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Malbouffe industrielle = maladies cardiovasculaires

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Malbouffe industrielle =

maladies cardiovasculaires

 

Je retranscris ici l’interview d’un cardiologue américain qui fait un peu froid dans le dos en raison de la tournure qu’a prise la société en général et en particulier nord-américaine au sujet de la mauvaise nourriture et de la « mauvaise science ». Les effets particulièrement néfastes des « conseils en diététique » ont finalement abouti en une cinquantaine d’années avec parallèlement le développement hors de contrôle de l’alimentation industrielle à un véritable désastre sanitaire qui s’est répandu à l’échelle planétaire. Voici, retranscrit aussi fidèlement que possible l’interview par Disclose. TV du Docteur Dwight Lundell.

 

Nous médecins, avec toutes nos études, nos connaissances et notre autorité, il nous arrive souvent d’atteindre un large « ego » qui fait que parfois il nous est difficile d’admettre que nous avons fait erreur. C’est comme ça et j’admets avoir été moi-même dans l’erreur. En tant que chirurgien spécialisé dans la chirurgie cardiaque avec plus de 25 ans d’expérience, j’ai réalisé plus de 5 000 interventions sur cœur ouvert et aujourd’hui le jour est venu de reconnaître que j’ai été dans l’erreur en regard des évidences scientifiques et médicales.

 

Pendant des années, j’ai fait partie des médecins qu’on peut qualifier de « faiseurs d’opinions ». Submergés de littérature scientifique, assistant sans arrêt à des séminaires de formation, nous, faiseurs d’opinions, avons finalement insisté sur le fait que les problèmes cardiaques étaient la simple résultante de taux trop élevés de cholestérol sanguin. La seule approche acceptable était qu’il fallait prescrire des médicaments susceptibles de réduire ce taux de cholestérol et d’imposer aux patients un régime sévèrement restreint en graisses. Le résultat serait une décroissance du cholestérol sanguin et donc une réduction des maladies cardiaques. Toute déviation à ces principes de praticien fut considérée naturellement comme une hérésie et une mauvaise pratique médicale.

 

Et pourtant ça n’a jamais marché !

 

Ces recommandations ne sont plus défendables ni sur le plan scientifique ni sur le plan moral. La découverte, il y a quelques années que l’inflammation de la paroi artérielle est la cause primaire des maladies cardiaques a progressivement conduit à reconsidérer la manière de traiter les maladies cardiaques ainsi que d’autres maladies liées à des mécanismes inflammatoires similaires. Les recommandations diététiques longuement imposées aux malades ont au contraire favorisé de véritables épidémies d’obésité et de diabète dans de telles proportions qu’aucune des épidémies infectieuses passées (par exemple la peste) n’a atteint un tel niveau de mortalité, de souffrance et de coût pour la société. En dépit du fait que 25 % de la population est actuellement sous traitement médicamenteux avec des statines coûteuses et en dépit également du fait qu’on a réduit la teneur en graisses des aliments, encore plus de personnes meurent chaque année de problèmes cardiaques graves !

 

Aux USA seulement les statistiques indiquent que 75 millions de personnes souffrent de problèmes cardiaques, 20 millions de diabète et 57 millions de pré-diabète. Ces pathologies affectent chaque année de plus en plus de personnes de plus en plus jeunes.

 

Pour dire les choses clairement, sans inflammation, il est impossible que du cholestérol puisse s’accumuler sur les parois artérielles et être la cause de problèmes cardiaques et d’AVC. Sans inflammation le cholestérol se déplacerait librement dans notre corps comme la nature l’a voulu. C’est l’inflammation qui piège le cholestérol. L’inflammation ce n’est pas compliqué, c’est une réaction naturelle de notre organisme à une agression extérieure comme une piqûre d’insecte, une bactérie, une toxine ou un virus. Il s’agit d’une protection parfaite contre ces envahisseurs bactériens ou viraux. Cependant si nous nous exposons de manière répétée à des toxines ou certains types de nourriture notre corps, notre organisme tout entier qui n’a jamais été habitué à gérer ce type de situation va se trouver en état d’inflammation chronique. L’inflammation chronique est aussi dangereuse que l’inflammation en réponse à une piqûre d’insecte ou une attaque virale est utile pour l’organisme.

 

Quelle personne censée osera s’exposer de son plein gré de manière répétée à des substances connues pour créer des dommages dans son corps. Les fumeurs, peut-être, mais ils ont fait ce choix ! La grande majorité de la population a simplement suivi les recommandations diététiques majoritairement reconnues et quasiment prêchées qui sont qu’une alimentation pauvre en graisses, enrichies en acides gras polyinsaturés et en sucres, réduit les risques cardiovasculaires et tout ça en ignorant que ce genre de régime favorise l’apparition d’inflammations répétées des artères. Cette situation conduit à des phénomènes inflammatoires chroniques favorisant les maladies cardiovasculaires, les AVCs, le diabète et l’obésité.

 

Permettez-moi de répéter ceci : les dommages et l’inflammation de nos vaisseaux sanguins sont causés par les régimes pauvres en graisse recommandés pendant des années par la médecine mainstream. Quels sont les principaux responsables de l’inflammation ? C’est très simple, c’est l’abus de carbohydrates simples traités industriellement (sucre, dont le fructose, farine modifiée industriellement et tous les produits dérivés) et l’excès concomitant d’huiles végétales riches en omega-6 telles que l’huile de soja, l’huile de maïs ou encore l’huile de tournesol qui se retrouvent dans une multitude de nourritures et plats industriels.

