Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.4K views | +0 today
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

France - Officiel : la censure de Google sur ordre de l’État peut commencer !

France - Officiel : la censure de Google sur ordre de l’État peut commencer ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


France - Officiel : la censure de Google

sur ordre de l’État peut commencer !

 

Un mois après le décret autorisant le blocage administratif des sites sur ordre du ministère de l’Intérieur, le Gouvernement a fait publier jeudi au Journal Officiel le décret « relatif au déréférencement des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie et des sites diffusant des images et représentations de mineurs à caractère pornographique ».

 

Le texte permet à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) de notifier aux moteurs de recherche les sites accusés de relayer la propagande de terroristes, afin qu’ils soient déréférencés sur le champ, sans qu’un juge ne vérifier l’illégalité des sites en cause. Google et ses concurrents auront 48 heures pour prendre « toute mesure utile destinée à faire cesser le référencement de ces adresses », et devront le faire en respectant scrupuleusement « la confidentialité des données qui leur sont ainsi confiées ». Pas question, donc, de publier les ordres de censure.

 

Le décret prévoit que l’OLCTIC ait l’obligation de vérifier « au moins chaque trimestre que les adresses électroniques notifiées ont toujours un contenu présentant un caractère illicite », et de notifier les moteurs de recherche et annuaires de tout retrait d’un site de la liste, pour que son référencement soit rétabli. Les policiers rattachés au ministère de l’Intérieur se trouvent donc investis d’une mission parajudiciaire, au mépris des règles démocratiques de séparation des pouvoirs. 

 

Comme pour le blocage des sites, une personnalité issue de la CNIL aura la possibilité de contrôler la liste des sites censurés, pour repérer d’éventuels abus. En revanche, alors que le blocage s’accompagne d’une redirection vers un site du ministère de l’Intérieur qui fait explique le blocage et indique des voies de recours, rien n’est prévu pour s’opposer au déréférencement, à l’effet dévastateur. Les internautes n’ont plus même la connaissance du fait que le site existe. 

 

 

QUELS SITES TERRORISTES ?

 

Le déréférencement sur ordre policier des sites de propagande terroriste avait été introduit par un amendement surprise du Gouvernement présenté à la dernière minute, lors des débats sur la loi antiterrorisme de 2014. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait alors expliqué en séance que le dispositif proposé était identique à celui déjà prévu pour les sites d’argent en ligne, ce qui était mensonger. La loi sur les jeux d’argent en ligne prévoit que le déréférencement peut être ordonné par un magistrat, le président du TGI de Paris, et non directement par l’exécutif. De plus, les déréférencements de sites demandés au juge par l’ARJEL se fondent sur un élément objectif, l’absence d’homologation du site, alors que le déréférencement de sites de propagande terroriste se fonde sur une appréciation subjective.

 

Le terrorisme n’est pas une notion simple à appréhender juridiquement, et n’a d’ailleurs jamais fait l’objet d’un consensus au niveau international. En France, l’article 412-1 du Code pénal liste une série de crimes et de délits qui sont considérés comme des actes de terrorisme (meurtres, enlèvements, détournements d’avions, dégradations, vente d’armes, blanchiment d’argent), mais pour être qualifiés de « terroristes », ces actes doivent avoir été commis « intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ». De quoi laisser beaucoup de marge d’interprétation.

 

Hélas, les événements récents consécutifs aux attentats de janvier 2015 à Paris ont rappelé que l’État avait une vision très large de l’apologie du terrorisme, au mépris de la liberté d’expression.

 

Et pendant ce temps, l’État paye pour référencer sa propre propagande antiterroriste sur Google.

 

 

 

Par Guillaume Champeau - numerama.com – le 5 mars 2015

Koter Info's insight:


Terroriste du web = contestataire


No comment yet.
Rescooped by Koter Info from Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
Scoop.it!

Le meurtre de Coluche

Le meurtre de Coluche | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Le jeudi 19 juin 1986, sur le trajet à moto le ramenant de Cannes à Opio, Coluche est accompagné de deux amis. Coluche roule à vitesse modérée (selon l'expertise, à environ 60 km/h au lieu des 90 km/h autorisés).


Sans aucun motif apparent, un poids lourd lui coupe brusquement la route en effectuant une manœuvre criminelle, un virage sec à gauche coupant la route.


L'humoriste ne peut rien faire pour éviter la collision, sa tête percute l'avant droit du camion, un choc qui lui est fatal.


C'est ce qui se passe quand un humoriste dérange trop les puissants et, à priori, cela continuera encore en 2015 et les années suivantes ! Demandez l'avis de Dieudonné.



Quid de la mort de Coluche ?


Les médias ont menti depuis le début, car ils n'ont rapporté que la version du chauffeur du camion, mais jamais la version des deux amis de Coluche, Ludovic Paris et Didier Lavergne, qui étaient quelques mètres derrière lui, à moto, et qui ont tout vu : le chauffeur a braqué au dernier moment en plein milieu d'une ligne droite pour écraser Coluche, qui roulait à 60 km/h, alors que la version du chauffeur et de la télé, c'est que Coluche roulait très très vite, comme un fou, et se serait encastré dans un camion dans un virage, car il n'aurait pas eu le temps de le voir.


