Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL

Vous êtes Invité(e) par Kdh "Kot droits de l'homme" à cette conférence & débat le jeudi 23 avril à 20:30 hr au Studio 13 - Place Agora, Louvain-la-Neuve.

Connecté sur Facebook ? Occupé à utiliser une carte de banque ? Une appli sur un smartphone ? 

Orientation sexuelle, préférences cinématographiques, bars qu’il fréquente, endroits par lesquels il passe…

Tous les jours, chaque individu lambda met à disposition une masse d’informations sur ses préférences, ses décisions, ses actions, etc. Parfois sans le savoir. Regroupées sous forme d’immenses bases de données, ces « big data » offrent leur lot d’avantages. 

A côté de cela, des questions éthiques se posent. Bien que des lois existent chez nous, qu’en est-il de la protection de la vie privée ?

« Des petits bouts de nous, de ce que nous aimons, de ce que nous disons, des endroits où nous nous rendons, des biens que nous achetons, sont dispersés, sur la toile, dans nos cartes de fidélité, dans les banques de données des sociétés de marketing ou dans les enregistrements des caméras de vidéosurveillance.*» 

Jeudi 23 avril, des experts seront là pour expliquer les enjeux de ce phénomène, ce qui se fait en la matière, ce qui peut (ou ne peut pas) se faire en Belgique ou ailleurs et débattre avec le public.

• Jean-Marc Van Gyseghem 
Chercheur au Centre de Recherches Information, Droit et Société. 
Directeur de l'Unité "Libertés et société de l'information" de l’UNamur.
Expert pour l'UIT (agence spécialisée de l'ONU pour les technologies de l'information et de la communication) et pour le conseil de l'Europe.

• Elise Degrave 
Docteure en droit spécialisée sur l'e-gouvernement et la protection de la vie privée.
Enseignante au sein du Master complémentaire en droit des technologies de l'information et de la communication (UNamur)

• Stefan Verschuere 
Vice-président de la Commission de la Protection de la Vie Privée.

* La Chronique de la Ligue des droits de l’Homme, n° 166.

PAF : c'est gratuit (et ça le restera toujours) !

« Le visage de la chimère :

leçons d’un mythe devenu réalité »

par Benoit Lengelé (*)

Avec la première greffe de visage humain, dont le Professeur Benoît Lengelé fut l’un des artisans, la chimère faciale de l’Antiquité a quitté l’univers des mythes et des légendes pour entrer dans la réalité médicale du monde présent. Conférence le 27 janvier prochain.

Devenu aujourd’hui fait de Science, le visage ainsi recomposé nous questionne et nous renseigne sur ce qui fait l’identité de la personne humaine.

En évoquant les chemins de la première greffe de visage, le conférencier nous éclairera, à travers son expérience au chevet des malades défigurés et à travers de multiples références glanées aux confins des mondes de la médecine, des arts, de la littérature et de la pensée, sur la nature de ce qu’il appelle le « Visage Intérieur ». Image essentielle et toujours duelle de l’Humain, celui-ci est à la fois surface et profondeur, unité fondamentale et trinité sécable, univers visible et invisible, altérité et image de soi, miroir sombre et secret de l’âme et lumineuse transcendance du visible.

Mardi 27 janvier 2015 à 20 heures

Conférence par Benoît Lengelé (*), professeur UCL

Le visage de la chimère : leçons d’un mythe devenu réalité 



Auditoire Agora 10

Place Agora, 19 - Louvain-la-Neuve

Prix 9 €/7 € pour les Amis du musée/gratuit pour les étudiants de moins de 26 ans

Réservation souhaitée au 010 47 48 41

amis-musee@uclouvain.be

Par l’Administration des relations extérieures et de la communication – UCL – janvier 2015

(*) Benoît Lengelé : professeur titulaire de la chaire d’anatomie humaine de l’Université catholique de Louvain, il y est également chef du département de morphologie expérimentale.

S’intéressant dès le début de ses études de médecine à la morphologie du visage, il réalise de nombreux travaux de recherche sur le développement embryonnaire du crâne, la croissance de la face et les modifications du visage lors du vieillissement, dont il traite dans sa thèse d’agrégation et sa leçon inaugurale.

Poursuivant par ailleurs une formation de chirurgien plasticien, il effectue en 1991 un séjour comme interne dans le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU d’Amiens, où il rencontre Bernard Devauchelle et Sylvie Testelin. Avec ses collègues, il développe alors plusieurs nouvelles techniques visant à reconstruire par microchirurgie des parties spécifiques de la tête et du cou, comme le larynx et la lèvre inférieure. Ensemble, ils arrivent toutefois à la conclusion que les résultats obtenus par ces autotransplantations sont imparfaits et émettent l’idée qu’une allogreffe de visage pourrait être utilisée pour réparer des malades souffrant de défigurations sévères.

Le 26 novembre 2005, Benoit Lengelé réalise ainsi avec Bernard Devauchelle et Sylvie Testelin à Amiens la première allogreffe partielle de la face pour réparer le visage mutilé d’Isabelle Dinoire, une jeune femme gravement mordue par un chien lui ayant arraché le nez, les lèvres et le menton.

Benoit Lengelé est en outre artiste, si bien que la revue Louvain, faisant de lui la personnalité scientifique belge de l’année 2006, le décrit comme « le Maître de l’Art du Portrait ».

Il fut anobli par Albert II de Belgique en 2009.

(Source : Wikipédia)

L'Europe entend-elle porter un projet de société propre et partager une communauté de destin stratégique face à l'expansionnisme russe, à la menace islamiste et à la montée en puissance de la Chine qui modifie radicalement la donne géopolitique mondiale ? 

Ambitionne-t-elle une parité politique avec Washington au sein de l'Alliance Atlantique de manière à assurer son autonomie stratégique dans la défense de ses intérêts et de ses valeurs ?

Ou bien se résignera-t-elle, à travers le traité d'intégration commerciale (TTIP), à ajouter à sa dépendance stratégique vis-à-vis des Etats-Unis, une mise sous tutelle économique et monétaire, au péril de son modèle social et environnemental ?

L'euro sera-t-il subordonné au dollar ? 

Ces questions engagent notre avenir. Elles méritent réflexion et débat.