvre en graisses, enrichies en acides gras polyinsaturés et en sucres, réduit les risques cardiovasculaires et tout ça en ignorant que ce genre de régime favorise l’apparition d’inflammations répétées des artères. Cette situation conduit à des phénomènes inflammatoires chroniques favorisant les maladies cardiovasculaires, les AVCs, le diabète et l’obésité.

 

Permettez-moi de répéter ceci : les dommages et l’inflammation de nos vaisseaux sanguins sont causés par les régimes pauvres en graisse recommandés pendant des années par la médecine mainstream. Quels sont les principaux responsables de l’inflammation ? C’est très simple, c’est l’abus de carbohydrates simples traités industriellement (sucre, dont le fructose, farine modifiée industriellement et tous les produits dérivés) et l’excès concomitant d’huiles végétales riches en omega-6 telles que l’huile de soja, l’huile de maïs ou encore l’huile de tournesol qui se retrouvent dans une multitude de nourritures et plats industriels.

 

Pour se faire une idée de ce qui se passe, brosser de manière répétitive une peau sensible à l’aide d’un scotch-brite, celle-ci devient rouge et au pire va saigner et faites ça plusieurs fois par jour, tous les jours pendant 5 ans ! Si vous avez pu tolérer un tel traitement de votre peau, au final vous vous mettrez à saigner, il y aura des inflammations, des infections et ça deviendra de pire en pire. Cette comparaison est parfaite pour décrire ce qui arrive en ce moment même dans votre corps. Quel que soit l’endroit où le processus d’inflammation apparaît dans le corps, superficiellement ou à l’intérieur, c’est la même chose. Durant ma carrière de chirurgien, j’ai examiné l’intérieur de dizaines de milliers d’artères. Une artère malade, c’est ça, un tube brossé à l’intérieur plusieurs fois par jour, tous les jours, la mauvaise nourriture qu’on ingère créé de petites blessures qui deviennent de plus grandes lésions entrainant l’organisme à une réponse inflammatoire continue devenant chronique.

 

Quand nous savourons une pâtisserie, notre organisme tire la sonnette d’alarme comme si un envahisseur étranger arrivait pour nous déclarer la guerre. Les aliments surchargés en sucres simples (dont du fructose) ou cuits avec des omega-6 pour qu’ils puissent rester longtemps sur les linéaires des super-marchés ont constitué durant ces soixante dernières années la règle de la nourriture nord-américaine (et plus récemment australienne et européenne). Ce type de nourriture a lentement empoisonné tout le monde !

 

Comment une barre chocolatée peut-elle créer une cascade d’inflammation pour vous rendre vraiment malade ?

 

Quand on mange des sucres simples, glucose et fructose, le taux de sucre sanguin augmente rapidement et en réponse le pancréas sécrète de l’insuline qui va favoriser la répartition du sucre dans toutes les cellules où il sera stocké comme source d’énergie (sous forme de glycogène). Si la cellule est rassasiée et n’a pas besoin de sucre, il est rejeté pour éviter qu’un apport supplémentaire de sucre vienne annihiler l’ensemble du processus. Quand les cellules rejettent le sucre dans le sang, le taux circulant augmente et entraine encore plus de production d’insuline et finalement le glucose est converti en graisses. Qu’est-ce que tout ça a à voir avec les phénomènes d’inflammation ? Normalement le taux de glucose dans le sang est très finement régulé. Les molécules de sucre en excès se font attacher sur toutes sortes de protéines qui en retour endommagent la paroi des vaisseaux sanguins et un tel traitement répété conduit à une inflammation. Si vous soumettez vos vaisseaux sanguins à des bouffées répétées de sucre, plusieurs fois par jour, chaque jour, c’est exactement comme si vous faisiez passer de la toile émeri à l’intérieur de ces délicats petits tubes. Même si vous ne vous en rendez pas compte, soyez assuré que c’est exactement comme ça que ça se passe. J’ai vu ça pendant 25 années de ma carrière, tous mes patients partageaient les mêmes symptômes, des inflammations de leurs artères.

 

Revenons donc à la barre chocolatée. Cette confiserie innocente non seulement contient des sucres, mais elle a été préparée avec au moins l’une des huiles utilisées industriellement comme de l’huile de soja riche en omega-6. Les chips et les pommes de terre frites sont plongées dans de l’huile de soja, toutes les préparations culinaires industrielles sont produites avec des huiles riches en omega-6 pour prolonger leur conservation. Si les omega-6 sont essentielles à la vie, elles doivent se trouver dans l’alimentation dans une proportion correcte avec les omega-3.

 

S’il y a trop d’omega-6 dans l’alimentation, l’architecture des membranes cellulaires est perturbée et les cellules commencent à sécréter des substances chimiques appelées cytokines qui sont la cause première des inflammations. Une nourriture saine et équilibrée ne devrait renfermer que trois fois plus d’omega-6 que d’omega-3, or la production industrielle de nourriture fait que ce rapport omega-6/omega-3 atteint couramment 15 à 30. Et pour aggraver encore plus la situation, cette nourriture déséquilibrée surcharge les cellules adipeuses qui sécrètent alors de grandes quantités de substances au pouvoir inflammatoire qui amplifient les dégâts sur les artères. Le processus initié par les barres chocolatées se transforme en un cercle vicieux qui aboutit à des problèmes cardiaques, une tension artérielle élevée, du diabète et finalement à des maladies neurodégénératives tandis que l’inflammation chronique continue à s’amplifier.