Didier Lavergne: <<Je suivais Coluche à deux, trois mètres, pas plus. Nous étions presque roue dans roue. Le camion a tourné sans mettre son clignotant, sous le nez de Coluche>>.


France-Soir le 20juin 1986 (comme quasiment tous les médias): <<Derrière lui, ses deux amis, Ludovic Paris et Didier Lavergne, n'ont rien vu, leur pote était déjà mort quand ils sont arrivés à sa hauteur.>>


Didier : <<Ah mais, c'est complètement faux ! J'ai tout vu. C'est même moi qui ait indiqué aux gendarmes l'endroit précis où la tête a heurté. J'ai vu la tête, boum, elle a heurté l'angle du phare. Lorsque le camion est arrivé à la hauteur de Coluche, tout d'un coup, le chauffeur a braqué la cabine sous son nez. À un mètre ou deux près, il aurait freiné>>.


Tous les journaux ont écrit: <<Quand ils sont sortis du virage, le camion était déjà en travers.>>


Didier : <<Mais c'est ça qui est faux ! Moi je l'ai toujours dit, le camion venait droit vers nous. Et il était loin.>>


Coluche était un motard chevronné, et n'était ni bourré ni drogué ce jour-là d'après les analyses scientifiques officielles.


Ses deux camarades (qui étaient quelques mètres derrière lui) ont immédiatement freiné quand le camion a soudainement braqué, preuve que la version officielle est un énorme mensonge: il y avait largement la distance et le temps pour s'arrêter et ne pas rentrer dans le camion.


Didier (trois mètres derrière Coluche) : <<C'était pas limite du tout. Je me suis arrêté sans faire de traces sur le bitume, et sans tomber...devant la cabine du camion. Michel, lui, n'a pas freiné parce que le camion lui a claqué la porte au nez. Et Michel ne pouvait avoir d'autre réaction que celle qu'il a eue, parce que c'est un réflexe de motard. Un réflexe, c'est quand t'as pas le temps de réfléchir.>>


Ludovic (dix mètres derrière Coluche) : <<C'était un bon freinage quoi, pas en urgence. On n'allait pas vite, encore une fois, ON N'ALLAIT PAS VITE>>.


Didier : <<il roulait vers nous, ça j'en suis sûr. Parce que ça aussi...il aurait été arrêté, et puis il aurait tourné et fait la manoeuvre quand on est arrivés, bon, peut-être que je me serais posé moins de questions. Mais là, c'était comme s'il avait fait exprès, pour nous foutre en l'air, tu vois.>>


Une expertise scientifique ordonnée par le juge Renard avait prouvé que le chauffeur avait menti sur la vitesse de la moto.


Mais le juge est un des fameux juges francs-maçons liés au milieu de Nice, mis à la retraite d'office quelques années plus tard dans le plus grand scandale concernant la justice depuis des décennies : il a choisi (sur ordre ?) de ne garder que la version du chauffeur, et d'éliminer 2 des 3 témoins, qui n'ont pas été entendus lors du procès !


Le chauffeur travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte et, comme par hasard, il transportait des gravats provenant du chantier de la gendarmerie de Grasse.



Et la Gendarmerie de Grasse


C'est à un barrage de la gendarmerie de Grasse, à la sortie de Valbonne, que les amis de Coluche qui étaient à moto quelques minutes derrière Coluche se sont heurtés, seulement dix minutes après que la camion ait heurté Coluche.


Un barrage, alors que les secours n'étaient pas encore arrivés à Opio sur le lieu de drame ! Depuis combien de minutes ce barrage était-il en place ?


Didier et Ludovic ont effectivement trouvé très étrange qu'aucun véhicule ne soit passé sur les lieux du drame entre le moment de l'accident et l'arrivée des secours.


Pendant de très très longues minutes, la route était totalement déserte. Il a fallu attendre plusieurs dizaines minutes pour que les secours arrivent, alors qu'au bout de 10 minutes la gendarmerie de Grasse avait déjà mis en place un barrage.


Très étrange, non ?


Non seulement les médias nous ont caché tout ça, mais en plus ils nous parlaient d'une livraison anodine dans un camping ... totalement inexistant en fait à cet endroit là.


Encore des mensonges.


Après "l'accident", ce chauffeur ne s'est à aucun moment occupé de Coluche couché par terre contre le camion. Non, il voulait juste signer le constat !


Abracadabrantesque.


Encore plus abracadabrantesque, quand on se souvient que, dans les médias à l'époque, dans les jours qui ont suivi l'accident, il nous était présenté comme un homme bouleversé qui aimait Coluche !


Encore des mensonges.


Didier : <<Attends ! Mais le chauffeur, c'était incroyable ! Ça aussi, ça m'a choqué... Il est pratiquement sorti tout de suite avec les papiers pour faire le constat, c'est insensé !


Le type qui voit un mort au sol et il attend avec sa sacoche et ses papiers pour faire le constat, c'est un truc de fou. Il ne s'est jamais approché de l'homme qui pouvait n'être que blessé par terre, c'est ce qui m'a choqué le plus. Tu vois il marchait en tenant sa pochette derrière comme ça.>>


Didier s'est adressé au chauffeur : <<T'as vu qui t'a mis par terre ? C'est Coluche !" Et il n'a pas fait de commentaire. Il ne s'est pas plus approché pour avoir un geste de compassion humain... C'était très bizarre.>>



Pourquoi Coluche aurait-il été tué ?


