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Ce « gotha » dont les citoyens ont toutes les raisons de se méfier

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Ce « gotha » dont les citoyens ont

toutes les raisons de se méfier

Par Daniel Vanhove (*)

 

 

Les jours, les semaines, les mois, les années défilent et se ressemblent… L’on pourrait même ajouter, les siècles passent, et se ressemblent aussi… Ce sont toujours les mêmes qui gagnent et les mêmes qui perdent… Les dominants d’un côté, les dominés de l’autre. L’Histoire semble immuable à ce niveau. À notre époque, la différence majeure réside dans l’information. Autrefois difficile à appréhender, elle est aujourd’hui surabondante au point que beaucoup s’y perdent et finissent par tout mélanger… ce qui revient (presque) à dire que ceux-là ne sont pas mieux informés qu’auparavant. La quantité y est sans doute, mais avec une perte en qualité évidente… Comme n’importe quel autre produit dans ce monde désormais « marchandisé » à outrance, l’information est devenue objet de consommation…

 

Il y a quelques jours, Mme Ch. Lagarde – directrice générale du FMI (Fonds Monétaire International), la fonctionnaire internationale la plus payée au monde, avec un salaire d’environ 500.000 US $ annuel (soit, près de 32.000 € par mois) sur lequel elle ne paie aucun impôt (!) en vertu des articles 34 & 38 de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques – était à Bruxelles dans le cadre des Grandes Conférences Catholiques.

 

Au-delà des questions que l’on peut se poser sur la présence de la directrice du FMI à de telles Conférences, le plus incroyable réside sans doute dans le contenu du discours prononcé par Mme Lagarde qui, sans sourciller, indiquait que « … tout le monde gagnera à une réduction des inégalités excessives… » Le public présent à cette conférence « catholique » a-t-il écouté ces sornettes « pieusement » ou y en a-t-il au moins un qui a tenté d’infliger à cette dame le seul traitement qu’elle méritait, à savoir un entartage à la Noël Godin !? L’on se demande si on rêve (ou plutôt cauchemarde) en entendant de tels propos. Et comment ne pas réagir !? Qu’elle commence donc par revoir son salaire et ceux de son entourage…

 

Mme Lagarde a énuméré ainsi quantité de bonnes intentions, avançant même que : « Nos études montrent que, contrairement aux idées reçues, les bienfaits d’une hausse du revenu viennent d’en bas et non d’en haut ». On ne sait à qui elle pensait dans ces « idées reçues »… Quant à nous, du peuple, nous le savions depuis longtemps et n’avions pas besoin que cela soit asséné par la directrice du FMI. Mme Lagarde aurait-elle trouvé le fil à couper le beurre ? Et sincèrement, y a-t-il un poste au monde qui mérite un tel salaire sans parler de tous les avantages qui vont avec ? La réponse doit être claire : non !

(voir :

http://www.lalibre.be/actu/international/christine-lagarde-tout-le-monde-gagnera-a-une-reduction-des-inegalites-excessives-5581d00e3570f340d7309933)

 

Le plus beau de l’histoire est de voir avec quelle pugnacité, quelle hargne la même directrice si bien intentionnée lorsqu’il s’agit de donner des leçons de morale dans un cadre « catholique », agit de commun accord avec les hautes instances internationales (UE–BCE–FMI aussi appelé « Troïka ») qui ont mis la Grèce à genoux.

 

Vivre avec 32.000 € par mois sans payer d’impôts, et réclamer de la Grèce des efforts supplémentaires auprès de chômeurs et retraités qui tentent de survivre avec 500 € par mois est une honte, une imposture qui mériterait qu’elle soit sur le champ destituée de ses fonctions et rendent les 95 % de ce qu’elle a perçu sur le dos des plus pauvres qui voient valser de tels chiffres et sont tout simplement paralysés dans leur dramatique situation, ne sachant pas pour beaucoup d’entre eux, comment finir le mois.

 

Pour rappel, le taux de suicide a augmenté de manière endémique en Grèce, depuis les mesures d’austérité prônée par les autistes qui nous gouvernent.

 

Et tout ce beau monde, qui virevolte de sommets en réunions spéciales pour tenter de voir comment assécher encore un peu plus ceux qui n’ont déjà presque plus rien, ces arrogants qui se drapent derrière leurs mandats immérités, ce gotha de nantis que vomissent de plus en plus les peuples ne doit plus s’étonner de voir l’Europe virer à la couleur brune dont ils affirment ne pas comprendre les raisons et tout faire pour la combattre. Ils en sont les premiers responsables, et avec eux les médias complaisants qu’ils contrôlent et manipulent. Rarement sans doute, le monde a fait face à tant de cynisme affiché.

 

Certains peuvent toujours ânonner que le problème majeur de l’Europe est l’immigration… c’est vraiment l’arbre qui cache la forêt. Le problème majeur de l’Europe (et de la mondialisation en général) est précisément ces inégalités devenues intolérables entre les toujours plus riches et les toujours plus pauvres. L’immigration de plus en plus massive en est d’ailleurs l’une des résultantes. Entre ces patrons de grandes entreprises qui s’octroient des salaires d’une indécence sans nom, ces fonctionnaires surpayés et jamais responsables de leurs erreurs pourtant multiples, assurés du renouvellement de leurs mandats dans ce jeu de donnant-donnant entre petits copains, et les retraités, les chômeurs, les jeunes, les travailleurs dont les conditions se sont précarisées au fil des ans, la fracture est désormais béante. Le jour arrive où la révolte populaire viendra les surprendre sous leurs fenêtres et ils s’en étonneront sans doute, vivant dans leur bulle aseptisée et morne, faite de directives et de décrets qui n’intéressent pas le citoyen…

 

Aujourd’hui que se joue le sort de la Grèce, les autres peuples des pays européens voisins regardent et comprennent petit à petit comment ce gotha s’est organisé pour dépecer un pays et s’enrichir sur son dos. Parce que comme l’expliquent les responsables de Syriza, c’est l’Europe et ses banquiers qui s’enrichissent sur le dos de sa population, en accordant des prêts à des taux qu’en d’autres circonstances on qualifierait d’usuraires… et viennent nous dire ensuite, qu’il faut « réduire les inégalités excessives »…

 

Quelle imposture que ces fonctionnaires ! Quels parasites ! Cela se vérifie presque chaque jour. N’était qu’à voir ce jeu de crabes lors de la nomination de J-Cl. Junkers à la suite de M. Barroso à la tête de la Commission. Bel exemple pour les peuples, en effet, que de nommer aux plus hautes fonctions européennes l’un des artisans d’un paradis fiscal nommé le Luxembourg. Et ceux-là pensent que la population n’a pas de mémoire et ne se souvient pas !? Ils nous prennent donc en plus, pour des imbéciles… Non contents d’avoir renoncé depuis belle lurette à toute probité, de n’avoir plus la moindre intégrité personnelle, d’être pour de nombreux d’entre eux mêlés à de sombres magouilles et malversations multiples, ils se traînent dans la fange pour décrocher le poste supplémentaire où ils pourront pendant quelques années encore s’en foutre plein les poches… Voilà l’idée que ceux-là se font des populations qu’ils prétendent gérer.

 

Hier à Montpellier, lors d’une soirée consacrée au parti Syriza, une responsable locale nous expliquait que ce qui avait permis le succès de ce parti « de gauche » était que le Pasok (parti social-démocrate grec qui fait partie du Parti socialiste européen et de l’Internationale socialiste – ben, tiens ! –) n’était plus considéré ni désigné depuis longtemps par les Grecs comme un parti « de gauche ». Et que, tant que dans les autres pays européens, les partis socialistes qui mènent de concert la politique néo-libérale identique à celle de la droite seraient considérés comme étant la « gauche », la confusion règnerait au sein de la population. À méditer…

 

Vive la vraie gauche de Syriza… vive la vraie gauche de Podemos… et de celles et ceux qui dans d’autres pays, leur emboiteront le pas et oseront lancer à cette Europe de technocrates et de financiers qui nous auront empoisonnés la vie pendant trop longtemps, le mot que Cambronne adressa aux Anglais qui les sommaient de se rendre et de capituler !

