Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.4K views | +0 today
Follow
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Par principe élémentaire

Par principe élémentaire | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


L'état islamique enrage contre ce dessin sur l'oppression des femmes sous la charia.


Publié pour la première fois il y a quelques jours, Osama Hajjaj a reçu d'innombrables insultes et même des menaces de mort des supporters de Daesh en Jordanie.


Sa réponse : "ces cons ne me stopperont pas. Je croirai toujours en la liberté de pensée et d'expression, qui sont des droits humains fondamentaux."


Nous partageons le combat d'Osama et c'est pourquoi nous diffusons ce dessin aujourd'hui, avec sa permission et sa solidarité.


---------------------------------------


Et en anglais pour être mieux capté !


Isis is not happy with this cartoon about the oppression of women under Sharia law.


First published a few days ago, Osam Hajjaj has been receiving verbal abuse and, worse, death threats from Daesh / Isis supporters residing in Jordan.


Osama's response : "Those cowards won’t stop me. I still believe that freedom of thought and expression is a human right."


We share Osama's belief and that's why we run this cartoon today. It is published with the express permission of Osama.

Koter Info's insight:


Rien ne justifie une différence entre homme et femme et surtout pas des conneries pseudo culturelles ou religieuses. Et que celui qui n'approuve pas aille se faire voir ailleurs !


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Un médicament efficace pour un homme l’est-il forcément pour une femme ?

Un médicament efficace pour un homme l’est-il forcément pour une femme ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Un médicament efficace pour un homme

l’est-il forcément pour une femme ?

 

Avant d’être commercialisés, les médicaments sont testés sur des rongeurs, puis sur des êtres humains. Dans les deux cas, les cobayes sont souvent des mâles. Pas grave. Ce qui est valable pour un homme l’est forcément pour une femme ? « Non. En santé comme en amour, les deux sexes sont différents. Ils ne meurent pas des mêmes types de cancers et ne réagissent pas de la même façon aux traitements et aux médicaments », affirme Sonia Lupien, professeure au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal et directrice du Centre d’études sur le stress humain.

 

Longtemps, les femmes et les enfants ont été systématiquement exclus des études scientifiques. Les chercheurs privilégiaient pour des questions pratiques les rongeurs mâles, moins soumis aux fluctuations d’hormones, notamment l’estrogène. Sauf, bien sûr, lorsqu’il s’agissait d’une « problématique féminine » comme la ménopause ou la contraception. « Les recherches liées à la maladie mentale ont majoritairement été effectuées auprès d’hommes, confirme Mme Lupien, aussi directrice scientifique du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Au fil du temps, les scientifiques ont introduit les notions de sexe et de genre dans leurs travaux afin de mieux comprendre les interactions entre le cerveau et les hormones pouvant conduire à l’apparition de maladies mentales. »

 

Ce qu’on a constaté, essentiellement, c’est que l’on connaît mal la réalité des femmes, ajoute la chercheuse. Comment, dans ces circonstances, peut-on répondre adéquatement à leurs besoins ? « La majorité des anxiolytiques ne sont testés que sur des hommes alors que les femmes ont 2,25 fois plus de problèmes d’anxiété », rapportait le journaliste Antonio Fischetti dans un article paru en 2012 sur le site d’information Rue89. Et c’est la même chose pour près de 80 % des antidouleurs, que seuls les hommes testeraient.

 

On sait pourtant que les médicaments n’ont pas le même effet sur les deux sexes. Par exemple, si l’aspirine protège le cerveau des femmes des accidents cardiovasculaires, elle est beaucoup plus efficace pour prévenir l’infarctus chez les hommes. Les somnifères seraient pour leur part éliminés plus lentement dans le sang des femmes en raison d’un fonctionnement différent des enzymes du foie. À quantité de vaccin égale, les femmes développeront deux fois plus d’anticorps qu’un homme, selon une récente étude américaine. Une demi-dose suffirait donc aux femmes, qui ont un système immunitaire plus réactif. Une dose normale peut entraîner plus d’effets secondaires comme l’inflammation douloureuse et la fièvre. Le constat est identique, quel que soit le pays. D’après une étude faite en 2008 dans des hôpitaux allemands auprès de 25 000 patientes, les femmes seraient deux fois plus à risque de souffrir d’effets indésirables, peu importe le traitement.