Tous ceux qui ont rencontré Coluche à cette époque sont unanimes : il s'apprêtait (selon ses propres termes) à <<hurler sa pourriture au monde>>. Il était en train de préparer un nouveau spectacle au vitriol pour la rentrée, au Zénith de Paris, dans lequel il allait taper très très fort sur Mitterrand et sur la gauche caviar qui ne faisait rien contre le chômage, et, surtout, il allait parler de Mazarine.


Il connaissait tous les secrets du tout-Paris (politique, show-biz,...) grâce à son secrétaire personnel, Jean-Michel Vaguelsy. <<Je vais les secouer, je vais les allumer tous !>> répétait-il souvent. << Jusque-là, on a bien rigolé, mais ils n'ont encore rien vu : cette fois, ils ne vont plus rire du tout.>>


Trois jours avant sa mort, le 16 juin 86, Coluche déclarait à Michel Denisot : <<Les hommes politiques vont recevoir. Lors de mon dernier spectacle j'avais fait peur à certains hommes politiques, mais là, je vais carrément leur faire honte.>>


Dans un magazine télé en 1986 à propos des hommes politiques : <<Un pour tous, tous pourris.>>


Son producteur Paul Lederman, cité dans le livre du journaliste du Monde, Philippe Boggio : <<Coluche avait envie d'en découdre avec les socialistes.>>


Mitterrand et le PS étaient probablement effarés à l'idée que l'homme de gauche le plus populaire en France allait passer les deux années avant la présidentielle de 1988 à les attaquer impitoyablement.


Et Mitterrand (à l'époque) faisait tout pour empêcher qu'on parle de sa fille (des centaines d'écoutes illégales, harcèlement physique quotidien de Jean-Edern Hallier par des agents secrets en civil pour le rendre fou; quand il racontait ça tout le monde le prenait pour un parano...mais cela a été confirmé des années plus tard lors du procès des écoutes).


Quasiment tout ce que Coluche avait écrit et enregistré a disparu selon sa dernière compagne Fred Romano : <<Je n’ai jamais su trop quoi penser de cet accident, ce qui est certain c'’est qu’il était en pleine préparation d’un spectacle explosif, les bandes étaient enregistrées et elles ont disparu comme par miracle après l’accident, j’aurais aimé savoir ce que contenaient ces bandes....>>


Didier Lavergne : <<Il y avait une balle encadrée dans son bureau avec écrit : "La prochaine sera pour toi". C'était clair. C'est-à-dire qu'on lui avait annoncé que s'il faisait trop chier, on allait le descendre.>> Et depuis son retour sur scène en 1985, il recevait à nouveau des menaces de mort régulières, des balles, des lettres,... Il faisait aussi chanter l'Union Européenne et ses stocks faramineux de nourriture, ainsi que des grands groupes de l'agro-alimentaire, une dizaine de chantages de ce genre en tout, pour obtenir plus de nourriture pour les Restos du Coeur.


Il réussissait là où les politiques ne faisaient rien ou si peu, et en plus il allait s'attaquer au chômage, donc faire honte à la classe politique par des actions concrètes et par ses mots dans son spectacle à la rentrée 1986. Il était en passe de discréditer les hommes politiques français.


Coluche pensait qu'ils étaient trop cons pour pouvoir le tuer, comme le dit un de ses proches dans le livre.


Comment les médias ont-ils pu mentir à ce point ?


Les dépêches venaient de l'AFP, agence de presse dépendant de l'état, où travaillent au moins quatre membres des Renseignements Généraux; plusieurs sont reproduites et analysées dans le livre, et c'est là que l'on retrouve la gendarmerie de Grasse : c'est d'elle que proviennent toutes les informations reprises par le journaliste de l'AFP.



Information ?  Non, désinformation plutôt !


Sur les faits, dont plusieurs sont carrément inventés : on invente des témoins qui racontent avoir été doublés par Coluche et ses amis <<à une vitesse impressionnante>>, alors que, je le rappelle, l'expertise scientifique a prouvé que Coluche roulait à 60 km/h.


Et manipulation psychologique : on insiste bien lourdement sur le fait que Coluche était un champion de vitesse à moto. Et une fois les deux témoins amis de Coluche entendus...par la gendarmerie de Grasse, une seule phrase de leurs longs témoignages subsiste dans la dépêche qui en fait mention, le 20 juin au matin, mais rien sur leurs accusations envers le chauffeur du camion.



Fondamentalement, les médias n'ont pas enquêté.


Au procès, 99% des médias étaient absents ! Et les seuls présents, comme l'AFP et France-Soir, se contentaient de répéter la version totalement incohérente du juge, qui a réussi l'exploit de dissimuler que la version des amis de Coluche était l'exact contraire de la version du chauffeur : il a fait comme s'il n'y avait qu'une seule version et aucune contradiction.


Mentir par omission, désinformer par inaction, c'est très facile, et ça arrive tout le temps, il suffit de lire le Canard Enchainé chaque semaine, puis de regarder le JT pour voir comment ça marche.


Quel hasard de constater que Daniel Balavoine, Coluche et Jean-Edern Hallier, les trois artistes qui ont le plus enquiquiné François Mitterrand, sont morts dans des accidents survenus à point nommé.