 

P.S. : scoop de dernière minute : Mme Lagarde vient d’annoncer que si les instances le lui demandaient, elle se sentait prête à « servir » pour un nouveau mandant à la tête du FMI, « cette belle maison », a-t-elle ajouté…

 

où l’on voit l’hypocrisie et la duplicité à l’œuvre quand ces responsables font mine de confondre « servir » et « se servir »…

 

 

 

Par Daniel Vanhove - legrandsoir.info – le 28 juin 2015

 

(*) Daniel Vanhove : observateur civil – Auteur de : « Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes » - 2005 – Éd. M. Pietteur ; « La Démocratie Mensonge » - 2008 – Éd. M. Pietteur.


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Tous paranos ? Non, voici dix théories conspirationnistes confirmées par les faits

Tous paranos ? Non, voici dix théories conspirationnistes confirmées par les faits | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Dessin : leblogducommunicant2-0.com

 


Tous paranos ?

Non, voici dix théories conspirationnistes

confirmées par les faits

Par Jake Anderson

 

Le troisième conflit mondial sera une guerre de guérilla qui se jouera sur le terrain de l’information, sans aucune distinction entre des militaires et des civils – Marshall McLuhan.

 

Depuis quelques années, une simple allusion à la théorie du complot est de plus en plus ridiculisée, même par les officines des grands médias parmi les plus libérales. Mais ne les laissez pas vous tromper : il ne s’agit pas toujours de gentilles fadaises, sans preuves ni fondements.

 

En fait, parfois, il arrive qu’elle soit carrément vraie.

 


En voici dix fois la preuve…

 

 

— 1. L’incident du golfe du Tonkin, qui provoqua l’entrée en guerre des USA contre le Viet Nam, n’a jamais eu lieu


 

Selon la théorie complotiste : l’incident du golfe du Tonkin, un tournant dans l’implication des USA au Vietnam, ne s’est en réalité jamais produit.

 

De fait, l’incident en question – auquel on se réfère aussi en parlant de l’incident du vaisseau USS Maddox, impliqua ce croiseur lors d’un supposé engagement naval avec trois bateaux torpédo nord-vietnamiens, patrouillant dans les eaux nationales. Le Maddox tira plus de 300 obus. Le président Lyndon B. Johnson rédigea la résolution du golfe du Tonkin, qui devint la justification légale de l’entrée en guerre des USA au Vietnam.

 

Le problème est que ça ne s’est pas passé ainsi. En 2005, une étude interne de l’Agence nationale de sécurité fut déclassifiée et révéla qu’il n’y avait aucun vaisseau nord-vietnamien présent lors des incidents du Tonkin. D’où la question : sur quoi tira le Maddox ?

 

En 1965, le président Johnson devait commenter : « Pour ce que j’en sais, notre marine avait tiré sur des baleines. » Il convient de souligner également ceci : l’historien officiel de l’ANS, Robert J. Hanyok, rapporta par écrit que l’agence avait délibérément modifié les rapports des services de renseignements, en 1964.

 

Il conclut même : « Le parallèle à faire entre les fautes commises par les services de renseignements au golfe du Tonkin et les manipulations de ceux-ci concernant la guerre en Irak, rend plus que jamais nécessaire le réexamen des événements d’août 1964. » (voir ici et )

 

 

— 2. L’expérience sur la syphilis à Tuskegee – le non-traitement délibéré de patients infectés par la syphilis


 

Selon la théorie complotiste : entre 1932 et 1972, le service de santé publique US a conduit une étude clinique sur des hommes américains de race noire vivant en zone rurale, et ayant contracté la syphilis.

 

Le service de santé publique n’a jamais informé ces hommes qu’ils avaient une maladie sexuellement transmissible, ni ne leur a offert de traitement, même après que la pénicilline fut disponible comme médicament dans les années 1940. Aussi triste que cela puisse être, c’est la pure vérité.

 

Plutôt que de recevoir un traitement, les sujets de cette étude ont été informés qu’ils étaient porteurs d’un mauvais sang. Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, 250 de ces hommes ont été appelés sous les drapeaux, et y ont appris – pour la toute première fois – qu’ils étaient atteints de la syphilis. Et même en connaissance de cause, il leur fut refusé un traitement par le service de santé publique.

 

Jusqu’au début des années 1970, 128 des 399 hommes étaient morts de la syphilis ou de ses complications, 40 épouses furent infectées et 19 de leurs enfants furent atteint de syphilis congénitale. Il convient de souligner également ceci : une expérience similaire conduite sur des prisonniers, des soldats et des patients d’un hôpital psychiatrique au Guatemala, consistait pour le service de santé publique à infecter délibérément ces populations, pour ensuite les traiter avec des antibiotiques. (Voir ici et )

 

 

— 3. Le projet MKUltra : le programme de la CIA de contrôle mental


 

Selon la théorie complotiste : la CIA a conduit des expériences secrètes portant sur des techniques de contrôle de l’esprit sur des citoyens US entre 1950 et 1973. C’est tellement vrai qu’en 1995, le président Clinton a présenté des excuses publiques et officielles de la part du gouvernement US.

 

En substance, la CIA utilisait les drogues, l’électronique, l’hypnose, les privations sensorielles, l’abus sexuel et verbal ou encore la torture, dans le cadre d’expériences empiriques d’adoption de comportements programmés, et ce sur des individus. Ce projet inclut les travaux de centaines de projets sous-traités à plus de 80 institutions, dont des universités, des hôpitaux, des prisons, et des entreprises pharmaceutiques.

 

Le gros de l’histoire fut révélé en 1977, lorsqu’un décret exigea de rendre publics 20 000 documents jusqu’alors classifiés, ce qui entraîna une série d’auditions sénatoriales. Vu que le directeur de la CIA de l’époque, Richard Helms, avait déjà détruit la plupart des dossiers pourtant accablants du projet MKUltra, ce qui s’est passé à cette période reste à ce jour essentiellement méconnu. Et bien sûr, personne ne fut accusé de quoi que ce soit.

 

Il convient de souligner également le pire : de plus en plus de preuves s’accumulent, qui attestent que Theodore Kaczynski, mieux connu sous le surnom de la bombe humaine, a été un sujet du projet MK Ultra, alors qu’il était étudiant à Harvard, à la fin des années 1950. (voir ici, et ).

 

 

— 4. L’opération Northwoods : l’armée US avait planifié une opération sous faux drapeau pour impliquer Cuba


 

Selon la théorie complotiste : l’état-major US conçut et approuva un plan impliquant des actes de terrorisme sur le sol US afin de faire basculer l’opinion publique états-unienne en faveur d’une guerre contre Cuba. Noir sur blanc : il suffit de savoir lire…

 

Heureusement, le président Kennedy rejeta ce projet, qui incluait : assassiner de citoyens en pleine rue d’une balle dans la tête ; couler en pleine mer des bateaux remplis de réfugiés fuyant Cuba ; provoquer une vague de terrorisme paniquant tout Washington D.C., Miami et ailleurs ; accuser sciemment des individus innocents pour des attentats à la bombe en forgeant de fausses accusations ; et détourner des avions.

