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Vidéo - TAFTA : le scandaleux forcing du président Schulz au Parlement européen

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Vidéo - TAFTA : le scandaleux forcing du

président Schulz au Parlement européen

 

Cette fois, Martin Schulz n’y est pas allé par quatre chemins. Il ne lui a pas suffi de faire le forcing pour reporter le vote sur le TTIP (Grand Traité transatlantique, ou TAFTA) le mois dernier. Aujourd’hui, interprétant librement le règlement, le président du Parlement européen est allé jusqu’à interdire le vote d’un amendement contre la clause des tribunaux arbitraux privés proposée par le Mouvement 5 Étoiles.

 

Le plan des grandes multinationales et des lobbies a donc réussi au sein du parlement de Bruxelles et de Strasbourg. En un mois, ils sont parvenus à convaincre la majorité des eurodéputés indécis, surtout italiens. Ceux qui, jusqu’au mois dernier, auraient voté contre la clause de la discorde.

 

Dans cette vidéo, l’eurodéputée Tiziana Beghin, porte-parole du Mouvement 5 Étoiles, nous explique ce que signifie ce vote du 8 juillet 2015.

 

 

 

 

 

Par ilfattoquotidiano.fr – le 11 juillet 2015.

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USA - La puissance des lobbies

USA - La puissance des lobbies | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : le Secrétaire d’État John Kerry s’exprime à la conférence de l’AIPAC (Comité américain pour les Affaires publiques israéliennes) le 3 mars 2014.

 

La puissance des lobbies contre l’intérêt public

par Lawrence Davidson

 

Certains lobbies américains sont d’une puissance telle que les politiciens américains rampent peureusement à leurs pieds, sachant que s’ils s’élèvent pour défendre un intérêt national plus général leur carrière sera menacée, un fait plus particulièrement notable quand il s’agit d’Israël ou des armes à feu, comme l’explique Lawrence Davidson.

Par Lawrence Davidson

 

Le problème des groupes d’intérêt, ou lobbies, était l’un des principaux sujets d’inquiétude des Pères fondateurs des États-Unis. À leur époque, ces groupes de pression étaient appelés factions.

 

James Madison, considéré comme l’architecte de la Constitution américaine, a consacré à ce problème un numéro entier (le dixième) du Federalist Paper en 1787. Il y définissait une faction comme « un certain nombre de citoyens, qu’ils soient majoritaires ou minoritaires [...] mus par quelque intérêt… commun, opposé… à l’ensemble des intérêts de la communauté », et pensait que dans le contexte du républicanisme libéral, il était impossible de les éliminer.

 

Madison pensait néanmoins qu’on pouvait les contrôler. Dans ce but, il tenta de créer des corps représentatifs comportant de très nombreux délégués et une grande variété d’intérêts dans l’espoir qu’ils se contrebalanceraient les uns les autres.

 

Lorsque George Washington prononça son célèbre Discours d’Adieu en 1796, lui aussi constata le problème. Washington mit en garde contre l’existence d’« alliances et associations » qui tentent de « diriger, contrôler, contrecarrer et intimider les délibérations et les actions normales des autorités constituées », et ainsi de substituer leurs propres désirs à « la volonté de la nation confiée à ses représentants ».

 

Comme le souci persistant de Washington l’impliquait, l’approche de James Madison pour contrôler les intérêts particuliers des factions ne s’est jamais révélée adéquate.

 

 

Lobbification

 

Aujourd’hui, le problème est toujours là, et il est pire que jamais. C’est pourquoi, en avril 2011, j’ai inventé le terme de « lobbification » pour décrire le processus corrupteur qui soumet les politiciens à la volonté d’intérêts privés, c’est-à-dire à la volonté des lobbies. Ce par quoi ce processus est rendu possible est, évidemment, l’argent, habituellement sous la forme de contributions aux campagnes des politiciens.

 

Si le politicien défie le lobby faisant l’offre (un événement rare, mais pas inouï), ces intérêts privés reporteront leur soutien sur l’adversaire électoral du politicien rétif. Le résultat est que beaucoup de politiciens agissent en parfaite conformité avec les demandes de nombreux et puissants intérêts privés.

 

James Madison croyait que le processus corrupteur était la conséquence de la nature humaine – l’intérêt personnel en action. Peut-être en est-il ainsi, mais les résultats n’en sont pas moins débilitants. La lobbification a créé des réactions qui sont si pavloviennes qu’aujourd’hui, les politiciens qui sont dans cet état d’esprit ne peuvent plus différencier les intérêts particuliers de ces puissantes factions auxquelles ils sont redevables, des intérêts réels nationaux ou locaux de leur pays ou de leur communauté.

 

 

Deux exemples

 

Voici deux exemples récents de la puissance de la lobbification. Le 18 juillet, en réponse aux pressions du lobby sioniste, le Sénat américain a voté unanimement le soutien à l’attaque en cours d’Israël sur la bande de Gaza. Ceci étant le fait d’un Congrès connu pour son incapacité à s’accorder sur à peu près n’importe quelle législation importante pour son propre pays !