Mais je ne suis probablement qu'un cornichon de conspirationniste pour décoder ainsi la mort de Coluche, du moins, beaucoup le penseront peut-être et je n'en ai rien à cirer, car ce n'est qu'un assassinat politique parmi tant d'autres que l'on vous a caché !


Voir aussi cette vidéo


Duc


Koter Info's curator insight, January 24, 2015 12:06 AM


Qui sera le prochain ?


Koter Info's curator insight, January 27, 2015 8:35 PM


Si cet article peut épargner Dieudonné ...


L'Esprit Du Moment's comment, June 23, 2015 7:25 AM
Un lien complémentaire (?) https://explicithistoire.wordpress.com/2014/09/14/les-dessous-de-la-mort-de-coluche/
Rescooped by Koter Info from Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
Scoop.it!

Le meurtre de Coluche fait le buzz sur le web français

Le meurtre de Coluche fait le buzz sur le web français | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Plus de 40.000 fois lu en 4 jours, cet article de

"La Gazette de Koter Info" fait le buzz en France.


------------



Le jeudi 19 juin 1986, sur le trajet à moto le ramenant de Cannes à Opio, Coluche est accompagné de deux amis. Coluche roule à vitesse modérée (selon l'expertise, à environ 60 km/h au lieu des 90 km/h autorisés).


Sans aucun motif apparent, un poids lourd lui coupe brusquement la route en effectuant une manœuvre criminelle, un virage sec à gauche coupant la route.


L'humoriste ne peut rien faire pour éviter la collision, sa tête percute l'avant droit du camion, un choc qui lui est fatal.


C'est ce qui se passe quand un humoriste dérange trop les puissants et, à priori, cela continuera encore en 2015 et les années suivantes !  Demandez l'avis de Dieudonné.



Quid de la mort de Coluche ?


Les médias ont menti depuis le début, car ils n'ont rapporté que la version du chauffeur du camion, mais jamais la version des deux amis de Coluche, Ludovic Paris et Didier Lavergne, qui étaient quelques mètres derrière lui, à moto, et qui ont tout vu : le chauffeur a braqué au dernier moment en plein milieu d'une ligne droite pour écraser Coluche, qui roulait à 60 km/h, alors que la version du chauffeur et de la télé, c'est que Coluche roulait très très vite, comme un fou, et se serait encastré dans un camion dans un virage, car il n'aurait pas eu le temps de le voir.


Didier Lavergne: <<Je suivais Coluche à deux, trois mètres, pas plus. Nous étions presque roue dans roue. Le camion a tourné sans mettre son clignotant, sous le nez de Coluche>>.


France-Soir le 20juin 1986 (comme quasiment tous les médias): <<Derrière lui, ses deux amis, Ludovic Paris et Didier Lavergne, n'ont rien vu, leur pote était déjà mort quand ils sont arrivés à sa hauteur.>>


Didier : <<Ah mais, c'est complètement faux ! J'ai tout vu. C'est même moi qui ait indiqué aux gendarmes l'endroit précis où la tête a heurté. J'ai vu la tête, boum, elle a heurté l'angle du phare. Lorsque le camion est arrivé à la hauteur de Coluche, tout d'un coup, le chauffeur a braqué la cabine sous son nez. À un mètre ou deux près, il aurait freiné>>.


Tous les journaux ont écrit: <<Quand ils sont sortis du virage, le camion était déjà en travers.>>


Didier : <<Mais c'est ça qui est faux ! Moi je l'ai toujours dit, le camion venait droit vers nous. Et il était loin.>>


Coluche était un motard chevronné, et n'était ni bourré ni drogué ce jour-là d'après les analyses scientifiques officielles.


Ses deux camarades (qui étaient quelques mètres derrière lui) ont immédiatement freiné quand le camion a soudainement braqué, preuve que la version officielle est un énorme mensonge: il y avait largement la distance et le temps pour s'arrêter et ne pas rentrer dans le camion.


Didier (trois mètres derrière Coluche) : <<C'était pas limite du tout. Je me suis arrêté sans faire de traces sur le bitume, et sans tomber...devant la cabine du camion. Michel, lui, n'a pas freiné parce que le camion lui a claqué la porte au nez. Et Michel ne pouvait avoir d'autre réaction que celle qu'il a eue, parce que c'est un réflexe de motard. Un réflexe, c'est quand t'as pas le temps de réfléchir.>>


Ludovic (dix mètres derrière Coluche) : <<C'était un bon freinage quoi, pas en urgence. On n'allait pas vite, encore une fois, ON N'ALLAIT PAS VITE>>.


Didier : <<il roulait vers nous, ça j'en suis sûr. Parce que ça aussi...il aurait été arrêté, et puis il aurait tourné et fait la manoeuvre quand on est arrivés, bon, peut-être que je me serais posé moins de questions. Mais là, c'était comme s'il avait fait exprès, pour nous foutre en l'air, tu vois.>>


Une expertise scientifique ordonnée par le juge Renard avait prouvé que le chauffeur avait menti sur la vitesse de la moto.