 

En outre, les hauts gradés de l’état-major, dirigé par Lyman Lemnitzer, prévoyaient de monter un dossier accusant Fidel Castro et les réfugiés cubains d’être derrière ces attaques. Peut-être le plus infâme de tout, Lemnitzer voulait aussi orchestrer sous faux drapeau, l’attaque d’un avion de chasse cubain contre un avion de ligne rempli de jeunes élèves. (voir ici et )

 

 

— 5. Trafic de stupéfiants par la CIA à Los Angeles


 

Selon la théorie complotiste : durant les années 1980, la CIA a facilité la vente de cocaïne aux gangs sanguinaires des rues de L.A., Crips et autres, et achemina les millions du commerce de la drogue au profit de guérilleros d’Amérique latine, les Contras.

 

C’est un écheveau complexe, mais c’est bel et bien la vérité. Le livre de Gary Webb, Dark Alliance : la CIA, les Contras et l’explosion du commerce du crack met en lumière comment les Contras, soutenus par la CIA, ont pu faire de la contrebande de cocaïne aux USA, distribuer le crack aux gangs de Los Angeles, et empocher les profits. La CIA a directement aidé les dealers de drogue pour financer les Contras.

 

Le réseau de la drogue, comme l’appela Webb dans un article du San Jose Mercury en 1996, « a inauguré le premier canal entre les cartels de la cocaïne en Colombie et les banlieues noires de Los Angeles, une ville rebaptisée depuis la capitale mondiale du crack. La cocaïne, qui coula à flots, fut l’étincelle qui fit exploser la consommation de crack dans les villes US… et fournit les capitaux et les contacts nécessaires aux gangs pour acquérir des armes automatiques. »

 

Pire, il convient de souligner également que le 10 décembre 2014, Webb se suicida d’une façon très originale : au moyen de deux balles dans la tête. (voir ici et ).

 

 

— 6. L’opération Mockingbird : les grands débuts du contrôle des médias


 

Selon la théorie complotiste : à la fin des années 1940, alors que la guerre froide prenait son essor, la CIA lança un projet top secret appelé Opération Mockingbird. Son objectif était d’influencer voire de contrôler les principales officines médiatiques.

 

Ils planifièrent aussi d’embaucher directement des journalistes ou reporters comme salariés de la CIA, ce qui – à ce qu’il paraît – serait encore d’actualité à ce jour. Les architectes de ce plan se nommaient Frank Wisner, Allen Dulles, Richard Helms, et Philip Graham (ce dernier éditeur au Washington Post), et envisageaient de recruter les organisations américaines d’information et que les journalistes deviennent ni plus ni moins des espions et des propagandistes.

 

La liste de leurs agents complices incluait des journalistes de tous horizons : ABC, NBC, CBS, Time, Newsweek, Associated Press, United Press International (UPI), Reuters, Hearst Newspapers, Scripps-Howard, Copley News ServiceVers les années 1950, la CIA avait infiltré le monde des affaires, des médias, des universités avec des dizaines de milliers d’agents occasionnels. Heureusement que cette époque où nos médias roulaient pour les grosses entreprises ou le gouvernement, par l’intox ou le service après-vente, est bien révolue ! (Voir ici, et )

 

 

— 7. COINTELPRO : les programmes de contre-espionnage des années 1960 contre les activistes.


 

Selon la théorie complotiste : COINTELPRO consistait en une série de projets illégaux et clandestins du FBI, permettant l’infiltration d’organisations politiques états-uniennes afin de les discréditer et de les diffamer.

 

Ils visaient les opposants à la guerre du Vietnam, les dirigeants du mouvement pour les droits civiques comme le Pasteur Martin Luther King et une pléthore d’activistes et autres journalistes. Les actes commis à leur encontre incluaient la guerre psychologique, les calomnies publiques par l’usage de preuves forgées et de documents falsifiés, le harcèlement, l’incarcération abusive, et selon certains, l’intimidation, voire même la violence physique et l’assassinat.

 

Des méthodes similaires ou plus sophistiquées sont encore d’usage, à ce jour, en parallèle au contrôle de la NSA (voir le point 10 de cet article). (Voir ici, et ).

 

 

— 8. L’opération Snow White : l’Église de Scientologie infiltre le gouvernement, et subtilise des informations


 

Selon la théorie complotiste : L’opération Snow White [Blanche-Neige, NDT] est le nom donné à l’infiltration sans précédent par l’Église de Scientologie du gouvernement US, durant les années 1970. Ils volèrent des dossiers gouvernementaux classifiés concernant la scientologie, issus d’une douzaine d’agences gouvernementales.

 

En 1977, le FBI révéla finalement l’affaire Snow White, ce qui conduisit à l’arrestation et à l’emprisonnement d’un haut personnage de l’Église. L’objectif-clef du programme d’infiltration était de prendre connaissance et légalement supprimer « tous les faux dossiers gardés secrets portant sur les pays cibles de l’Église ». Il visait aussi à permettre à ses dirigeants, dont L. Ron Hubbard lui-même, de « visiter les pays occidentaux sans encourir de menaces ». Après analyse, il était évident qu’il n’y avait rien de légal dans leur entreprise. (Voir ici, et )

 

 

— 9. Les grandes multinationales et les gouvernements définissent la politique économique en secret (TPP, TISA, etc.)


 

Selon la théorie complotiste : des activistes qui dénonçaient depuis des années la création d’un gouvernement mondial des multinationales étaient tout bonnement qualifiés de paranos. Peut-être l’étaient-ils, mais que vous appeliez cela le Nouvel Ordre Mondial ou non, cela au moins qu’ils avaient raison.

 

Le 13 novembre, WikiLeaks diffusa le brouillon tenu secret du texte des négociations du TPP (le partenariat trans-pacifique) concernant la propriété des droits intellectuels. Il révéla l’existence d’un accord de libre-échange régional et exclusif négocié par les pays de l’Asie du pacifique, dont l’Australie, le sultanat de Brunei Darussalam, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les USA et le Vietnam.

 

L’« Electronic Frontier Foundation » affirme que le TPP implique « des conséquences largement négatives pour la liberté d’opinion, le droit à la vie privée et les règles de procédures de recours, et rendra plus difficile pour les gens, la capacité d’innover ». Il convient de souligner qu’en juin 2014, WikiLeaks révéla l’existence d’un accord commercial plus étendu encore, traitant des services publics (TiSA), où 50 pays s’accordèrent pour privatiser à une échelle sans précédent, à travers le monde, leurs secteurs publics.

 

L’accord doit essentiellement empêcher les gouvernements de ramener les services publics sous l’autorité des parlements et de la nation. Cela mettra en péril la capacité des États à œuvrer à la protection de l’environnement ou encore à préserver la sécurité sociale. (Voir ici et )

 

 

— 10. Le gouvernement US espionne illégalement ses propres citoyens

 

Selon la théorie complotiste : On avait l’habitude de plaisanter à propos de ce délire dystopique tiré d’imaginations trop exaltées (probablement tiré de 1984, de Georges Orwell), et propre à une certaine jeunesse suspicieuse envers tout gouvernement. Quand on entendait ils nous espionnent, où que l’on aille, on souriait poliment, mais on pensait plutôt : encore un cinglé parano et adepte du grand complot, et de l’existence des petits hommes verts.

 

Même quand on révéla que la NSA nous avait illégalement espionnés et collectait nos données personnelles à partir de nos téléphones portables depuis plus d’une décennie, les gens essayaient de le justifier, d’une façon ou d’une autre. « Oui, ils analysent nos transmissions, mais c’est dans le cadre de la sécurité nationale », ou encore « Dans le monde de l’après 11 septembre, certaines libertés doivent être mises entre parenthèses pour notre sécurité à tous, n’est-ce pas ? » En fait, ces justifications sont complètement fausses, il ne s’agit que de masturbation [branlette, NDT] intellectuelle.

