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Hacking Team a travaillé sur des drone capables de pirater le Wi-Fi

Hacking Team a travaillé sur des drone capables de pirater le Wi-Fi | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Hacking Team a travaillé sur des drones

capables de pirater le Wi-Fi

 

L’entreprise italienne Hacking Team qui fournit des services de renseignement en outils de piratage a commencé le développement de drones capables de pirater à distance les réseaux Wi-Fi, pour y injecter des malwares permettant d’accéder au contenu de l’ordinateur de la personne surveillée.

 

L’examen des e-mails de Hacking Team obtenus par le piratage des serveurs de la société continue de livrer des secrets de l’entreprise italienne, qui collabore avec de nombreux gouvernements du monde entier pour équiper leurs services de renseignement en outils permettant de surveiller des individus à distance en attaquant leurs moyens de communication électronique. Le site The Intercept a ainsi repéré un e-mail en italien daté du 1er juillet 2015, qui montre que Hacking Team a au moins envisagé d’utiliser des drones pour faciliter le piratage de réseaux de communication.

 

Le courriel, qui est la synthèse réalisée par le directeur technique Marco Valleri d’une réunion de travail visant à planifier tous les développements technologiques, assigne en effet à un ingénieur de Hacking Team la tâche de réaliser une version « mini » et même « micro » du « TNI », ce qui est l’acronyme de « Technical Network Injector ». Le TNI est un logiciel installé sur un ordinateur ou un matériel dédié, qui doit se connecter sur le même réseau Wi-Fi ou Ethernet que la personne espionnée. Ainsi lorsque celle-ci utilise le réseau pour naviguer sur des pages internet, il devient possible (si le trafic est en clair) d’injecter à la volée des données dans les pages Web téléchargées, pour que le navigateur exécute un script qui installera le système de prise de contrôle à distance de l’ordinateur. Même chose s’il télécharge un logiciel, regarde un film, relève ses courriels, etc.

 

 

UN CLIENT AMÉRICAIN

 

Selon le résumé de la réunion, l’ingénieur doit concevoir une version « renforcée » du TNI, qui résiste aux grandes chaleurs, et qui doit être « transportable par un drone ». Même Marco Valleri ajoute un point d’exclamation entre parenthèses, pour s’étonner de cette demande du client. 

 

L’acheteur pourrait être la société américaine Insitu, spécialisée dans les drones à usage militaire. « Nous voyons du potentiel dans le fait d’intégrer vos capacités de piratage du Wi-Fi sur un système aéroporté et serions intéressés pour commencer à en discuter avec un de vos ingénieurs », avait écrit un ingénieur de la société basée à Washington dans un e-mail du 6 avril 2015.

 

L’objectif est clairement de permettre le piratage du réseau Wi-Fi d’une cible, sans avoir à se rendre physiquement sur les lieux avec des agents qui prendraient le risque d’être repérés. Le drone pourrait s’approcher en toute discrétion du bâtiment, voire se poser dessus, pour capter le réseau sans fil et permettre un piratage à distance, en servant de relais avec une station de contrôle plus éloignée.

 

 

 

Par Guillaume Champeaunumerama.com – le 20 juillet 2015

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Insecte cyborg : un coléoptère transformé en drone

Insecte cyborg : un coléoptère transformé en drone | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : le coléoptère cobaye a été équipé d’une sorte de sac à dos bardé d’électroniques. Grâce à des électrodes implantées sur ses muscles, les chercheurs ont pu télécommander ses changements de direction. © Tat Thang Vo Doan and Hirotaka Sato, NTU Singapore

 

 

 

Insecte cyborg : un coléoptère transformé en drone

 

Des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley (États-Unis) et de l’université de technologie de Nanyang à Singapour ont équipé un coléoptère d’un système de stimulation musculaire grâce auquel ils peuvent littéralement le télécommander en vol. L’idée de développer des insectes cyborgs n’est pas nouvelle, mais la finalité de ces projets soulève des questions éthiques.