Mais le juge est un des fameux juges francs-maçons liés au milieu de Nice, mis à la retraite d'office quelques années plus tard dans le plus grand scandale concernant la justice depuis des décennies : il a choisi (sur ordre ?) de ne garder que la version du chauffeur, et d'éliminer 2 des 3 témoins, qui n'ont pas été entendus lors du procès !


Le chauffeur travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte et, comme par hasard, il transportait des gravats provenant du chantier de la gendarmerie de Grasse.



Et la Gendarmerie de Grasse


C'est à un barrage de la gendarmerie de Grasse, à la sortie de Valbonne, que les amis de Coluche qui étaient à moto quelques minutes derrière Coluche se sont heurtés, seulement dix minutes après que la camion ait heurté Coluche.


Un barrage, alors que les secours n'étaient pas encore arrivés à Opio sur le lieu de drame ! Depuis combien de minutes ce barrage était-il en place ?


Didier et Ludovic ont effectivement trouvé très étrange qu'aucun véhicule ne soit passé sur les lieux du drame entre le moment de l'accident et l'arrivée des secours.


Pendant de très très longues minutes, la route était totalement déserte. Il a fallu attendre plusieurs dizaines minutes pour que les secours arrivent, alors qu'au bout de 10 minutes la gendarmerie de Grasse avait déjà mis en place un barrage.


Très étrange, non ?


Non seulement les médias nous ont caché tout ça, mais en plus ils nous parlaient d'une livraison anodine dans un camping ... totalement inexistant en fait à cet endroit là.


Encore des mensonges.


Après "l'accident", ce chauffeur ne s'est à aucun moment occupé de Coluche couché par terre contre le camion. Non, il voulait juste signer le constat !


Abracadabrantesque.


Encore plus abracadabrantesque, quand on se souvient que, dans les médias à l'époque, dans les jours qui ont suivi l'accident, il nous était présenté comme un homme bouleversé qui aimait Coluche !


Encore des mensonges.


Didier : <<Attends ! Mais le chauffeur, c'était incroyable ! Ça aussi, ça m'a choqué... Il est pratiquement sorti tout de suite avec les papiers pour faire le constat, c'est insensé !


Le type qui voit un mort au sol et il attend avec sa sacoche et ses papiers pour faire le constat, c'est un truc de fou. Il ne s'est jamais approché de l'homme qui pouvait n'être que blessé par terre, c'est ce qui m'a choqué le plus. Tu vois il marchait en tenant sa pochette derrière comme ça.>>


Didier s'est adressé au chauffeur : <<T'as vu qui t'a mis par terre ? C'est Coluche !" Et il n'a pas fait de commentaire. Il ne s'est pas plus approché pour avoir un geste de compassion humain... C'était très bizarre.>>



Pourquoi Coluche aurait-il été tué ?


Tous ceux qui ont rencontré Coluche à cette époque sont unanimes : il s'apprêtait (selon ses propres termes) à <<hurler sa pourriture au monde>>. Il était en train de préparer un nouveau spectacle au vitriol pour la rentrée, au Zénith de Paris, dans lequel il allait taper très très fort sur Mitterrand et sur la gauche caviar qui ne faisait rien contre le chômage, et, surtout, il allait parler de Mazarine.


Il connaissait tous les secrets du tout-Paris (politique, show-biz,...) grâce à son secrétaire personnel, Jean-Michel Vaguelsy. <<Je vais les secouer, je vais les allumer tous !>> répétait-il souvent. << Jusque-là, on a bien rigolé, mais ils n'ont encore rien vu : cette fois, ils ne vont plus rire du tout.>>


Trois jours avant sa mort, le 16 juin 86, Coluche déclarait à Michel Denisot : <<Les hommes politiques vont recevoir. Lors de mon dernier spectacle j'avais fait peur à certains hommes politiques, mais là, je vais carrément leur faire honte.>>


Dans un magazine télé en 1986 à propos des hommes politiques : <<Un pour tous, tous pourris.>>


Son producteur Paul Lederman, cité dans le livre du journaliste du Monde, Philippe Boggio : <<Coluche avait envie d'en découdre avec les socialistes.>>


Mitterrand et le PS étaient probablement effarés à l'idée que l'homme de gauche le plus populaire en France allait passer les deux années avant la présidentielle de 1988 à les attaquer impitoyablement.


Et Mitterrand (à l'époque) faisait tout pour empêcher qu'on parle de sa fille (des centaines d'écoutes illégales, harcèlement physique quotidien de Jean-Edern Hallier par des agents secrets en civil pour le rendre fou; quand il racontait ça tout le monde le prenait pour un parano...mais cela a été confirmé des années plus tard lors du procès des écoutes).


Quasiment tout ce que Coluche avait écrit et enregistré a disparu selon sa dernière compagne Fred Romano : <<Je n’ai jamais su trop quoi penser de cet accident, ce qui est certain c'’est qu’il était en pleine préparation d’un spectacle explosif, les bandes étaient enregistrées et elles ont disparu comme par miracle après l’accident, j’aurais aimé savoir ce que contenaient ces bandes....>>


Didier Lavergne : <<Il y avait une balle encadrée dans son bureau avec écrit : "La prochaine sera pour toi". C'était clair. C'est-à-dire qu'on lui avait annoncé que s'il faisait trop chier, on allait le descendre.>> Et depuis son retour sur scène en 1985, il recevait à nouveau des menaces de mort régulières, des balles, des lettres,... Il faisait aussi chanter l'Union Européenne et ses stocks faramineux de nourriture, ainsi que des grands groupes de l'agro-alimentaire, une dizaine de chantages de ce genre en tout, pour obtenir plus de nourriture pour les Restos du Coeur.