 

Pour se faire une idée de ce qui se passe, brosser de manière répétitive une peau sensible à l’aide d’un scotch-brite, celle-ci devient rouge et au pire va saigner et faites ça plusieurs fois par jour, tous les jours pendant 5 ans ! Si vous avez pu tolérer un tel traitement de votre peau, au final vous vous mettrez à saigner, il y aura des inflammations, des infections et ça deviendra de pire en pire. Cette comparaison est parfaite pour décrire ce qui arrive en ce moment même dans votre corps. Quel que soit l’endroit où le processus d’inflammation apparaît dans le corps, superficiellement ou à l’intérieur, c’est la même chose. Durant ma carrière de chirurgien, j’ai examiné l’intérieur de dizaines de milliers d’artères. Une artère malade, c’est ça, un tube brossé à l’intérieur plusieurs fois par jour, tous les jours, la mauvaise nourriture qu’on ingère créé de petites blessures qui deviennent de plus grandes lésions entrainant l’organisme à une réponse inflammatoire continue devenant chronique.

 

Quand nous savourons une pâtisserie, notre organisme tire la sonnette d’alarme comme si un envahisseur étranger arrivait pour nous déclarer la guerre. Les aliments surchargés en sucres simples (dont du fructose) ou cuits avec des omega-6 pour qu’ils puissent rester longtemps sur les linéaires des super-marchés ont constitué durant ces soixante dernières années la règle de la nourriture nord-américaine (et plus récemment australienne et européenne). Ce type de nourriture a lentement empoisonné tout le monde !

 

Comment une barre chocolatée peut-elle créer une cascade d’inflammation pour vous rendre vraiment malade ?

 

Quand on mange des sucres simples, glucose et fructose, le taux de sucre sanguin augmente rapidement et en réponse le pancréas sécrète de l’insuline qui va favoriser la répartition du sucre dans toutes les cellules où il sera stocké comme source d’énergie (sous forme de glycogène). Si la cellule est rassasiée et n’a pas besoin de sucre, il est rejeté pour éviter qu’un apport supplémentaire de sucre vienne annihiler l’ensemble du processus. Quand les cellules rejettent le sucre dans le sang, le taux circulant augmente et entraine encore plus de production d’insuline et finalement le glucose est converti en graisses. Qu’est-ce que tout ça a à voir avec les phénomènes d’inflammation ? Normalement le taux de glucose dans le sang est très finement régulé. Les molécules de sucre en excès se font attacher sur toutes sortes de protéines qui en retour endommagent la paroi des vaisseaux sanguins et un tel traitement répété conduit à une inflammation. Si vous soumettez vos vaisseaux sanguins à des bouffées répétées de sucre, plusieurs fois par jour, chaque jour, c’est exactement comme si vous faisiez passer de la toile émeri à l’intérieur de ces délicats petits tubes. Même si vous ne vous en rendez pas compte, soyez assuré que c’est exactement comme ça que ça se passe. J’ai vu ça pendant 25 années de ma carrière, tous mes patients partageaient les mêmes symptômes, des inflammations de leurs artères.

 

Revenons donc à la barre chocolatée. Cette confiserie innocente non seulement contient des sucres, mais elle a été préparée avec au moins l’une des huiles utilisées industriellement comme de l’huile de soja riche en omega-6. Les chips et les pommes de terre frites sont plongées dans de l’huile de soja, toutes les préparations culinaires industrielles sont produites avec des huiles riches en omega-6 pour prolonger leur conservation. Si les omega-6 sont essentielles à la vie, elles doivent se trouver dans l’alimentation dans une proportion correcte avec les omega-3.

 

S’il y a trop d’omega-6 dans l’alimentation, l’architecture des membranes cellulaires est perturbée et les cellules commencent à sécréter des substances chimiques appelées cytokines qui sont la cause première des inflammations. Une nourriture saine et équilibrée ne devrait renfermer que trois fois plus d’omega-6 que d’omega-3, or la production industrielle de nourriture fait que ce rapport omega-6/omega-3 atteint couramment 15 à 30. Et pour aggraver encore plus la situation, cette nourriture déséquilibrée surcharge les cellules adipeuses qui sécrètent alors de grandes quantités de substances au pouvoir inflammatoire qui amplifient les dégâts sur les artères. Le processus initié par les barres chocolatées se transforme en un cercle vicieux qui aboutit à des problèmes cardiaques, une tension artérielle élevée, du diabète et finalement à des maladies neurodégénératives tandis que l’inflammation chronique continue à s’amplifier.

 

Il n’y a aucune chance que l’organisme puisse échapper à cette agression, car il n’est pas préparé pour gérer des nourritures industrielles imprégnées de sucres et d’huiles riches en acides gras omega-6.

 

Il y a pourtant une solution pour réduire ce processus d’inflammation, revenir à des nourritures saines et naturelles. Pour construire des muscles, mangez de la viande. Choisissez des carbohydrates complexes qu’on trouve dans les fruits et les légumes. Bannissez toute nourriture industrielle contenant des acides gras omega-6 comme les huiles de soja, de maïs ou de tournesol.

 

Une cuillère d’huile de maïs contient 7,2 mg d’omega-6 et une cuillère d’huile de soja en contient 6,9 mg, utilisez plutôt de l’huile d’olive ou du beurre ! Les graisses animales contiennent moins de 20 % d’omega-6 et sont infiniment moins dangereuses que ces huiles végétales riches en acides gras polyinsaturés considérées comme bénéfiques pour la santé.