 

Il n’y a aucune chance que l’organisme puisse échapper à cette agression, car il n’est pas préparé pour gérer des nourritures industrielles imprégnées de sucres et d’huiles riches en acides gras omega-6.

 

Il y a pourtant une solution pour réduire ce processus d’inflammation, revenir à des nourritures saines et naturelles. Pour construire des muscles, mangez de la viande. Choisissez des carbohydrates complexes qu’on trouve dans les fruits et les légumes. Bannissez toute nourriture industrielle contenant des acides gras omega-6 comme les huiles de soja, de maïs ou de tournesol.

 

Une cuillère d’huile de maïs contient 7,2 mg d’omega-6 et une cuillère d’huile de soja en contient 6,9 mg, utilisez plutôt de l’huile d’olive ou du beurre ! Les graisses animales contiennent moins de 20 % d’omega-6 et sont infiniment moins dangereuses que ces huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés considérées comme bénéfiques pour la santé.

 

Oubliez la « science » qu’on vous a imposé depuis des décennies. Cette « science » qui dit que les acides gras saturés sont mauvais pour le cœur est inexistante. Cette « science » qui dit que les acides gras saturés favorisent l’élévation de cholestérol n’est pas étayée par les faits. Depuis qu’on sait que ce n’est pas le cholestérol qui est la cause des maladies cardiaques cette « science » est encore plus absurde ! Cette théorie du cholestérol a conduit à ces recommandations d’utilisation de nourriture pauvre en graisses qui sont à la base des inflammations des artères. La médecine consensuelle a fait une énorme erreur. Retournez aux vieilles recettes de cuisine de nos grand-mères, oubliez les plats industriels préparés et prêts à être réchauffés, les pâtisseries industrielles et autres produits congelés prêts à l’emploi des rayons des supermarchés, votre santé cardiaque et cérébrale ne s’en trouvera qu’améliorée.

 

Source : Disclose.TV

 

Le Docteur Lundell (Meza, Arizona), fort des arguments de la « vraie » science médicale, fait les recommandations suivantes : consommer plus d’acides gras essentiels, en particulier des omega-3 dont les sources principales sont les poissons et les algues marines. Il s’agit de l’acide eicosapentaenoïque (EPA) et de l’acide docosahexaenoïque (DHA). Enrichir parallèlement la nourriture avec de l’acide linoléique (CLA) conjugué. C’est un acide gras essentiel que nous sommes incapables de synthétiser et qu’on trouve dans tous les produits laitiers et la viande. Les omega-3 sont des antioxydants, ils augmentent la sensibilité à l’insuline, ont des propriétés anti-inflammatoires et agissent en synergie avec l’acide linoléique. Une petite dose d’aspirine quotidienne permettra d’accélérer le retour à la normale sans pour autant nuire à la santé.

 

Diminuer la consommation de sucres en particulier tous les aliments contenant du sirop de maïs enrichi en fructose, éliminer de sa cuisine les huiles et graisses hydrogénées qu’on retrouve dans la margarine, les plats commerciaux cuits et la nourriture frite des restaurants. L’huile d’olive, les graisses animales et l’huile de coprah sont infiniment plus saines et enfin avoir une vie saine dans tous les sens du terme, c’est-à-dire de l’exercice physique et pas de stress.

 

Il faut ajouter enfin qu’une modification imposée par les instances régulatrices des méthodes de production de l’alimentation industrielle ce n’est pas pour demain, car le lobby de l’industrie agroalimentaire est extrêmement puissant et ne manquera pas d’influencer encore une fois le monde politique alors qu’il y a véritablement une urgence sanitaire au niveau de tous les pays développés et de certains pays en développement. Le scandale des statines et la malbouffe sont donc liés pour, au final, détruire la santé de chacun de ceux qui par facilité et faux confort sont pris au piège de la malbouffe…

 

Note : les acides gras « omega-6 » se retrouvent majoritairement dans les huiles végétales : tournesol, colza, maïs, palme, soja, sans oublier l’huile extraite des graines de coton qui représente jusqu’à 30 % des huiles dites végétales. Il ne faut pas confondre les acides gras omega-6 et les huiles végétales partiellement hydrogénées enrichies en acides gras « trans ».

 

Les acides gras « trans » sont directement impliqués dans les processus inflammatoires artériels et sont reconnus depuis peu (15 juin 2015) comme dangereux pour la santé. Les acides gras trans se retrouvent en particulier dans la margarine. Les produits contenant des acides gras trans devraient être totalement interdits au cours des trois années à venir, mais gageons dès à présent que la situation ne se clarifiera pas aussi facilement, car les enjeux industriels et économiques sont considérables, au détriment naturellement de la santé publique.

