Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
686.4K views | +3 today
Follow
Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL
La Gazette des campus de LLN et de WSL-UCL ainsi que diverses infos intéressantes visant la vérité ou l'autre vérité (qui que ce soit qui la dise, mais sans forcément prôner l'auteur).  -  Duc
Curated by Koter Info
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

VIDÉO - RAVAGES DE LA DÉFORESTATION EN INDONÉSIE

VIDÉO - RAVAGES DE LA DÉFORESTATION EN INDONÉSIE | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


  

UNE ORGANISATION FILME LES RAVAGES DE LA DÉFORESTATION EN INDONÉSIE

AVEC UN DRONE

 

Les consciences commencent à s’éveiller à propos des effets ravageurs de la déforestation dans le monde. Malheureusement ce sont souvent les images qui permettent à tous de prendre le sujet au sérieux.

 

L’organisation Forest Heroes a décidé de faire voler un drone au-dessus des milliers de kilomètres carrés de forêts indonésiennes déboisées afin de montrer à l’Homme ce qu’il est en train de faire subir à son environnement. C’est au mois d’avril que l’organisation a décidé de déployer son drone afin de réaliser une vidéo montrant l’impact de la déforestation en Indonésie. La compagnie visée est l’Astra Agro Lestari qui rase les forêts aux bulldozers afin de faire place à des plantations d’huile de palme.

 

La société, qui appartient à la multinationale hongkongaise Jardines a plusieurs fois été épinglée par les ONG pour sa politique globale en matière de protection de l’environnement. Des sanctions qui tardent à venir de la part de la communauté internationale, des engagements et des promesses non tenues, bref pendant que ça tâtonne, les arbres continuent de tomber.

 

Cette déforestation massive en Indonésie menace l’habitat naturel de l’éléphant de Sumatra. Cet animal majestueux est en danger critique d’extinction et les spécialistes ont prévenu que si l’activité humaine continuait à ce rythme, l’espèce pourrait disparaître d’ici 15 ans.

 

Outre la vidéo dont l’organisation compte s’appuyer pour faire changer les choses, une pétition vient également d’être lancée afin d’appeler les dirigeants de la multinationale Jardines à stopper le défrichage des forêts vierges indonésiennes. Une campagne internationale nommée « She is not a fan » avec des affiches-chocs devrait rapidement trouver des relais auprès de différents médias afin d’alerter l’opinion publique.




>>> Voir la vidéo « Forest Heroes drone footage: Astra's forest destruction in Indonesia » ici

 

 

PAR ALEXIS CHAVETNOIR  - citizenpost.fr - le 3 juin 2015

Source : shesnotafan.org

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

VIDÉOS. Deux orangs-outans sauvés de justesse en Indonésie deviennent les meilleurs amis

VIDÉOS. Deux orangs-outans sauvés de justesse en Indonésie deviennent les meilleurs amis | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



VIDÉOS. Deux orangs-outans sauvés de justesse

en Indonésie deviennent les meilleurs amis

  

 



Début de vie difficile pour les deux orangs-outans Budi et Jemmi. Avant d’être sauvé en Indonésie par l’organisation « International Animal Rescue », Budi a passé sa première année enfermé dans une cage à poules, nourri exclusivement avec du lait concentré.

 

Ce n’est qu’en décembre 2014 que sa propriétaire s’est adressée au centre de secours de Ketapang (île de Bornéo), et a avoué avoir un orang-outan comme animal de compagnie. À son arrivée au centre, Budi présentait des signes de malnutrition sévère et criait au moindre contact.

 

 

C’est à un scénario similaire qu’a été confronté Jemmi, sauvé en octobre 2014. Après avoir été découvert par un ambulancier chez un particulier, il a également été conduit au centre de Ketapang, où les soignants ont estimé qu’il avait à peine six mois.


Aujourd’hui, les deux orangs-outans se portent bien. Leur rencontre a été filmée par les soigneurs :

 

 


Budi, désormais âgé de dix-huit mois, ne peut plus se passer de son nouveau meilleur ami Jemmi, comme l’expliquent nos confrères du Huffington Post américainInséparables, les deux primates jouent, grimpent et dorment même ensemble !

