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Marché-Système en déroute : petit survol d’une grande crise

Marché-Système en déroute : petit survol d’une grande crise | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Source dessin : bearingdrift.com


 

 

Marché-Système en déroute :

petit survol d’une grande crise

 

Depuis une vingtaine d’années, la succession phénoménale de crises qui secouent le monde connaît une accélération exponentielle en termes de nombre comme d’intensité. Que ce soit au niveau écologique, sanitaire, alimentaire, économique ou géopolitique, toutes les coutures du monde connu semblent en train de craquer quasiment en même temps. C’est que toutes ces crises n’en forment en réalité qu’une seule gigantesque : celle de l’effondrement d’un Marché-Système poussé dans ses ultimes excès par la folle gouvernance US.

 

Matrice éclairée d’un progrès technologique guérisseur de tous les maux, notre Modernité triomphante incarne des valeurs indépassables et constitue la seule voie possible vers une humanité préservée de la guerre, du froid et de la faim. Voilà en substance la promesse de campagne, le faux nez de notre Marché-Système globalisé sous gouvernance US.

 

Près de 70 ans après les premiers clips promotionnels de l’American dream, la réalité du monde s’avère pourtant à l’exact opposé de l’illusion proclamée. Rongée par sa toxicité et dépassée par ses contradictions (1), la machine atlantiste à dominer le monde s’affole désormais et, au Moyen-Orient comme en Ukraine, toutes ses machinations pour maintenir son hégémonie tournent au fiasco.

 

 

Petit survol d’une grande crise.

 

 

Le saccage du vivant

 

Le Marché-Système à la sauce américaniste qui emprisonne aujourd’hui l’humanité n’est que le rejeton désaffecté et monstrueux des grands empires coloniaux. Comme ses géniteurs, il assure sa domination par la violence, les machinations et l’intrigue. Son modèle de civilisation mercantile est en fait une contre-civilisation dont l’essor et la pérennité reposent sur un déchaînement ininterrompu de pillages et de tueries de tous ce qui pousse, nage, vole, rampe ou marche sur notre planète.

 

En quelques décennies, les fragiles équilibres de notre biosphère ont ainsi été brisés, nos océans et notre terre pollués, notre air vicié.


Les espèces animales et végétales s’éteignent à une vitesse phénoménale. Celles qui survivent sont soit muséifiées, soit sacrifiées dans un océan de souffrances et de dégradation industriel, ou encore génétiquement manipulées pour que rien du (sur)vivant n’échappe à la voracité d’un Marché dont la main invisible est devenue la seule référence au sacré.

 

Qu’une telle razzia globalisée ait finalement produit quelques bénéfices matériels pour une minorité élargie est, dirions-nous, la moindre des choses au regard du prix terrifiant consenti. Désormais, la marchandisation du monde a infecté jusqu’au ventre des mères, et rien ne semble pouvoir arrêter notre  grande marche éclairée vers le « progrès » ultime : c’est-à-dire  l’avènement d’un homme nouveau, d’une humanité nouvelle amoureuse de sa servitude à une machine néo-libérale seule à même de susciter en elle cette infinité de désirs qui, à défaut de pouvoir être assouvis, lui offre l’illusion d’une vie (je Dé-pense donc je Suis).

 

Il faut alors consommer encore, consommer toujours pour stimuler et sauver le désir, pour le PIB, la croissance, les parts de marché, le CAC 40, les charts, les chiffres, la City et Wall Street.

 

Il faut produire encore plus, donc détruire encore plus.

Le Marché-Système l’exige.

Notre contre-civilisation l’exige.

Il n’y a pas d’alternative.

Point de salut hors la fuite en avant.

 

 

La guerre éternelle

 

Au plan géopolitique, l’hyperpuissance US qui pilote la machine use d’une force militaire sans rival pour imposer ses rapines et maintenir la domination de son Marché-Système; pour voler, piller, s’approprier tant que faire se peut les derniers minerais, les dernières nappes de pétrole, d’eau potable, les derniers marchés.

