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Ukraine/Donbass : carnage à Gorlovka et de nouveaux combats dans Marinka

Ukraine/Donbass : carnage à Gorlovka et de nouveaux combats dans Marinka | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : carnage à Gorlovka et de nouveaux combats dans Marinka

 

La Russie a été maintenue à l’écart du sommet du G7 parce qu’elle refuse de cautionner le massacre des populations russophones du Donbass par un régime criminogène imposé par la violence, le mensonge et la corruption. Un régime qui jouera bientôt ses dernières cartes, justement dans le Donbass, alors que son économie s’est écroulée, que les caisses sont vides et que le mécontentement couve dans les foyers ukrainiens et même dans les rangs de son armée. Pour l’heure, ce régime multiplie les exactions contre les populations civiles, notamment des secteurs de Donetsk et de Gorlovka, mais aussi ailleurs, dans le but de pousser Moscou à la faute, à intervenir directement militairement.

 

 

 

 

Carnage à Gorlovka

 

Les tirs d’artillerie contre Gorlovka sont désormais incessants. La grande ville du Donbass au nord de Donetsk a été pilonnée toute la journée, avec de courtes pauses. Les frappes à l’artillerie lourde touchent essentiellement le nord et l’ouest de l’agglomération. Certains tirs ont même eu lieu au moyen de munitions incendiaires. Les destructions sont importantes et il y a de très nombreux blessés et même des morts (5 tués et 24 blessés selon le dernier bilan, sans doute plus). Selon Russia Today, le pilonnage ukrainien a également tué 14 combattants républicains et en aurait blessé 86.

 

Au nord-ouest de l’agglomération, les forces de Kiev continuent d’améliorer leurs fortifications. Vers Dzerzhynsk et même vers Konstantinovka, des bunkers, des abris souterrains et des tranchées aménagées ont vu le jour ces dernières semaines.

 

 

Combats dans Marinka

 

  

 

 

Si Donetsk, la nuit dernière, fut relativement calme, comme ce matin, on notera plusieurs frappes de contre-batterie de l’artillerie républicaines qui ont dû jouer sur cette accalmie. Ce soir, les pilonnages, essentiellement dans la zone aéroportuaire, reprennent. À 21 h (heure locale), on signalait des tirs de mortiers de 120 sur l’aéroport à partir de positions ukrainiennes sur Opytnoe.

 

 

 

  

Dans la matinée, de nouveaux affrontements de moyenne intensité ont eu lieu dans et aux abords de Marinka, avec l’emploi de chars, de batteries lourdes et de mortiers. Informations venant en premier lieu de la partie ukrainienne, mais confirmées dans l’après-midi sur la page Facebook d’Igor Strelkov.

 

Vers 10 h 25, on percevait distinctement de Donetsk des explosions de plus en plus intenses au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient.

 

Entre Marinka et Alexandrovka (juste à l’est) de sévères accrochages étaient signalés une quinzaine de minutes plus tard, puis vers 11 h 20 on signalait des frappes et des duels d’artillerie au moyen d’automoteurs de 122 (et sans doute aussi de 152). Puis, de nouveau, de violents combats étaient signalés, cette fois au centre de Marinka, alors que vers 1 h plusieurs salves de Grad avaient été aperçues sur zone. En début d’après-midi, des comptes-rendus faisaient état du contrôle par la milice du croisement de routes au centre de Marinka en direction de Krasnogorovka près des étangs.

 

Vers 14 h 35, plusieurs signalements de « colonnes de chars approchant d’Aleksandrovka et de Petrovka » étaient notés du côté ukrainien. Et les réseaux sociaux signalaient des pertes parmi la compagnie du « bataillon Kiev-1 », sans plus de précisions.

 

Hier, les éléments de la 28e brigade mécanisée avec la compagnie de ce qui reste du « bataillon Kiev-1 » de la garde nationale ont reçu des renforts de la 95e brigade aéromobile (reconstituée), menés par le commandant Vasil Yurіyovich dit « Gіlka ». Il n’en fallait pas plus pour comprendre qu’une nouvelle attaque sur l’ouest de Donetsk était en préparation ; une nouvelle provocation, surtout au moment du G7.

 

Selon Yevgeniy Deydey, commandant de « Kiev-1 », les FAN auraient tenté de pénétrer vers le centre-ville avec 6 chars lourds et 4 BTR. Un compte-rendu peu convainquant et très lacunaire, au regard du déploiement d’artillerie de part et d’autre et de l’intensité des combats constatée sur place. En milieu d’après-midi, des médias pro-Kiev signalaient des routes détruites près de Marinka et le blocage de l’entrée ouest du bourg.

 

Une accalmie dans les combats était confirmée vers 14 h 20 (15 mn avant le signalement de la colonne de chars de la milice par la partie kiévienne…), alors que des vols de drones étaient signalés sur zone.

 

Il semblerait que la milice ait réussi à prendre pied au cœur du bourg. Selon certains rapports, les troupes ukrainiennes auraient perdu plusieurs dizaines de combattants. Maintenant, la ligne de front se situerait en plein centre-ville.

 

 

 


 

La tension ne faiblit pas, sur l’ensemble de la ligne de front allant du sud de Donetsk jusqu’à la mer d’Azov, mais rien de notable n’est à signaler depuis 24 heures voir plus. Si les forces de Kiev ont intensifié leurs pilonnages d’artillerie, cela n’empêche pas les troupes républicaines de riposter et même de réaliser quelques opérations très localisées. Dernièrement, une section ukrainienne de la 72e brigade a été mise en déroute à l’ouest de Bela Kamenka dans le secteur de Telmanovo.

 

 

Vers l’effondrement ?

 

Kiev et les Américains ont tout intérêt à préparer le terrain pour le sommet de l’Union européenne et à présenter la Russie comme un agresseur. La situation très préoccupante en ce moment dans le Donbass va en ce sens : en reprenant les frappes d’artillerie, massivement et à l’aveuglette, le commandement kiévien obéît à une logique politique, dictée par l’Administration Obama et par les plus russophobes des gouvernements de pays membres de l’Union européenne.

 

À écouter la propagande de la junte, une reconquête imminente se préparerait dans le Donbass. Dans les faits, on peut tout de même s’interroger, puisque tout porte à croire que nous sommes bien plus en présence d’une tentative de provoquer la Russie et de saboter les négociations en cours, tout en donnant aux agresseurs occidentaux une raison d’obtenir une extension des sanctions.

 

Car si les forces ukrainiennes attaquent massivement, à n’en pas douter elles vont prendre un risque énorme, tant stratégiquement que tactiquement. L’armée kiévienne survivra-t-elle à une quatrième défaite après Ilovaïsk à l’été 2014, l’aéroport de Donetsk, en janvier 2015 et Debaltsevo en mars ?