 

 

 

Par jacqueshenry.wordpress.com – le 26 juin 2015.

breton louis's curator insight, January 2, 2016 8:15 AM

très bonne article

précis et détaillé

apportant beaucoup d'informations sur la malbouffe et le diabète

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En médecine l’évaluation des risques laisse plutôt à désirer…

En médecine l’évaluation des risques laisse plutôt à désirer… | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



En médecine l’évaluation des risques

laisse plutôt à désirer…

 

Dans la rubrique médecine préventive qui est un terme plutôt vague et fourre-tout, les médecins n’en finissent pas de prodiguer des conseils à leurs patients (clients) pour les prémunir contre toutes sortes de pathologies.

Les médecins sont d’autre part assaillis de publicités en provenance des laboratoires pharmaceutiques et de recommandations émanant des organismes étatiques à tel point qu’ils ne savent parfois plus vraiment comment formuler un jugement sinon objectif du moins crédible. L’un des domaines très « juteux » des recommandations prodiguées par les médecins à leurs patients est tout ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, dont l’athérosclérose.


Les enjeux économiques sont en effet considérables et le corps médical subit la pression constante des laboratoires pharmaceutiques pour prescrire telle ou telle drogue supposée active dans le traitement de cette affection.


Une récente étude réalisée conjointement par une dizaine d’universités américaines et publiée dans le dernier numéro des Annals of Internal Medicine (doi:10.7326/M14-1281) indique clairement que l’estimation des risques de maladies cardiovasculaires était erronée, et ceci depuis de nombreuses années.


Cette étude a concerné 4 227 personnes non diabétiques et ne présentant aucun signe clinique de maladies cardiovasculaires au début de l’étude, âgée de 50 à 74 ans, hommes et femmes, suivies depuis l’année 2002. Passons sur les détails des analyses statistiques utilisant 4 méthodes d’approche différentes, mais celles-ci ont permis d’évaluer le bien-fondé des recommandations concernant la prévention des risques cardiovasculaires.


Il est apparu que, systématiquement, le facteur risque était surestimé. Pour que les choses soient plus parlantes, cette estimation a été traduite en pourcentages, 100 % étant une évaluation fidèle ou très proche de la réalité compte tenu des paramètres biochimiques et sanguins des patients. Chez les hommes la surévaluation était systématique et variait entre 137 et 254 %. En d’autres termes et au minimum près de 40 % des hommes s’étaient vu prescrire au moins un médicament inutilement et parmi les 60 % restants c’était systématiquement des prescriptions pléthoriques et inutiles conduisant à l’apparition de symptômes secondaires induits par ces outrances médicamenteuses.


Cette étude remet en cause un certain nombre de pratiques médicales par exemple la prescription d’aspirine qui est certes un médicament anodin, mais pas tant que ça. L’aspirine inhibe la formation de caillots sanguins, mais présente aussi un facteur de risque hémorragique et la surestimation des risques cardiovasculaires a conduit à des hospitalisations en urgence avec des conséquences sur la santé des patients et des ramifications financières qui auraient pu être largement évitées.


Pour la prescription des statines, ces médicaments réduisant le taux de cholestérol sanguin et de plus en plus prescrits sans raison évidente, la situation est encore plus préoccupante. La surestimation du risque de maladies cardiovasculaires semble conduire les médecins à justement ne pas prendre de risques eux-mêmes et à prescrire 2,5 fois trop souvent ces statines.


Énoncé autrement sur 5 patients trois d’entre eux se voient prescrire ce genre de médicament sans raison justifiée, ça fait beaucoup… Une métaétude a montré que les statines réduisaient effectivement les risques d’accidents cardiovasculaires, mais la même étude n’a pas pris en compte l’incidence des effets secondaires de ces médicaments sur la santé, sinon le bien-être, des patients.


En définitive, les médecins appliquent des règles d’évaluation des pathologies de leurs patients qui ne sont pas toujours adaptées et les patients encouragent leur médecin traitant à leur prescrire des médicaments sans justification, parce qu’ils se sentent rassurés.


On se trouve donc dans une situation inédite où en quelque sorte la médecine est mise en équations et le médecin ne joue plus que le rôle de prescripteur au détriment des conseils d’hygiène de vie personnelle qu’il pourrait prodiguer à ses « clients » devenus des consommateurs avant d’être de vrais malades. Cette dérive coûteuse et dangereuse de la pratique médicale est à déplorer, mais ce sont aussi les organismes officiels et les laboratoires pharmaceutiques qui sont responsables de cet état de fait avec souvent une complicité inavouée (on appelle ça le lobbying) bafouant les règles fondamentales de l’éthique.

 

 

Par Jacques Henry – Forbes - jacqueshenry.wordpress.com - le 19 février 2015

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8 bienfaits du Tai-chi

8 bienfaits du Tai-chi | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 

8 bienfaits du Tai-chi

 

Le Tai-chi est un art martial lent né en Chine et introduit en Amérique du Nord au début des années 1970. Initialement utilisé comme technique de combat, il tend de plus en plus à devenir une pratique de relaxation, propice au développement intérieur. Quels sont les différents bienfaits qui valent au Tai-chi son succès d’aujourd’hui ?

