LLN - Quid des kots en 2015 ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Voici quelques précisions utiles suite à divers commentaires reçus après une première publication.


Comme je l'écrivais clairement en réponse ouverte à Monsieur Olivier Maroy, je souhaitais seulement que l'on cesse de généraliser des exceptions et de ternir la réputation générale des kots à LLN.


Je connais beaucoup de bons propriétaires responsables dont les kots sont irréprochables, même eux ont eu difficile de louer tous leurs kots à la rentrée 2014-2015, parce que la pénurie des kots est terminée et que les étudiants avaient le choix, mais ils l'ignoraient ! Nuance importante !


Fin octobre 2014, il restait encore beaucoup de kots non loués répartis tant dans (toutes) les agences de LLN qu'à l'UCL (aussi et beaucoup) ou que chez les particuliers.


A cela, j'ajoute qu'il y avait même des endroits complètement remis à neuf et présentés au prix de location moyen de 300 euros tous frais compris. Donc, il n'est pas question de ruines, de prix exorbitants ou de mauvaise qualité.


Généralement les charges mensuelles sont effectivement très élevées, alors que les propriétaires louent les kots au prix moyen de 300 euros par mois tous frais compris. Je réitère donc que c'est cela la généralité et que la majorité des agences sont très honnêtes et correctes.


Je rappelle également qu'il existe déjà un permis de location légal, obligatoire et renouvelable, ce qui exclut automatiquement des délabrements constatés dans le passé.


D'autre part, si vous reconnaissez que les étudiants peuvent faire un usage musclé du kot et des guindailles sans limites, je rappellerai que cela s'appelle un non-respect des locaux, ce qui relève d'une déficience éducative ou d'une démission des parents dans le suivi de leurs rejetons.


Depuis une dizaine d'année, les adultes du campus se plaignent en constatant que c'est toujours plus grave d'une année à l'autre au niveau du "je-m'en-foutisme" massif des jeunes. A peine quelques jours après la rentrée 2014-2015, les beuveries engendraient déjà des bagarres générales, de nombreux blessés et des dégâts collatéraux. Tout cela se répercute aussi dans les communautaires !


Toutefois, des accidents surviennent aussi, par exemple des dégâts des eaux, ce qui engendre des dégâts dans les étages inférieurs et oblige à attendre que tout soit parfaitement sec avant de pouvoir réparer et repeindre. Naturellement, entre-temps, il y a des taches au plafond et sur les murs, mais cela n'a rien à voir avec de la mauvaise qualité initiale !


Le dernier cas qui m'a été rapporté était dû à un étudiant ivre (très ivre) ayant décidé de prendre une douche en rentrant au commu en pleine nuit. Malheureusement, il s'est endormi dans la douche en bouchant l'évacuation d'eau avec son corps affalé. Conséquence, la douche a débordé et tous les étages inférieurs ont eu droit à des séquelles que vous imaginerez facilement tout en souriant à propos de la cause.


Un autre avait décidé de faire des frites, mais après avoir mis l'huile à chauffer, il s'est aussi endormi dans un fauteuil et cela a coûté un incendie dans la cuisine, fort heureusement sans faire de victime, mais beaucoup de dégâts.


Je peux vous écrire un livre d'anecdotes du genre, naturellement lorsque la RTBF (ou autre) a l'occasion de passer dans un endroit non encore restauré, la presse se régale et entretient une mauvaise réputation injustifiée ou erronée, celle que je critique, sans plus.


Je concède que des exceptions existent, mais elles disparaîtront par la force des choses. En conclusion : s'il pouvait y avoir autant de bons locataires que de bons propriétaires à Louvain-La-Neuve, les locaux seraient irréprochables !


Si vous en avez l'occasion, visitez un communautaire remis à neuf au 15 septembre et retournez le visiter à l'improviste un mois plus tard, alors, vous comprendrez ce qu'est la vie des étudiants durant l'année académique et tout ce qui en découle.