 

Non seulement il n’y a pas de preuves indiquant que la NSA nous a protégés du terrorisme, mais en plus on dirait que tout ça nous rend en fait plus vulnérables. Grâce aux révélations sur la NSA et leur fameux projet Prism, nous savons que l’échelle de l’espionnage que nous subissons est encore plus étendue que ce que beaucoup de théoriciens de la conspiration avaient imaginé à la base.

Début juin 2014, le Washington Post rapportait que près de 90 % des données collectées par les programmes de surveillance de la NSA portaient sur les utilisateurs d’internet, sans lien aucun avec des activités terroristes. Selon l’Union des libertés civiles américaines, c’est là une violation claire de la Constitution.

 

L’ULCA poursuit la NSA devant les tribunaux, affirmant que cette sorte de pêche au gros filet de collecte de données est une violation du quatrième amendement relatif à la vie privée, ainsi que du premier portant sur la liberté d’expression et d’association.

 

 

 

Par Jake Anderson (lewrockwell.com) - traduit par Geoffrey, relu par jj pour le Saker Francophone – le 20 mai 2015.

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Partenariat Trans-Pacifique et mort de la République

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Partenariat Trans-Pacifique et mort de la République

Par Ellen Brown

 

Alors que la Commissaire européenne Cecilia Malmström vient de défendre le projet du TTIP devant le parlement fédéral belge, Investig'Action vous propose cette analyse d’un autre accord de libre-échange qu’est en train de négocier Washington. Le TPP, tout aussi discret que son pendant transatlantique, est un accord entre les États-Unis, le Mexique, le Canada, le Japon, Singapour et sept autres partenaires concernant 40 % de l’ensemble des marchés mondiaux. La juge Ellen Brown relève comment cet accord ferait passer le droit des multinationales avant celui des citoyens. Un problème qui se pose aussi à travers le TTIP.

 

  

« Les États-Unis s’engagent à garantir à chaque état de l’Union une forme de gouvernement républicain » — Article IV. Section 4. Constitution des États-Unis

 

Une forme républicaine de gouvernement est celle qui donne le pouvoir à des représentants des citoyens, officiellement élus et exerçant le pouvoir conformément aux termes de la loi. Dans The Federalist Papers, James Madison définit la république comme « un gouvernement qui tient tous ses pouvoirs directement ou indirectement de l’ensemble de la population… »

 

Or il faut savoir que, le 22 avril 2015, la commission Finance du sénat a approuvé une loi autorisant le traitement accéléré du Partenariat Trans-Pacifique (TPP), important accord commercial qui court-circuiterait notre forme républicaine de gouvernement et confierait le pouvoir législatif et judiciaire à un groupe étranger d’avocats associés constitué de trois personnes.

 

Ce si discret TPP est un accord entre le Mexique, le Canada, le Japon, Singapour et sept autres partenaires concernant 40 % de l’ensemble des marchés mondiaux. L’autorité compétente pour le traitement accéléré — fast track — de ce dossier peut désormais soumettre son texte en séance plénière au Sénat dès la semaine prochaine. Fast track signifie que le Congrès ne pourra amender l’accord commercial qui sera soumis à un vote à la majorité simple des élus. La négociation secrète du traité et son vote accéléré par le Congrès sont ainsi jugés indispensables pour en assurer l’approbation, car, si l’opinion publique avait le temps d’en étudier tous les aspects, l’opposition pourrait s’organiser et le rejeter.

 

 

Abdiquer le pouvoir judiciaire en faveur d’un groupe d’avocats associés

 

James Madison a écrit dans The Federalist Papers : La concentration de tous les pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire dans les mêmes mains peut être fort justement qualifiée de tyrannie… « Quand le pouvoir de juger est associé au pouvoir de légiférer, la vie et la liberté du citoyen est exposée à l’arbitraire, car le juge est celui qui rédige les lois… »

 

Et cela sera la conséquence inéluctable de ce que nous savons des termes secrets des accords du TPP.

 

La disposition la plus controversée du TPP est l’ISDS (Investor-State Dispute Settlement) — Organe de règlement des conflits entre État et Investisseurs — qui renforce les procédures existantes. Cet ISDS est apparu en 1959 à la faveur d’un premier accord commercial bilatéral. Selon The Economist, l’ISDS octroie aux firmes étrangères le droit inhabituel de déposer plainte auprès d’une cour d’arbitrage discrète constituée d’avocats très bien rémunérés en vue de demander des compensations chaque fois que le gouvernement vote une loi qui, selon elles, porterait atteinte à leurs bénéfices (comme des mesures contre le tabagisme, les dégradations de l’environnement ou encore les risques d’accidents nucléaires).

 

Ces juges arbitres officient au salaire horaire de 600 à 700 US Dollars, ce qui les incite peu à écarter les plaintes. Le caractère secret des procédures d’arbitrage et le manque de jurisprudence en ces matières laissent libre cours aux décisions les plus fantaisistes et arbitraires.

 

À ce jour, la compensation la plus élevée exigée par l’ISDS s’élève à 2,3 milliards d’US Dollars demandés par l’Occidental Oil Company au gouvernement équatorien pour l’interruption d’un contrat d’exploitation pétrolière pourtant décidée d’une manière formellement légale. Une autre procédure d’arbitrage est en cours, lancée par Vattenfall, une entreprise suédoise qui gère deux sites nucléaires en Allemagne et qui réclame une compensation de 4,7 milliards d’US Dollars sur base d’une clause de l’ISDS en matière d’investissements énergétiques, après que le gouvernement allemand ait décidé de mettre un terme à ses activités nucléaires après le désastre de Fukushima en 2011 au Japon.

 

Sous le régime du TPP pourtant, des décisions judiciaires plus dramatiques encore peuvent être attendues dans la mesure où la nature des investissements qu’ils protègent comprend non seulement « l’engagement de capitaux ou d’autres ressources », mais aussi « les gains et bénéfices escomptés ». Cela signifie l’extension d’un droit des entreprises dans d’autres pays que le leur, non seulement sur leurs infrastructures et les capitaux investis, mais aussi sur les revenus et bénéfices qu’elles en attendent.

 

Dans un article adressé par Yves Smith, Joe Firestone émet quelques hypothèses intéressantes : avec ce TPP, le gouvernement des États-Unis pourrait-il être poursuivi et tenu pour responsable s’il décidait de ne plus émettre de bons du Trésor et finançait ses déficits d’une autre manière (par exemple en augmentant la masse monétaire ou en émettant des pièces de milliards de dollars ?) Pourquoi pas ? Sauf qu’il ne le fera pas parce que des compagnies privées en subiraient des pertes de profits. Avec le TPP ou le TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership, en français « Partenariat Transatlantique de commerce et d’investissement ») en cours de discussion avec l’Union européenne, la Réserve Fédérale risquerait elle des poursuites si elle refusait de soutenir des banques trop grosses pour tomber en faillite ?

 

Firestone rappelle que sous l’accord commercial Tchèco-Néerlandais la République tchèque a été condamnée dans un différend Investisseur-État pour n’avoir pas accordé sa garantie financière à une banque insolvable où le plaignant avait des intérêts. L’investisseur a obtenu une compensation de £236 millions pour clore le différend. Quels seraient les dégâts se demande Firestone si la FED décidait de ne plus soutenir la Bank of America et qu’une compagnie d’investissement Saoudienne décide de la poursuivre ?

 

 

Céder le pouvoir législatif aux multinationales

 

La simple menace d’une réparation aussi extravagante d’un préjudice contestable suffirait à bloquer les projets de loi en cours. Mais le TPP prend les devants et s’accapare d’emblée la fonction législative en empêchant toute forme de régulation.