 

1— Le Tai-chi pour réduire les risques

de maladies cardiovasculaires

 

Même si le Tai-chi est une pratique à intensité faible, voire modérée, il aurait des bienfaits sur le système cardiovasculaire, au même titre que les activités sportives plus intenses1. Les exercices d’intensité plus faible permettent effectivement de soutenir l’effort sur des périodes de temps plus longues. Pratiquer cette discipline permettrait ainsi de réduire les facteurs de risques cardiovasculaires tels que l’hyperlipidémie (= augmentation du taux de lipides dans le sang) ou l’hypertension. Dans ce dernier cas, une étude2 a observé que 3 séances de Tai-chi hebdomadaires pendant 12 semaines avaient permis de réduire significativement la pression artérielle chez un groupe de 76 personnes victimes d’hypertension.

 

 

Sources

1. Lan C, Chen SY, Wong MK, et al., Tai chi chuan exercise for patients with cardiovascular disease, Evil based Complement Alternate Med, 2013


2. Tsai JC, Wang WH, Chan P, et al., The beneficial effects of Tai Chi Chuan on blood pressure and lipid profile and anxiety status in a randomized controlled trial, J Altern Complement Med, 2003

 

 

2 — Le Tai-chi pour se sentir mieux psychologiquement

 

Le Tai-chi est une discipline qui met l’accent sur la concentration mentale, l’équilibre physique, le relâchement des muscles et la respiration. De fait, elle peut se révéler efficace dans la prévention de certains troubles psychologiques. Que ce soit au niveau de la dépression, de l’anxiété, de la gestion globale du stress (diminution du niveau de cortisol), des troubles de l’humeur ou de l’estime de soi, des améliorations ont été constatées chez certains sujets dans différentes études1-3. Le Tai-chi pourrait donc améliorer la santé mentale de ceux qui le pratiquent.

 

Sources

1. Jin P, Efficacy of Tai Chi, brisk walking, meditation, and reading in reducing mental and emotional stress, J Psychosom Res, 1992


2. Wang C, Bannuru R, Ramel J, et al., Tai Chi on psychological well-being: systematic review and meta-analysis, BMC Complement Altern Med, 2010 


3. Wang F, Lee EK, Wu T, et al., The effects of tai chi on depression, anxiety, and psychological well-being: a systematic review and meta-analysis, Int J Behav Med, 2014

 

 

3 — Le Tai-chi pour améliorer l’équilibre des personnes âgées

 

Le Tai-chi est une discipline très lente qui consiste à enchaîner des mouvements circulaires, sans interruption. Il s’agit d’exécuter des gestes avec une extrême précision tout en maintenant le tronc droit. De ce fait, une pratique régulière du Tai-chi — à raison de trois fois par semaine1  — permettrait aux personnes âgées d’améliorer leur équilibre et de réduire leur risque de chute. Ces résultats sont issus d’une étude qui a observé qu’après six mois de pratique régulière, un groupe de personnes âgées voyait son risque de tomber, diminuer de 55 % par rapport à un groupe témoin. Une diminution de la peur même de tomber, ayant un impact direct sur le risque, a été également observée.

 

Sources

1. Li F, Harmer P, et al. Tai Chi and fall reductions in older adults: a randomized controlled trial. J Gerontol A Biol Sci Med Sci, 2005

 

 

4 — Le Tai-chi pour améliorer la qualité de vie

des personnes atteintes de cancer

 

Les approches corps-esprit telles que le Tai-chi sont de plus en plus utilisées par les patients atteints du cancer pour mieux supporter la maladie et les effets secondaires des traitements. Au cours de la dernière décennie, cette pratique, avec le Qi Gong, a été expérimentée sur des patients pour évaluer les impacts sur leur santé1. Le Tai-chi aurait ainsi des effets positifs sur la fatigue, les fonctions immunitaires, le niveau de cortisol (= hormone du stress), et donc sur la qualité de vie des personnes atteintes du cancer en général.

 

Sources

1. Zeng Y, Luo T, Xie H, et al., Health benefits of qigong or tai chi for cancer patients: a systematic review and meta-analyses, Complement Ther Med, 2014

 

 


5 — Le Tai-chi pour soulager les douleurs de l’arthrose

 

La pratique régulière du Tai-chi permettrait, selon deux études publiées en 2008 et en 20101,2 de réduire les douleurs liées à l’arthrose. Plus de 150 personnes souffrant d’arthrose ont suivi des séances de Tai chi pendant 8 semaines. À l’issue des 8 semaines, les participants ont reconnu une diminution modérée de la douleur et de la raideur, ainsi qu’un sentiment accru de bien-être.


D’autres études précisent l’efficacité du Tai-chi dans le cas spécifique de l’arthrose du genou3. En effet, il permettrait de soulager efficacement la douleur liée à l’arthrose du genou et d’améliorer la capacité physique de ceux qui le pratiquent.