 

Si Budi et Jemmi ont pu être sauvés à temps, ce n’est pas le cas pour beaucoup de leurs congénères. Principalement victimes de la déforestation au profit de la production d’huile de palme, les orangs-outans sont aussi convoités par les hommes.

 

En 1977, l’espèce a été classée en Annexe 1 de la Convention sur le Commerce International des Espèces menacées d’extinction : la vente, l’achat ou l’échange sont strictement interdits. Mais ces précautions n’ont eu que peu d’effet et semblent au contraire avoir donné davantage de valeur au trafic sur le marché noir.

 

Aujourd’hui, le Fonds Mondial pour la Nature, plus connu sous le sigle WWF, estime que 1000 orangs-outans disparaissent chaque année. Il a d’ailleurs classé les grands singes parmi les cinq espèces en voie de disparition dont il faut assurer la survie en priorité. 

 

 

Par Jade Toussay - Huffingtonpost  - le 9 avril 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Amazonie : face à la déforestation, la lutte du chef Surui continue

Amazonie : face à la déforestation, la lutte du chef Surui continue | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : le chef indien d’Amazonie Almir Narayamoga Surui (d) le 25 février 2011 à Paris (c) Afp

 

 

Amazonie : face à la déforestation,

la lutte du chef Surui continue

 

Emblématique chef indien d’Amazonie, Almir Narayamoga Surui aura mobilisé Google, lancé un plan de gestion forestière, un système de crédits carbone, fait le tour de la planète, obtenu des prix... Et pourtant 40 camions de bois coupé illégalement quittent encore chaque jour son territoire.


« La pression est très grande. C’est difficile de garder la forêt aujourd’hui », dit celui dont la tête a été mise à prix par des exploitants forestiers, mais qui ne se laisse pas décourager. « On a toujours l’espoir de vaincre ».

 

Dans son livre « Sauver la planète » (Albin Michel), en forme de lettre-testament à ses enfants, il raconte comment il a choisi, depuis 25 ans, d’œuvrer pour la défense des siens, en défendant la forêt.

« Nous avons un message », explique-t-il à l’AFP en portugais, mais coiffé de son « cocar » de plumes d’aigle, à l’occasion de son passage à Paris pour le Salon du Livre : « il est possible de se développer de manière durable, pour le bénéfice de tous ».

 

Le premier contact du peuple surui avec les Blancs remonte à 1969 seulement. Trois ans plus tard, la population, de 5.000 âmes, est passée à 240, sous le coup des épidémies. Quand Almir naît, en 1974, la tribu voit sa forêt grignotée par l’afflux de populations nouvelles, petits fermiers, puis spéculateurs, la construction de routes, l’essor de l’agriculture...

 

« La forêt nous a toujours appris à nous adapter, me disait mon père. Nous survivrons ! » écrit Almir.

Et en effet, le jeune homme sera le premier à faire des études (biologie). Chef de clan à 17 ans puis de la tribu à 26, il multipliera les idées, qui lui vaudront le surnom d’« indien high-tech ».

 

— « Projet carbone suiri » —

Parmi elles, un fameux partenariat avec Google Earth qui permet de cartographier les parcelles et ainsi de localiser les abattages. « On a besoin de technologie pour communiquer et se défendre », résume le leader indien. « Beaucoup de personnes au Brésil ont peur que les peuples indigènes acquièrent de l’autonomie ».

La communauté, remontée à 1.400 habitants, espère aujourd’hui l’arrivée d’internet.


Les Suiris veulent aussi se libérer des aides de l’État et des coupeurs de bois, via un plan de gestion des ressources forestières sur 50 ans, qui comprend un volet d’agroforesterie, avec le replantage d’un million d’arbres. Avec l’aide d’organisations internationales, ils ont lancé un régime de compensation carbone : des entreprises achètent des crédits aux Suiris qui, en échange, protègent la forêt.


L’étape suivante est de transmettre ce modèle aux 180 tribus d’Amazonie brésilienne (une cinquantaine ont répondu). « L’idée est de ne pas être juste victime, » dit-il.


Pour autant, la tâche est difficile, la déforestation a repris sur son territoire, grand comme 20 fois Paris. De quoi blanchir ses cheveux de jais, car elle menace jusqu’à la certification environnementale des Suruis pour leurs crédits carbone.


Almir Surui critique vivement le gouvernement fédéral : « les politiques publiques veulent développer à n’importe quel coût ».