Il réussissait là où les politiques ne faisaient rien ou si peu, et en plus il allait s'attaquer au chômage, donc faire honte à la classe politique par des actions concrètes et par ses mots dans son spectacle à la rentrée 1986. Il était en passe de discréditer les hommes politiques français.


Coluche pensait qu'ils étaient trop cons pour pouvoir le tuer, comme le dit un de ses proches dans le livre.


Comment les médias ont-ils pu mentir à ce point ?


Les dépêches venaient de l'AFP, agence de presse dépendant de l'état, où travaillent au moins quatre membres des Renseignements Généraux; plusieurs sont reproduites et analysées dans le livre, et c'est là que l'on retrouve la gendarmerie de Grasse : c'est d'elle que proviennent toutes les informations reprises par le journaliste de l'AFP.



Information ?  Non, désinformation plutôt !


Sur les faits, dont plusieurs sont carrément inventés : on invente des témoins qui racontent avoir été doublés par Coluche et ses amis <<à une vitesse impressionnante>>, alors que, je le rappelle, l'expertise scientifique a prouvé que Coluche roulait à 60 km/h.


Et manipulation psychologique : on insiste bien lourdement sur le fait que Coluche était un champion de vitesse à moto. Et une fois les deux témoins amis de Coluche entendus...par la gendarmerie de Grasse, une seule phrase de leurs longs témoignages subsiste dans la dépêche qui en fait mention, le 20 juin au matin, mais rien sur leurs accusations envers le chauffeur du camion.



Fondamentalement, les médias n'ont pas enquêté.


Au procès, 99% des médias étaient absents ! Et les seuls présents, comme l'AFP et France-Soir, se contentaient de répéter la version totalement incohérente du juge, qui a réussi l'exploit de dissimuler que la version des amis de Coluche était l'exact contraire de la version du chauffeur : il a fait comme s'il n'y avait qu'une seule version et aucune contradiction.


Mentir par omission, désinformer par inaction, c'est très facile, et ça arrive tout le temps, il suffit de lire le Canard Enchainé chaque semaine, puis de regarder le JT pour voir comment ça marche.


Quel hasard de constater que Daniel Balavoine, Coluche et Jean-Edern Hallier, les trois artistes qui ont le plus enquiquiné François Mitterrand, sont morts dans des accidents survenus à point nommé.


Comme beaucoup de gens pourraient le penser et comme Caroline Fourest l'affirmerait certainement, je ne suis probablement qu'un cornichon de conspirationniste pour décoder ainsi la mort de Coluche.


Peu importe, je vous ai relaté un assassinat politique parmi tant d'autres (que l'on vous a cachés), car il est temps de prendre conscience que cela existe si ce n'est déjà fait !


Duc


Koter Info's insight:


Si cet article peut épargner Dieudonné ...


Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Le meurtre de Coluche

Le meurtre de Coluche | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Le jeudi 19 juin 1986, sur le trajet à moto le ramenant de Cannes à Opio, Coluche est accompagné de deux amis. Coluche roule à vitesse modérée (selon l'expertise, à environ 60 km/h au lieu des 90 km/h autorisés).


Sans aucun motif apparent, un poids lourd lui coupe brusquement la route en effectuant une manœuvre criminelle, un virage sec à gauche coupant la route.


L'humoriste ne peut rien faire pour éviter la collision, sa tête percute l'avant droit du camion, un choc qui lui est fatal.


C'est ce qui se passe quand un humoriste dérange trop les puissants et, à priori, cela continuera encore en 2015 et les années suivantes ! Demandez l'avis de Dieudonné.



Quid de la mort de Coluche ?


Les médias ont menti depuis le début, car ils n'ont rapporté que la version du chauffeur du camion, mais jamais la version des deux amis de Coluche, Ludovic Paris et Didier Lavergne, qui étaient quelques mètres derrière lui, à moto, et qui ont tout vu : le chauffeur a braqué au dernier moment en plein milieu d'une ligne droite pour écraser Coluche, qui roulait à 60 km/h, alors que la version du chauffeur et de la télé, c'est que Coluche roulait très très vite, comme un fou, et se serait encastré dans un camion dans un virage, car il n'aurait pas eu le temps de le voir.


Didier Lavergne: <<Je suivais Coluche à deux, trois mètres, pas plus. Nous étions presque roue dans roue. Le camion a tourné sans mettre son clignotant, sous le nez de Coluche>>.


France-Soir le 20juin 1986 (comme quasiment tous les médias): <<Derrière lui, ses deux amis, Ludovic Paris et Didier Lavergne, n'ont rien vu, leur pote était déjà mort quand ils sont arrivés à sa hauteur.>>


Didier : <<Ah mais, c'est complètement faux ! J'ai tout vu. C'est même moi qui ait indiqué aux gendarmes l'endroit précis où la tête a heurté. J'ai vu la tête, boum, elle a heurté l'angle du phare. Lorsque le camion est arrivé à la hauteur de Coluche, tout d'un coup, le chauffeur a braqué la cabine sous son nez. À un mètre ou deux près, il aurait freiné>>.