 

Les sénateurs ont voté leur soutien, bien que l’offensive israélienne ait été de même nature que les attaques allemandes sur Londres durant le Blitz, et la destruction par les alliés de la ville allemande de Dresde vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Autrement dit, les Israéliens étaient engagés dans une opération à grande échelle ciblant des populations civiles. C’est un crime de guerre qui ne peut être présenté comme un acte d’autodéfense. Pourtant, le Sénat américain, comme un seul homme, a publiquement soutenu ce comportement criminel.

 

Il faut noter ici qu’il y avait de sérieuses divergences d’opinions sur le comportement israélien parmi la population américaine – c’est à dire, celle qui compose le Sénat. Mais les sénateurs semblaient immunisés aux débats populaires et ont réagi comme s’ils représentaient le lobby sioniste, et pas le peuple américain.

 

Sur le plan intérieur, une loi significative, nationale ou locale, réglementant les armes à feu s’avère politiquement impossible à cause de l’influence de la National Rifle Association (NRA). Cela en dépit de la prolifération des morts et blessures en lien avec les armes à feu, dans nos maisons, dans nos rues, et dans nos écoles.

 

Les arguments des partisans de la NRA insinuent habituellement que la réglementation des armes à feu sonnerait le glas de la chasse, du tir sportif, des collectionneurs d’armes, et même de la capacité d’agir en légitime défense. Cependant, une réglementation rationnelle et raisonnable des armes n’est pas la même chose qu’une prohibition, et se conduire comme s’il n’y avait pas de différence est, à mon avis, un point de vue paranoïaque.

 

Ensuite, il y a l’argument du Deuxième Amendement, qui permet à beaucoup de partisans de la NRA de fantasmer et de croire qu’ils sont enrôlés dans une « milice bien réglementée » sans laquelle les États-Unis ne pourraient pas rester une société libre. Libre de quoi ? D’une potentielle autorité de l’État avec sa police et ses branches militaires immensément mieux armées ? C’est juste naïf. Si le gouvernement veut agir de façon dictatoriale, les membres armés de la NRA ne seront pas capables de l’arrêter.

 

En vérité, un contrôle rationnel des armes à feu ne menace pas notre liberté. Cela nous rendrait plus libres en augmentant notre sécurité contre la peste de la violence armée que le lobby de la NRA oblige actuellement beaucoup de nos politiciens à ignorer ou à nier.

 

Il est important de noter que la direction de la National Rifle Association échoue souvent à représenter fidèlement ses propres membres, et encore moins le grand public. Un sondage Pew de 2013 a trouvé que 74 % des membres de la NRA ont soutenu la vérification pour tout le monde des antécédents pour la vente d’armes à feu aux particuliers (comme l’ont fait 94 % de la population américaine en général). Néanmoins, sous la pression de la NRA, le sénat a voté contre cette exigence la même année.

 

Comme avec le lobby sioniste, et comme avec les préoccupations du public sur sa politique étrangère particulariste, beaucoup de sénateurs sont insensibles au débat populaire sur les contrôles des armes à feu, et répondent comme s’ils représentaient le lobby de la NRA et non le peuple américain.

 

 

Besoin de réglementation

 

Madison avait raison sur un point : la réglementation de la capacité des factions/intérêts privés/lobbies à influencer les politiciens et les politiques est une absolue nécessité. Cependant, nous nous heurtons là à un dilemme inextricable. Ce projet de loi de réglementation et d’autres efforts en rapport comme la réforme du financement des campagnes doivent provenir de ces mêmes politiciens qui sont financièrement liés aux intérêts privés.

 

À l’instar des grands drogués, ces hommes politiques semblent incapables de se désintoxiquer.

 

S’il y a une façon de sortir de ce dilemme, elle doit venir du grand public. Le mécontentement de longue date envers les politiciens, spécialement au niveau national, doit être canalisé en une campagne populaire pour libérer les législateurs et les décideurs politiques de l’influence de ces intérêts privés.

 

Envisagez-le comme un effort pour se débarrasser d’un obstacle historique à une bonne façon de gouverner. Si cela n’advient pas, les politiques étrangères qui ont fait naître tant d’hostilité antiaméricaine à travers le monde, et la politique intérieure qui ont permis le meurtre aveugle de tant de citoyens innocents, continueront et en fait empireront.

 

 

Par Lawrence Davidson - Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. — les-crises.fr – le 11 décembre 2014

 

Lawrence Davidson est professeur d’histoire à la West Chester University de Pennsylvanie. Il est l’auteur de Foreign Policy Inc. : Privatizing America’s National Interest; America’s Palestine : Popular and Official Perceptions from Balfour to Israeli Statehood; and Islamic Fundamentalism.

 

Source : Consortium News, le 27/10/2014

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EN DÉPIT DE LA VOLONTÉ DES PEUPLES, LE PARLEMENT EUROPÉEN A DIT OUI AU TAFTA (TTIP) !

EN DÉPIT DE LA VOLONTÉ DES PEUPLES, LE PARLEMENT EUROPÉEN A DIT OUI AU TAFTA (TTIP) ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


EN DÉPIT DE LA VOLONTÉ DES PEUPLES,

LE PARLEMENT EUROPÉEN A DIT OUI…

AU TAFTA (TTIP) !