 

Tout cela bien sûr sous le vernis de la lutte pour ces fameuses « valeurs indépassables » dont les mots « liberté », « démocratie » ou « droits-de-l’homme » sont devenus les coquilles vides de la novlangue politico-médiatique.

 

Le mensonge domine tout le discours jusqu’à la nausée, jusqu’au ridicule. Il inonde les ondes docilisées, broie les esprits.

Les plus fantastiques fables deviennent alors vérité sans heurts, sans contestation admise.

 

Car la vérité n’a plus d’importance.

La communication est Tout.

 

Seule compte la densité, le volume, la force, la violence du Message.

Hurlé assez fort, le Message, le Mensonge, devient vérité.

 

Le 11 septembre 2001 en a fourni un exemple stupéfiant. Le monde entier ainsi a pu voir l’effondrement parfaitement symétrique de 3 tours sur leur empreinte, officiellement provoqué par 2 avions (2). Malgré l’invraisemblance et le ridicule de la fable, il aura suffi de la hurler assez fort pour l’imposer comme une vérité. Et désormais, on qualifie de « révisionnistes du 11 Septembre » (3) ceux qui osent douter du catéchisme officiel, et bientôt de « négationnistes » cela va sans dire. La vérité révélée doit être défendue à tout prix.

 

Avant celle du 9/11, d’autres fables avaient déjà permis d’autres rapines comme l’invasion et le dépeçage de l’Irak notamment.

Après elles, d’autres fables ont encore permis le saccage de la Libye, puis celui de la Syrie.

 

Une énième fable, celle de la révolution de Maïdan (4), a récemment permis de provoquer un affrontement avec l’insoumise Russie pour tenter de préserver la full-spectrum-dominance de l’hyperpuissance américaine.

 

Le risque d’une guerre nucléaire à large échelle est même pleinement assumé. Ce qui en dit long sur le jusqu’au-boutisme du Marché-Système sous gouvernance US.

 

 

Le Parti «Janus »

 

Au plan politique, la même inversion pourrit la plupart des grandes nations.

 

La démocratie y est réduite à l’opposition théâtralisée des profils gauche-droit d’un seul « Parti Janus » contrôlé par une caste au service ou esclaves du Marché-Système.

 

Pour crédibiliser la farce il suffit alors, là où c’est encore nécessaire, de favoriser l’émergence de quelque épouvantail, à grand renfort d’une insécurité et d’un racisme savamment entretenus, pour ensuite déclencher le fameux réflexe dit « républicain » au moment opportun.

 

Pour canaliser les énergies populaires vers des causes et des combats inoffensifs pour le Marché-Système, et notamment pour canaliser l’énergie naturellement rebelle de la jeunesse, la caste dominante a aussi pris soin de réduire le social au sociétal, la défense du bien commun à celle de minorités de plus en plus marginales, de plus en plus bizarres, mais cool, dont on s’applique à faire l’éloge et la promotion.

 

C’est qu’il faut égarer et fragmenter toujours davantage le corps social ; atomiser le plus possible les individus en les enfermant dans des catégories qui n’existent que par opposition les unes aux autres.

Diviser pour régner donc, et l’affrontement est alors partout.

 

Hommes contre femmes; jeunes contre vieux; LGTB contre hétéros; citadins contre banlieusards; laïques contre croyants;  communauté contre communauté; religion contre religion.

 

C’est le triomphe de l’isolement et de l’éclatement sous prétexte de rassemblement ; le triomphe du dérisoire et de l’artificiel qui garantit l’absence d’opposition réelle au Marché-Système.

 

 

Les collabos de la misère en marche

 

Au plan idéologique, l’inversion est également totale. Le Marché-Système produit ainsi la censure, le contrôle de masse et l’interdit au nom de la défense des libertés. Il produit l’uniformité en prétendant lutter contre ce qui menace la diversité.

 

Infectée jusque dans son ADN par le Marché-Système, la démocratie opère ainsi lentement mais sûrement sa mutation vers un totalitarisme mou parfaitement compatible avec l’État de droit.

 

Au plan intellectuel, la désertification avance elle aussi au pas de charge.

