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Le mécanisme de votre spoliation en cas de chute de la Bourse

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Le mécanisme de votre spoliation

en cas de chute de la Bourse

Par Bruno Bertez (*)

 

« Ceci constitue la suite de notre article intitulé « Danger, l’appétit pour le risque diminue ».

 

Nous la fournissons, car nous nous sommes aperçus que certains lecteurs ne comprenaient pas la gravité d’une chute des marchés d’assets financiers.

 

Les banques, en particulier européennes sont en levier. Ce qui veut dire qu’elles ont beaucoup de dettes en regard de leurs capitaux propres. Elles sont mal financées, avec une insuffisance à la fois de capitaux permanents, de dépôts stables et un recours au marché de gros du refinancement entre banques et établissements financiers.

 

La partie la plus volatile de leur financement, ce n’est pas le capital propre, bien sûr, il est acquis et immobilisé ; ce ne sont pas les dépôts, car le public ne comprend pas la chose bancaire et il est le dernier informé des difficultés d’un établissement. On lui ment au nom de l’intérêt public. Non la partie la plus instable, la moins assurée, c’est celle qui correspond au refinancement de gros, le financement par les professionnels surinformés de la finance et de la monnaie. C’est par la ruée, le « run » sur le refinancement de gros, c’est par le refus des prêteurs de renouveler leurs prêts que les banques tombent. On l’a vu dans le cas de Lehman et autres.

 

Quand une banque prête, emploie ses capitaux, elle fait ce que l’on appelle de la transformation. Elle transforme des ressources courtes, peu risquées en investissements longs, risqués. Une banque est en situation de « mismatch », c’est dire en porte-à-faux, en déséquilibre entre ses ressources et ses emplois. Entre son actif du bilan et son passif du bilan. Elle parie sur la stabilité de ses ressources courtes et sur la profitabilité et liquidité de ses emplois longs.

 

C’est le marché financier qui fixe la valeur des investissements des banques. Même si l’actif qu’elles ont acquis n’est pas coté sur un marché. En effet on se sert des critères du marché pour apprécier la valeur des emplois qui sont portés à l’actif du bilan de la banque. Le marché financier est la référence, même si la tendance est à tricher, et à évaluer selon sa fantaisie. Par ailleurs les banques ont des emplois cotés, des titres en portefeuille, des fonds d’État, etc. Ces titres sont cotés directement et on voit leur valeur, on sait s’ils sont liquides ou pas et si leur valeur de réalisation/mobilisation est suffisante ou pas.

 

En cas de chute des marchés, chute par exemple supérieure à 15 %, les banques enregistrent de lourdes pertes et leurs concurrents, leurs prêteurs le savent, et la rumeur circule très vite. Tout se sait en quelques minutes d’abord et se répand en quelques heures. On a vite fait les comptes et on sait qui a perdu quoi. Il y a des modèles pour cela. Donc la rumeur se propage et la banque d’une part enregistre des pertes qui amputent ses capitaux propres et d’autre part subit des « runs », des non-renouvellements de prêts. Cela la laisse exsangue, soit non liquide, soit non solvable.

 

Et c’est là ou les lois scélérates qui sont en train d’être passée, entrent en jeu ; ce sont les déposants, les créanciers non assurés, les créanciers non protégés, c’est à dire vous, vous tous, qui êtes sollicités. On bloque vos avoirs, on vous empêche de retirer votre argent et on met en place les procédures dites de bail-in.

 

Le bail-in, c’est cela : la transformation du déposant en capitaliste responsable des pertes des banques alors que lui n’a jamais joui de rien, ni des bénéfices, ni des bonus. Bien sûr on peut espérer que la BCE sauvera les banques, mais c’est un espoir non fondé, car les Pays du Nord exigeront comme dans le cas de Chypre que ce soit chaque pays qui paie et non la Communauté de l’Eurozone.


En cas de chute des bourses, votre risque d’être sollicité et mis à contribution est colossal ; selon l’enchainement suivant : pertes des banques sur l’actif de leur bilan, destruction de leurs capitaux propres, fuite des prêteurs de gros sécurisés par des contrats spéciaux, et mise en cause des créanciers non protégés comme vous et moi.