 

28 Pour. 13 Contre.

 

Le 28 mai 2015, l’Europe a commencé à dire oui au TAFTA. À 28 députés pour et 13 contre. Insidieusement. Le PS a plutôt dit oui, les Verts ont dit non. Le Pen n’était même pas là. Et très peu de médias ont relayé l’info, évidemment.

 

« C’est une déception majeure pour tous les observateurs de la société civile. Ce vote a d’ailleurs été salué comme une avancée par Business Europe, le lobby des plus grandes multinationales européennes », déplore sur son site internet l’association internationale de techniciens, experts et chercheurs (Aitec).

 

Socialistes, conservateurs et libéraux ont donc majoritairement donné leur aval pour la poursuite en Europe de ce projet qui soulève pourtant de nombreuses levées de bouclier, notamment du côté des citoyens.

 

>>> Lire sans faute : L’abominable TAFTA (GMT ? TTIP ?) pour les « nuls » !

 

Le pire, c’est que la fameuse question épineuse des Tribunaux d’Arbitrage, qui embêtait quand même un peu les députés européens, a été validée avec le reste, du coup.

 

Le groupe socialiste au Parlement « considérait jusqu’à maintenant (l’ISDS) inacceptable entre deux continents démocratiques munis de systèmes juridiques indépendants et performants ». Et pourtant… Il faut croire que les lobbies ont bien fait leur travail du côté de Bruxelles.

 

« Le TTIP (ou TAFTA) s’il est adopté garantira des conditions de commerce optimales dans toute la zone du monde dit « occidental ».

 

Qui dit conditions de commerce optimales dit que tout État qui tentera de s’élever contre une décision d’une multinationale devra répondre de ses actes devant un Tribunal international indépendant (les fameux ISDS). Qui dit indépendants des États dits non démocratiques. Ces tribunaux, au nom du sacro-saint commerce, donneront donc naturellement raison aux multinationales et à leurs velléités face au pouvoir des États de protéger leurs citoyens. »

 

 L’indigné du Canapé

 

Par ailleurs, il faut souligner l’attitude de Marine Le Pen. Elle qui se dit contre l’Europe et anti-système, mais à surtout prouvé sa capacité à se contredire : déjà parce qu’elle est élue européenne et touche une belle paie (bizarre pour quelqu’un qui critique l’Europe). Mais aussi parce qu’elle est payée à ne rien faire puisqu’hier, elle brillait par son absence sur un dossier très important où son vote « contre » aurait en effet été « anti-système ».

 

Difficile d’être aussi « anti » qu’on essaie de le faire croire, n’est-ce pas ?

Voici un petit avertissement adressé à tous ceux qui croient réellement aux mensonges de ce parti aussi opportuniste que ceux qui se sont toujours partagé le pouvoir.

 

La pauvre démocratie, impuissante contre l’oligarchie

 

Saviez-vous que déjà par deux fois, des pétitions ayant réuni plus d’un million de signatures ont été adressées à la Commission Européenne ?

 

Et que par deux fois, la Commission Européenne n’a même pas pris la peine de les considérer ? Où est passée la démocratie ?

 

Elle est assez loin : rappelons-nous des paroles de M. Juncker quand Syriza est arrivé à la tête des élections en Grèce :  « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens »

 

>>> Lire aussi La Grèce seule face à l’Union, comme dans les pires films de science-fiction

 

Merci beaucoup cher Président non élu ! Ce qu’on nous prouve en ce moment, c’est que la mobilisation consciente, active et volontaire de plus d’un million de personnes ne pèse pas aussi lourd que les décisions d’une poignée d’élusLa démocratie est en peine pire, elle disparait !

 

Quel est l’important désormais ?

 

Continuons la mobilisation. Continuons le combat.

Le TAFTA est une menace réelle pour le droit des peuples, à tous les niveaux : politique, social, économique, écologique, sanitaire, éducatif…

 

Le TAFTA serait LE moyen légal pour les lobbies et autres groupes d’influence pour faire valider en Europe toutes les « saletés » qu’ils ont cherché à faire passer sans succès depuis une quinzaine d’années. Il est encore temps d’empêcher ce désastre et cette future tyrannie des multinationales sur les États et les peuples.

 

La mobilisation va devoir redoubler dans les assemblées, les réunions, les manifestations, les actions. Mais il va également falloir passer à la vitesse supérieure dans notre manière de voter.

 

Malheureusement, la politique politicienne reste à ce jour le moyen le plus direct de changer les choses et on a désormais la preuve – une preuve de plus – que ni le FN, ni l’UMP, ni le PS n’ont la volonté d’aller de l’avant et d’écouter les idées progressistes du peuple.

 

>>> Lire aussi : Les partis citoyens font une percée historique en Espagne !

 

Changeons !

Vous pouvez aussi suivre les réflexions de L’Indigné du Canapé sur Facebook et Twitter !

 

 

 

Par l’indigne-du-canape.com – le 30 mai 2015.

Source : La Tribune, Mediapart

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