 

Les débats de pure forme ronronnent dans des cénacles monopolisés par des esprits serviles et bien rémunérés.


Ceux qui osent dévier de la ligne éditoriale du Marché-Système sont immédiatement exclus, ostracisés, voire persécutés.

Il n’y a plus dès lors d’intellectuels autorisés ni même capables de « penser » l’avenir.

 

La sécheresse est partout.

 

À de rares exceptions près, toute la caste intello-culturo-mondaine en place sert de caution à cette farce.

 

Tous baignent ainsi mollement dans les sucs gastriques du Marché-Système qui les digère bien sûr; mais qui en même temps les préserve dans leur rang, leur fonction et leurs privilèges, leur faisant ainsi aisément oublier, par la vertu du nombre et de l’instinct grégaire, qu’ils sont tous des collabos de la misère en marche.

 

 

Accélération

 

Sauf que voilà. Le Marché-Système ne parvient plus à donner le change.


Il est vrai que jamais, auparavant, l’Histoire n’avait connu de situation où une civilisation, formellement à l’agonie du fait de son incapacité à produire du sens ni même un modèle de fonctionnement viable, ne peut ni mourir ni disparaître du fait de sa seule hyperpuissance médiatique, militaire et technologique.

 

Ne reste donc que cette hyperpuissance à l’état brut qui, sans état d’âme, ni espoir, ni projet, cherche simplement à « persévérer dans son être » puisqu’elle est programmée pour cela. Logiquement, la rage, le désespoir et la violence que le Marché-Système projette vers l’extérieur pour survivre se retournent contre lui et se révèlent ainsi les seules forces capables de l’atteindre et de l’affaiblir à travers la multiplication et l’accumulation des crises insolubles qu’ils produisent.

 

C’est l’extension permanente du domaine du chaos.

 

La crise d’effondrement du Marché-Système sur lui-même, par lui-même, est entrée dans sa phase finale avec, au-delà, la possibilité d'un renouveau.

 

Le Système devenu anti-Système en somme.

 

 


Par entrefilets.com – le 2 avril 2015

Notes :

1Les avertissements sont de plus en plus nombreux qu’une nouvelle catastrophe financière se prépare

2 Ingénieurs et architectes face au mystère du WTC7 (ici en version courte, avec en prime un décryptage, une interview d’expert et une contre-expertise)

3 Conspirationnisme : un état des lieux

4 Enfumage ukrainien : contre-propagande

Koter Info's insight:


Le chaos et les collabos de la misère en marche.


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Au fond de la caverne - Lettre ouverte aux intellectuels de pacotille

Au fond de la caverne - Lettre ouverte aux intellectuels de pacotille | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


 

 

Au fond de la caverne

Lettre ouverte aux intellectuels de pacotille

Par Fabrice AUBERT

 

IL ÉTAIT UNE CAVERNE : « Il était une fois des hommes enchaînes au fond d’une caverne, qui discutaient sur les ombres en mouvement, qu’ils pouvaient discerner, sur les parois. Un d’entre eux put s’affranchir de ses chaînes, et chercha d’abord à gravir le mur pour SE « libérer ». Il tomba de multiples fois, avant de parvenir au sommet. En sortant de la caverne, son premier réflexe fut de se protéger de la lumière du soleil, tellement la luminosité était intense, lui dévoilant un monde inhabituel. S’habituant progressivement à la lumière il découvrit, à l’entrée de la caverne…. un « montreur de marionnettes »… Ravi de s’être libéré, il décida cependant de redescendre au fond de la caverne. Sa descente fut, là aussi, difficile, devant à nouveau s’habituer à la pénombre structurante. Enfin, de retour parmi les siens, racontant son aventure, ses ex-codétenus le condamnèrent à mort ».

 

 

LE MYTHE DE LA CAVERNE : Cette histoire est de Platon, philosophe grec d’Athènes. Il critiqua fortement les sophistes, qui usaient et abusaient de leur connaissance reconnue, pour maintenir le peuple dans l’ignorance. Dans ce texte, « le mythe de la caverne », les hommes enchaînés sont en fait l’Humanité des hommes, à qui on fait miroiter des débats apparents (ombres projetées sur le fond de la caverne). Le philosophe est celui qui se libérant des apparences (des ombres projetées) [1] gravit avec difficulté [2] (expliquant les chutes), la caverne, en sort et découvre….. la réalité. D’où son besoin de se protéger du soleil, tellement les connaissances réelles sont aveuglantes.