 

Public Citizen fait observer que le TPP offre aussi aux grosses banques de bons moyens d’édulcorer les efforts de régulation de Wall Street après que les dérégulations aient entraîné la pire crise financière depuis la grande dépression. Le TPP empêcherait les États d’exclure les produits financiers particulièrement risqués, tels les dérivés toxiques qui ont forcé le gouvernement à couvrir AIG pour un montant de 130 milliards d’US Dollars. Il interdirait les choix politiques qui empêcheraient les banques de devenir trop grandes pour faire faillite et ferait obstacle aux pare-feu envisagés pour prévenir la conversion de nos comptes épargne en fonds de casinos que sont les hedge funds.

 

Le TPP limiterait aussi le contrôle des mouvements des capitaux, instrument essentiel de prévention des déstabilisations créées par les flux de monnaies spéculatives… Et l’accord interdirait la taxation des mouvements spéculatifs de Wall Street comme le propose la Taxe Robin des bois qui pourtant permettrait de libérer des milliards de dollars pour l’aide sociale, la santé ou l’environnement.

 

Les décisions résultant de libres accords commerciaux antérieurs sont évoquées pour défier les tentatives de régulation du monde des affaires. Le monde de l’industrie des énergies fossiles tente de contourner les mesures du Québec visant à interdire le cracking écologiquement catastrophique pour exploiter le gaz de schiste. Veolia, compagnie française connue pour la construction d’un réseau de tramways desservant les colonies israéliennes à Jérusalem Est et dans les territoires occupés bloque le relèvement des salaires minimum en Égypte. Philip Morris, le grand cigarettier, poursuit l’Uruguay et l’Australie pour leurs mesures antitabac.

 

L’objectif du TPP n’est pas uniquement d’accroître le pouvoir des industriels étrangers, mais celui du monde international de la finance afin qu’il puisse s’en prendre devant des tribunaux étrangers aux politiques financières qui les contrarient et pouvoir ainsi demander des compensations aux contribuables pour les lois et règlements qui, selon eux, limiteraient leurs profits et décevraient leurs espérances de rentabilité.

 

 

Hypothéquer la souveraineté nationale

 

Comment justifier de telles entraves aux droits souverains des gouvernements ? Officiellement, l’ISDS les stimulerait en sécurisant les investissements étrangers. Mais, comme le fait remarquer The Economist, les investisseurs peuvent se protéger en contractant des assurances « risques politiques ».

 

D’autre part, le Brésil continue à bénéficier d’importants investissements étrangers alors qu’il se refuse à signer tout traité de type ISDS. De plus en plus de pays commencent à imiter le Brésil sur ce point.

 

Le rapport de ce 22 avril du Centre de Recherche Économique et Politique révèle pourtant à quel point les bénéfices de la libéralisation commerciale internationale sont dérisoires, équivalant à peine à 0.014 % de la consommation, soit environ 0.43 $ par personne et par mois. Cela, en supposant que les bénéfices soient uniformément répartis sur l’ensemble du paysage économique. En réalité, les sociétés multinationales perçoivent l’essentiel des bénéfices au détriment de la population mondiale.

 

Il semble bien que toute autre chose se prépare au-delà d’un appel aux investissements et d’un encouragement du commerce international. Le TPP voudrait plutôt saper notre forme de gouvernement républicain régi par les lois en plaçant les droits des investisseurs — également appelés « droits du capital » — au-dessus des droits du citoyen.

 

En clair, le TPP est formellement anticonstitutionnel. Mais comme le fait remarquer Joe Firestone, le néolibéralisme et ses alliés du monde des affaires ont si bien camouflé les éléments du traité qu’ils empêchent de voir à quel point il vend la souveraineté des États-Unis à l’étranger et aux grandes sociétés multinationales.

 

Ellen Brown est juge, fondatrice du Public Banking Institute et auteure d’une douzaine de livres parmi lesquels le best-seller Web of debt. Son dernier livre The Public Bank Solution, étudie sur le plan historique et universel les différents modèles bancaires. Ses 300 articles peuvent être consultés sur son blog EllenBrown.com. Vous pouvez aussi écouter « It’s our money with Ellen Brown » sur PRN fm.

 

 

 

Par Ellen Brown (Counter Punch) — traduit de l’anglais pour Investig’Action par Oscar GROSJEAN.

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L’UE, cauchemar de ses citoyens

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L’UE ?… Cauchemar de ses citoyens !

 

Comment en est-on arrivé à la situation de désamour de plus en plus évident entre l’UE et ses citoyens ?

 

Face à l’ampleur croissante du rejet, n’importe quel responsable avisé de quelque entreprise que ce soit se poserait la question. Mais, les fonctionnaires autistes et surpayés de cette incompréhensible et ennuyeuse machine qu’est devenue l’UE, vivent dans leur bulle, sans même voir que celle-ci menace de plus en plus de leur éclater au visage et d’y entraîner les peuples qu’ils prétendent mener.

 

La faute à qui ? Certainement pas aux populations qui ont « subi » cette Europe mise en place par une pléthore de technocrates plus soucieux de leurs prérogatives et de leurs privilèges que d’accomplir ce qui était l’objectif initial d’un rapprochement des nations et des peuples européens entre eux. Salaires injustifiés, impôts minimes ou inexistants, avantages multiples, les fonctionnaires européens n’ont eu de cesse de s’octroyer quantité d’avantages incompréhensibles et infondés pour la plupart des habitants de l’Union.

 

Et n’allez pas croire que vu la taille des hémicycles et le nombre de fourmis qui y siègent l’on s’acharne à la besogne. Non ! Il s’agit plutôt d’une ambiance de cigale où chacun vient selon son humeur, se distraire, s’ennuyer et se diluer dans la masse anonyme de tous ces fonctionnaires improductifs, vivant largement sur le dos des populations européennes qui elles, ont de plus en plus de mal à nouer les deux bouts ! Pour exemple : le gaspillage éhonté qu’entraîne chaque mois depuis des dizaines d’années (!) la valse de ces technocrates contraints de se taper Strasbourg avec la noria de camions chargés de leurs dossiers pour quelques jours de cession… parce que la France en est encore à des prétentions d’un autre âge ! « Restrictions budgétaires », « économies », « restructurations », « écologie », répètent-ils à l’envi ?… oui, pour les autres, comme toujours !

 

Les dossiers de discorde entre les populations et cette technocratie omnipotente sont nombreux : privatisation des services ; dumping social par une concurrence faussée de la part de pays à bas salaires ; marchandisation des individus ; ouverture aveugle des frontières à des pays où sévissent des pratiques mafieuses ; politique extérieure erronée dans nombre de cas (Palestine, Libye, Syrie, Ukraine…) et frappée d’injustices évidentes ; politique fiscale inéquitable ; politique énergétique disparate et illisible ; politique migratoire désastreuse ; choix écologiques timides face aux défis majeurs qui menacent les équilibres de la planète ; financiarisation de l’économie… et j’en passe ! Sans parler de la malencontreuse décision d’établir une monnaie unique dans des pays qui n’étaient manifestement pas prêts à y participer.


Voilà le sinistre tableau qui fait qu’aujourd’hui des citoyens de plus en plus nombreux de pays voisins se dressent les uns contre les autres. Une partie des peuples de Grèce, d’Espagne, du Portugal, d’Italie et d’autres… en veut à l’Allemagne pour son intransigeance à imposer « les critères de convergence » jugés trop sévères, achevant ainsi les plus précaires qui étaient déjà à genoux… Loin d’un sentiment de solidarité, l’on assiste à un repli sur soi et à la tentation de s’isoler des autres… Belle réussite !