Tous les journaux ont écrit: <<Quand ils sont sortis du virage, le camion était déjà en travers.>>


Didier : <<Mais c'est ça qui est faux ! Moi je l'ai toujours dit, le camion venait droit vers nous. Et il était loin.>>


Coluche était un motard chevronné, et n'était ni bourré ni drogué ce jour-là d'après les analyses scientifiques officielles.


Ses deux camarades (qui étaient quelques mètres derrière lui) ont immédiatement freiné quand le camion a soudainement braqué, preuve que la version officielle est un énorme mensonge: il y avait largement la distance et le temps pour s'arrêter et ne pas rentrer dans le camion.


Didier (trois mètres derrière Coluche) : <<C'était pas limite du tout. Je me suis arrêté sans faire de traces sur le bitume, et sans tomber...devant la cabine du camion. Michel, lui, n'a pas freiné parce que le camion lui a claqué la porte au nez. Et Michel ne pouvait avoir d'autre réaction que celle qu'il a eue, parce que c'est un réflexe de motard. Un réflexe, c'est quand t'as pas le temps de réfléchir.>>


Ludovic (dix mètres derrière Coluche) : <<C'était un bon freinage quoi, pas en urgence. On n'allait pas vite, encore une fois, ON N'ALLAIT PAS VITE>>.


Didier : <<il roulait vers nous, ça j'en suis sûr. Parce que ça aussi...il aurait été arrêté, et puis il aurait tourné et fait la manoeuvre quand on est arrivés, bon, peut-être que je me serais posé moins de questions. Mais là, c'était comme s'il avait fait exprès, pour nous foutre en l'air, tu vois.>>


Une expertise scientifique ordonnée par le juge Renard avait prouvé que le chauffeur avait menti sur la vitesse de la moto.


Mais le juge est un des fameux juges francs-maçons liés au milieu de Nice, mis à la retraite d'office quelques années plus tard dans le plus grand scandale concernant la justice depuis des décennies : il a choisi (sur ordre ?) de ne garder que la version du chauffeur, et d'éliminer 2 des 3 témoins, qui n'ont pas été entendus lors du procès !


Le chauffeur travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte et, comme par hasard, il transportait des gravats provenant du chantier de la gendarmerie de Grasse.



Et la Gendarmerie de Grasse


C'est à un barrage de la gendarmerie de Grasse, à la sortie de Valbonne, que les amis de Coluche qui étaient à moto quelques minutes derrière Coluche se sont heurtés, seulement dix minutes après que la camion ait heurté Coluche.


Un barrage, alors que les secours n'étaient pas encore arrivés à Opio sur le lieu de drame ! Depuis combien de minutes ce barrage était-il en place ?


Didier et Ludovic ont effectivement trouvé très étrange qu'aucun véhicule ne soit passé sur les lieux du drame entre le moment de l'accident et l'arrivée des secours.


Pendant de très très longues minutes, la route était totalement déserte. Il a fallu attendre plusieurs dizaines minutes pour que les secours arrivent, alors qu'au bout de 10 minutes la gendarmerie de Grasse avait déjà mis en place un barrage.


Très étrange, non ?


Non seulement les médias nous ont caché tout ça, mais en plus ils nous parlaient d'une livraison anodine dans un camping ... totalement inexistant en fait à cet endroit là.


Encore des mensonges.


Après "l'accident", ce chauffeur ne s'est à aucun moment occupé de Coluche couché par terre contre le camion. Non, il voulait juste signer le constat !


Abracadabrantesque.


Encore plus abracadabrantesque, quand on se souvient que, dans les médias à l'époque, dans les jours qui ont suivi l'accident, il nous était présenté comme un homme bouleversé qui aimait Coluche !


Encore des mensonges.


Didier : <<Attends ! Mais le chauffeur, c'était incroyable ! Ça aussi, ça m'a choqué... Il est pratiquement sorti tout de suite avec les papiers pour faire le constat, c'est insensé !


Le type qui voit un mort au sol et il attend avec sa sacoche et ses papiers pour faire le constat, c'est un truc de fou. Il ne s'est jamais approché de l'homme qui pouvait n'être que blessé par terre, c'est ce qui m'a choqué le plus. Tu vois il marchait en tenant sa pochette derrière comme ça.>>


Didier s'est adressé au chauffeur : <<T'as vu qui t'a mis par terre ? C'est Coluche !" Et il n'a pas fait de commentaire. Il ne s'est pas plus approché pour avoir un geste de compassion humain... C'était très bizarre.>>



Pourquoi Coluche aurait-il été tué ?


Tous ceux qui ont rencontré Coluche à cette époque sont unanimes : il s'apprêtait (selon ses propres termes) à <<hurler sa pourriture au monde>>. Il était en train de préparer un nouveau spectacle au vitriol pour la rentrée, au Zénith de Paris, dans lequel il allait taper très très fort sur Mitterrand et sur la gauche caviar qui ne faisait rien contre le chômage, et, surtout, il allait parler de Mazarine.