 

En 2009, une équipe de scientifiques de l’université de Californie à Berkeley et de l’université de technologie de Nanyang (Singapour) avait mis au point un système de contrôle par stimulation électrique lui permettant de télécommander un coléoptère. À l’époque, le dispositif agissait uniquement sur le déclenchement et l’interruption du battement des ailes de l’insecte. La même équipe est allée plus loin et a trouvé le moyen de contrôler la direction, transformant le cobaye en un véritable drone télécommandé.

 

Un coléoptère (Mecynorrhina torquata) de la famille des cétoines (les cétonidés) a été équipé d’un sac à dos renfermant l’équipement électronique qui sert à le contrôler : un microcontrôleur, un émetteur-récepteur sans fil et six électrodes reliées aux lobes optiques et aux muscles sclérites axillaires (3Ax) dont le coléoptère se sert en vol pour manœuvrer. L’ensemble, qui pèse 1,5 gramme, est alimenté par une micro batterie lithium-ion de 3,9 volts. Le résultat de l’expérience est à découvrir dans la vidéo ci-dessous. Avec la télécommande, les chercheurs peuvent stimuler les muscles du côté droit ou gauche pour provoquer un changement de direction. La précision du virage peut même être corrélée à l’intensité de la stimulation électrique.

 

 

 

 

L’entomologie n’est pas la seule finalité

 

Selon les scientifiques, il s’agit de la première fois que l’on parvient à pratiquer ce genre de stimulation sur un insecte en vol libre. Une avancée qui va contribuer à une meilleure connaissance des fonctions neuromusculaires chez les insectes volants. Ainsi, les scientifiques disent avoir découvert la double fonction des troisièmes muscles sclérites axillaires situés dans l’articulation de l’aile du coléoptère.

 

« Depuis le XIXe siècle, on pensait que ce muscle servait seulement au déploiement des ailes », explique le professeur Hirota Sato dans l’article publié par la revue Current Biology. « Notre dispositif sans fil nous permet d’enregistrer les mouvements neuromusculaires naturels lors d’un vol libre et nous savons maintenant que ce muscle sert aussi à tourner », poursuit le chercheur qui a supervisé cette expérimentation.

 

Mais l’entomologie n’est pas la seule vocation de cette étude.

Un tel système de contrôle pourrait conduire à la création d’insectes cyborgs chargés de remplir certaines missions. « Nous pourrions facilement ajouter un microphone et des capteurs thermiques pour des missions de recherche et de sauvetage. Avec cette technologie, nous pourrions explorer en toute sécurité des zones jusqu’ici inaccessibles comme les recoins et fissures d’un immeuble effondré », souligne le professeur Sato. Cette idée de contrôler les insectes de la sorte n’est d’ailleurs pas isolée.

 

 

De nombreuses expérimentations

 

En 2008, nous évoquions déjà le projet de cyberscarabée financé par la Darpa, l’agence de R&D de l’armée américaine. Quelques années plus tard, les mêmes chercheurs de l’université du Michigan faisaient évoluer le concept en travaillant sur la récupération d’énergie issue du mouvement des ailes. En 2012, l’université d’État de Caroline du Nord présentait une blatte télécommandée, toujours avec la finalité d’utiliser l’insecte pour des missions de sauvetage. La même année, des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT), eux aussi financés par la Darpa, avaient développé une sonde neurale implantée sur une mite afin de pouvoir la contrôler en vol. Récemment, les chercheurs de l’université de Caroline du Nord ont utilisé un système de contrôle acoustique qui dirige automatiquement la blatte en fonction de la provenance d’une source sonore.

 

Il y a deux ans, une start-up nord-américaine Backyard Brains a commercialisé le kit Roboroach grâce auquel n’importe qui peut installer un système de contrôle sur une blatte vivante et la piloter avec son smartphone. Ce produit à vocation pédagogique a suscité presque autant de soutiens que de détracteurs.

 

Si l’argument scientifique et humanitaire est systématiquement mis en avant pour justifier ce genre de manipulation du vivant, il est assez probable que des applications moins louables puissent en découler.

 

L’idée d’utiliser ces insectes cyborgs pour des missions d’espionnage, voire, dans des cas extrêmes, pour des attaques par diffusion de poison ou de virus, a sans doute germé dans quelques états-majors...

