Vietnam - Des milliers de chats de contrebande enterrés, certains vivants ! | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 

 

Vietnam - Des milliers de chats de contrebande

enterrés, certains vivants !

 

La viande de chat, connu localement sous le nom de « petit tigre », est populaire au Vietnam bien que sa consommation soit officiellement interdite.

 

Des milliers de chats, qui avaient été illégalement introduits au Vietnam pour être consommés, ont été enterrés, certains vivants, a expliqué mercredi la police vietnamienne, malgré les protestations des défenseurs des animaux, dénonçant un « abattage inhumain ». « Les chats provenaient de Chine, n’avaient pas de papiers d’origine et n’avaient pas subi de quarantaine », a expliqué à l’AFP un policier du district de Dong Da, sous couvert de l’anonymat.

 

« Plusieurs d’entre eux étaient morts, il y avait une odeur terrible et un risque de propagation de maladies », a-t-il ajouté avant de préciser : « par conséquent, nous les avons tués en les enterrant ».

 

Les images des chats entassés dans des centaines de caisses de contrebande ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. Une pétition en ligne, exhortant les autorités vietnamiennes à « changer leurs politiques de manipulation des animaux » avait recueilli mercredi plus de 23.000 signatures.

 

L’Asian Canine Protection Alliance, regroupement d’associations de défense des animaux, a dénoncé un « abattage inhumain d’animaux victimes de la traite ».

 

Même si certains chats étaient vivants, cet abattage est conforme la procédure vietnamienne concernant les marchandises de contrebande. D’autres animaux illégalement importés dans le pays, comme les poulets, sont systématiquement éliminés de cette façon.

Mardi dernier, un camion contenant ces milliers de chats, d’un poids total de trois tonnes, avait été découvert à Hanoï.

 

La viande de chat, connu localement sous le nom de « petit tigre », est populaire au Vietnam bien que sa consommation soit officiellement interdite.

 

 

  


Par dhnet.be – Belga – le 4 février 2015