Il connaissait tous les secrets du tout-Paris (politique, show-biz,...) grâce à son secrétaire personnel, Jean-Michel Vaguelsy. <<Je vais les secouer, je vais les allumer tous !>> répétait-il souvent. << Jusque-là, on a bien rigolé, mais ils n'ont encore rien vu : cette fois, ils ne vont plus rire du tout.>>


Trois jours avant sa mort, le 16 juin 86, Coluche déclarait à Michel Denisot : <<Les hommes politiques vont recevoir. Lors de mon dernier spectacle j'avais fait peur à certains hommes politiques, mais là, je vais carrément leur faire honte.>>


Dans un magazine télé en 1986 à propos des hommes politiques : <<Un pour tous, tous pourris.>>


Son producteur Paul Lederman, cité dans le livre du journaliste du Monde, Philippe Boggio : <<Coluche avait envie d'en découdre avec les socialistes.>>


Mitterrand et le PS étaient probablement effarés à l'idée que l'homme de gauche le plus populaire en France allait passer les deux années avant la présidentielle de 1988 à les attaquer impitoyablement.


Et Mitterrand (à l'époque) faisait tout pour empêcher qu'on parle de sa fille (des centaines d'écoutes illégales, harcèlement physique quotidien de Jean-Edern Hallier par des agents secrets en civil pour le rendre fou; quand il racontait ça tout le monde le prenait pour un parano...mais cela a été confirmé des années plus tard lors du procès des écoutes).


Quasiment tout ce que Coluche avait écrit et enregistré a disparu selon sa dernière compagne Fred Romano : <<Je n’ai jamais su trop quoi penser de cet accident, ce qui est certain c'’est qu’il était en pleine préparation d’un spectacle explosif, les bandes étaient enregistrées et elles ont disparu comme par miracle après l’accident, j’aurais aimé savoir ce que contenaient ces bandes....>>


Didier Lavergne : <<Il y avait une balle encadrée dans son bureau avec écrit : "La prochaine sera pour toi". C'était clair. C'est-à-dire qu'on lui avait annoncé que s'il faisait trop chier, on allait le descendre.>> Et depuis son retour sur scène en 1985, il recevait à nouveau des menaces de mort régulières, des balles, des lettres,... Il faisait aussi chanter l'Union Européenne et ses stocks faramineux de nourriture, ainsi que des grands groupes de l'agro-alimentaire, une dizaine de chantages de ce genre en tout, pour obtenir plus de nourriture pour les Restos du Coeur.


Il réussissait là où les politiques ne faisaient rien ou si peu, et en plus il allait s'attaquer au chômage, donc faire honte à la classe politique par des actions concrètes et par ses mots dans son spectacle à la rentrée 1986. Il était en passe de discréditer les hommes politiques français.


Coluche pensait qu'ils étaient trop cons pour pouvoir le tuer, comme le dit un de ses proches dans le livre.


Comment les médias ont-ils pu mentir à ce point ?


Les dépêches venaient de l'AFP, agence de presse dépendant de l'état, où travaillent au moins quatre membres des Renseignements Généraux; plusieurs sont reproduites et analysées dans le livre, et c'est là que l'on retrouve la gendarmerie de Grasse : c'est d'elle que proviennent toutes les informations reprises par le journaliste de l'AFP.



Information ?  Non, désinformation plutôt !


Sur les faits, dont plusieurs sont carrément inventés : on invente des témoins qui racontent avoir été doublés par Coluche et ses amis <<à une vitesse impressionnante>>, alors que, je le rappelle, l'expertise scientifique a prouvé que Coluche roulait à 60 km/h.


Et manipulation psychologique : on insiste bien lourdement sur le fait que Coluche était un champion de vitesse à moto. Et une fois les deux témoins amis de Coluche entendus...par la gendarmerie de Grasse, une seule phrase de leurs longs témoignages subsiste dans la dépêche qui en fait mention, le 20 juin au matin, mais rien sur leurs accusations envers le chauffeur du camion.



Fondamentalement, les médias n'ont pas enquêté.


Au procès, 99% des médias étaient absents ! Et les seuls présents, comme l'AFP et France-Soir, se contentaient de répéter la version totalement incohérente du juge, qui a réussi l'exploit de dissimuler que la version des amis de Coluche était l'exact contraire de la version du chauffeur : il a fait comme s'il n'y avait qu'une seule version et aucune contradiction.


Mentir par omission, désinformer par inaction, c'est très facile, et ça arrive tout le temps, il suffit de lire le Canard Enchainé chaque semaine, puis de regarder le JT pour voir comment ça marche.


Quel hasard de constater que Daniel Balavoine, Coluche et Jean-Edern Hallier, les trois artistes qui ont le plus enquiquiné François Mitterrand, sont morts dans des accidents survenus à point nommé.


Mais je ne suis probablement qu'un cornichon de conspirationniste pour décoder ainsi la mort de Coluche, du moins, beaucoup le penseront peut-être et je n'en ai rien à cirer, car ce n'est qu'un assassinat politique parmi tant d'autres que l'on vous a caché !


Voir aussi cette vidéo


Duc


Koter Info's insight:


Qui sera le prochain ?


Koter Info's curator insight, January 27, 2015 8:35 PM


Si cet article peut épargner Dieudonné ...


L'Esprit Du Moment's comment, June 23, 2015 7:25 AM
Un lien complémentaire (?) https://explicithistoire.wordpress.com/2014/09/14/les-dessous-de-la-mort-de-coluche/