 

Et que dire des nababs qui président à la BCE (Banque centrale européenne) où l’on a d’abord aperçu l’hirsute néerlandais W. Duisenberg et son autisme profond ; auquel a succédé le pédant français J-Cl. Trichet champion des décisions ineptes face aux marchés ; pour se farcir aujourd’hui l’indécis M. Draghi qui en dehors d’avertissements répétés ne parvient pas à prendre les mesures que la situation économique catastrophique de l’UE exige pourtant…

En est-il un parmi eux qui est sommé de s’expliquer ou rendre des comptes de ses erreurs !? Nullement… Pareil pour les Solana, Ashton, Van Rompuy, Barroso and c°… champions de la figuration, des poignées de mains, du parler pour ne rien dire ! Dernier parvenu dans cette tragi-comédie européenne qui décidément rate ses virages à chaque coup, J-Cl. Juncker, nouveau président de la Commission, bel exemple de probité d’un 1er ministre luxembourgeois dont le pays a pratiqué pendant des décennies l’évasion fiscale à grande échelle et défenseur farouche du secret bancaire… Ceux-là, non élus par la population, ne sont donc pas tenus pour responsables de leurs actes qui influent pourtant sur le quotidien de plus de centaines de millions d’individus. « Démocratie », disiez-vous !? Cherchez l’erreur !…

 

Malgré ce piètre constat, quand il est demandé de se prononcer sur leur désir d’Europe, une majorité de citoyens continue à en vouloir l’avènement. Comprenant que dans la marche globalisée du monde, il est sans doute plus utile de s’unir que de se diviser. De créer des ponts plutôt que des murs. Mais en revanche, pas dans le cadre de ce qui leur est proposé par les autorités en place. Et c’est là que le bât blesse : les fonctionnaires européens sont archi mal perçus – avec raison – par la population. Les décisions prises, les décrets arrêtés, les directives entérinées, les traités ordonnés contre l’avis des citoyens – quand ce n’est pas dans leur dos ! – ne font qu’éloigner ces derniers lentement mais sûrement des autorités qui les leur imposent. Et au lieu de s’interroger sur les raisons de cet écart préjudiciable à l’avenir même de l’Europe, celles-ci s’entêtent et poursuivent obstinément dans leur manière d’agir en lieu et place de se remettre en question. Et ainsi, année après année, ce qui devait tendre à réunir les peuples finit par les diviser.

 

À vrai dire, et comme toujours dès qu’il s’agit de responsabilités politiques, il y a une énorme carence pédagogique de la part des cadres des institutions européennes à l’égard des populations. Après des décennies de Marché commun, puis de CEE (  économique européenne) et maintenant d’UE (Union Européenne), faites donc l’expérience d’un micro-trottoir à propos des institutions européennes et écoutez ce que les citoyens en disent. Vous verrez rapidement que seule une infime minorité peut en expliquer les rouages sommaires. Même à Bruxelles où l’Europe a établi ses quartiers, la population dans son écrasante majorité, ne comprend rien à rien à ces institutions complexes pour ne pas dire confuses. Avec pour résultat que l’UE se construit sans son principal acteur, à savoir, la population européenne elle-même ! Ou en d’autres mots, l’on a mis en place une gigantesque machine technocratique, en oubliant d’y insuffler le minimum d’âme indispensable à la rendre humaine, accessible et appréciable par ses concitoyens, principaux concernés par cet énorme projet…

 

Dès lors, comment ne pas penser que sauf changement radical, l’avenir de cette titanesque et invraisemblable machinerie est compromis ? Et que s’il survenait quelques pépins supplémentaires dans son actuelle élaboration, un effondrement de cet ensemble fragilisé par ceux-là mêmes qui en ont la charge n’est plus du domaine d’un mauvais rêve, mais au contraire, semble séduire de plus en plus de citoyens européens, lassés par tant de gabegies et d’incompétences… Jusqu’au sein des institutions elles-mêmes où croissent les « eurosceptiques » le plus souvent de droite pour ne pas dire d’extrême droite… Ce qui augure de lendemains bien éloignés des chants promis, mais plus proches de cauchemars que l’on pensait sans doute de manière naïve, appartenir définitivement au passé…

 

 

Par Daniel Vanhove — Mondialisation.ca – le 11 décembre 2014

 

Daniel Vanhove :  Observateur civil et auteur

« Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes » – 2005 – Ed. M. Pietteur

« La Démocratie Mensonge » – 2008 – Ed. M. Pietteur

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En Espagne, les citoyens font plier les banques... parce qu’ils agissent ensemble

En Espagne, les citoyens font plier les banques... parce qu’ils agissent ensemble | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos : de gauche à droite : à Madrid - Stop expulsion - Affiche : « Tu as un problème de logement ? Tu n’es pas seul ! » - Oui, on peut - Carlos Macias - Victoria

 

 

En Espagne, les citoyens font plier les banques... parce qu’ils agissent ensemble

 

Un habitant menacé d’expulsion par la banque vient négocier ses dettes..., accompagné d’une dizaine de personnes. C’est une des méthodes de la Plateforme des victimes des hypothèques. Ces groupes locaux ont essaimé partout en Espagne, résistant collectivement à la vague d’expulsions : un exemple... inspirant.

 

- Madrid, reportage

 

Peu à peu, les fauteuils se remplissent. Plus d’une vingtaine de personnes s’entassent dans le petit centre social autogéré « Nosaltres », au cœur de Madrid, dans le quartier populaire de Lavapies.

 

Il y a des jeunes militants à la barbe longue, des quarantenaires qui sortent du boulot, des retraités bien apprêtés. Tous les lundis soirs, ils se retrouvent pour « l’assemblée logement ». Ensemble, ils forment l’un des groupes locaux de la Plateforme des victimes des hypothèques. En espagnol, Plataforma de los afectados por las hypotecas, ou PAH.

 

« Alvaro ? Où en es-tu ? » lance un participant. Avec sa femme, ils ont acheté leur appartement il y a dix ans, en pleine bulle immobilière. Puis la crise et le chômage sont venus. Les petits boulots ne suffisent plus à payer l’hypothèque. Ils tentent de renégocier leur dette auprès de leur banque, ou de transformer l’hypothèque en location à tarif social.

 

À l’autre bout du cercle, le quarantenaire se lève. « La directrice d’agence me dit qu’elle ne peut rien faire. » La banquière à laquelle ils ont affaire a jusqu’ici été inflexible. Les réactions fusent. Tout le monde est d’avis qu’elle cherche à gagner du temps, pour obtenir l’expulsion d’Alvaro et sa femme. « Il faut agir vite. » « On maintient la pression. » « Quand est-ce qu’on y retourne ? »

 

« Elle m’a dit de ne pas passer le jeudi après-midi parce qu’il y a beaucoup de clients », avance Alvaro… « Parfait, donc rendez-vous jeudi 16 heures devant l’agence. Qui peut venir ? » Plusieurs mains se lèvent. L’une se désigne même pour faire des tracts résumant le cas d’Alvaro, à distribuer aux clients de la banque.

 

Il n’ira pas négocier seul, mais accompagné d’une dizaine de personnes vêtues des tee-shirts verts de la PAH. Le but est que la directrice d’agence contacte ses supérieurs, les seuls habilités à décider sur ce type de dossier. Pour y arriver, on tape la banque là où ça fait mal : à l’image.

 

 

« C’est d’une utilité énorme »

 

Autres cas, celui de ce retraité qui a cessé de payer son loyer il y a trois ans « à cause de problèmes familiaux ». Un jour, il reçoit l’avis d’expulsion : « J’étais désespéré, je croyais que j’allais rester à la rue. Quelqu’un m’a dit qu’il y avait cette assemblée, ils m’ont aidé. » Sa dette a été rééchelonnée, il a pu rester chez lui.