 

D’autant que le temps est compté, puisque l’économie ukrainienne s’est quasiment effondrée et se trouve pratiquement en état de défaut. Natalya Jaresko, la diplomate américaine à passeport ukrainien qui fait office de ministre des Finances, a dernièrement reconnu que l’État n’avait pas les ressources financières nécessaires pour faire face à l’indexation des salaires et des pensions. Dans le même temps, le ministère de la Défense et celui des Affaires intérieures pompent avidement 80 % du budget pour leurs très nombreux contrats (achats d’armements, financement de la logistique de guerre, « conseillers »…) et leurs multiples mobilisations.

 

De facto, le lancement d’une offensive à grande échelle apparaît désormais pour le régime la seule et dernière option qui reste pour dissimuler l’effondrement total, non seulement de la politique ukrainienne US, mais aussi de l’ensemble du projet d’Ukraine « proeuropéenne ». Une nouvelle défaite militaire serait donc moins humiliante qu’un écroulement total de cet édifice mal ficelé qu’est le régime de Kiev issu du coup d’État du Maïdan.

 

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 8 juin 2015.

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Ukraine/Donbass : les combats redoublent d’intensité

Ukraine/Donbass : les combats redoublent d’intensité | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : capture d’écran d’une vidéo qui peut être visualisée ci-après : « Gorlovka 28/05/15 « Dites à Porochenko que c’est un fumier !.. »

 

  

Ukraine/Donbass : les combats

redoublent d’intensité

 

Ces dernières semaines ont été bien chargées en actualité concernant le Donbass et l’Ukraine en général. L’état-major de Kiev cherche délibérément à tout faire pour empêcher la Russie et les représentants de l’OSCE de se mêler de ce qui se passe sur le terrain, alors qu’une catastrophe humanitaire s’y déroule et qu’une guerre est faite à tout un peuple. À Lviv, précarré de tous ceux qui furent derrière le coup d’État du Maïdan, on proteste désormais contre l’appauvrissement de la population. Mais ne l’ont-ils pas cherché ? Dans le Donbass, l’augmentation de l’intensité des attaques sur Gorlovka, Donetsk et Shirokino – Sakhanka, laisse à penser qu’il pourrait s’agir d’une préparation d’offensive généralisée de la part des forces ukrainiennes. Et à Minsk, en Biélorussie, les pourparlers ont été ajournés à une date ultérieure…

 

Il y a tout juste un an, le 2 juin 2014, un Su-25M ukrainien attaquait en tirant des roquettes de 57 mm le bâtiment de l’administration régionale de Lugansk. L’objectif n’était pas militaire. Huit personnes furent tuées, trois hommes et cinq femmes, dont une ministre de la jeune république indépendantiste. Environ 30 personnes furent blessées par des éclats, certaines d’entre elles durent être transportées à l’hôpital dans un état grave. Dans un premier temps, Kiev nia farouchement la réalité de cet acte inqualifiable, puis finit par le reconnaitre en tentant de le justifier par la nécessité de riposter à l’élan de liberté qui animait alors le peuple du Donbass…

 

Tout au long de cette chronique, nous aurons une pensée pour ces victimes, et aussi pour toutes les autres victimes de la barbarie « proeuropéenne ».

 

Hier, 1er juin, à la veille de la réunion du groupe de contact à Minsk, les forces ukrainiennes ont considérablement augmenté l’intensité de leurs attaques à l’artillerie lourde des villes et des villages des républiques indépendantistes. Et cette pression n’a pas faibli durant toute cette journée du 2 juin.

 

Au nord-ouest de Lugansk, la cote 175,9 permet encore aux forces ukrainiennes d’avoir pied au sud de la Seversky Donets, alors que la plupart des points de contrôle ont été repris l’hiver dernier par les FAN. Hier, 2 sections d’infanterie appuyées par des chars et des véhicules blindés ont tenté une fois de plus une percée plus au sud, sans succès. Selon les premiers bilans, non exhaustifs, les forces ukrainiennes auraient eu 2 morts et 10 blessés, alors que du côté des forces républicaines, on déplorerait 2 tués et 20 blessés. 2 BTR ukrainiens et des BMP ont été détruits, un char lourd a été endommagé.

 

Plus à l’ouest, au nord de l’ancienne poche de Debaltsevo, sur la route menant à Artemovsk, plusieurs explosions de dépôt de munitions à proximité de Luganskoe et de Mironovskiy ont été observées dans l’après-midi, plusieurs soldats ukrainiens ont été blessés. Il est possible que ce soit le résultat d’une frappe de l’artillerie républicaine. Plusieurs dizaines de kilomètres plus au nord-ouest, vers Kramatorsk, on signale aussi d’importantes explosions de dépôts de munitions ukrainiens, occasionnant de nombreux morts et blessés. Mauvaise manipulation d’explosifs ou action de DRG républicains ?

 

 

 

 

Ces dernières 48 heures, l’augmentation des attaques d’artillerie et des reconnaissances offensives localisées vers Gorlovka pourrait indiquer l’imminence d’une attaque à grande échelle par l’armée ukrainienne. Hier encore, 4 maisons ont été détruites par salves d’artillerie, de nuit. Le pilonnage a commencé vers environ 19 h 30 et a duré jusqu’à 1 h 30, essentiellement contre le quartier résidentiel « Stroitel ». Selon le cabinet du maire de Gorlovka, les forces de Kiev ont utilisé des batteries de 152 mm, principalement positionnées au nord-ouest de l’agglomération (1er bataillon de la 44e brigade d’artillerie)

 

Hier soir, plusieurs tentatives ont été lancées par les forces de Kiev pour percer la ligne de défense établie à l’ouest de Donetsk. Sur Marinka, plusieurs contre-attaques ont dû être menées par les forces républicaines pour repousser les assaillants, même situation sur la zone de l’aéroport et sur Spartak plus au nord.

 

C’est vers 20 h 40, hier soir, que les combats se sont concentrés sur l’aéroport, sans interruption jusqu’à 23 h 40. Selon des informations non confirmées, les forces ukrainiennes ont tenté de pénétrer dans le périmètre défensif de la zone aéroportuaire.

 

Le niveau de tension à l’ouest de Donetsk, notamment vers Marinka – Krasnogorovka et sur la ligne Peski – aéroport – Spartak, est tel que le commandement des forces de Nouvelle Russie a placé en alerte les bataillons (dont un bataillon de l’Armée russe orthodoxe) de la 5e brigade motorisée « Oplot » afin d’être en mesure d’intervenir en cas de probable coup dur sur cette partie du front.