Un cinquième de la forêt amazonienne, la plus grande du monde, a disparu, au profit de l’élevage intensif, la culture du soja, la consommation de bois souvent illégal, des grandes infrastructures... Qu’en sera-t-il dans 50 ans ?, s’alarme Almir, qui voit aussi les sécheresses, la raréfaction du bambou hier utilisé pour faire les flèches...

 

« La destruction de la forêt est une responsabilité du gouvernement, » souligne-t-il, dénonçant aussi un projet de transfert au congrès du cadastrage des territoires indigènes, ou encore le « décret 303 » limitant l’usage des terres par les Indiens.

 

« Les questions indigènes et environnementales ne sont pas des priorités du gouvernement. Notre stratégie est de montrer que nos territoires sont importants pour le Brésil, aussi économiquement. Le Brésil pourrait être le leader du développement durable », ajoute le chef indien, jamais en manque d’idées.

 

Comme son projet d’université indigène, « pour que les Blancs apprennent à connaître le patrimoine surui », et de centre d’étude de la biodiversité. Car, relève-t-il, seuls 2 % du potentiel médical de la forêt est aujourd’hui utilisé.

 

 

 

Par tempsreel.nouvelobs.com – le 22 mars 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Les bouteilles en plastique que vous jetez à la poubelle peuvent désormais être recyclées en papier

Les bouteilles en plastique que vous jetez à la poubelle peuvent désormais être recyclées en papier | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 


Les bouteilles en plastique que vous jetez à la poubelle peuvent désormais être recyclées en papier

 

Des jeunes ingénieurs mexicains ont réussi une prouesse écologique sans précédent. En recyclant des bouteilles en plastique, ils ont créé du papier minéral d’aussi bonne qualité que du papier standard. DGS vous explique tout sur cette technique aussi écologique qu’économique.

 

Ever Adrian Nava, cofondateur de la société Cronology basée à Ecatepec au Mexique, détaille son projet : « Nous fabriquons du papier écologique créé avec des bouteilles plastique, du carbonate de calcium et de la roche. Nous n’utilisons pas d’eau ou de produits chimiques tels que le chlore. Le papier minéral que l’on obtient est plus résistant que les standards actuels. Vous ne pouvez pas le briser avec vos mains, il est étanche, photodégradable et absorbe la quantité nécessaire d’encre lors de l’impression. » Fabriquer une tonne de papier minéral sauve donc la vie de 20 arbres et économise 56 000 litres d’eau. De plus, le procédé est environ 15 % moins cher, car il ne requiert pas de composants chimiques. Enfin, 235 kg de bouteilles compressées en boulettes permettent de créer 1 tonne de papier et il ne faut que 8 heures pour produire 24 000 kg de cette matière.

 

Avant de convertir le plastique des bouteilles en papier, il est d’abord nécessaire de transformer ces dernières en pastilles en les écrasant à l’aide de différents morceaux de carbonate de calcium. Cela crée une mixture qui est ensuite chauffée à plus de 100 °C, ce qui forme de grandes plaques de papier stockées en rouleaux. Le but principal de ce papier est d’éviter la déforestation étant donné que le Mexique produit actuellement 700 000 tonnes de papier par an pour couvrir les besoins de la population. Environ 33 % du papier produit dans le pays sert aux livres et carnets, 25 % pour l’emballage et le reste pour le papier toilette et les aliments emballés. Cette nouvelle société entend remplacer toute cette matière par leur papier à eux.

 

La machine, construite par Ever et son partenaire Erick Zamudio, est similaire à celles qui fabriquent les tortillas, étant donné que le papier minéral est fait à base d’une pâte. Il est également écologique, car il se dégrade dans la nature en 6 mois environ. Son seul inconvénient par rapport au papier traditionnel est qu’il est impossible d’écrire dessus avec de l’encre en gel, car celle-ci contient de l’alcool, un composant non supporté par le papier minéral. « En n’utilisant pas d’arbres ou d’eau, nous réduisons les coûts et aidons la planète. Produire 1 tonne de papier normal détériore l’environnement pour 1 siècle, ce qui n’est pas le cas avec notre matériau », déclare Ever. Des entreprises fabriquant ce type de papier existent déjà en Espagne et à Taïwan mais le procédé utilisé par Cronology est quatre fois moins cher. Par conséquent, afin de consolider leur projet et d’obtenir des financements, les fondateurs ont participé à un concours regroupant des start-ups écologiques.