 

« C’est d’une utilité énorme. Il y a des gens, si on les met à la rue, c’est la mort. Ils me l’ont évitée, et si je peux aider à éviter cela à d’autres, chaque fois que je pourrai, je participerai aux assemblées et aux actions. » On n’aurait pas imaginé ce vieil homme digne dans son costard impeccable occuper une banque à force de chansons, sit-in et distribution de tracts.

 

Après deux heures de débat, l’assemblée est levée dans un joyeux brouhaha. On fume une clope en fermant le centre social, puis les discussions se poursuivent dans un bar voisin. « Le cas le plus extrême, c’est l’expulsion, raconte Carles, un jeune homme à la barbe blonde luxuriante. C’est l’un des plus anciens de l’assemblée. Dans ce cas, on convoque le maximum de personnes, on s’amasse devant la porte du logement, et on résiste pacifiquement. »

 

« Si je faisais une caricature, je dirais qu’il y a deux types de gens qui viennent à la PAH : les militants et les personnes affectées, poursuit-il. Mais en fait, on est tous touchés d’une façon ou d’une autre. On a tous des difficultés à se loger. »

 

Parmi ceux qui participent à l’assemblée, beaucoup n’avaient pas imaginé devenir un jour militants. Ils arrivent souvent là par le bouche-à-oreille. « Tu n’arrives plus à payer, ou tu sens que ce sera bientôt le cas ? Viens à l’assemblée de ton quartier », répètent les slogans. La PAH accepte tout le monde, mais chaque nouveau venu est aidé à deux conditions. D’abord, il doit venir aux assemblées chaque fois qu’il peut. Ensuite, il doit rester, même une fois son problème résolu, car il peut aider les autres grâce à son expérience.

 

 

Le pouvoir aux citoyens, plutôt que l’assistanat

 

La Plateforme a été lancée en février 2009 à Barcelone, par un petit groupe d’activistes du droit au logement. « Ces quarante dernières années, l’État espagnol a encouragé les gens à accéder au logement via le surendettement, explique Carlos Macias, porte-parole national de la PAH. En 2007, l’Espagne construisait plus que la France et l’Italie réunies. On a vu venir l’explosion de la bulle immobilière et la crise. On s’est dit que beaucoup de gens allaient perdre leur emploi, qu’ils ne pourraient plus payer les hypothèques et que des milliers de familles allaient être expulsées. Mais on ne pouvait pas apporter une solution à un problème aussi massif avec quatre experts dans un bureau qui gèrent les cas un par un. »

 

Alors ces militants se sont inspirés de la culture anarchiste et autogestionnaire des mouvements sociaux barcelonais. « Plutôt que de l’assistanat, on a donc instauré des assemblées où les gens partagent l’information et se forment entre eux », poursuit-il.

Le procédé « redonne du pouvoir aux gens. On les aide à surmonter la honte d’être dans cette situation, et on leur donne un savoir technique pour y faire face. Ils prennent conscience que seuls, ils ne peuvent pas y faire face, mais à travers l’action collective, on peut y arriver », détaille le porte-parole. Un discours repris par le slogan de la Plateforme : « Oui, c’est possible. » « On s’entraide avec les amis de la PAH et ça fait du bien », confirme Alvaro à Madrid.

 

Et ça fonctionne, la PAH a fait tache d’huile. Une fois formé au sein d’une assemblée, chaque citoyen peut en créer une nouvelle dans son quartier, et ainsi de suite. Depuis 2009, près de 220 groupes locaux ont essaimé dans tout le pays, ont stoppé 1 663 expulsions et relogé 2 500 personnes.

 

Une force de frappe due au fait que « la PAH a changé l’imaginaire collectif, estime Carles à Madrid. Quand on est face à la banque, on se sent inférieur. Mais aujourd’hui, les banques n’ont plus l’opinion publique pour eux. Elles doivent négocier. »

 

 

Inaction de l’État

 

La PAH apporte une réponse à une urgence sociale. Désormais, les statistiques des expulsions rythment l’actualité de la même façon que les chiffres du chômage. Plus de 100.000 en 2012, année record, 67.000 en 2013 puis 68.000 en 2014… La majorité de ces expulsions arrivent à des familles qui ne peuvent plus payer leur loyer ou leur hypothèque. Au plus fort de la crise, on comptait plus de 500 expulsions par jour.

 

La Constitution espagnole garantit le droit à « un logement digne et adapté ». Mais dans les faits, la politique espagnole du logement n’a pas su se renouveler face à la crise. « Nous faisons ce que devrait faire l’État », déplore Carlos.

 

La loi sur les hypothèques est l’une des moins protectrices de l’Union Européenne. D’habitude, la banque récupère la maison ce qui annule la dette. En Espagne, si la valeur du logement est devenue inférieure à celle de la dette, la personne expulsée doit continuer de rembourser.

 

Le porte-parole résume : « Si on regarde le paysage du logement en Espagne, c’est le pays qui expulse le plus, c’est le pays qui a le plus de logements vides - plus de 3,5 millions - et c’est le pays de l’Union Européenne avec le moins de logements sociaux - moins de 1 % face à une moyenne de 18 %... »

 

La PAH tente donc aussi d’agir au niveau politique. Grâce à une initiative législative populaire, en 2012 une proposition de loi est arrivée jusqu’au Parlement. Elle prévoyait l’effacement de la dette quand la banque récupère le logement, un développement du logement social et un moratoire sur les expulsions. Elle a été repoussée à cause du Parti Populaire, le parti de droite majoritaire à l’Assemblée.

 

La PAH s’est donc réorientée vers une action locale. Cette fois-ci, l’initiative législative populaire a été déposée au Parlement de Catalogne. Il ne manque que deux voix pour qu’elle soit approuvée. Côté municipal, trois villes catalanes ont déjà pris des mesures pour récupérer des logements vides appartenant aux banques : elles sont pénalisées d’une amende si elles ne les louent pas, une façon de créer des logements à tarifs sociaux.

 

Barcelone pourrait aussi suivre le mouvement. Fin mai c’est une ancienne porte-parole de la PAH, Ada Colau, qui a été élue maire. Son programme promet notamment un moratoire sur les expulsions. Le jour de son investiture, symboliquement, elle est elle-même intervenue pour en empêcher une.

 

« C’est la preuve que c’est une question de volonté politique, en déduit Carlos Macias. En cette année d’élections, le contexte est favorable. On espère faire changer les choses en Catalogne et créer un effet domino dans les autres principautés autonomes. »

 


LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE SE MÈNE AUSSI DANS LES ASSEMBLÉES

 

Avant de ne plus payer son loyer ou son hypothèque, on commence souvent par arrêter de payer les factures… Tous les mercredis, dans le quartier de la vieille ville de Barcelone, l’assemblée de « l’alliance contre la précarité énergétique » rassemble près d’une trentaine de personnes. « Quand vous sentez que vous n’allez plus pouvoir payer les factures, premièrement, venez à l’assemblée, commence la coordinatrice Tatiana. Deuxièmement, allez aux services sociaux. Troisièmement, regardez votre facture dans le détail. » Puis les cas se succèdent.

 

Victoria, 47 ans, ne paye plus son loyer depuis quatre ans, et ses factures depuis un an. « Avant, la famille m’aidait, mais maintenant elle aussi a des problèmes... » Malade, elle ne peut plus travailler.