 

Autant de données qui indiquent que de nouvelles approches devraient être adoptées en recherche fondamentale et clinique afin d’éviter que les médicaments mis au point et leur dosage soient mieux adaptés aux hommes qu’aux femmes. « Mon équipe et moi, signale Sonia Lupien, travaillons à combler cette lacune en nous penchant sur les différences sociales et biologiques entre les deux sexes. » Cette prise de conscience est malheureusement encore loin d’être présente dans tous les laboratoires. Le magazine Science & Vie, qui a consacré un reportage sur le sujet dans son numéro du mois d’août 2014, révélait les résultats troublants d’une enquête de 2011. « Un tiers des études publiées en neurosciences, en physiologie ou en biologie ne précisent pas encore le sexe des animaux sur lesquels elles ont été menées ! »

 

 

Par Isabelle - techno-science.net - le 27 mars 2015

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Les mystères de l’archéologie : le disque génétique

Les mystères de l’archéologie : le disque génétique | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Les mystères de l’archéologie : 

le disque génétique



Ledit « disque génétique » est l’un des artefacts les plus incroyables découverts sur le territoire de la Colombie.


Le disque, d’un diamètre de 27 cm, est fait de lydite, une pierre très dure qui, malgré sa résistance exceptionnelle, a une structure en couches. On fait valoir qu’il est impossible de reproduire cet artefact ancien, ni en théorie ni en pratique


Même s’il peut s’agir d’un faux, ce qui est représenté sur le disque pose de toute façon autant de questions. De quelle époque peut-on dater ce disque ? Les géologues de l’Université de Bogota suggèrent que son apparition remonte à la préhistoire. Les études récentes n’ont pas confirmé de manière définitive que le disque était un faux.


Cet artefact se trouve dans la collection du professeur Jaime Gutierrez Lega (Colombie). À part le disque, sa collection contient des instruments médicaux fabriqués avec la même matière. Ils sont très petits, mais faciles à manier. Apparemment, il s’agissait justement des instruments des généticiens mystérieux.


Le « Disque Embryologique » est l’un des artefacts les plus intéressants d’Amérique du Sud. Sur sa face et son revers figurent des symboles formant différents types d’images. Selon certains, ils représentent l’évolution de la vie depuis les amphibiens jusqu’à l’homme. Les experts médicaux sont d’accord.


Le diamètre du disque est de 27 cm, et son poids d’environ 2 kg. Il est couvert d’images qui décrivent le cycle complet de la fécondation de l’ovule jusqu’à la naissance, ce qui prouve l’existence de ces connaissances chez les civilisations antiques. Le disque représente également des objets et des processus que l’homme moderne peut observer seulement avec l’aide d’un microscope.


Dans la partie gauche du disque, à 11 heures, on peut voir un testicule masculin sans et avec un spermatozoïde — probablement une représentation du processus d’apparition des spermatozoïdes. À gauche, environ à 1 heure, on peut voir plusieurs spermatozoïdes déjà nés. Ensuite, il y a une image qui n’est pas claire pour l’instant, qui nécessite une analyse plus détaillée des biologistes. Le revers du disque représente un fœtus à plusieurs étapes de développement, jusqu’à l’état de nouveau-né. À 6 heures, on voit également une image d’un homme et d’une femme


À 3 heures, on observe la représentation d’un homme, d’une femme et d’un enfant. La façon dont leur tête est représentée est assez étrange. Si ce n’est pas une représentation stylistique, on peut se demander à quelle espèce ces gens appartiennent… 


Parmi les artefacts, beaucoup d’objets étaient clairement utilisés à des fins médicales. De petite taille, ils se distinguent par leur forme parfaite. Voilà ce que le professeur Klaus Dona écrit à leur sujet : « Lorsque nous avons procédé à l’examen de la matière à Vienne, tous ces objets ont été examinés par le meilleur spécialiste du monde. Sa première conclusion concernait la matière — chacun des objets était en lydite. Quant à leur apparence, sa conclusion finale était la suivante : « Je ne peux pas vous dire ni comment ils ont été fabriqués ni par qui. La seule chose que je peux vous dire en toute confiance, c’est qu’aujourd’hui nous ne sommes pas en mesure de fabriquer ce genre d’instruments avec la même matière ». Nous ne connaissons donc pas la datation de ces artefacts. Puisqu’ils ont été découverts en Colombie et ne correspondent à aucune des cultures précolombiennes, nous sommes amenés à supposer qu’ils remontent à plus de 6 000 ans. Cependant, nous ne pouvons pas expliquer quel type de technologie a été utilisée pour la fabrication de ces instruments en lydite.



Contenu réalisé à partir d’informations émanant de sources ouvertes.



Par fr.sputniknews.com – le 21 juin 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Gribouillis de 500.000 ans

Gribouillis de 500.000 ans | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Reconstitution de la gravure et l'homme de Java - Minke van Voorthuizen.


