LA GRÈCE POURRAIT EXCLURE SIEMENS, EUROCOPTER ET RHEINMETALL  DES MARCHÉS PUBLICS | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : un NH-90 de l’armée allemande (photo sous licence CC BY-SA 3.0 Wikimedia Commons)

 

 

 LA GRÈCE POURRAIT EXCLURE SIEMENS, EUROCOPTER ET RHEINMETALL  DES MARCHÉS PUBLICS

 

Le ministre suppléant de la Défense Kostas Ysichos (SYRIZA) a dit que ces trois entreprises doivent être exclues des marchés en raison de pratiques illégales et de « transactions frauduleuses prouvées »

 

La Grèce envisage d’exclure les entreprises allemandes Siemens et Rheinmetall ainsi que le constructeur franco-allemand Airbus Helicopters (ex Eurocopter) des marchés publics. En outre, le nouveau gouvernement grec entend porter la question des pratiques de ces trois entreprises à l’ordre du jour du Parlement européen.

 

S’exprimant sur le site d’informations concernant la défense Onalert.gr, le ministre de la Défense suppléant Kostas Ysichos (SYRIZA) a dit que ces trois entreprises doivent être exclues des marchés en raison de pratiques illégales, « les transactions frauduleuses prouvées qu’ils ont faites afin de se garantir des marchés publics ».

 

« Rheinmetall a déjà été condamné en Allemagne pour des pots de vin » a dit Ysichos, ajoutant que les autorités grecques vont également enquêter sur la question.

 

 

Enquête concernant des contrats pour les hélicoptères NH90

 

Kostas Ysichos a également révélé que le ministère de la Défense va investiguer sur l’achat de 20 hélicoptères militaires NH90 commandés à NHIndustries.

 

En août 2003, la Grèce a commandé 20 NH90 avec une option pour 14 autres. En avril 2014, huit appareils NH90 avaient été livrés. Les neuvième et dixième ont été livrés en novembre 2014.

 

Ysichos a précisé que malgré le fait que la Grèce avait un acompte de 263 millions d’euros (42 % du montant total), « les deux premiers hélicoptères ont été livrés en 2011, huit ans après la commande et le paiement ».

 

L’enquête en cours se réfère principalement à des scandales possibles et au manque de transparence : « Nous étudions la question et en particulier les clauses du contrat. Il y a des clauses qui protègent le fabricant et pas l’acheteur. Pourquoi ? » a souligné le ministre suppléant de la Défense Ysichos, ajoutant que les conclusions de l’enquête devraient être soumises au parlement grec après 20 jours.

 

Ces nouvelles révélations sont la suite donnée à la volonté du nouveau ministre de la Défense Panos Kammenos de rouvrir tous les dossiers liés aux contrats passés entre la Grèce et les entreprises de l’armement.

 

 

 

 

Par la Rédaction d’Okeanews - le 27 février 2015

Source : keeptalkinggreece.com