 

Sources

1. Lee MS, Pittler MH, Ernst E, Tai chi for osteoarthritis: a systematic review, Clin Rheumatol, 2008


2. Leigh Callahan, study of Tai Chi for Arthritis, University of North Carolina, 2010


3. Ye J, Cai S, Zhong W, et al., Effets of tai chi for patients with knee osteoarthritis: a systematic review, J Phys Ther Sci, 2014

 

 


6 — Le Tai-chi pour améliorer la capacité aérobie

 

Selon la vitesse et l’amplitude des mouvements, le Tai-chi peut permettre d’améliorer la capacité aérobie (= la quantité maximale d’oxygène que l’organisme peut prélever dans l’air et consommer) des personnes qui le pratiquent. Des résultats positifs ont surtout été observés chez les hommes et femmes à partir de 55 ans, et chez les personnes initialement sédentaires1, 2. Cependant, ces bénéfices ne se font ressentir que dans le cas de pratiques sur de longues périodes (au moins 1 an), les pratiques à court terme n’ayant pas montré de supériorité réelle du Tai-chi sur des exercices physiques classiques3.

 

Sources

1. Taylor-Piliae RE, Froelicher ES, Effectiveness of Tai Chi exercise in improving aerobic capacity: a meta-analysis, J Cardiovasc Nurs, 2004


2. Taylor-Piliae RE, The effectiveness of Tai Chi exercise in improving aerobic capacity: an updated meta-analysis, Med Sport Sci, 2008


3. Lee MS, Lee N, Enrst E., Is tai chi beneficial for improving aerobic capacity? A systematic review, Br J Sports Med, 2009

 

 

 

7 — Le Tai-chi pour stimuler la mémoire

 

Le Tai-chi, au même titre que des exercices classiques d’aérobie, présenterait des bienfaits pour le cerveau. Une étude1 a observé pendant 8 mois qu’une pratique régulière du Tai-chi augmenterait la taille de l’hippocampe (= structure du cerveau qui joue un rôle primordial dans la mémoire) et améliorerait les capacités cognitives des personnes âgées de 60 à 70 ans. Réciproquement, une diminution de la taille de l’hippocampe dans le groupe témoin a été constatée, conformément à ce que l’on observe habituellement à cet âge. De manière générale, la pratique d’une activité physique permettrait de prévenir le vieillissement du cerveau et le risque d’être atteint d’Alzheimer ou d’autres dégénérescences neuronales.

 

Sources

1James A. Mortimer, Ding Ding, Amy R. Borenstein, et al., Changes in Brain Volume and Cognition in a Randomized Trial of Exercise and Social Interaction in a Community-Based Sample of Non-Demented Chinese Elders, J Alzheimers Dis, 2013

 

 

8 — Le Tai-chi pour favoriser le sommeil des personnes âgées

 

Les personnes âgées qui souffrent de troubles modérés du sommeil pourraient les voir s’améliorer grâce au Tai-chi. Dans une étude publiée en 2004 (1), 118 hommes et femmes âgés de 60 à 92 ans ont suivi 3 fois par semaine une heure de Tai-chi ou de relaxation pendant 6 mois. Les participants du groupe de Tai-chi ont constaté une diminution du temps d’endormissement ainsi qu’une augmentation de la durée de sommeil, en comparaison avec le groupe de relaxation.

 

 

Sources

Li F, Fisher KJ, Harmer P, et al., Tai chi and self-rated quality of sleep and daityme sleepiness in older adults: a randomized controlled trial, J Am Geriatr Soc, 2004

 



Par passeportsante.net – le 23 janvier 2015

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La magie des vrais fruits (partie 1/2)

La magie des vrais fruits (partie 1/2) | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

1) Professeur Henri Joyeux — ereflexion.org

2) fruits secs — fr.cdn.v5.futura-sciences.com

3) fruits frais — thelifeyoulive.com

 

 

La magie des vrais fruits (partie 1/2)

Par le Professeur Henri Joyeux (*)

 

L’été est la saison idéale pour se régaler des fruits que nous procure la nature, et réfléchir à leurs divers intérêts pour notre santé. Certaines personnes croient qu’elles ne peuvent pas manger de fruits du fait d’une fragilité intestinale, comme celles qui souffrent de diverticules par exemple. C’est parfaitement faux. Il faut juste faire les choses en douceur, progressivement, comme nous allons le voir.

 

Il y a quelque temps, je suis allé dans une école publique rencontrer des élèves de CM2 pour une intervention de prévention santé. Je leur ai demandé : « Comment appelle-t-on le sucre du fruit frais ? »

Arthur a répondu : « Monsieur, c’est le fruibiose ».

 

Je félicite vivement ce petit Arthur, car c’est ainsi que devrait s’appeler le sucre des fruits frais bio, le fruibiose. C’est un néologisme tellement poétique, et riche de sens ! Les biochimistes, eux, ont nommé le sucre des fruits « fructose ». Hélas, ce terme recouvre des réalités très différentes : car tous les fructoses ne se valent pas.

 

 

Les confusions « fruibiose » - fructose

 

Affirmer que le fructose est le principal moteur du diabète est vrai s’il s’agit du fructose raffiné, isolé par l’industrie agroalimentaire, pour être ensuite ajouté aux aliments et boissons. Celui-là, c’est exact, participe à faire le lit du diabète de type 2 Et de certaines autres pathologies articulaires, telles la goutte.


Celui que nous appellerions volontiers « fruibiose » n’est pas en cause dans le diabète, car c’est le sucre naturel des fruits. Le fructose « en poudre », en revanche, est en cause.