 

Sur la partie la plus au nord du front sud, à proximité du Kalmius qui démarque la ligne de contact entre belligérants au nord-est de Mariupol, les forces ukrainiennes ont pilonné le village de Lukovo (sud-ouest de Telmanovo). Une femme a dû être hospitalisée à Telmanovo, une école maternelle et deux maisons ont été touchées de plein fouet par des obus. Ce pilonnage provenait de batteries positionnées non loin de Chermalyk, en zone d’exclusion des armements lourds.

 

 

 

 

À l’est de Mariupol, l’artillerie lourde ukrainienne a, là encore, commencé un pilonnage massif vers 6 h du matin, au moyen de batteries d’obusiers et de Grad positionnées vers Talakovka (8 km au nord-ouest de Shirokino) et avec des mortiers de 82 et de 120 positionnés sur Berdyanskoe et Sopino. Les tirs ont duré toute la matinée. Ce sont essentiellement les villages de Shirokino et de Sakhanka qui ont été touchés.

 

Et pendant ce temps, la presse occidentale aux ordres a le culot de parler de « calme relatif » !




Par jacques Frère - NationsPresse.info - le 2 juin 2015.

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Ukraine/Donbass : combats acharnés au cœur de Debaltsevo

Ukraine/Donbass : combats acharnés au cœur de Debaltsevo | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : les batteries ukrainiennes continuent de pilonner inlassablement la zone de l’aéroport et les quartiers résidentiels de Donetsk.

 

 

 

Ukraine/Donbass : combats acharnés

au cœur de Debaltsevo

 

Le chaudron de Debaltsevo se réduit comme neige au soleil. Aujourd’hui, l’encerclement complet de plusieurs milliers de combattants de Kiev avec leurs armements et matériels lourds est largement confirmé. Les combats se déroulent à la fois dans Debaltsevo et au nord-ouest du chaudron. À Donetsk, l’artillerie lourde et tactique ukrainienne fait des ravages contre les civils et les infrastructures. Un missile tactique est tombé hier soir sur une usine chimique, les dégâts sont énormes et les victimes très nombreuses. Plus les forces de Nouvelle Russie enregistrent des succès, plus Kiev se venge sur les populations.

 

Le gouvernement kiévien a décidé qu’à partir du 10 février, les régions de Kharkov et de Kherson seraient placées sous contrôle de l’opération dite « antiterroriste » au même titre que les secteurs des régions de Lugansk et de Donetsk occupés par ses forces. C’est un moyen pour la junte de resserrer son étau répressif sur une partie du territoire qu’elle contrôle encore partiellement. Même Kiev semble concernée par cette décision : des témoins affirment que certaines entrées et sorties de la capitale de l’Ukraine possèderaient désormais des points de contrôle fortifiés. Sur le front du Donbass, Kiev achemine encore des renforts. Sur Krasnoarmeisk, on signalait la nuit dernière le mouvement d’une colonne en direction de Donetsk, composés de chars, de blindés divers et de véhicules transportant de l’infanterie et de la logistique.

 

 

 

 

 

Debaltsevo : l’enfermement confirmé

 

La pression ukrainienne au niveau de la Seversky Donets se poursuit par des frappes régulières de son artillerie sur les positions républicaines et les villes et villages contrôlés par les indépendantistes. Si on note depuis plusieurs jours une accumulation de moyens mécanisés au nord de Shachtye, par exemple, il ne semble pas qu’une offensive d’envergure soit prévue dans les jours à venir. La raison en est simple : les rotations d’unités de première ligne ne sont pas terminées. Ainsi, ce qui reste du bataillon d’infanterie mécanisée de la 24e brigade situé près de Krymskoe attend encore d’être relevé. Le départ du « bataillon Donbass » pour le saillant (devenu depuis chaudron) de Debaltsevo au moment de l’offensive républicaine a obligé cette unité (ou ce qu’il en reste soit environ 10 % de son effectif initial qui était d’environ 600 combattants) à rester sur place, malgré les pilonnages réguliers des FAN (NDLGazette : Forces Armées de Novorossia) et ses pertes en moyens matériels, humains et logistiques.

 

 

 

Sur la poche de Debaltsevo, justement, alors que nous constations hier encore une pause opérationnelle, dans la matinée, des éléments de pointe des FAN semblent avoir pris le contrôle de la route stratégique M03 qui assurait jusqu’alors la liaison entre les éléments ukrainiens dans le saillant et les lignes arrière des forces de Kiev. Hier, déjà, nous constations que cette artère était définitivement coupée, aujourd’hui nous en avons confirmation. Ce matin, à 9 h 25 (heure locale), le commandement opérationnel des forces de la RPL affirmait avoir libéré la localité de Logvinova sur la M03 au nord-ouest de Debaltsevo. Une compagnie du « bataillon Donbass » serait en difficultés et aurait dû se retirer de l’agglomération. Les combats se poursuivent au nord-est de celle-ci, y compris ce soir. Des duels d’artillerie auraient eu lieu vers 21 h (heure locale).

 

 

 

Il a également été confirmé que les FAN avaient pris le contrôle du village de Kalinovka, plus au sud-ouest.

La fermeture définitive du chaudron a aussi été confirmée dans la journée par le colonel Igor Strelkov qui dispose de sources généralement fiables.

 

 


 

On note aussi une nette progression des éléments indépendantistes des forces de la RPL sur l’agglomération de Debaltsevo. Il semblerait, au regard de photos publiées sur les réseaux sociaux, que des éléments de pointe des FAN auraient atteint la partie centrale de l’agglomération en milieu de journée. La partie ukrainienne a signalé que les forces républicaines occupaient désormais une partie de la gare de triage ferroviaire, et sur le site des affrontements ont eu lieu avec des soldats 92e brigade.

 

 

 

 

La chaîne de la télévision ukrainienne « 112 Ukraine » rapportait dans la journée que les forces républicaines avaient attaqué les positions ukrainiennes à l’intérieur même de Debaltsevo, notamment au sud près d’Olhovatka. Les forces de Kiev auraient subi de très sévères pertes. De plus, il semblerait que des éléments de la 2e brigade des forces de la RPL auraient réussi à atteindre le principal point fortifié au nord-ouest de Debaltsevo.

 

 

Nouveau raid des SU-25 républicains ?