 

Oubliez la « science » qu’on vous a imposé depuis des décennies. Cette « science » qui dit que les acides gras saturés sont mauvais pour le cœur est inexistante. Cette « science » qui dit que les acides gras saturés favorisent l’élévation de cholestérol n’est pas étayée par les faits. Depuis qu’on sait que ce n’est pas le cholestérol qui est la cause des maladies cardiaques cette « science » est encore plus absurde ! Cette théorie du cholestérol a conduit à ces recommandations d’utilisation de nourriture pauvre en graisses qui sont à la base des inflammations des artères. La médecine consensuelle a fait une énorme erreur. Retournez aux vieilles recettes de cuisine de nos grand-mères, oubliez les plats industriels préparés et prêts à être réchauffés, les pâtisseries industrielles et autres produits congelés prêts à l’emploi des rayons des supermarchés, votre santé cardiaque et cérébrale ne s’en trouvera qu’améliorée.

 

Source : Disclose.TV

 

Le Docteur Lundell (Meza, Arizona), fort des arguments de la « vraie » science médicale, fait les recommandations suivantes : consommer plus d’acides gras essentiels, en particulier des omega-3 dont les sources principales sont les poissons et les algues marines. Il s’agit de l’acide eicosapentaenoïque (EPA) et de l’acide docosahexaenoïque (DHA). Enrichir parallèlement la nourriture avec de l’acide linoléique (CLA) conjugué. C’est un acide gras essentiel que nous sommes incapables de synthétiser et qu’on trouve dans tous les produits laitiers et la viande. Les omega-3 sont des antioxydants, ils augmentent la sensibilité à l’insuline, ont des propriétés anti-inflammatoires et agissent en synergie avec l’acide linoléique. Une petite dose d’aspirine quotidienne permettra d’accélérer le retour à la normale sans pour autant nuire à la santé.

 

Diminuer la consommation de sucres en particulier tous les aliments contenant du sirop de maïs enrichi en fructose, éliminer de sa cuisine les huiles et graisses hydrogénées qu’on retrouve dans la margarine, les plats commerciaux cuits et la nourriture frite des restaurants. L’huile d’olive, les graisses animales et l’huile de coprah sont infiniment plus saines et enfin avoir une vie saine dans tous les sens du terme, c’est-à-dire de l’exercice physique et pas de stress.

 

Il faut ajouter enfin qu’une modification imposée par les instances régulatrices des méthodes de production de l’alimentation industrielle ce n’est pas pour demain, car le lobby de l’industrie agroalimentaire est extrêmement puissant et ne manquera pas d’influencer encore une fois le monde politique alors qu’il y a véritablement une urgence sanitaire au niveau de tous les pays développés et de certains pays en développement. Le scandale des statines et la malbouffe sont donc liés pour, au final, détruire la santé de chacun de ceux qui par facilité et faux confort sont pris au piège de la malbouffe…

 

Note : les acides gras « omega-6 » se retrouvent majoritairement dans les huiles végétales : tournesol, colza, maïs, palme, soja, sans oublier l’huile extraite des graines de coton qui représente jusqu’à 30 % des huiles dites végétales. Il ne faut pas confondre les acides gras omega-6 et les huiles végétales partiellement hydrogénées enrichies en acides gras « trans ».

 

Les acides gras « trans » sont directement impliqués dans les processus inflammatoires artériels et sont reconnus depuis peu (15 juin 2015) comme dangereux pour la santé. Les acides gras trans se retrouvent en particulier dans la margarine. Les produits contenant des acides gras trans devraient être totalement interdits au cours des trois années à venir, mais gageons dès à présent que la situation ne se clarifiera pas aussi facilement, car les enjeux industriels et économiques sont considérables, au détriment naturellement de la santé publique.

 

 

 

Par jacqueshenry.wordpress.com – le 26 juin 2015.

breton louis's curator insight, January 2, 2016 8:15 AM

très bonne article

précis et détaillé

apportant beaucoup d'informations sur la malbouffe et le diabète

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MIND : un nouveau régime contre Alzheimer ?

MIND : un nouveau régime  contre Alzheimer ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

- MIND s’inspire du régime méditerranéen riche en fruits, légumes, huile d’olive, céréales complètes, etc. © Meal Makeover Moms, flickr, CC by-nd 2.0

- Les baies sont bénéfiques à la santé du cerveau. C’est le seul fruit préconisé dans le régime MIND. © Swong95765, flickr, CC by 2.0

 

 

MIND : un nouveau régime  contre Alzheimer ?

Par Marie-Céline Jacquier

 

Le régime MIND qui associe un régime méditerranéen à un régime DASH (préconisé contre l’hypertension) réduirait le risque de maladie d’Alzheimer, même s’il n’est pas suivi à la lettre. Preuve qu’il est possible de réduire certains risques grâce à une alimentation saine.

 

Le régime MIND, acronyme pour Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay est un hybride entre un régime méditerranéen et un régime DASH (Dietary Approches to Stop Hypertension). Ces deux régimes réduisent le risque de maladies cardiovasculaires (hypertension, crise cardiaque ou AVC) mais aussi celui de démences, d’où l’idée de les associer.

 

Dans un article paru dans la revue Alzheimer’s & Dementia : The Journal of the Alzheimer’s Association, des chercheurs ont étudié les relations entre l’alimentation et la maladie d’Alzheimer. Pour cela, ils ont réalisé une étude prospective portant sur 923 participants âgés de 58 à 98 ans, suivis en moyenne pendant 4-5 ans et qui faisaient partie de l’étude Rush Memory and Aging Project. L’équipe a recensé 144 cas de maladie d’Alzheimer dans cette cohorte.

 

Grâce à des questionnaires alimentaires, les scientifiques ont évalué si les participants avaient une alimentation plus ou moins proche d’un régime méditerranéen, d’un régime DASH ou d’un régime MIND. À chaque fois, ils ont séparé les participants en trois « tertiles » : les 33 % adhérant le plus au régime (tertile supérieur), les 33 % adhérant le moins au régime (tertile inférieur), et ceux qui étaient entre les deux.