Les ombres discutées par les hommes enchaînés ne sont que des discussions sur le reflet des marionnettes, ce qui ne peut que percuter le philosophe. Le débat avec les sophistes, consiste à se demander ce qu’il faut faire à ce moment-là ? Rester dans le monde des idées en brillant à la télé (c’est ce qui se passe avec les « philosophes médiatiques »), ou redescendre dans l’obscurité de la caverne, pour chercher à amener une réflexion critique ?


Est philosophe, celui qui redescend dans la caverne, et qui par avance, sait qu’il subira la condamnation des apparences. C’est ce qui se passe, car les vérités et les « guetteurs sociaux » ne sont pas aimés. Il est toujours difficile aux « grands dirigeants » des structures (y compris progressistes) de reconnaître qu’ils n’ont pas su écouter, leurs « guetteurs sociaux ».

 

 


LA FAUTE AUX ROMS, AUX IMMIGRES, AUX ISLAMISTES, AUX FONCTIONNAIRES, AUX JEUNES, AUX STATUTAIRES, AUX SERVICES PUBLICS :

Depuis la crise de 2008, dont la cause est due au comportement erratique des marchés et notamment des banques (25.000 milliards de dollars brulés en 10 mois), on n’a jamais vu autant de « chasse aux sorcières » visant à segmenter le monde du travail. Le discours est facile, car s’appuyant sur le mouvement des apparences (des marionnettes), les médias mettent en scène et en boucle la culpabilisation individuelle systémique portée par les gouvernements successifs (reproduction du pouvoir).

 

  • Le chômage c’est la faute aux chômeurs, qui, c’est connu, ne cherchent pas d’emplois (ils font semblant de chercher, juste pour toucher les indemnités). Qu’importe la réalité des statistiques qui disent que seul un chômeur sur deux touche des indemnités, la condamnation est absolue.


  • La délinquance et l’insécurité ce sont les immigrés, et les Roms, justifiant les politiques de contrôle au faciès, dans les cités abandonnées par la République, justifiant les politiques pénales.


  • La violence serait due aussi, aux islamistes, qui font de leur religion le glaive de la domination de Mahomet, oubliant au passage combien toutes les religions ont utilisé le glaive (dont la religion catholique), et surtout sans s’interroger sur le pourquoi du retour religieux, dans la République ???


  • La crise serait due aussi aux fonctionnaires, trop protégés, trop payés, et ne foutant rien…


  • Les Jeunes, qui par nature foutent le bordel la nuit en bas de cités, « ils n’ont qu’à bosser au lieu de traîner »… et ne parlons pas des services publics qu’il faut supprimer pour des services payants.

 

Voilà l’ensemble des ombres qui nous sont quotidiennement projetées par les médias, triste spectacle « d’intellectuels de pacotille » vendus au plus offrant… Quel est le salaire de PUJADAS ??? 12.000 euros par mois, pour nous réciter la leçon du marché « libre et non faussé », du journaliste enchaîné.

 

NOTRE COMBAT : Le combat des philosophes d’aujourd’hui (économistes, sociologues, philosophes, intellectuels), n’est pas de dénoncer des « cas particuliers médiatisés », mais de montrer que derrière toutes les injustices et violences individuelles, il y a un système, un système d’exploitation qui porte le nom de « capitalisme mondialisé ». Derrière le théâtre des ombres projetées sur le mur de la caverne des « esclaves de notre temps », dénommés précaires, rmistes, jeunes, immigrés, Roms, S.D.F, fonctionnaires, chômeurs, prolétaires, se cachent dans les faits de l’analyse du mouvement réel, un système d’exploitation inique, jamais encore atteint à aujourd’hui, que les « philosophes de pacotilles » appellent MONDIALISATION [3], qui n’est que le capitalisme, tel que Marx l’a décrit, mais accumulé à l’échelle mondiale, ce que le « spectre » avait aussi analysé et anticipé (relisez les passages du manifeste sur « la mondialisation du capital »).