 

Dans la journée, la partie ukrainienne a affirmé qu’une position tenue par des éléments du 40e « bataillon Krivbas » de la garde nationale sur Novogrigorivka (nord immédiat de Debaltsevo) aurait été attaquée par 2 SU-25, une première fois et 4 autres par la suite, appareils d’attaques au sol présentés comme des « avions russes ». Le commandant adjoint du « bataillon », le lieutenant Lamaka, a précisé aux médias kiéviens (source) que le raid aérien aurait été réalisé à 15 h (heure locale). Une attaque confirmée par des soldats de la 92e brigade. En revanche, d’autres sources à l’état-major ukrainien et dans le secteur nient que deux avions « russes » aient attaqué les positions ukrainiennes sur Debaltsevo, en raison du mauvais temps.


Seuls des SU-25SM seraient en mesure de mener à bien un appui air-sol par mauvais temps. Or, ce type d’appareil n’est en service que dans l’aviation russe et on ne voit pas pourquoi le commandement russe risquerait d’envoyer en territoire ukrainien ces avions (surtout pour une ou deux frappes localisées) sachant que les forces de Kiev possèdent sur zone des moyens antiaériens tout à fait capables de les abattre.

 

 

Énorme exposition sur Donetsk cette nuit

 

La ville de Donetsk vit au rythme des frappes de l’artillerie républicaine. Cette journée n’a pas différé des autres. Les batteries ukrainiennes continuent de pilonner inlassablement la zone de l’aéroport et les quartiers résidentiels.

 

La nuit dernière, à Donetsk, un commando infiltré ukrainien a été pris en chasse par les unités spéciales de la RPD. Revêtus d’uniformes des forces armées de la Fédération de Russie, 12 individus, dirigés par un officier de la SBU, Aleksandr Sulik, ont été promptement éliminés. La tâche de ces unités n’est pas seulement d’ajuster les tirs d’artillerie ou de mener des frappes de mortier contre des objectifs à l’intérieur de l’agglomération, mais aussi d’intimider la population locale et de discréditer les forces armées indépendantistes.

 

Toujours la nuit dernière, en fin de soirée, l’agglomération de Donetsk a été touchée par ce qui semblerait être un missile tactique, provoquant une très importante déflagration et détruisant en partie une usine chimique. Les dégâts sont impressionnants et les émanations toxiques sans précédent. Il est probable qu’il s’agisse d’un tir de missile tactique Tochka-U.

 

Selon Dmitry Steshin, journaliste à Komsomolskaïa Pravda, cette exposition a été ressentie dans tout Donetsk. Le service de presse de l’état-major ukrainien a déclaré que l’armée kiévienne n’était pas impliquée dans cette puissante explosion qui s’est produite à Donetsk le 8 février à 22 h 45.

 

Il est aussi possible qu’il s’agisse d’un missile tactique Luna-M (GRAU – 9K52, selon la classification de l’OTAN : Frog-7). En Ukraine, le Luna-M a été retiré du service à partir de 2010. Il y avait 50 unités de ce type d’armement qui n’ont jamais été entièrement démantelées. Il est très probable que la junte puisse en utiliser contre les populations du Donbass.

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 9 février 2015

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Ukraine/Donbass : combats acharnés dans Peski et vers Avdeevka (secteur de Donetsk)

Ukraine/Donbass : combats acharnés dans Peski et vers Avdeevka (secteur de Donetsk) | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : combats acharnés dans Peski et vers Avdeevka (secteur de Donetsk)

 

Comme à chaque fois que les négociations de paix s’apprêtent à prendre le dessus sur les armes, le régime criminogène de Kiev ordonne de nouveaux affrontements et des tirs massifs contre les populations dans le Donbass rebelle, accusant ensuite les indépendantistes d’en être la cause. Le boucher de Kiev vient de rejeter le nouveau plan de paix de Vladimir Poutine et relance les hostilités. Cette option militaire, visant délibérément et en tout premier lieu les civils, est destinée in fine à provoquer une escalade gravissime dans un conflit aux enjeux régionaux, continentaux et même internationaux, dont le seul et unique but est de pousser Moscou à intervenir, ce qui entrainerait mécaniquement (du moins l’espère-t-il) une intervention armée de l’OTAN et des États-Unis.

 

La situation des opérations, ce lundi 19 janvier, s’est une fois de plus focalisée sur le secteur de Donetsk, même si la partie nord du front du Donbass reste particulièrement active. Et comme Kiev semble de nouveau engager ce qui lui reste d’aviation, les FAN ont ressorti leur artillerie antiaérienne…


Aujourd’hui, le groupe opérationnel consolidé du SBU de la région d’Ivano-Frankivsk a été envoyé dans le Donbass.

 

 

 

  

 

 

Le front nord se stabilise

 

Si le secteur sud et est de Krymskoe a connu une accalmie cet après-midi, après d’âpres affrontements, on notait dans la journée l’arrivée de renforts kiéviens sur Orekhovo-Donetsk (1 km au nord de Krymskoe). Le gros des troupes de la 2e brigade d’infanterie républicaine se concentrerait à 4 km plus à l’est dans le centre du village de Kryakovki. Plusieurs échanges de tirs de mortiers ont été signalés. La contre-attaque d’hier pour maintenir le front face au poste de contrôle 27, à 1,5 km à l’est de Krymskoe, se solderait par la destruction de 3 blindés ukrainiens et jusqu’à 50 blessés et tués du côté des forces de Kiev. Les forces de Nouvelle Russie auraient perdu 2 chars lourds et 3 blindés d’infanterie, en plus de 7 tués et 15 blessés.

 

 

 

 

 

Les affrontements à l’est du pourtour du saillant de Debaltsevo se sont très partiellement calmés, même si une tension importante prédomine vers Nikishino. Les combats de ces derniers jours pour le contrôle des hauteurs à l’ouest de ce bourg se seraient soldés par plusieurs blessés et un mort au sein du bataillon de la 25e brigade de parachutistes qui tient ce secteur. Des estimations a minima qui proviennent de sources ukrainiennes.

 

À la périphérie ouest de Gorlovka, les reconnaissances offensives ukrainiennes d’hier se sont soldées par des échecs. Contrairement à ce que nous signalions dans notre compte-rendu d’hier, le passage de Su-24 ukrainiens au-dessus de l’agglomération s’est soldé par un bombardement meurtrier contre des zones résidentielles. Les victimes sont estimées à 30 civils, dont des enfants, frappées par des bombes de 500 kg larguées d’une altitude d’environ 5.000 mètres par des Su-24M.

 

 

Donetsk : combats acharnés dans Peski et sur Avdeevka

 

Les principaux bâtiments en ruines de l’aéroport de Donetsk restent fermement tenus par l’infanterie républicaine. Les forces de Kiev y maintiennent la pression en tirant régulièrement des salves d’artillerie. Aucune preuve n’existe quant à la présence de leurs forces dans le secteur des terminaux, Kiev affirme le contraire, mais il ne s’agit que de propagande. Rien de particulier n’est à signaler ce jour sur la zone aéroportuaire et, autour de 19 h 40 (heure locale), en raison d’une très mauvaise visibilité (brouillard épais), l’ensemble de la zone s’est peu à peu calmé.