 

 

MIND associé à une réduction de l’incidence de la maladie d’Alzheimer

 

Pour le régime MIND, par rapport au tertile qui adhérait le moins au régime, le tertile « du milieu » réduisait son risque d’Alzheimer de 35 % et le tertile qui adhérait le plus au régime de 53 %. Pour les deux autres régimes, il fallait être dans le tertile qui adhérait le plus au régime pour voir un effet : -39 % de risque avec le régime DASH et -54 % pour le régime méditerranéen. Mais il n’y avait pas d’effet important pour les personnes des tertiles intermédiaires.

 

Pour Martha Morris, épidémiologiste et principale auteure de cet article, « l’une des choses les plus intéressantes à ce propos est que les personnes qui adhéraient même modérément au régime MIND avaient une réduction de leur risque de maladie d’Alzheimer. Je pense que cela motivera les gens ». Elle souligne aussi que plus une personne suit le régime MIND longtemps, moins elle risque de développer la maladie d’Alzheimer.

 

D’après Martha Morris, le régime MIND serait plus facile à suivre que le régime méditerranéen qui nécessite la consommation quotidienne de poisson et trois à quatre portions de fruits et légumes par jour. Avec le régime MIND, il faut privilégier les aliments de dix groupes protecteurs pour le cerveau (légumes à feuilles vertes, autres légumes, noix, baies, haricots, céréales complètes, poissons, volailles, huile d’olive et vin) et limiter ses apports en aliments provenant de cinq autres groupes jugés « peu sains » : viandes rouges, pâtisseries et sucreries, beurre ou margarine, fromage, fast food ou aliments frits.

 

 

 

Par Marie-Céline Jacquier - Futura-Sciences – le 25 mars 2015.

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Comment s’alimenter quand on est fatigué ?

Comment s’alimenter quand on est fatigué ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : dynamique-mag.com


 

 

Comment s’alimenter quand on est fatigué ?

Par le Professeur Henri Joyeux (*)

 

Que de personnes fatiguées, stressées, angoissées je rencontre dans mes conférences ou dans les nombreux mails que je reçois !

 

Évidemment, je ne peux pas répondre à tout le monde. Je réponds en priorité aux personnes dont l’état de santé est le plus grave.

 

Quand notre organisme doit gérer la fatigue récurrente ou permanente, ses stress, ses angoisses…, il réduit ses défenses immunitaires. Sans le savoir, de mauvaises habitudes alimentaires sont souvent en cause. On peut alors être plus facilement sujet à attraper virus, bactéries, champignons ou, selon nos susceptibilités génétiques, une maladie dite auto-immune qui peut toucher n’importe quel organe de notre corps : de la tête aux pieds (diabète de type II ou III, surpoids-obésité, et des rhumatismes à l’Alzheimer en passant par la thyroïde, le tube digestif, la peau, les articulations, le foie, les reins…).

 

C’est la réduction de nos défenses immunitaires qui est aussi en cause dans l’apparition de telle ou telle localisation cancéreuse.

 

Notre état immunitaire dépend en particulier :

 

  • d’une bonne et saine alimentation, 

  • d’une saine activité physique, 

  • d’activités psychiques et aussi spirituelles de nos choix libres, 

  • d’un bon sommeil réparateur. 


.

Pour la plupart d’entre nous, c’est au niveau alimentaire qu’il faut faire attention et ne pas avoir peur de changer ses habitudes. Cela ne se fait pas du jour au lendemain, peut demander d’être accompagné par un coach compétent, libre des lobbies de l’agro-alimentaire.

 

 

Voici ces quelques conseils alimentaires et les arguments les justifiant. (Rapide résumé du livre « Changez d’alimentation », 7e édition).

 

1/Les aliments positifs pour notre santé, consommés insuffisamment


LES VÉGÉTAUX

 

Ils doivent être issus d’une saine agriculture : bio ou biodynamique avec le minimum de pesticides, insecticides et sans AGM (aliments génétiquement modifiés), donc au plus proche de la nature.

 

— Les pains : choisir les pains complets issus de semences anciennes et pas de Monsanto (semences modernes génétiquement modifiées, dégradées, qui ne vivent qu’une année et ne se reproduisent pas…). La baguette de pain blanc même chaude et croustillante ne nous apporte pas les fibres, les minéraux, oligo-éléments et vitamines dont notre organisme a grand besoin.

 

Les blés anciens d’Europe et même de Palestine, passés au moulin à meule de pierre, donnent une farine à l’origine de pains succulents, avec un gluten parfaitement digestible déjà dans notre palais des saveurs, grâce à la mastication, et à la salivation qui contient les premières enzymes de la digestion.

 

Il en existe au sud de la France, en particulier à Cucugnan, dans le département de l’Aude – un environnement à préserver –, où Roland et Valérie Feuillas savent faire revivre les semences et pains anciens, avec le vrai froment, les levures naturelles sans ajout de gluten. C’est le pain « 100 % Nature ».

 

Il apporte, en plus de son goût extraordinaire, les meilleures fibres, les minéraux, la vitamine A, les vitamines du groupe B et même des polyphénols, antioxydants, antivieillissement. Ils jouent donc certainement aussi un rôle préventif de certains cancers liés à l’âge.

 

— Les fruits frais de saison et de proximité si possible bio

 

Il ne s’agit pas de fruits en compotes ou cuits, car la cuisson détruit les vitamines et fait perdre aux fruits leurs qualités gustatives et les bons nutriments que l’arbre nous donne pour notre santé.