 

« Il existe un énorme corpus de preuves scientifiques, de données d’observation et de résultats d’essais cliniques qui suggèrent que le fructose ajouté – même par rapport à d’autres sucres – est le principal moteur du développement du diabète et de ses conséquences », a indiqué dans un communiqué la célèbre Mayo Clinic de Rochester, aux États-Unis, le 29 mars 2015. « L’ajout de fructose – que ce soit sous forme de saccharose ou de sirop de maïs à haute teneur en fructose – est associé à une série d’effets biologiques indésirables chez l’homme comme chez l’animal ».

 

Par souci de précision, ajoutons que le « saccharose » n’est autre que le sucre de cuisine, très couramment utilisé, qui contient 50 % de fructose et 50 % de glucose.

 

 

Vous l’avez compris, le sirop de maïs à haute teneur en fructose (jusqu’à 65 %) est, lui, un vrai toxique. Il doit disparaître de notre alimentation.

 

Dès que vous le voyez sur une étiquette, dans l’intérêt de tous, boycottez sans hésiter. Aux États-Unis, chaque habitant consomme en moyenne 25 kg de fructose par an, sans le savoir. L’obésité due surtout aux sucres atteint plus de 30 % de la population américaine et elle coûte 200 milliards de dollars.

 

Comment est-ce possible ? Tout simplement par le biais de la consommation des boissons industrielles de toute sorte, et à travers l’immense majorité des aliments emballés ou préparés.

 

Ce fléau s’est répandu sur une large partie de la planète : les populations du Canada, du Mexique, mais aussi du Japon, tous plus ou moins sous influence américaine, sont de gros consommateurs des ces aliments et boissons issus de l’industrie agroalimentaire. Et ces sociétés sont très dépendantes des publicités radiotélévisées. En France aussi ce phénomène se développe : nous atteignons au moins 1 kg de fructose par habitant et par an et nous sommes poussés par les publicités à imiter de plus en plus les Américains.

 

 

Le diabète, un véritable fléau mondial

 

Près d’une personne sur dix dans le monde est touchée par le diabète et la fréquence augmente avec l’âge.

Dans le diabète de type 1, une anomalie immunitaire, génétique ou non, empêche le pancréas de fabriquer sa deuxième hormone [1] l’insuline.

 

Celle-ci est normalement hypoglycémiante, elle facilite l’entrée du glucose dans les cellules. Si l’insuline n’est pas fabriquée ou insuffisamment, il en résulte une augmentation du taux de sucre dans le sang qui passe au-dessus de la barre de 1 g/litre de sang.

 

Une consommation excessive de sucres « rapides » par les sodas, les pâtisseries, le pain blanc, les pâtes blanches, les jus de fruits industriels, augmente le taux de sucre dans le sang. Le taux d’Insuline augmente alors aussi dans le sang, et les cellules de l’organisme y sont de moins en moins sensibles. On parle d’insulino-résistance.

 

La sensibilité à l’insuline augmente jusqu’à ce que le médecin soit obligé de prescrire un antidiabétique oral, puis de l’insuline.

 

C’est de cette manière que l’on crée le diabète de type 2, essentiellement par une alimentation trop riche en sucres rapides. Ces sucres rapides en excès seront transformés en graisse par le foie, stockés d’abord dans le foie (foie gras ou stéatose hépatique) puis dans le tissu adipeux du ventre, des fesses, des hanches… partout !

 

Cette hyperinsulinémie est associée à une augmentation des triglycérides et des graisses saturées. Elle diminue fortement votre espérance de vie parce qu’elle augmente le risque de maladies cardiovasculaires.

 

En France, près de 5 % de la population est atteinte par le diabète de type 2, aux USA près de 40 % des adultes, ce qui devient un véritable fléau social. L’INSERM considère que ce pourcentage est faux chez nous, car « 20 % des personnes diabétiques âgées de 18 à 74 ans ne sont pas diagnostiquées. »

 

 

17 milliards d’euros : le poids économique du diabète en France

 

Le surpoids et l’obésité sont donc le plus sûr chemin pour devenir diabétique. Et je ne détaillerai même pas la longue liste de complications que cela peut entraîner [2] !

 

Dites-vous bien que les lobbies de l’industrie pharmaceutique ne sont pas malheureux de vous proposer de multiples traitements, de vous suivre régulièrement. Le diabète coûte à la France 12,5 milliards d’euros par an et 5 milliards de coûts indirects… Le poids économique total atteint 17 milliards !

 

 

Revenons-en aux fruits.

 

Dans les fruits, le fructose naturel, notre cher « fruibiose » ne représente que 1 % du poids d’une pêche mûre, tandis que le fructose représente souvent jusqu’à 50 % du poids (parfois plus !) des sucres ajoutés.

 

L’alimentation industrielle ne se gêne pas pour ajouter de grandes quantités de fructose. D’abord avec le saccharose, ce sucre qui associe une molécule de glucose et une de fructose, que nous connaissons sous forme de poudre ou de morceaux (sucres raffinés). Puis, de plus en plus, avec le sirop de maïs dont 32 % proviennent de plantes génétiquement modifiées (PGM). Leur objectif est de nous rendre « addicts », une dépendance qui nous incitera à consommer toujours davantage.