 

Les associations de défense des animaux s’inquiètent de cette tendance qui a même débouché sur une application grand public à vocation pédagogique. En 2013, la puissante association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) avait dénoncé la commercialisation du kit RoboRoach. Présenté comme un outil éducatif, il fournit pour 99 dollars (93 euros au cours actuel) tout le nécessaire pour créer une blatte télécommandée contrôlable depuis un smartphone. Les concepteurs du projet assurent dans leur charte que l’insecte ne souffre pas et qu’il peut même être relâché sans souffrir de séquelles. Il n’empêche, sous la pression de la PETA, Apple puis Google ont finalement renoncé à proposer l’application Roboroach dans leurs magasins en ligne respectifs.

 

 

Par Marc Zaffagni Futura-Sciences – le 17 mars 2015

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Boeing obtient un brevet pour un drone capable de voler « éternellement » (vidéo)

Boeing obtient un brevet pour un drone capable de voler « éternellement » (vidéo) | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Boeing obtient un brevet pour un drone capable de voler « éternellement » (vidéo)

 

Les drones, comme tout autre aéronef, ont besoin d’atterrir pour faire le plein régulièrement ou pour se recharger. Mais cela pourrait changer.

 

Le constructeur aéronautique américain a obtenu cette semaine un brevet pour la conception d’un drone autonome capable de se recharger dans les airs, ce qui signifie qu’il pourrait théoriquement voler éternellement, rapporte Mashable. Le drone serait ainsi équipé d’un câble d’attache rétractable qui se connecte à une source d’énergie au sol et qui se détache automatiquement lorsqu’il est totalement chargé.

 

La source d’alimentation peut également se trouver dans l’océan ou placée sur un véhicule en mouvement. Cette technologie est donc très flexible.

 

Pour l’instant, on ne sait pas encore si Boeing s’apprête à développer ce drone. Malgré un temps de recharge relativement long, cet engin volant sans pilote capable serait particulièrement intéressant pour les services de livraison, conclut Mashable.

 

 

>>> Voir la vidéo « Boeing patents drones

 that can fly forever! »


  

PAR ARNAUD LEFEBVRE - express.be – le 9 juin 2015.

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Un drone pourrait planter un milliard d’arbres par an

Un drone pourrait planter un milliard d’arbres par an | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Un drone pourrait planter un milliard d’arbres par an

 


Planter un milliard d’arbres grâce à des drones : c’est le pari fou entrepris par Lauren Fletcher, un ex-ingénieur de la NASA. 

 

C’est un drone capable d’abord de survoler un terrain, d’évaluer la nature du sol et de voir le meilleur emplacement pour planter. Ensuite, ce drone « chef » est suivi par d’autres petits drones qui, eux, vont semer des arbres.

 

Ils sont équipés de canons à air comprimé capables de projeter à des endroits précis des graines germées entourées d’un gel nutritif. Ils bombardent le sol. La graine s’enfonce et finit, si tout va bien, par donner naissance à un arbre.

 

Cet escadron de drones doit permettre de planter à un rythme industriel, pour lutter contre la déforestation. On estime que 26 milliards d’arbres sont coupés ou brûlés par an sur la planète.

 

 

36.000 graines par jour

 

Pour replanter, c’est un travail énorme. Il faut des bras, beaucoup d’humains. Il y a des programmes en Afrique, mais les moyens ne sont pas suffisants. Seuls les Chinois sont capables, avec une énorme main-d’œuvre et du matériel efficace, de planter rapidement des millions d’arbres.

 

C’est Lauren Fletcher, un ancien ingénieur de la NASA, qui a mis au point ces drones. Grâce à ses robots volants, il compte semer jusqu’à 36.000 graines par jour, y compris dans des terrains difficiles d’accès. Il a créé sa société et va commencer ses premiers bombardements écologiques cette année au Brésil et en Afrique du Sud

 

 

PAR VIRGINIE GARIN - rtl.fr – le 6 mars 2015

Koter Info's insight:


C'est tellement plus beau quand la technologie sert à faire le bien plutôt que la guerre.


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