 

Les fruits apportent :

 

  • Le fructose, le meilleur sucre pour le cerveau et le cœur qui d’abord arrive dans l’estomac après que le fruit a été longuement mastiqué et bien goûté. 

  • La vitamine C qui dope l’immunité. 

  • L’eau et les minéraux : 80 % d’eau et le potassium pour le cœur, le phosphore pour le cerveau, le meilleur calcium (végétal) pour les os absorbé jusqu’à 75 % par le tube digestif (si vous avez bien mastiqué) et le magnésium pour l’équilibre de l’humeur. 

  • Les fibres, pour que dans votre intestin (grêle et côlon) se fabrique une flore microbienne en équilibre. C’est le « microbiote » nécessaire pour former des déchets normalement constitués et pas excessivement malodorants. 


 

Si vous avez des problèmes de côlon (irritable ou des diverticules, petites hernies qui peuvent s’infecter et rétrécir le calibre du côlon surtout à gauche) choisissez des fruits à fibres douces, tels que petites bananes, poires ou pommes sans la peau, kiwis, mandarines, mais ni orange, ni pamplemousse ou ananas aux fibres trop agressives.

 

Consommez-les quand ça vous va bien, au début, au milieu ou à la fin du repas ou encore dans la journée. Si vous préférez en dehors des repas, surtout prenez bien le temps de les mastiquer et de vous en régaler. Pour les enfants, nous avons lancé il y a plus de 15 ans le concept des récrés fruitées dans les écoles primaires, mais tous les maires n’ont pas encore compris leur importance pour la santé de nos chers petits.

 

L’idéal est donc de consommer 4 à 6 fruits frais par jour, longuement mastiqués : 2 au petit-déjeuner puis au repas de midi et du soir et/ou entre les repas à la place des viennoiseries, des sucreries, crèmes et autres pâtisseries qui apportent trop de sucres raffinés ou cachés.

 

— Les salades contenant des végétaux de toutes les couleurs : laitue (qui possède un excellent antivieillissement, antioxydant, anticancer : la LUTEINE essentielle à l’entretien de notre rétine), les tomates fraîches, en saison évidemment, qui contiennent un excellent antivieillissement, antioxydant, anticancer : le LYCOPENE ; des amandes, noix, noisettes, du persil… avec leurs vitamines et leurs minéraux : le calcium excellent pour les os, le magnésium pour réguler l’humeur ; de l’avocat qui contient d’excellents acides gras, des bonnes fibres, des vitamines C et du groupe B (B1 à B6), nécessaires à votre cerveau, et les vitamines A (vision), E (neurones et fertilité), K (circulation-coagulation).

 

Ne pas oublier d’arroser toutes les salades d’huile d’olive (voir plus loin) et de jus de citron. Le citron a un bon goût acide, mais n’acidifie pas votre organisme.

 

— Les légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots qu’il faut faire cuire à la vapeur douce (pas plus de 95-97 °C) et rapide de quelques minutes, afin de les consommer al dente, ce qui oblige à mastiquer au moins 20 à 30 secondes chaque bouchée entrée dans notre palais des saveurs. Ainsi les fibres, les nombreuses vitamines, les phytohormones sont conservées et assimilées au mieux par notre organisme.

 

Une mastication suffisamment longue est vraiment la première condition d’une bonne digestion et assimilation de tous les aliments, en particulier les végétaux. C’est votre palais des saveurs qui vous dit que le fruit, la salade ou les légumineuses sont délicieux, et pas votre estomac !

 


LES PRODUITS ANIMAUX issus d’une saine agriculture : bio ou biodynamique avec le minimum de pesticides, insecticides, antibiotiques, perturbateurs endocriniens (dopage hormonal des animaux…), et de farines animales.

 

— Les protéines animales les meilleures sont dans les mers et océans.

Elles apportent :

 

  • Les protéines de haute qualité. 

  • Les acides gras marins essentiels (EPA et DHA en particulier). 

  • Le fer notamment dans les fruits de mer. 

  • La Vitamine D nécessaire à l’absorption du meilleur calcium (le végétal) au niveau du tube digestif. 

  • Des Vitamines A et E et aussi B6 et B12 nécessaires au renouvellement de nos cellules, en particulier de nos globules rouges. 

  • Les oligo-éléments de la mer, l’iode notamment dont notre thyroïde a besoin pour fabriquer nos hormones thyroïdiennes indispensables à la régulation thermique et au fonctionnement de la réactivité cérébrale. 


Quels poissons ? Les sardines fraiches, les maquereaux, les anchois frais, les dorades, bars, petits thons, flétan. En consommer 2 à 3 fois par semaine, voilà l’idéal.

 

— Les protéines animales des animaux sur la terre

 

  • Choisir en priorité les animaux qui ont des ailes pour leur viande blanche facilement digestible, issus d’élevages bio : poulet, dinde, pintade, pigeon… On vous dira que c’est plus cher, c’est vrai, mais quand vous faites cuire un poulet élevé en batterie, vous obtenez un pigeon et vous devez compléter par 2 poulets en batterie de plus. Autant acheter au même prix un poulet vraiment bio ! 

  • La viande rouge est indiquée une seule fois par semaine. Elle contient des graisses cachées qui augmentent l’artériosclérose et les risques d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) et/ou d’infarctus du cœur. Une bonne côtelette, un bon steak (non haché), vous apporteront du fer facilement absorbé par le tube digestif (à éviter si vous avez trop de fer dans le sang du fait d’une hémochromatose – 1 personne sur 200 en France – voir ma lettre sur ce sujet sur mon site www.professeur-joyeux.com) 


 


LES HUILES vierges, première pression à froid, dans toutes les salades et même sur les viandes et les poissons. Ne pas les chauffer, car vous risquez d’atteindre le point de fumée de l’huile qui irrite les muqueuses en libérant des molécules toxiques, les acroléines en particulier.