 

Voilà en quoi vous êtes concernés par la tenue de la Bourse, même si vous n’avez aucun portefeuille titres. Votre situation ne dépend pas de vous, mais vous êtes responsable sur vos biens.

 

C’est la raison pour laquelle je soutiens que ces nouvelles lois impliquent un renversement des relations entre les banques et les clients. Vous devez être informés, vous devez pouvoir apprécier le risque auquel vous êtes soumis. Vous avez un droit de regard et ce droit vous devez l’exercer ».

 

 

 

Par Bruno Bertez (*) - news360x.fr - le 15 juin 2015

 

(*) Bruno Bertez est un patron de presse français spécialiste de l’information financière. Patron d’un groupe de presse spécialisé dans l’économie et la finance, il fonde le quotidien La Tribune. Il écrit régulièrement dans le quotidien des affaires suisse, L’Agefi. Il est blogueur régulier des sites d’information Blog à Lupus, brunobertez.com, Atlantico et Lesobservateurs.ch… (Source Wikipédia)

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UCL - Obésité et diabète : découverte d’un nouveau mécanisme responsable de l’oxydation des graisses dans le tissu adipeux

UCL - Obésité et diabète : découverte d’un nouveau mécanisme responsable de l’oxydation des graisses dans le tissu adipeux | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Obésité et diabète : découverte d’un nouveau mécanisme responsable de l’oxydation

des graisses dans le tissu adipeux

 

Un groupe de chercheurs de l’UCL vient de découvrir qu’une enzyme du tissu adipeux contribue à réguler le poids corporel par un mécanisme impliquant le développement de cellules oxydant les graisses du tissu adipeux. Cette découverte vient d’être publiée dans la revue scientifique Nature Communications.

 

Cette enzyme appelée NAPE-PLD fait partie du système endocannabinoïde et est impliquée dans la synthèse de molécules bioactives dont certaines sont déjà connues pour leurs effets sur l’inflammation et la régulation de l’appétit.

 

Le tissu adipeux joue un rôle de stockage d’énergie sous forme de graisses. Cependant, nous savons depuis quelques années que le tissu adipeux peut aussi dépenser de l’énergie en brûlant des graisses par un phénomène appelé « browning ». En effet, les cellules du tissu adipeux blanc contiennent des mitochondries (responsables de l’oxydation des graisses et de la production de chaleur) mais en très faible quantité. Toutefois, on y retrouve aussi des cellules dites « beiges », riches en mitochondries et qui dépensent de l’énergie en oxydant les graisses. Lors d’une exposition au froid par exemple, certaines cellules blanches se transforment en cellules « beiges » qui produisent de la chaleur en oxydant les graisses stockées dans le tissu adipeux. Élucider les mécanismes régulant ce phénomène constitue donc une cible de choix en vue de développer de nouvelles approches thérapeutiques de l’obésité.

 

L’équipe du professeur Patrice Cani (chercheur qualifié FNRS à l’UCL et investigateur WELBIO) et d’autres chercheurs de l’UCL (Prs G. Muccioli et JB. Demoulin) ont découvert que l’enzyme NAPE-PLD du tissu adipeux joue un rôle essentiel dans le contrôle du « browning » et du métabolisme énergétique. Les travaux de thèse de Lucie Geurts (assistante UCL) mettent en évidence que des souris ne possédant plus l’enzyme NAPE-PLD (uniquement dans le tissu adipeux) développent une obésité, et ce malgré le fait qu’elles mangent la même quantité d’énergie que des souris normales minces. De plus, lors d’une alimentation riche en graisses, les souris sans NAPE-PLD deviennent davantage obèses et diabétiques que des souris normales. Les chercheurs ont découvert que l’absence de l’enzyme entraîne une disparition presque complète des cellules beiges indiquant une incapacité d’oxyder les graisses, les accumulant donc dans le tissu adipeux.