 

Ce papier fait à base de plastique est vraiment prometteur ! Recyclage des déchets, préservation des arbres, économies d’eau et d’argent, tout y est !

 

 

Par Tristan Blanchard - dailygeekshow.com - le 24 janvier 2015

Koter Info's insight:


Génial !


No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Équateur : 647 000 arbres plantés en une journée

Équateur : 647 000 arbres plantés en une journée | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

  

Équateur : 647 000 arbres plantés

en une journée

 

Nous entendons régulièrement parler de la déforestation, mais plus rarement de reforestation. C’est pourtant un record en la matière que l’Équateur a validé le 16 mai dernier. 45 000 personnes se sont rassemblées pour planter 647 250 arbres de 200 espèces différentes en l’espace de 24 heures.

 

« Je viens d’être informé que nous avons battu le record du Livre des records Guinness pour la reforestation », déclarait Rafael Correa, Président équatorien, dans son allocution hebdomadaire. L’événement a eu lieu à Catequilla, près de la capitale Quito, où une équipe du Guinness Book était présente pour valider le record. Le précédent en la matière avait été établi l’année passée par les Philippines. Une quasi-compétition en faveur de l’environnement.

 

Il faut dire que depuis 2008, le ministère de l’Environnement tente de mener une politique en faveur de l’environnement et plus particulièrement de la reforestation. À cet effet, le pays avait alloué quelque 74 millions de dollars pour replanter des arbres dans un pays où la déforestation est un fléau.

 

 

 

Alors que l’Équateur possède l’un des taux de biodiversité les plus forts au monde, il fait paradoxalement partie des pays les plus touchés par la déforestation. On estime que depuis 1990, un quart de sa forêt a disparu. L’agriculture, l’élevage et l’industrie pétrolière se partagent en grande partie les responsabilités de l’abattage de la forêt amazonienne.

 

Malgré cet évènement remarquable, il reste du chemin à parcourir. En sept ans, à peine 4 % de la superficie du pays a été reboisée. Mais l’objectif est d’atteindre un niveau zéro de déforestation pour 2017. Optimiste sans changement des modes de vie ?

 

 

 

Par mrmondialisation.org – le 4 juin 2015

Source : lesoir.be/sciencepost.fr - Photographie : ecuatraveling.com

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

DATA. La responsabilité de l’Europe dans la déforestation

DATA. La responsabilité de l’Europe dans la déforestation | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : Damien HYPOLITE

 

 

DATA. La responsabilité de l’Europe

dans la déforestation

 

L’Union Européenne est la principale consommatrice au monde, de produits agricoles issus de terres illégalement déboisées, selon une étude néerlandaise.

 

Soja, huile de palme, bœuf, cuirs… L’Europe se montre extrêmement gourmande en produits issus de terres illégalement déboisées, montre un rapport accablant de l’ONG néerlandaise FERN ([Making the UE Work for people and forest], daté du 17 mars 2015. L’Union Européenne constitue même le premier débouché mondial pour ceux qui pillent ou déforestent… ses deux premiers fournisseurs étant le Brésil et l’Indonésie. [voir notre Datanimé]

 

De précédentes études commandées par l’Union européenne montraient déjà en 2013 que l’Union était le principal importateur au monde de produits du bois liés à la « déforestation intrinsèque ». Cette fois, l’étude de FERN pousse l’investigation plus loin et établit que l’UE « est également l’un des plus grands importateurs de produits primaires issus de la déforestation illégale ». En 2012, elle en a importé pour 6 milliards d’euros « ce qui représente près d’un quart du volume total des échanges mondiaux » selon l’ONG. Les Pays-Bas — dont les ports constituent la principale porte d’entrée vers nos marchés — le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et… la France figurent parmi les principaux pays consommateurs de ces matières premières et « sont collectivement responsables des deux tiers de leur valeur d’achat dans l’Union européenne et des trois quarts des zones forestières détruites » selon l’ONG.