 

L’huile d’olive apporte l’acide « oléique », acide gras qui facilite le transport du calcium (surtout végétal) vers l’os (l’os se renouvelle sans cesse), et des polyphénols à forte puissance antioxydante et anticancer (tyrosol, hydroxytyrosol et oléocanthal).

 

L’huile d’olive la plus concentrée en polyphénols est « Olivie plus » dont je consomme en famille une cuillerée à soupe dans toutes les salades, mélangée à l’huile d’olive classique. Vous la trouvez en Europe sur le site www.medicatrix.be. Elle provient d’oliviers du Sud marocain qui grandissent dans les pierres sous un soleil de plomb et donnent ainsi le meilleur d’eux-mêmes (voir ma lettre spéciale sur mon site Polyphénols de l’huile d’olive, un trésor pour la santé).

 

Les huiles de colza ou de cameline ou de noix (conservées à l’abri de la lumière) apportent, en plus de la vitamine E, les acides gras dits oméga-3, essentiels pour la mémoire et le renouvellement des neurones de l’hippocampe. Nous fabriquons en moyenne 700 nouveaux neurones par jour dans cette zone du cerveau si nous le nourrissons bien et l’entretenons intellectuellement.

 

 

LE SOLEIL (MÉDITERRANÉEN) est le meilleur moyen pour fabriquer la vitamine D.

 

Le lien vital vitamine D-cholestérol

 

* La fabrication de la vitamine D exige suffisamment de cholestérol. Plus on avance en âge plus on en a besoin. Le bon taux sanguin de cholestérol est entre 2 et 3 g par litre de sang, autour de 2,50.

 

* Si le taux dans le sang de vitamine D est inférieur à 35-40 mol/l, il peut être utile de complémenter avec 1 à 5 gouttes par jour (400 UI/goutte) de vitamine D3 sous forme huileuse, associée à la vitamine K2 utile à la coagulation et au système osseux (vitamine D3-K2 chez www.secure.cellinov.com), ou vitamine D3 seule avec Ergy D à raison d’une goutte par jour de chez www.nutergia.fr.

 

* Attention aux statines, elles peuvent trop abaisser le taux de cholestérol dont vous avez besoin. Il est classique de les prescrire dès qu’il y un peu de surpoids ou le moindre problème cardiaque (alors qu’il faut surtout changer ses habitudes). Ces statines sont délétères pour la santé sauf en cas d’hypercholestérolémie familiale d’origine génétique (dans ce cas, les taux montent très haut, nettement au-dessus de 3 g).

 

 

LES MEILLEURS SUCRES sont naturellement dans les miels de proximité : miels toutes fleurs, de romarin (pour le foie), de thym (tonique, anti-infectieux…), de lavande (anti-infectieux, apaisant). Si on est diabétique, on choisira surtout ceux d’acacia et châtaignier qui sont parfaitement tolérés par l’organisme. Évidemment, le miel ne se consomme pas à la louche ! À ce fabuleux produit de la ruche, on pourra ajouter les extraits de propolis, la gelée royale (sauf en cas de cancer), les pollens pour stimuler l’immunité. Voir www.pollenergie.fr ; www.APIMAB.fr ; et www.secretsdemiel.com ; www.borda-ambrosi.fr

 

 

LES MEILLEURS PRODUITS LAITIERS

 

Les fromages de chèvre et de brebis, voilà l’idéal pour votre palais des saveurs et votre santé. Ils ont du goût, ce qui est intéressant, car on est plus vite rassasié par un fromage fort comme le chèvre ou le Roquefort, à consommer avec des fruits comme poire, pomme ou raisin, surtout si on l’accompagne d’un ballon de bon vin rouge, si possible bio sans trop de sulfites.

 

Un quart de portion par jour est suffisant pour l’apport protéique et en calcium animal. Les facteurs de croissance du lait sont évidemment en bien plus petite quantité dans les produits à base de lait de petits animaux que dans les produits laitiers de vache.

 

 



2/Les aliments consommés d’une manière générale en excès



— Les produits laitiers de vache en excès (les publicités des médias en conseillent 3 à 4 par jour, ce qui est abusif et peut même créer des problèmes de santé – maladies auto-immunes en particulier – au-delà d’un produit laitier par jour, disent de récentes études scientifiques).

 

* Autrefois, nos mamans faisaient bouillir le lait, et la crème épaisse dont on faisait de bonnes choses contenait les facteurs de croissance du lait détruits par l’ébullition : ces facteurs de croissance étaient et sont toujours destinés au veau, lequel prend 365 kg en une année après sa naissance, quand le bébé humain n’en prend que 5 [1].

 

Ces produits laitiers de vache ne sont donc pas nécessaires à notre bonne santé, contrairement à ce que chantent sans cesse les publicités aux allégations nutritionnelles astucieuses, alléchantes, mais justes à 50 % seulement.

 

À ces facteurs de croissance s’ajoutent souvent des hormones qui perturbent chez l’humain sa digestion, ses métabolismes, sa croissance et nombre de ses organes et tissus (prostate, sein, articulations, cerveau, pancréas, foie…). En effet, après que la vache a mis bas une première fois, elle est réinséminée, à nouveau gestante tandis qu’on lui retire encore son lait pour nous, les humains.

 

Son lait contient alors évidemment les hormones de sa gestation dont l’humain n’a pas besoin.