 

 

Les fruits sont excellents pour votre santé :

pourquoi ?

 

La consommation d’« au moins 5 fruits et légumes par jour », comme cela est recommandé par le Programme national nutrition santé (PNNS), est une goutte d’eau pour votre santé. Surtout quand on ne précise pas quel type de fruits et comment les consommer.

 

 

La composition des fruits : une pluie de minéraux

et de vitamines excellents pour la santé

 

Demandez à votre médecin la quantité de calcium qui est contenue dans un fruit. Il vous répondra évasivement qu’il n’y en a pas ou si peu, et que le calcium se trouve seulement dans le lait. Vous pourrez donc gentiment lui offrir cette lettre !

 

  •  L’eau des fruits est excellente. Le fruit en contient jusqu’à 80 % de son poids. Lorsque la chaleur nous écrase en été, il faut consommer beaucoup de fruits mûrs et de saison, qui sont bien plus efficaces que tous les brumisateurs…


  • Les minéraux sont les meilleurs pour l’organisme, car provenant du végétal, ils sont absorbés jusqu’à 75 % par le tube digestif. C’est notamment vrai pour le calcium. Pour cela, il faut que les fruits soient longuement mastiqués, et goûtés dans « le palais des saveurs ».

 

 

Calcium : les fruits qui présentent les meilleurs apports (en milligrammes dans 100 g de fruits)

 

Il y a 254 mg de calcium dans les amandes, 200 dans les noisettes, 126 dans une figue sèche, 105 dans une olive verte, 82 dans les noix et 176 dans celles du Brésil, 74 dans une châtaigne sèche, 71 dans une datte sèche, 67 dans un abricot sec, 56 dans une airelle fraîche, 55 dans le cassis frais, 45 dans la framboise fraîche, 33 dans une mandarine, 30 dans une orange, 16 dans un abricot frais

 

 

Magnésium : les fruits qui présentent les meilleurs apports (en milligrammes dans 100 g de fruits)

 

Il y a 254 mg dans les amandes sèches, 150 dans les noisettes, 129 dans les noix, 100 dans la cerise des Antilles, 70 dans la figue sèche, 62 dans l’abricot frais, 45 dans l’avocat et 35 dans la banane

 

 

Potassium : les fruits qui présentent les meilleurs apports (en milligrammes dans 100 g de fruits)

 

Il y a 1 370 mg de potassium dans l’abricot sec, 1 010 dans la figue sèche, 278 dans la fraîche, 800 dans l’amande sèche, 680 dans l’avocat, 380 dans la banane fraîche, 650 pour la datte sèche, 350 pour la fraîche, 379 pour la grenade fraîche, 268 dans la nectarine, 260 dans la pêche, 250 dans la cerise douce, 160 dans le citron frais et la fraise fraîche, 150 dans la cerise des Antilles et 120 dans la pomme.

 

 

Par ailleurs, les fruits sont pauvres en sodium. À l’exception des olives en saumure (2 400 mg pour 100 g), le taux de sodium est très faible dans les fruits. Cela permet aux personnes âgées, y compris insuffisants cardiaques, de les consommer aisément. Ils aident à limiter les effets des excès de sodium chez les hypertendus.

 

 

 

Professeur Henri Joyeux (*) - santenatureinnovation.com - le 23 juin 2015

 Notes :

[1] La première souvent peu connue est le glucagon qui est hyperglycémiant.

[2] Infections dentaires (gingivites, parodontites) – Les reins sont dépassés par le sucre que normalement ils ne doivent pas filtrer, donc risques d’insuffisances rénales progressives jusqu’au rein artificiel – Hypertension artérielle et atteintes cardiaque (infarctus) et cérébrale (AVC) – Problèmes rétiniens jusqu’à la cécité et de cornée – Obstructions de petits vaisseaux, ce sont les artérites des membres inférieurs, jusqu’à la gangrène qui nécessite l’amputation – Mauvaise cicatrisation des plaies (pied diabétique insensible et infecté) – Troubles métaboliques avec acidocétose par manque d’insuline pouvant conduire au coma…

 

(*) NDLGazette : Henri Joyeux, né le 28 juin 1945 à Montpellier est professeur des universités, praticien hospitalier de cancérologie et de chirurgie digestive à l’université Montpellier 1. Il est également écrivain, conférencier, marié et père de six enfants. Wikipédia


Koter Info's insight:



Voir : La magie des vrais fruits (partie 2/2) ici


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Comment perdre du poids sans suivre de régime

Comment perdre du poids sans suivre de régime | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Image : L’activité physique est un élément clé d’un programme de perte de poids, mais elle doit être combinée à d’autres interventions pour produire des effets durables.