 

 

En Indonésie, 80 % de défrichages illégaux

 

Rappelons que le défrichage illégal de terres à des fins d’exploitation agricole commerciale serait responsable de la moitié de l’ensemble des activités de déforestation en zone tropicale depuis 2000, selon une étude de 2 014. Et que la majorité des produits cultivés ou élevés sur les terres récemment déboisées est destinée à l’exportation. En Indonésie, où les plantations de palmiers à huile et de bois sont les principales causes de la déforestation, plusieurs études estiment qu’au moins 80 % de ces exploitations sont illégales [voir notre Datanimé]. Au Brésil, où les cultures de soja et les élevages de bétail sont responsables de la quasi-totalité de la déforestation, des travaux universitaires ont démontré que 90 % de la déforestation liée à la production de ces matières premières était illégale en Amazonie brésilienne au cours de la période 2000-2009.  Les autorités brésiliennes viennent d’arrêter le « roi de la déforestation » qui sévissait jusqu’alors en toute impunité dans la région, mais il leur reste fort à faire.

  

« Le Brésil et l’Indonésie sont loin d’être les seuls pays touchés par ce phénomène » selon l’ONG qui a minutieusement recensé les fraudes au permis, infractions aux règlements, vols ou intimidations auxquels ont recours les défricheurs, les politiques, ou les entreprises impliquées [voir notre datanimé].  Et conclut tristement


« En dehors de leur impact sur l’environnement, ces pratiques illégales répandues entraînent de la corruption, de la violence et des violations des droits de l’homme. Des menaces et des agressions physiques, parfois même mortelles, sont exercées à l’encontre des opposants à la déforestation illégale»


De quoi faire réfléchir l’Union Européenne ? Selon l’ONG les politiques agricoles et énergétiques de l’UE sont en contradiction avec la volonté affichée des Européens de lutter contre le pillage, mais aussi de préserver mondialement les forêts, notamment par qu’elles jouent un rôle régulateur essentiel dans le climat, en servant de pompe à carbone. L’ONG entend désormais pousser le dossier et fera prochainement des propositions pour inciter l’Europe à sortir de son incohérence.

 

 

Par Rachel Mulot - sciencesetavenir.fr – le 3 avril 2015.

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Face à la déforestation, l’orang-outan opte pour la marche à pied

Face à la déforestation, l’orang-outan opte pour la marche à pied | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : l’orang-outang, dont le nom signifie « homme de la forêt » en malais, se nourrit la plupart du temps de fruits, de jeunes pousses, d’écorces, de petits vertébrés, d’œufs d’oiseaux et d’insectes. Chaque jour, il construit un nid dans la canopée des arbres pour y passer la nuit. © Suneko, Wikimedia Commons, CC by sa 3.0

 

 

Face à la déforestation, l’orang-outang

opte pour la marche à pied

 

Les célèbres singes roux de Bornéo, jusqu’à présent arboricoles, se déplaceraient depuis peu au sol, allant jusqu’à emprunter les chemins des grumiers qui transportent les troncs. Cette rapide adaptation à leur environnement dégradé par l’Homme pourrait bien contribuer à leur survie.

 

Les scientifiques les classaient parmi les plus arboricoles des grands singes. Les orangs-outangs passeraient en réalité beaucoup de temps sur le sol forestier selon une étude scientifique parue dans Oryx. Celle-ci a été menée par une équipe de chercheurs qui s’est basée sur des clichés régulièrement pris à l’insu des primates de l’espèce Pongo pygmaeus morio dans la forêt indonésienne de Wehea, à l’est du Kalimantan, sur l’île de Bornéo. Les pièges photographiques ont été placés dans différents environnements : 36 se localisaient dans une zone de forêt récemment exploitée, 41 dans une forêt secondaire anciennement exploitée et naturellement régénérée et 20 autres dans une forêt primaire restée intacte.

 

Deux ans et demi de piégeage ont permis l’obtention de 296 photographies de l’espèce. Les clichés montrent que les orangs-outangs adoptent majoritairement des comportements terrestres dans la zone de forêt récemment exploitée. Une explication possible est que la chute des arbres oblige les animaux, dans leur progression, à descendre au sol. En outre, les mâles comme les femelles n’hésitent pas à traverser des zones débroussaillées et à emprunter des routes de bûcherons. Encore plus étonnant, les primates se révèlent aussi terrestres dans la zone de forêt primaire où, à la cime des arbres, le couvert végétal n’est pas troué.