 

Depuis hier, c’est vers Peski, plus à l’ouest et à la périphérie d’Avdeevka (et vers Spartak) que les événements se sont précipités.

 

La prise de l’aéroport permet aux FAN de tenir une position qui pouvait servir aux Ukrainiens à régler les tirs de leur artillerie sur les quartiers résidentiels de Donetsk. La grande agglomération du Donbass subit d’ailleurs depuis plusieurs jours des tirs quasi continus des batteries kiéviennes à longue portée. Et encore durant toute cette journée, les indépendantistes ont reçu des informations sur le fait que des écoles et des hôpitaux à Donetsk avaient été touchés, y compris une maternelle. En réponse, les autorités de la République populaire de Donetsk ont ordonné de fermer toutes les maternelles, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées techniques.

 

La nuit dernière, à Donetsk, fut extrêmement difficile : les bruits sourds de la contre-attaque sur Peski et celle sur Avdeevka se sont fait entendre jusqu’au petit jour. En riposte, les forces de Kiev ont continué de frapper indistinctement des infrastructures de la ville. L’échec ukrainien sur l’aéroport ne signifie pas pour autant qu’il n’y aura pas de nouvelles tentatives pour en reprendre le contrôle.

 

 

Combats vers Spartak

 

Si les forces ukrainiennes ont perdu pied sur l’aéroport, malgré toutes leurs tentatives d’y revenir, elles n’ont pourtant pas perdu de menacer les positions républicaines : ainsi, on a pu constater ces dernières 48 heures une progression significative d’un groupe tactique mécanisé au nord de Donetsk, se scindant en deux. Une colonne se dirigeant vers Yasinuvata, une autre vers Spartak en passant par le pont Putilovsky (est immédiat de l’aéroport).

 

Hier, dans l’après-midi, une reconnaissance offensive impliquant au moins 5 chars lourds, des BMP et de l’infanterie, a approché par le nord la périphérie de Spartak et à réussi, semble-t-il, a atteindre le secteur est de l’aéroport par contournement via la voie expresse M04 qui relie Donetsk à Avdeevka. C’est le bataillon « Somali » qui s’est porté en direction de ce groupe tactique pour opérer, dans un premier temps, une manœuvre de freinage avec sa section de T-64BV, puis un coup d’arrêt. L’unité de « Givi » était appuyée par l’artillerie lourde républicaine, les frappes ont même détruit le pont qui enjambe la voie de chemin de fer.

 

Les combats ont duré une partie de la soirée et, aujourd’hui, « Somali » était maintenu sur zone pour sécuriser le secteur.

 

 

 

 

 

La contre-attaque sur Peski


Dans le même temps, les forces républicaines lançaient une contre-attaque sur Peski. Les combats ont débuté à la tombée de la nuit hier soir et se sont poursuivis toute la nuit, pour continuer toute la journée. Engagés dans de très difficiles combats de rue, les bataillons de la brigade « Vostok », secondés par des éléments d’« Oplot » et appuyés par la brigade « Kalmius » ont très lentement progressé. Les forces de Kiev tentent en ce moment une résistance désespérée, mais maintiennent pour l’heure un contrôle sur une grande partie du village.

 

Un « bataillon » de Praviy Sektor (5— DUK) et des compagnies de la 93e brigade mécanisée semblent avoir été repoussés, ce soir, vers le sud-ouest du village. Il y aurait beaucoup de pertes des deux côtés et le « bataillon OUN » composé d’éléments d’extrême droite aurait été taillé en pièces. Ce matin, à 7 h (heure locale), un compte-rendu sur la page VK de cette unité stipulait que les assaillants républicains avaient considérablement augmenté leur puissance de feu.

 

Dans la matinée, une tentative de contre-attaque de chars lourds ukrainiens a été stoppée par des tirs de missiles antichars des FAN.

En fin de journée, vers 17 h 40 (heure locale), l’intensité des affrontements ne diminuait toujours pas, on constatait même un accroissement significatif des accrochages.

 

Il semblerait qu’il faille un ou deux jours aux FAN pour se rendre maîtresses de Peski et sécuriser le périmètre.

 

 

Progression sur Avdeevka

 

En même temps que l’unité de « Givi » sécurisait la zone sud-est de Spartak et que les FAN attaquaient Peski, une contre-attaque d’envergure était lancée sur le sud d’Avdeevka. Débutés hier soir, les combats se sont poursuivis là encore toute la nuit, puis toute cette journée. Il semblerait que les FAN aient réussi à pénétrer dans certains quartiers sud de l’agglomération. Mais leur progression semble bloquée par plusieurs barrages de l’artillerie lourde ukrainienne qui est massivement positionnée dans et au nord-ouest de cette agglomération.


Plus au sud-ouest de Donetsk, le secteur de Marinka-Aleksandrovka est en ce moment l’objet d’un affrontement important : les FAN tentant de prendre le contrôle de positions avancées des forces de Kiev.


Pour l’ensemble des combats d’hier et d’aujourd’hui, les forces de Nouvelle Russie ont perdu, sur le seul secteur de Donetsk, 5 chars lourds (dont 3 complètement détruits) et 6 blindés d’infanterie (BMP/BTR), quant aux forces de Kiev, ce seraient 20 à 22 blindés qui auraient été soit détruits, soit endommagés.

 

 

Au sud et sur les arrières du front

 

Le secteur de Mariupol ne semble pas évoluer de manière significative, même si des duels d’artillerie sont signalés, y compris plus au nord-est vers Granitnoe. On note dans ce secteur la présence du « bataillon Dnepr-1 »  sur le bourg de Chermalyk. Avec « Azov » qui est positionné en partie sur Granitnoe, cela fait deux unités paramilitaires d’extrémistes néonazis et néobandéristes qui ont été ainsi placées en première ligne. Si les FAN décident une attaque par débordement de l’agglomération portuaire, ces deux unités de la garde nationale prendront de plein fouet la première vague d’assaut. Si cela se passe comme cet été à Ilovaisk quand le grand chef de « Dnepr-1 » avait pris la poudre d’escampette en laissant sur place ses hommes, cela risque d’être assez cocasse.

 

D’ailleurs, les frappes de l’artillerie républicaine concernent avant tout le secteur des villages et bourgs de Nikolayevka, de Gnutova et de Chermalyk.