 

Comment perdre du poids sans suivre de régime

 

Janvier éveille chez le commun des mortels un désir profond de changement qui s’incarne dans les traditionnelles résolutions du Nouvel An. Parmi les grands classiques du genre se trouve l’incontournable « perdre du poids ». Pour vous aider à tenir le cap cette année, Jacinthe Leclerc, Nadine Bonneville, Audrey Auclair, Marjorie Bastien, Marie-Ève Leblanc et Paul Poirier, de la Faculté de pharmacie et de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, ont passé en revue ce que la science nous apprend sur les meilleures façons de perdre du poids. Le fruit de leurs analyses, publié dans un récent numéro de Postgraduate Medicine, a inspiré les six conseils suivants.

 

 

1)   Admettre que les régimes ne fonctionnent pas

  

En théorie, perdre du poids est une simple question de bilan énergétique : il suffit de consommer moins de calories qu’on en brûle. D’où la multitude de régimes amaigrissants qui promettent beaucoup, mais réalisent peu de ces promesses. « Aucun de ces régimes ne fonctionne à long terme, constate le professeur Paul Poirier. Nous sommes des êtres de plaisir et nous ne parvenons pas à nous priver très longtemps. De plus, comme le métabolisme de base diminue avec la perte de poids et que le corps devient plus efficace à stocker des graisses, l’effet des régimes s’atténue progressivement, les gens se découragent, retombent dans leurs anciennes habitudes et regagnent le poids perdu. » Ne vous laissez pas berner par les publicités : il n’y a pas de nouvelles méthodes révolutionnaires qui donnent de meilleurs résultats que les régimes miracles de l’année dernière.

 

 

2) Éviter de démoniser certains aliments

 

La pensée dichotomique qui conduit à un classement des aliments en deux catégories — les bons qu’il faut consommer à profusion et les mauvais qu’il faut bannir à tout prix — ne produit rien de bon.  


« Cette attitude rigide décourage les gens qui envisagent des améliorations à leur alimentation. Les gens veulent avoir du plaisir lorsqu’ils mangent et ils ont besoin de récompenses », rappelle le professeur Poirier. Mieux vaut adopter des règles générales qui touchent la globalité de notre alimentation, par exemple manger plus de fruits et de légumes, diversifier notre alimentation, faire montre de modération tout en ne boudant pas nos plaisirs.

 

 

3) Modifier son environnement alimentaire

 

De nombreuses études montrent que, pour perdre du poids, il ne faut pas seulement s’attaquer au choix des aliments qu’on consomme, mais aussi à l’environnement alimentaire. Il y a davantage de risques de surconsommation lorsque les aliments sont à portée de main à toute heure du jour et que de généreuses portions sont possibles. « Pour modifier son environnement alimentaire à la maison, on peut utiliser de plus petites assiettes, des verres longs et étroits plutôt que courts et évasés ou encore des cuillères plus petites. Ça peut aussi se faire en plaçant des aliments santé à portée de la main sur le comptoir de la cuisine ou dans la première rangée sur les tablettes du frigo », suggère Paul Poirier.

 

 

4) Ne pas se fier uniquement à l’activité physique

 

Comme l’activité physique augmente la dépense énergétique, elle devrait théoriquement conduire à une perte de poids si on augmente la dose. En pratique toutefois, les programmes qui misent uniquement sur un accroissement du volume de l’exercice produisent peu ou pas d’effets durables sur la perte de poids. « Il se peut que les gens compensent en mangeant plus ou encore qu’ils dépensent moins de calories parce qu’ils sont moins actifs entre les séances d’exercice, avance le chercheur. Peu de gens réalisent à quel point il faut s’activer pour brûler 500 calories. » Cela dit, l’activité physique est un élément clé d’un programme de perte de poids. Il faut toutefois y aller de façon dosée et progressive et la combiner à d’autres interventions.

 

 

5) Personnaliser sa perte de poids et respecter son rythme

 

Il ne faut pas chercher à obtenir des résultats spectaculaires pour « épater la galerie ». La perte de poids doit être lente, sécuritaire et personnalisée. « Un rythme raisonnable et atteignable se situe entre 0,5 et 1 kg par semaine. À ce train, une personne peut perdre facilement 10 kg en six mois. Pour quelqu’un qui pesait, 100 kg au départ, c’est suffisant pour produire des effets positifs sur la glycémie, les triglycérides, le cholestérol et la tension artérielle », souligne le cardiologue.

 

 

6) Ne jamais perdre de vue l’objectif de l’intervention

 

Pour persévérer dans ses efforts de perte de poids, il faut régulièrement se rappeler ce qui les motive : améliorer son bien-être et réduire le risque de maladies comme le diabète de type 2, l’hypertension ou les maladies cardiovasculaires. « L’objectif final ne doit pas être d’avoir le corps idéal des gens qu’on voit dans les magazines. Sinon, on risque de se rendre malade en adoptant des régimes délétères pour la santé. »

 

Selon le professeur Poirier, les professionnels de la santé connaissent maintenant l’essentiel de ce qu’il faut faire pour perdre du poids, mais le problème est que leurs patients ne mettent pas leurs recommandations en pratique. « Le défi actuel est de mieux comprendre les facteurs qui influencent les comportements humains et d’adapter nos messages en conséquence. Il faut aussi faire montre de plus de souplesse et de créativité pour adapter nos recommandations à la réalité de chaque patient. »

 

 

 

Par Adrien - techno-science.net - le 27 janvier 2015

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