Les gribouillis de l’homme de Java


Une équipe annonce la découverte du plus ancien dessin du monde. Daté de 500 000 ans, ces quelques lignes en zigzag seraient l’œuvre de l’homme de Java.


Bien sûr, il y a comme une impression de déjà vu. Même dessin, et même scientifique. Il y a plusieurs années, le préhistorien Francesco d’Errico, du laboratoire Pacea à Bordeaux, participait à la découverte de ce qui était alors le plus ancien motif de main d’homme.


Gravé dans un petit morceau d’ocre rouge de la grotte de Blombos en Afrique du sud (des croisillons, notamment, et d'autres motifs). Aujourd’hui, il est appelé en renfort pour analyser ceux gravés sur une coquille provenant de Trinil sur l’île de Java, en Indonésie.


Mais il y a une énorme différence : la date. La première découverte datait d’environ 100 000 ans et pouvait être raisonnablement attribuée à des populations physiquement très proches de nous, les hommes modernes. Ici, c’est complètement différent.


Le dessin, un zigzag tracé d’une main plutôt sûre, est tracé sur un coquillage encore un petit peu maculé de la terre où il se trouvait. Cette terre date de bien avant, à peu près 500.000 ans. Pour la datation, les chercheurs ont utilisé des méthodes éprouvées (l'une basée sur l’argon) pour ces périodes.


Or à cette époque, à Java, on ne connaît guère qu’un hominidé qui croise dans les parages. C’est l’homme de Java ou le Pithécanthrope, qu’aujourd’hui les paléoanthropologues appellent Homo erectus. Il s’agit d’une très vaste famille regroupant des fossiles de l’Afrique à l’Asie couvrant plus d’un million d’années de l’évolution humaine, période d’un accroissement du cerveau sans précédent et de l’utilisation des premiers outils en pierre.


Pour bien comprendre ce qui se joue ici, il faut se placer quelques mois en arrière, quand une équipe internationale à laquelle participait encore une fois Francesco D’Errico, a annoncé la découverte d’une sorte de quadrillage dans une grotte de Gibraltar, à une époque et dans une zone que les néandertaliens fréquentaient.


Or penser ces derniers capables d’utiliser des symboles est loin d’aller de soi pour nombre de préhistoriens. Savoir s’ils enterraient leurs morts ou portaient des ornements est toujours l’objet de débats intenses, certains n’y voyant que l’influence des hommes modernes, arrivés en Europe à peu près en même temps que les néandertaliens s’y éteignaient.


La découverte de Gibraltar, date de 39 000 ans, soit précisément cette époque : elle n’a donc probablement pas changé les lignes de front du débat.


La mise au jour de ce dessin par l’homme de Java, bien plus ancien est franchement révolutionnaire. Mais tout le monde n’est pas prêt à l’accepter. Il va donc falloir que la découverte soit inattaquable.


Or elle a un point faible. La mise au jour de ce coquillage est ancienne. Elle date de la fin du XIXe siècle. Elle est justement l’œuvre du découvreur de l’homme de Java, le médecin néerlandais Eugène Dubois. Or les fouilles à cette époque étaient loin de remplir les mêmes critères de rigueur scientifique qu’aujourd’hui. En plus d’un siècle, il a pu se passer beaucoup de choses. Y compris la fabrication d’un faux (des exemples existent).


Pour répondre à ces critiques, les auteurs se basent, comme souvent pour ce genre de découverte, sur une analyse au microscope très précise. D’abord, quelque chose a doucement usé le coquillage après la gravure. Et ce quelque chose, c’est vraisemblablement la terre où il se trouvait. Ensuite, la gravure en elle-même n’est pas fraîche.


Enfin, il manque certaines portions du zigzag, alors que son auteur l’a visiblement tracé d’une traite, sans lever son outil. Ce qui s’explique si le coquillage était frais. Car alors, il est recouvert d’une couche brune qui colore le dessus des coquillages (appelée périostracum). Celle-ci finit par disparaître après la mort de l’animal.


Au cours du tracé, l’auteur a appuyé plus ou moins fort. Parfois, il a traversé complètement le périostracum, gravant les couches plus profondes du coquillage, parfois non. Une fois le périostracum disparu, seuls sont restées les portions de traits les plus fortes. Un trait dans le périostracum était en blanc sur fond brun et devait se voir particulièrement.


D'autres préhistoriens argueront qu'à cette époque, un hominidé qui sait fabriquer des bifaces, et faire du feu, est bien capable de tels comportements.


Que des comportements à caractère symbolique avaient été notés ça et là pour des époques aussi anciennes. Reste que si la découverte est confirmée, ce serait effectivement une première.


Nicolas Constans


Source : Le Monde.fr

No comment yet.