 

 

LA COOPÉRATION DU CAPITAL : Au niveau mondial, les capitalistes ne se font pas la guerre et encore moins concurrence, ils s’entendent entre eux, pour le partage des dividendes, en exploitant le prolétariat à l’échelle du monde, dénommé « libre échange » (ce que les experts appellent Division Internationale du Travail). La phrase terminale du film « le Capital » de Costa-Gavras est : « continuons notre métier de banquier, nous allons continuer d’enrichir les riches en piquant aux pauvres ». Tout est dit. Nul ne peut se prétendre philosophe, économiste, sociologue, intellectuel, s’il ne dénonce pas cette prédation… de la « finance libre » dans un « marché libre et non faussé » sur le « travail libre » (traduisez, « prolétariat esclave »).

 

 

LE THÉÂTRE DES OMBRES : Les « intellectuels de pacotille » ne sont là, que pour attirer la lumière sur le « théâtre des ombres », autrement dit, la médiatisation des culpabilisations individuelles successives et en boucle, permettant de justifier le capitalisme libéral et l’économie de marché comme système indépassable (thèse sur la « fin de l’Histoire », donc de la fin de « la lutte des classes »)..

 

 

LA LIBÉRATION PHILOSOPHIQUE : Comme Diogène, dans son tonneau, « revendiquant son soleil », un « philosophe authentique », ne peut se reconnaître sans ce préalable de la dénonciation de la domination de la finance sur la société, qui a pour effet, de cacher effectivement le soleil, empêchant de ce fait, tout « développement humain durable ». La finance de marché, c’est le « trou noir » de la société. Sans ce préalable fondamental, pas de philosophes ni de philosophies possibles. La libération philosophique ne vise plus à comprendre le monde, et en discuter entre initiés, mais à le transformer : « les philosophes n’ont fait qu’interpréter diversement le monde, il faut désormais le transformer » [4].

 

 

LA LUTTE DES CLASSES : La seule logique du capital étant l’accumulation du capital « accumulez, accumulez, c’est la loi et les prophètes » [5], le rôle principal du philosophe, de l’économiste, du sociologue, de l’intellectuel, dans ce système imposé de l’extérieur, est de dénoncer cette logique de courte vue, en vue d’inciter les prolétaires du monde [6] à se libérer de leurs chaînes, quitte à être dénoncés par des médias « enchainés » dans leur promotion permanente du système (d’où l’ultra-médiatisation du FN).

 

 

À L’ÉCHELLE DE L’HISTOIRE : Le philosophe et la philosophie ne sont pas « une chanson à la mode », car ils combattent le mouvement de l’apparence des ombres projetées sur le fond de la caverne, mais la ritournelle patiente et têtue qui rentre dans l’Histoire. Le philosophe ne vise pas une reconnaissance d’opérette digne du C.A.C 40 et de ses mouvements erratiques, il vise « l’émancipation de l’Humanité », sans se soucier préalablement du jugement premier ou dernier… selon la mode en vigueur.

 

 

AU FOND DE LA CAVERNE : Le philosophe se juge à l’échelle de « l’Histoire de l’Humanité », pas moins, ce que ne peuvent concevoir et réaliser, vu leurs sauts de lilliputiens, les « intellectuels de pacotilles » promus par des médias « bien en cour » (du pouvoir), qui ne portent comme « discours », que celui des marchés, c’est-à-dire le « croisement entre une courbe d’offres et de demandes », fixant un prix instantané, celui du marché, d’un équilibre des apparences, cause de l’esclavage des temps modernes, matrice des déséquilibres et des crises mondiales de l’Humanité enchaînée… au fond de la caverne.



De ma caverne, le 31 décembre 2014, Fabrice.

 

 

 

Par Fabrice AUBERT - legrandsoir.info – le 24 janvier 2015

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Simple à comprendre, non ?


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