 

* Les 24 milliards de litres de lait obtenus chaque année en France sont pour 98 % d’entre eux conservés à ultra haute température (UHT, choc thermique à 130-140° C durant 3 à 4 minutes), ce qui permet d’obtenir un lait stérilisé, mais dans lequel les facteurs de croissance sont toujours présents et actifs alors qu’ils ne sont pas destinés à l’humain. Les demandes officielles faites – concernant les taux des facteurs de croissance présents dans les produits laitiers – auprès des autorités de l’ANSES (Agence nationale de sécurité d’environnement et de santé) n’ont abouti que partiellement.

 

En cancérologie, les nouveaux traitements du cancer sont des antifacteurs de croissance qui ont une grande efficacité sur les tumeurs : celles-ci peuvent s’être construites à partir de facteurs de croissance consommés dans notre alimentation. Mieux vaut donc éviter de consommer les produits laitiers animaux qui en contiennent beaucoup.

 

Les produits laitiers contiennent du « lactose » (une molécule de galactose liée à une molécule de saccharose) dont le pouvoir sucrant est faible (0,16) par rapport au sucre complet ou raffiné dont le pouvoir sucrant est égal à 1 : ce qui fait que tout en étant riches en sucre, ils n’ont pas le goût sucré, ce qui conduit à ajouter du sucre et à augmenter l’apport de sucre dans l’alimentation. Les addictions au sucre deviennent alors inconscientes.

 

Nous déconseillons de consommer les produits laitiers de vache sous forme liquide (lait, yaourts, lacti…, acti…), car ils ne sont pas mastiqués, acidifient l’organisme, contiennent des sucres cachés, sont consommés en trop grande quantité, font fuir une partie du calcium des os et augmentent l’ostéoporose.

 

Les pays qui ont le plus de fractures du col du fémur sont les pays scandinaves qui consomment 3 à 4 produits laitiers par jour et pas assez de végétaux frais. Ce ne sont pas les lobbies des produits laitiers qui vous le diront, pas plus que les collègues dont les recherches, les publications ou les passages médiatiques sont soutenus par eux.

 

— Les excès de viandes rouges : en consommer 1 seule fois par semaine, car elles contiennent trop d’acides gras saturés qui obstruent à la longue les petits vaisseaux du cœur (infarctus) et du cerveau (AVC) et des autres zones sensibles et intimes de l’organisme.

 

— Le gluten moderne peu digeste

 

* Dans les pains, autant dans le pain blanc que dans le pain complet. Le pain banc se comporte dans notre organisme comme du sucre (son index glycémique égal à 100 est identique à celui du sucre).

 

Donc, éviter le pain blanc dont nous faisons du gras (en effet, 1 g de sucre fournit 4 calories, 1 g de graisse fournit 9 calories, 1 g d’alcool fournit 7 calories). L’organisme surchargé en sucres les stocke en gras qui est cancérigène. Les 2 g de sucre + 1 cal font 1 g de graisse (économie de poids). La transformation des sucres et alcool en gras est une façon pour notre organisme de stocker de manière économique, puisque 2 g se transforment en 1 g. C’est évidemment à éviter.

 

  • Dans les pizzas, chargées de gluten peu digestible. 

  • Dans les pâtes souvent trop cuites, qui apportent des glucides transformés en sucres rapides par la cuisson. 

  • Dans les biscuits et les viennoiseries, le gluten et le sucre sont présents en trop grande quantité avec souvent du beurre ou des graisses industrielles. 




— Les cuissons excessives (four, micro-ondes, étouffée, cocotte minute…)

 

* Ces cuissons détériorent la qualité nutritionnelle des aliments en transformant :

 

  • les sucres complexes en sucres simples 

  • les protéines par glycation en sucres sous forme d’acides aminés glucoformateurs, donc qui s’ajoutent aux sucres. 


.

* Ces cuissons suppriment les qualités organoleptiques de l’aliment (saveurs, odeurs et aussi couleurs), d’où la nécessité d’ajouter aux plats préparés ou conserves industrielles des exhausteurs de goût qui peuvent être dangereux pour la santé.

 

 

3/Le mode de cuisson idéal pour votre santé

.

La cuisson à la vapeur douce et rapide permet à l’aliment de garder toutes ses qualités de goût et ses vertus nutritionnelles.

 

En faisant subir à l’aliment une sorte de sauna, elle le fait transpirer, ce qui lui permet d’éliminer les pesticides et pollutions environnementales des mers, des airs, des aliments.

 

L’aliment cuit à la vapeur douce et rapide est cuit al dente, c’est-à-dire croquant, ce qui oblige le consommateur à le mastiquer longuement et permet de le goûter, de se régaler et d’être plus vite rassasié.

 

Ce mode de cuisson respecte les qualités organoleptiques et les meilleurs nutriments qui seront ensuite complètement digérés dans l’estomac puis absorbés par l’intestin grêle pour le plus grand bien de nos tissus et organes.

 

 

4/Les boissons abondantes pour avoir des urines claires et peu odorantes



— Les meilleures

 

L’eau est très importante, elle doit être de qualité, éventuellement filtrée avec un filtre à osmose inverse. L’eau en bouteille coûte 10 fois plus cher que l’eau du robinet. Il est raisonnable de boire chaque jour 1 à 2 litres d’eau, pour hydrater correctement notre organisme, de la tête aux pieds. Une peau déshydratée, c’est un cerveau déshydraté qui aura rapidement des problèmes de mémoire…

 

Un verre de bon vin rouge ou rosé (ou blanc pour accompagner les poissons et fruits de mer) :

 

  • Doit accompagner chaque repas, plutôt vers la fin du repas pour qu’il facilite la digestion des aliments et évite la constipation grâce à ses polyphénols. 