 

 

Préserver la forêt reste la meilleure

garantie de survie de l’espèce

 

Jusqu’à présent, seuls les mâles étaient considérés comme d’occasionnels voyageurs terrestres. Désormais, il ne fait plus aucun doute que Pongo pygmaeus morio se déplace régulièrement au sol. « Ces résultats indiquent que la terrestrialité de ces grands singes peut être une stratégie régulière employée à peu près équitablement par les mâles et les femelles », déclare Brent Loken, chercheur à l’université Simon Fraser, en Colombie-Britannique, au Canada, et auteur principal de l’étude. « Même des femelles avec des petits ont été enregistrées dans des proportions similaires [à celles des mâles] sur les chemins forestiers, les sentiers et les crêtes », ajoute-t-il.

 

Pour Brent Loken, également cofondateur d’Icon, une organisation non gouvernementale pour la protection de la nature dans cette région du Globe, ce comportement opportuniste de locomotion pourrait indiquer un certain degré de résilience aux perturbations humaines que sont la déforestation, les plantations ou encore les extractions minières. Pour autant, « nous devons faire attention à ne pas renforcer l’idée que les orangs-outangs peuvent survivre dans n’importe quel paysage altéré par l’humain », prévient le directeur d’Icon.

 

Considérée en danger, l’espèce a perdu la moitié de ses effectifs au cours des soixante dernières années. Aussi, la conservation de son écosystème forestier d’origine reste son meilleur gage de pérennité. Pour Icon, puisque la majorité des populations sauvages (75 %) est située en dehors des zones protégées, il est impératif de travailler avec les communautés locales et les gouvernements à élaborer des politiques durables pour la gestion des ressources forestières.

 

 

Par Andréa Haug - Futura-Sciences - le 5 février 2015

 

No comment yet.
Scooped by Koter Info
Scoop.it!

Fausse pub pour vraie info

Fausse pub pour vraie info | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Regardez cette Vidéo Doritos, car c'est une publicité que vous ne verrez PAS à la télévision !


Aimeriez-vous autant les Doritos ou tout autre produit industriel si vous connaissiez l’impact environnemental qu’implique leur production ?


C’est l’une des questions que soulève ce faux spot publicitaire signé SumOfUs et qui tente d’interroger le téléspectateur sur les conséquences directes ou indirectes de sa consommation.


L’huile de palme, encore et toujours l’huile de palme


Chaque année, PepsiCo, qui détient la marque Doritos, achète pour pas moins de 427 000 tonnes d’huile de palme. Cette huile hautement convoitée servant à la fabrication de certaines saveurs de Doritos est pourtant depuis des années sujettes à controverse, et pour cause.


Première victime de nos modes de vie où l’opulence est la norme : la forêt tropicale. Rasée de sa substantifique moelle, elle n’est bien souvent plus que l’ombre d’elle-même après le passage des multinationales. Un no man’s land temporaire où jonchent les cadavres d’animaux (dont l’orang-outan en danger critique d’extinction) qui laissera la place à des plantations unilatérales de palmiers sur plusieurs milliers d’hectares.


Cette déforestation massive entraine dans son sillage une équation simple : plus de forêts, plus d’habitats naturels pour les nombreuses espèces dont c’est pourtant la résidence séculaire. Mais les industriels, comme les consommateurs, ne s’embarrassent de sentiments tels que l’empathie ou la compassion. Dès lors, c’est un pan entier de la biodiversité locale qui est menacé.


En Europe, l’équivalent en terme d’exploitation serait probablement le Nutella. En réalité, de très nombreuses marques utilisent de l’huile de palme comme élément de base à leurs produits.


L’idée, c’est de ne jamais oublier que nous pouvons ensemble faire la différence en acceptant de sortir d’une certaine zone de confort pour acheter de manière plus responsable et plus éthique.


Ferions-nous les mêmes choix si nous savions d’où provient ce que nous consommons, dans quelle mesure ces produits altèrent notre santé et quelles conséquences cela induit à l’autre bout du monde ?


La consommation est un acte militant et chaque euro déboursé est une façon d’approuver ou désapprouver un système bien… huilé. Plus que jamais, la révolution commence aussi par l’assiette.


Source du texte : Mr Mondialisation

No comment yet.