Ce 19 janvier, à Mariupol, « Azov » a encore enterré un de ses membres : le mercenaire suédois et instructeur de l’unité Leo (dit « Viking »). Un de moins…


L’action des partisans ne faiblit pas dans l’Ukraine sous contrôle du régime de la junte. Ainsi, plusieurs sources font état d’une explosion au palais de justice de Kharkov, alors que 12 personnes étaient jugées pour délit d’opinion. Six blessés ont été transportés à l’hôpital.

 

Les affrontements de ces derniers jours se sont soldés par des pertes importantes pour les forces de Kiev. À Dniepropetrovsk, une soixantaine de militaires ukrainiens, tués et blessés à l’aéroport de Donetsk, ont été rapatriés, selon le vice-président de l’administration régionale, Sviatoslav Oliynyk. Autant dire qu’il s’agit là d’un chiffre a minima.

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 19 janvier 2015

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Vidéo - Les femmes de Donetsk sont prêtes à se joindre aux combats…

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Vidéo - Les femmes de Donetsk sont prêtes

à se joindre aux combats…

 

Donetsk, le 6 juin 2015. Sur les lieux de l’attaque.

 

>>> Voir la vidéo ici

 

 

Vidéo de Thalie Thalie ajoutée sur YouTube le 6 juin 2015 sur YouTube.

 

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Ukraine/Donbass : pendant la trêve, la guerre continue…

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Ukraine/Donbass : pendant la trêve,

la guerre continue…

 

Kiev ne respecte pas la trêve et n’a pas l’intension de le faire. Résultat : la Russie est frappée par une nouvelle série de « sanctions »… C’est d’une logique mondialiste absolue. En attendant, les combats, moins intenses que la semaine dernière, se poursuivent sur le chaudron de Debaltsevo, alors que l’artillerie ukrainienne pilonne tant et plus Donetsk et Gorlovka et, à l’est de Mariupol, les paramilitaires « néonazis » d’« Azov » commencent à trouver étrange que des « sous-hommes » leur résistent autant

 

Les forces de la République populaire de Donetsk retirent leurs armes lourdes, alors que les troupes de Kiev n’ont pas cessé les pilonnages des villes du Donbass. Du 13 au 16 février, les tirs massifs sur Gorlovka et Donetsk ont tué 13 personnes, dont 1 enfant (9 à Gorlovka, 4 à Donetsk) et blessé 27 autres (13 à Gorlovka, 14 à Donetsk). Comme on pouvait s’y attendre, Kiev a rejeté toute proposition visant à retirer ses troupes de Debaltsevo et de laisser de facto la vie sauve à des milliers de soldats et de paramilitaires ukrainiens. La junte préfère les voir mourir que de se rendre.


Pire : la junte refuse catégoriquement de se conformer aux accords signés à Minsk par Porochenko. « Il n’est pas question pour le moment de retirer nos armes lourdes de la ligne de front en raison des attaques persistantes des rebelles prorusses », a lancé un porte-parole militaire ukrainien, Vladyslav Seleznev, à l’AFP.

 

« Je vous prie de prendre note qu’il n’y a pas, dans les accords de Minsk, un mot sur Debaltsevo. Cela signifie tout simplement que l’Ukraine a abandonné 5 000 hommes dans le chaudron de Debaltsevo. Je peux dire ceci, nous allons cesser le feu sur la totalité du territoire de la République populaire de Donetsk, sauf dans les zones internes. Les zones internes signifient Debaltsevo. »

Aleksandr Zakharchenko, président de la République populaire de Donetsk



Vidéos 1 & 2 : tension à l’aéroport de Donetsk, où les forces de Kiev multiplient les reconnaissances offensives et les tirs d’artillerie. Sur place, le bataillon « Somali » de Givi tient le secteur.

 

 

 

 

 

 

Au nord-ouest de Lugansk, la tension sur la « Piste Bahmutka » ne faiblit pas. Le point fort 29 est toujours l’objet de combats. La trêve est totalement ignorée par la partie ukrainienne.

 

Même situation dans le chaudron de Debaltsevo où les troupes ukrainiennes encerclées tentent désespérément des coups de main pour tenter de se sortir de ce trou à rats. À Gorodishche (2 km au nord-est de Fashevska au sud-est du chaudron) junte ukrainienne, le 15 février, un groupe de combats, avec des chars, des blindés et de l’infanterie, appuyé par de l’artillerie a attaqué une unité de cosaques. Après un court affrontement, tout ce petit monde est retourné dans ses tranchées, non sans quelques pertes.

 

Des éléments du « bataillon Donbass » sont restés sur le secteur nord du chaudron de Debaltsevo, vers Staro Lozove, alors que ce qui reste de l’unité a été déplacé sur l’est de Mariupol pour épauler « Azov » en grandes difficultés. Voilà qui explique la présence de « Donbass » à la fois sur le nord du chaudron et à l’est de Mariupol.

 

 

 

 

Le commandement opérationnel des FAN sur la RPD craint une attaque en règle contre le nord-ouest et l’ouest de Gorlovka. Aussi, il semblerait que des dispositions aient été prises en coordination avec la 3e brigade d’infanterie motorisée (ex-brigade « Démon » de Bezler) : des éléments de la brigade « Oplot » et de la « Kalmius », notamment ont été prépositionnés vers Gorlovka pour contre-attaquer si besoin. En tout le groupe tactique mécanisé comprendrait quelque 900 combattants, 25 chars, 32 véhicules blindés de combat (BTR et BMP), une vingtaine de véhicules divers, deux batteries de mortiers de 120, 1 batterie de 6 obusiers de 122 D-30 et une autre de 6 canons antichars de 100 mm MT-12.

 

 

Est de Mariupol : Shirokino dans la tourmente

 

 

 

 

Selon le stratège alité, Semen Semenchenko, dans la matinée sur Shirokino, les éléments de son « bataillon » étaient sous le feu des batteries de mortiers de 120 des FAN, alors que des renforts républicains étaient annoncés en approche. Bilan : 3 tués et 9 blessés, évacués sur Mariupol, pour les paramilitaires ukrainiens. Il est probable, selon certaines sources, que le détachement « Donbass » ne soit plus opérationnel.

 

À Krasnoarmivsk (nord-ouest de Donetsk), les soudards de Praviy Sektor font encore parler d’eux. Après les pillages et autres brigandages, les voilà mêlés à une sombre histoire de trafic de drogue.

 

Le 13 février, les militaires ukrainiens ont tenté de désarmer les paramilitaires néonazis de la première compagnie du 5e « bataillon » DUK. Ces derniers étaient accusés de faire commerce de substances illicites. Quelques coups de fil bien placés auprès du SBU et voilà qu’ils ont été relâchés illico presto. Secteur droit est à l’Ukraine béhachélisée ce que les taliban sont à l’Afghanistan ou l’État islamique à l’Irak et à la Syrie.