  • Choisir de préférence les vins bio contenant peu de sulfites et plus rouges que blancs, car ils contiennent plus de polyphénols, antioxydants. 



Un à deux cafés par jour, et du bon, sans capsules (hydroxyde d’aluminium qui est toxique à la longue).

 

Des tisanes le matin de thé vert, thym, romarin… Le soir de verveine, camomille, tilleul… selon ses goûts. Deux à trois grands bols de tisane sont un excellent moyen pour rester bien hydraté.

 

— Les boissons les moins bonnes sont très connues : coca, sodas, red bull… et toutes les boissons industrielles, y compris les jus de fruits en bouteille qui sont dégradés en sucre et en acide. Tous contiennent trop de sucres ou faux sucres, et souvent des produits excitants destinés à multiplier la consommation et toxiques pour le système nerveux, le foie et les reins.

 

Il me reste à vous souhaiter un bon appétit, une réduction de vos stress, de votre angoisse… bref une meilleure santé en mangeant mieux et meilleur.

 

 

Par le Professeur Henri Joyeux (*) - Santé Nature Innovation - le 9 juin 2015

 

 

(*) Henri Joyeux, né le 28 juin 1945 à Montpellier est professeur des universités, praticien hospitalier de cancérologie et de chirurgie digestive à l’université de Montpellier. Il est également écrivain, conférencier, marié et père de six enfants. (Wikipédia)

 

Note :

[1] Le lait de la maman pour le bébé contient 4 fois moins de calcium que le lait de vache et contient des facteurs de croissance (7) destinés en priorité au système nerveux de l’enfant (cerveau et moelle épinière). C’est l’idéal pour la santé de l’enfant, car il apporte une formidable protection immunitaire. À sa naissance, le tube digestif de l’enfant est stérile. Il est ensemencé par sa naissance naturelle au travers de la voie génitale de la maman et par l’allaitement maternel contenant des facteurs de protection immunitaire. Le système immunitaire de l’enfant a besoin de 1 000 jours pour se construire.

 

 

breton louis's curator insight, January 2, 2016 8:17 AM

article intéressant, la fatigue étant en lien direct avec le diabète, fiable et complet

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Un composé de l’huile d’olive tue les cellules cancéreuses

Un composé de l’huile d’olive tue les cellules cancéreuses | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : l’huile d’olive, réputée bonne pour la santé, aurait aussi des vertus anticancéreuses © iStockPhoto

 

Un composé de l’huile d’olive

tue les cellules cancéreuses

 

L’oléocanthal, un antioxydant présent dans l’huile d’olive, tue les cellules cancéreuses en moins d’une heure. Des chercheurs ont mené des travaux pour comprendre le mécanisme lié à ce phénomène. Explications.

 

L’huile d’olive est réputée pour être bonne pour la santé, elle est d’ailleurs à la base de nombreux régimes et contribue à une alimentation plus saine. Elle aurait également des vertus anticancéreuses, rapporte Sciences & Avenir.

 

Il faut pour cela que l’huile soit de très bonne qualité. Si tel est le cas, elle est composée de plusieurs composants, donc ce fameux polyphénol appelé oléocanthal (OC). C’est un antioxydant qui est présent dans les huiles d’olive extra-vierges. Cependant il ne sera bien conservé que si l’huile a été obtenue par extraction à froid, en dessous de 27 °C, précise Sciences et Avenir.

 

On a remarqué qu’il inhibait la prolifération de cellules cancéreuses chez la souris, mais on ne savait pas comment ni pourquoi. C’est ce mystère que des chercheurs de l’Université américaine Rutgers et du Hunter College de la City University of New York ont tenté de percer. Leurs découvertes ont été publiées dans la revue Molecular & Cellular Oncology.

 

 

L’oléocanthal affaiblit les cellules cancéreuses

 

L’étude portait sur les effets de l’OC sur les cellules cancéreuses et non cancéreuses in vitro. Ils ont pu observer que les cellules cancéreuses mourraient, ce qu’ils pouvaient déjà présager, mais beaucoup plus vite que prévu. Normalement, une cellule mourante entre en « l’apoptose », qui s’apparente à un suicide, en 16 à 24 heures, explique Sciences et Avenir. Avec l’OC, certaines mourraient après seulement 30 minutes. Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs ont leur hypothèse : l’OC pénètre dans les cellules cancéreuses et détruit les lysosomes, des petits sacs internes qui accumulent les déchets, qui sont plus gros et plus fragiles dans les cellules cancéreuses. Cela affaiblit les fonctions cellulaires et entraine la mort de la cellule. « Cibler la stabilité de la membrane lysosomale représente une nouvelle approche pour induire la mort des cellules cancéreuses », concluent les auteurs.

 

 

Pas un « remède anticancer » pour autant

 

L’huile d’olive n’est pourtant pas LE remède anticancer. En effet, les études n’ont eu lieu que sur des cultures de cellules et les conditions sont très différentes d’un organisme multicellulaire, conclut Sciences et Avenir. De plus, comme le confirment les auteurs du travail, pour avoir le même effet anticancéreux que sur la souris, il faudrait qu’une personne de 90 kilos boivent 2.25 litres d’huile d’olive. Paul Breslin, un des chercheurs, a tout de même de l’espoir : « La dose utilisée dans les essais chez la souris est très élevée, mais il est raisonnable de penser qu’une exposition continue quotidienne (à l’OC) au cours de la vie pourrait avoir un gros effet aux niveaux observés. Nous avons besoin de plus d’études animales et puis d’essais humains ».

(O.L.)

 

 

Par levif.be – le 26 février 2015

 

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