 

L’équipe de l’UCL a aussi découvert que les animaux n’ayant plus de NAPE-PLD dans le tissu adipeux développent une inflammation avec plus de facteurs inflammatoires dans le sang, dont certains sont issus des bactéries de l’intestin (les endotoxines). En accord avec cette observation les chercheurs montrent que la composition des bactéries de l’intestin de ces animaux est différente. Ce résultat surprenant suggère donc que le tissu adipeux dialoguerait avec l’intestin et les bactéries. Mais ce dialogue ne se fait pas que dans le sens partant du tissu adipeux vers l’intestin. En effet, l’équipe montre également que les bactéries de l’intestin de ces souris sont responsables de la diminution du « browning » et de l’oxydation des graisses, suggérant donc que les bactéries de l’intestin seraient capables de contrôler le métabolisme du tissu adipeux. Actuellement, l’équipe poursuit ces travaux afin d’identifier la ou les molécules bioactives potentiellement impliquées dans ce dialogue tissu adipeux-intestin.

 

La découverte des chercheurs UCL, publiée dans la revue Nature communications, démontre donc que la capacité d’oxydation du tissu adipeux dépend de l’activité de la NAPE-PLD. Ce travail suggère aussi un mécanisme expliquant pourquoi nous ne serions pas tous égaux en termes de dépense énergétique et de gain de poids corporel. Cependant, cette hypothèse doit encore être validée chez l’homme. Enfin, les molécules actives associées à cette enzyme pourraient donc constituer une potentielle cible thérapeutique en vue d’augmenter la dépense énergétique tout en agissant sur l’équilibre des bactéries intestinales.

 

Lire l’article de Nature communications :

http://www.nature.com/ncomms/2015/150311/ncomms7495/full/ncomms7495.html

 

 


Par l’Université catholique de Louvain – mars 2015

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Ces idiots que nous élisons : Le Journal Guardian découvre le mécanisme

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Ces idiots que nous élisons :

Le Journal Guardian découvre le mécanisme

 

Le journal Guardian tente d’expliquer pourquoi l’on continue à voter pour des personnes dont les capacités intellectuelles suscitent souvent de sérieux doutes.

 

Le quotidien britannique dresse un triste constat : un candidat intelligent est contraint de faire semblant d’être bête afin de réussir dans l’arène politique.

 

« Tous les hommes politiques ne sont pas des idiots, mais nombre d’entre eux le sont », écrit le journal.

 

Pour expliquer ce revers de la démocratie occidentale, le Guardian s’adresse à la psychologie. En vertu du dénommé effet de Dunning-Kruger, les personnes les moins intelligentes surestiment leurs compétences tandis que les plus intelligentes ont généralement tendance à les sous-estimer. Ainsi, être moins compétent rend plus confiant, et donc plus convaincant.

 

D’autre part, les électeurs préfèrent ceux qui sont en mesure de leur expliquer des problèmes compliqués de manière simpliste, même si la solution est à peine envisagée. Selon la « loi de la futilité » de Parkinson, toute communauté a tendance à attacher une importance disproportionnée à des questions insignifiantes, mais plus accessibles au grand public. Aussi, pour être convaincant, il faut savoir condenser des choses compliquées de façon simple, bien que souvent fausse, conclut le journal.  Pour Dick Cheney, Barack Obama est le pire des présidents US

 

Et même lorsqu’on est intelligent et cultivé, mieux vaut feindre de ne pas l’être pour réussir en politique. Il faut donc savoir se faire passer pour « un homme du peuple », comme le faisait autrefois George W. Bush qui expliquait qu’il fallait que l’électeur ait « l’impression de pouvoir aller boire une bière avec lui ».

 

Le Guardian indique en outre que la majorité des gens, électeurs compris, sont sensibles aux stéréotypes et aux clichés, et donnent la préférence à des groupes sociaux dont ils se considèrent proches. De ce fait, les candidats moins intelligents qui jouent sur des phobies des électeurs et nient des évidences gênantes ont plus de chances de réussir que ceux qui évoquent des faits « indésirables ».

 

« C’est vraiment une situation malchanceuse, mais telle est la façon dont notre conscience fonctionne », conclut le journal.

 

 

 

Par reseauinternational.net - Sputniknews - chaos-controle.com – le 9 avril 2015.

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