Duc




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Pour mémoire : sujet initial


Olivier Maroy s'inquiète des kots à Louvain-La-Neuve

"La situation est préoccupante"


C’est connu, la recherche d’un kot à Louvain-la-Neuve s’avère souvent fort compliquée. Olivier Maroy (MR), député wallon, s’est inquiété de la situation. Il dénonce les pratiques de certaines agences immobilières actives sur le campus et soumet trois propositions pour « mettre de l’ordre » dans tout cela.


« Il y a urgence à mettre de l’ordre dans certaines pratiques où l’on profite de l’inexpérience de l’étudiant ». Tel est l’objectif visé par le député wallon Olivier Maroy (MR) dans sa question orale au ministre du Logement Paul Furlan (PS).


Le constat du député orp-jauchois est limpide : « à Louvain-la-Neuve, il y a les kots loués par l’UCL et ceux loués par des privés. Souvent, ces derniers confient la gestion à des agences. Certaines d’entre elles, je ne dis pas toutes mais bien certaines, ont des pratiques douteuses. »


Olivier Maroy pointe l’exemple des remises de kot à la fin du bail.


« Lors de l’état des lieux, il peut y avoir de l’abus. C’est-à-dire que l’usure normale ou les dégâts, car ça peut arriver aussi, sont parfois facturés à la tête du client. C’est pourquoi je propose l’idée d’une grille objectivée des dégâts. Par exemple, dire un cordon de douche, c’est autant. On éviterait ainsi d’avoir parfois des montants exorbitants. Le recours à des méthodes proches de l’intimidation au moment de l’état des lieux de sortie a également été dénoncé par différents intervenants. »


Davide Cacciatore

Source : La Capitale.be


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Réponse ouverte à Monsieur Maroy


Monsieur Maroy s'inquiète à tort, car, actuellement, il y a suffisamment de kots sur le campus de LLN, les étudiants ont donc le choix et peuvent faire la fine bouche. En clair, il y a trop de kots et certains restent non loués après la rentrée académique !


En ce qui concerne le constat des dégâts locatifs, ils sont majoritairement établis par des experts agréés qui pratiquent légalement la politique de valeur à attribuer aux dégâts. Généralement, les dégâts sont bien inférieurs à 50 euros après une année de guindaille, chercher l'excès.


Quant aux agences en place, elles sont majoritairement très sérieuses.


J'invite donc Monsieur Maroy à ne pas généraliser ce qui relève peut-être de l'exception, car c'est trop facile de jeter le discrédit engendrant une mauvaise réputation dont LLN se passerait volontiers.


Je précise également que la majorité des propriétaires ne cesse d'investir de grosses sommes pour moderniser, améliorer et entretenir les bâtiments.


Croyez-moi ou non, mais après ces investissements, les frais normaux annuels, les taxes (PrI) et les impôts (IPP), il ne reste pas grand chose en net dans la poche des propriétaires trop souvent désignés à tort comme de vulgaires capitalistes sans foi ni loi.


Pour ceux qui l'ignoreraient, les loyers des kots à Louvain-La-Neuve comprennent tous les frais (chauffage, électricité, nettoyage, gestion, syndic, etc), alors quand vous entendez le prix du loyer brut, dites-vous bien qu'en net, le propriétaire n'en perçoit que le tiers avant d'envisager d'investir en rénovations.


Je pense qu'il est nécessaire de remettre les pendules à l'heure et de parler franchement pour faire cesser les ragots une fois pour toute.


Aujourd'hui, les pratiques dans Louvain-La-Neuve ne sont plus celles que Monsieur Maroy aurait pu connaître durant ses études. Une nouvelle génération de propriétaires responsables a remplacé l'ancienne qui se reposait effectivement sur les agences et les agences ont également changé de génération de gestionnaires.


Nous sommes en 2015 et plus au siècle dernier !


Duc