 

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info – le 16 février 2014

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Ukraine/Donbass : combats acharnés pour Debaltsevo et Uglegorsk

Ukraine/Donbass : combats acharnés pour Debaltsevo et Uglegorsk | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Ukraine/Donbass : combats acharnés

pour Debaltsevo et Uglegorsk

 

Pas de « discussions » à Minsk aujourd’hui.


De toute manière, elles ne servent qu’à annoncer des cessez-le-feu qui permettent à chaque fois aux forces de la junte nazie ukrainienne de se réorganiser, de se regrouper et de continuer la guerre tant et plus contre le petit peuple du Donbass.


L’offensive sur la poche de Debaltsevo se poursuit avec des résultats significatifs pour les troupes de Nouvelle Russie.


La liberté est au bout du fusil.

 

 

>>> Voir l’entièreté de l’article donnant le détail de l’évolution des combats dans le Donbass (+ vidéos) ici

 

 

Par Jacques FrèreNationsPresse.info - le 30 janvier 2015

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Ukr. - Combats sans répits

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Photo : BTR-80 revalorisé de la 79e aéromobile et son infanterie, vers l’aéroport de Donetsk

 

 

Ukraine/Donbass : combats sans répits

à l’aéroport de Donetsk

 

Donetsk, aujourd’hui, a une fois de plus été sous le feu de l’artillerie kiévienne comme jamais auparavant. Les forces ukrainiennes semblent vouloir à tout prix reprendre la zone aéroportuaire avant un « cessez-le-feu » qu’elles ne respecteront pas de toute manière. C’est aussi le sens de l’intensification des tirs d’artillerie depuis quelque 48 heures contre les zones habitées (Gorlovka, Dokuchaevks, Enakievo, Donetsk…). Kiev cherche à casser le moral des troupes de Nouvelle Russie. C’est dire que celui de ses propres troupes n’est pas au mieux.

 

 

 

 

Sur ordre de Washington, le ministère de la Défense de Lituanie a signé un contrat avec Kiev pour l’achat de grandes quantités de munitions, pour un montant d’environ 17,8 millions de dollars, pour les forces répressives de Kiev. De plus, la Lituanie entend fournir à l’Ukraine un grand nombre de fusils d’assaut G36, des mortiers de 120, et des systèmes antichars de 84 mm Carl-Gustaf. Les premières livraisons doivent arriver avant la fin de l’année.

 

Mais Kiev a aussi et surtout besoin de matériels lourds et de véhicules, car ses pertes ne sont pas anodines. La semaine dernière, les forces de Kiev auraient perdu une soixantaine d’engins divers, dont 15 transports de troupes blindés (BMP, MT-LB, BTR, KrAZ), 7 chars lourds, 8 blindés légers, 10 obusiers de 122 D-30, 1 automoteur d’artillerie de 152 mm 2S19 MSTA-S, 6 lanceurs BM-21 Grad et un nombre important de véhicules Ural, KrAZ, UAZ, ZIL et autres.

 

En ce qui concerne les pertes humaines, depuis le cessez-le-feu des accords de Minsk en septembre, la semaine qui vient de s’écouler fut la plus meurtrière : du 29 novembre au 5 décembre, on décompte jusqu’à 600 combattants (garde nationale et armée) tués ou grièvement blessés, 140 d’entre eux uniquement dans la zone de l’aéroport de Donetsk.

 

 

Front nord : intensification de l’activité des forces de Kiev

 

Au sud immédiat de Stanitsa Luganskaya, à proximité du pont enjambant la rivière, les cosaques du Don viennent de mettre en place un point fort destiné à stopper, sinon freiner, toute tentative de progression des forces de Kiev par la voie principale menant à Lugansk. Vers 13 h 50, heure locale, les positions ukrainiennes vers Popasna (au nord-ouest de Pervomaïsk) ont reçu plusieurs salves de la part des batteries des forces républicaines.

 

 

Dans le saillant fortifié de Debaltsevo, on a entendu presque toute la nuit des duels d’artillerie. 24 heures après les faits, nous avons une nouvelle confirmation de la réussite des frappes de l’artillerie républicaine contre un poste de commandement et de logistique des troupes de Kiev près de l’agglomération de Debaltsevo (voir photos ci-dessus). Il s’agissait d’une position tenue par des éléments de la 128e brigade et du 11e « bataillon » de la garde nationale. En fin de journée, on notait un nouveau duel d’artillerie dans le secteur de Debaltsevo.

 

La matinée dans le secteur de Nikishino fut relativement calme, et c’est juste après midi que les combats ont repris. Les forces de Kiev ont encore employé massivement leurs batteries Grad, en plus de leurs obusiers sur cette zone. Les accrochages ont coûté la vie à un milicien.

On note plusieurs frappes d’artillerie des forces de Kiev contre le village de Shevchenko à l’ouest de Kirvskoe, de même que vers l’est de cette agglomération ce matin.

 

Le secteur de l’agglomération d’Enakievo, à l’ouest du saillant, a encore été touché par des tirs. Un grand nombre d’habitations se retrouve sans électricité, sans Internet et sans gaz. Il y a aussi de nombreuses victimes, dont des enfants. Depuis plusieurs jours, l’agglomération subit des pilonnages réguliers, sans véritablement cibler telle ou telle position supposée des FAN. Par ailleurs, on note un renforcement sectorisé sur la route menant à Uglegorsk de la part des forces de Kiev qui tentent progressivement de réaliser une avancée au sud-est de Gorlovka sur la M04.

 

Engagés dans le saillant de Debatselvo (secteur nord-est au sein des détachements de la brigade « Prizrak » – QG : Pervomaïsk), les volontaires français participent au maintien de la ligne de front face au « bataillon Kiev-2 » de la garde nationale. Les forces ukrainiennes sont équipées en chars et en artillerie de manière disproportionnée. Depuis début décembre, à la neige et à l’isolement s’ajoute une recrudescence des pilonnages sur les positions des FAN. Pourtant, loin de céder au découragement, les volontaires français maintiennent un travail quotidien et une autodiscipline essentielle. Quelques images ici montrent des missions de reconnaissance, des entraînements, ainsi que la vie quotidienne sur le front.

 

Gorlovka a été relativement épargnée par rapport à hier. Mais la nuit dernière fut particulièrement agitée : ce matin les destructions étaient importantes, on relevait de nombreuses lignes électriques endommagées, de même que des conduites de gaz et d’eau coupées. Mais, a priori, pas de victimes civiles.

 

On signale, ce soir, à l’ouest de Gorlovka, plusieurs accrochages sérieux entre des unités légères ukrainiennes et la milice. Vers 22 h (heure locale), plusieurs salves de BM-21 des FAN frappaient la route menant à Dzerzhynsk et des tirs de deux batteries de 122 D-30 étaient signalés sur le secteur ouest de l’agglomération et contre des positions d’artillerie kiéviennes à Novobahmutovkoy (nord d’Avdeevka).

 

Au nord-nord-ouest, on signale ce soir un important mouvement de troupes ukrainiennes vers Kramatorsk : au moins 50 véhicules blindés et un nombre indéfini de véhicules divers.

 

 

Donetsk : assaut sur l’aéroport

 

À Donetsk, toute la nuit dernière a été secouée par des salves de l’artillerie kiévienne sur la quasi-totalité des quartiers de la ville. Trois personnes sont décédées et dix ont été blessées. Dans la matinée, vers 4 h 45, les batteries Grad des forces de Kiev s’en sont prises aux abords de la ville, contre les positions supposées des FAN. La matinée s’est poursuivie par des tirs incessants des batteries ukrainiennes, positionnées vers Avdeevka, notamment contre les terminaux de l’aéroport. Puis en début d’après-midi, c’est vers les quartiers sud-ouest de l’agglomération de Donetsk que les tirs se sont concentrés.

 

Parallèlement, on notait une intensification des affrontements sur la zone aéroportuaire et vers le sud-est de Peski pendant plus de cinq heures. Les forces de Kiev semblent avoir mis le paquet pour reprendre la zone, alors qu’elles détiendraient (c’est à souligner au conditionnel) encore quelques positons dans les ruines de l’aérogare centrale.

 

En fin d’après-midi, on signalait plusieurs attaques de DRG républicains sur Opitnoe, village au nord-ouest immédiat de la zone aéroportuaire et au sud d’Avdeevka. Sur Opitnoe, les premières contre-attaques semblent avoir commencé vers midi.

Ce soir, le quartier Petrovsky est une fois de plus soumis aux salves nourries de l’artillerie kiévienne.

 

 

Front sud : nouvelles frappes sur un PC tactique ukrainien

 

Après les pilonnages d’artillerie d’hier, c’est vers Elenovka qu’une partie de la nuit, les batteries ukrainiennes se sont concentrées. Verrou sur la N20 au sud de Donetsk, cette agglomération a, une nouvelle fois, subi des frappes concentrées de lance-roquettes multiples. Puis, vers 14 h 40, les batteries de lance-roquettes multiples ukrainiennes ont pilonné Razdolnoye (15 km à l’est de Volnovakha), avant de s’en prendre à Dokuchaevsk vers 17 h (heure locale).

 

Des frappes qui préparent sans doute une opération de grande envergure dans les heures et les jours à venir, mais qui n’ont pas empêché l’artillerie républicaine de frapper, une nouvelle fois, les positions de Kiev vers le village de Bogdanovka (12 à 15 km à l’est de Volnovakha), là où se situait un poste de commandement de mercenaires polonais, détruit précédemment. Dans la matinée, les pertes significatives essuyées par les forces ukrainiennes étaient confirmées : 2 BMP mis hors de combat, 2 lanceurs BM-21 détruits, un entrepôt de munitions et de logistique et au moins 50 combattants neutralisés (tués ou blessés).

 

 

On note, ce soir, plusieurs mouvements de troupes inquiétants : à l’ouest de Volnovakha, une colonne d’une trentaine de véhicules transportant de l’infanterie, renforcée de 6 chars lourds et de BM-21 ; et au sud-ouest en provenance de la zone de Mariupol, un autre convoi, qui serait celui-là de la garde nationale.

 

On évoque aussi le transfert du « bataillon Aydar » (300 paramilitaires) sur Granitnoe. L’unité était jusqu’alors sur le secteur de Shachtye et avait sérieusement été amoindrie en effectifs comme en moyens depuis l’été dernier. Il est fort possible qu’elle ait reçu des renforts. Information à confirmer.

 

 

Jihad néonazi

 

Les Patriotes ukrainiens, formation néonazie liée à Svoboda dont le « bataillon Azov » (financé par Kolomoisky) est le bras armé, soutiennent le terrorisme wahhabite (allié des Américains) dans le Caucase du Nord. Comme toutes les formations extrémistes du Bandéristan, d’ailleurs. Leur porte-parole, Igor Mozychuk (ou Mosiychuk en sabir galicien), s’est félicité de la dernière action terroriste des jihadistes « tchétchènes » à Grozny et a appelé à d’autres actions de ce genre contre la Russie et le peuple tchétchène (source).

 

Le pathétique Mozychuk veut porter la guerre en Russie alors qu’il est tricard sur le front : en juin dernier Kolomoisky l’avait interdit de séjour dans l’oblast de Dniepropetrovsk et même au sein du « bataillon Azov » pour avoir osé critiquer publiquement (et avec des propos antisémites) sur les réseaux sociaux le rôle néfaste des oligarques en Ukraine. C’était ça ou le sort qui fut réservé à Sacha le Blanc au lendemain du coup d’État du Maidan (ici). Désormais, le pachyderme à la rune du loup fait la guerre sur les bancs de la Rada (élu grâce au parti radical de Lyachko, il n’a pas eu le cran de se présenter sous ses propres couleurs). Gloire à l’Ukraine !

 

Résultat : la Fédération de Russie vient d’ouvrir une procédure pénale contre trois députés ukrainiens appelant à soutenir le terrorisme : Yuri Bereza (le chef de « Dnepr-1 » qui s’était enfui de la poche d’Ilovaisk en abandonnant ses troupes), Andrei Levus (des services spéciaux) et Igor Mozychuk.

 

Par extension, on peut affirmer que les formations et individus en dehors de l’Ukraine (en France notamment) qui soutiennent le régime de Kiev et les groupes politiques extrémistes galiciens (dits « ukrainiens ») se rendent complices de facto du terrorisme islamique atlanto-compatible. Ce sont les mêmes qui sont toujours du côté des intérêts mondialistes (même s’ils affirment le contraire, toute honte bue) : avant-hier avec les islamistes de Bosnie, les néofascistes croates et les Albano-mafieux, hier avec les jihadistes en Libye et en Syrie, aujourd’hui du côté des « orange-brun » de Galicie et des islamistes du Nord-Caucase. S’il y a demain des attentats en France (les « filières tchétchènes » ne sont pas une vue de l’esprit), on pourra demander des comptes aux abrutis qui admirent tant les nervis de Praviy Sektor et autres Patriot Ukrayiny.

 

 

Par Jacques Frère NationsPresse.info – le 7 décembre 2014

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