 

Cela fait six mois qu’elle vient aux assemblées. L’alliance lui a déjà évité une coupure d’eau. « Maintenant, je me sens bien plus forte devant les services sociaux. J’ai bientôt un rendez-vous avec eux, on va parler d’aides pour payer les factures. »

 

Anna, elle, vient depuis deux mois. « Ils m’ont coupé l’électricité en 2012, on s’est rebranchés au réseau avant le compteur… Aujourd’hui, la compagnie d’électricité me demande 5 000 euros. J’ai essayé de négocier, ils ont dit que c’était impossible, alors on a fait une action chez eux. Maintenant, je rembourse 20 euros par mois. »

« Je vois à nouveau la lumière, aujourd’hui je n’ai plus peur », conclut-elle.

 

 

 

Par Marie Astier (Reporterre) - reporterre.net – le 25 juin 2015.

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Stoppons le TTIP et le CETA

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Stoppons le TTIP et le CETA

  

Objet :

Nous appelons les institutions de l’Union européenne et de ses pays membres à arrêter les négociations avec les États-Unis sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP ou TAFTA) et à ne pas ratifier l’Accord Économique et Commercial Global (CETA) avec le Canada.

 

Principaux objectifs :

Nous souhaitons empêcher que soient conclus les accords TTIP/TAFTA et CETA car ils contiennent plusieurs points critiques tels que le règlement de conflits investisseurs-Etats et de règles sur la coopération réglementaire qui constituent une menace pour la démocratie et l’État de droit. Nous souhaitons empêcher que les droits du travail, les normes sociales, environnementales, de protection de la vie privée et des consommateurs soient abaissés et que les services publics (tels que ceux liés à l’eau) et le patrimoine culturel soient dérégulés dans le cadre de négociations non transparentes. Nous soutenons une politique commerciale et d’investissement alternative au sein de l’UE.

 

 

 

Le moment est crucial, il est temps de mener des actions d’envergure. Le Parlement européen est sur le point de voter une résolution critique (= une déclaration non-contraignante) sur le TTIP/TAFTA. Nous vous demandons d’agir maintenant pour que le Parlement prenne position contre les tribunaux d’arbitrage privés prévus par le TTIP.


  • >>> Dites non à l’ISDS maintenant ! #no2ISDS.

 

Les débats sur cette résolution seront en cours jusqu’au vote en séance plénière prévu le 10 juin. Parmi les diverses commissions du Parlement européen, 5 commissions ont déja rejeté l’ISDS (= Mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États, c’est-à-dire des tribunaux privés par lesquels les investisseurs peuvent poursuivre en justice les États s’ils estiment qu’une action publique porte atteinte à leurs profits). C’est une excellente nouvelle, cependant le vote de la commission la plus importante (INTA ou la commission du commerce international) aura lieu le 28 mai, cette semaine, et il semble encore possible qu’elle prenne une position favorable à l’ISDS et aux multinationales.


 


145,000 citoyens ont déjà dit non à l’ISDS lors de la consultation organisée par la Commission européenne l’an dernier ; et environ 2 millions de citoyens ont signé l’initiative citoyenne européenne Stop TTIP. En vue de ce vote, rappelons aux députés européens que les citoyens européens sont préoccupés par le TTIP  et ne veulent pas de l’ISDS.

 

En moins d’une minute, vous pouvez leur faire savoir en utilisant cet outil d’action en ligne. Disponible en plusieurs langues, il permet aux citoyens européens de contacter leurs députés européens et de leur demander de ne pas accepter de droits supplémentaires pour les investisseurs étrangers. Merci de transférer ce mail à vos amis et de leur demander de dire #no2ISDS !

 

 

 

Par Michael, Cornelia et StephanieStop TTIP.org – le 27 mai 2015

 

P.S.

Si vous êtes actifs sur les réseaux sociaux et voulez relayer l’action, voici quelques idées :

exemples de tweets : 

demander aux députés européens de dire #no2ISDS ! http://www.no2isds.eu/ 

Des droits spéciaux en faveur des investisseurs étrangers sont inacceptables.

 

Demandez à vos parlementaires de laisser l’ #ISDS hors du #TTIP http://www.no2isds.eu/ #no2ISDS

 


@MEPnom allez-vous protéger les citoyens contre les investisseurs en disant #no2ISDS dans le #TTIP ? http://www.no2isds.eu/

 


@MEPnom avez-vous entendu les 145,000 citoyens qui ont dit #no2ISDS dans le #TTIP ? Serez-vous dans le camp de vos électeurs ? 



 

Échantillon de publications Facebook :


Demain/la semaine prochaine, le Parlement Européen votera une résolution sur les négociations commerciales entre les États-Unis et l’U.E. Il s’agit de l’unique occasion du Parlement pour prendre position sur le sujet. En accord avec le souhait des citoyens européens, demandez à vos députés européens de refuser davantage de privilèges pour les investisseurs et les multinationales. Agissez sur http://www.no2isds.eu/.

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Nous citoyens de Russie… Un appel à partager

Nous citoyens de Russie… Un appel à partager | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Très bel "appel", à partager,

mais à partager réellement !



Mais allez-vous :


  • prendre le temps de le lire ?
  • oser le partager sur les réseaux sociaux ?
  • essayer de comprendre le conflit ukrainien ?
  • accepter le fait que l'on vous a menti ?
  • comprendre que votre économie en souffre ?
  • imaginer que cela peut provoquer une guerre ?
  • arrêter la bêtise de votre gouvernement ?
  • etc !


Ceux qui lisent "La Gazette" reçoivent les informations que ne diffusent jamais les médias sous l'autorité de la haute finance ou de la politique, alors vont-ils les partager en masse et, enfin, inonder le web d'une autre info, la réelle ?  C'est ainsi que les politiciens changent enfin leur politique inadéquate !


Malheureusement j'en doute et je condamne l'indifférence égoïste de masse ou la lâcheté des pleutres qui n'osent jamais se tremper, mais qui sont les premiers à venir pleurnicher après.


C'était, mon coup de gueule du jour, un cri du coeur !


Duc


--------------------------------



Nous citoyens de Russie…

  

Lettre écrite en russe par Oleg Odintsovsky et traduite dans de nombreuses langues, puis diffusée dans autant de pays.



Chers Européens,

 

Nous, citoyens de Russie, de plus de cent nationalités, de différentes confessions, races, croyances, orientations politiques, idéologiques, sexuelles et de tout le reste, nous voulons nous adresser à vous directement, sans confier ce texte aux politiciens et aux médias, car nous croyons le moment venu de parler sans intermédiaires.

 

Nous constatons avec une vive préoccupation que la situation en Ukraine a engendré la plus grave crise politique en Europe depuis la guerre froide.

 

Les dirigeants des États et des alliances militaires, pour la première fois depuis des décennies, n’excluent pas la possibilité d’une guerre sur notre continent, ce qui signifierait la mort de millions de personnes, de nos enfants, de nos parents et de nos proches. C’est une folie absolue que de voir nos peuples se laisser aller à la guerre et ne nous laisser que le rôle de figurants et d’observateurs.

 

Nous pensons que le moment est venu, pour les gens, de prendre leur destin en mains. Des politiciens irresponsables, des phobies de guerre froide, des blocs militaires, des armes de destruction massive, des bases militaires et des armées font surgir la menace de nouveaux conflits en Europe.

 

Nous sommes convaincus qu’aucun des peuples d’Europe ne veut la guerre. Il n’y a aucune raison ni de conditions à ce que des différends entre politiciens et des problèmes géopolitiques ne conduisent à de nouveaux troubles pour nos peuples. Si vos médias vous disent le contraire, s’ils essaient de vous convaincre que quelqu’un en Russie pense autrement, voulant envahir n’importe quel territoire ou asservir d’autres peuples, ce ne sont que des mensonges pour vous faire accepter des sanctions ou d’autres formes de pression sur la Russie.

 

Personne en Russie ne veut de conflit avec l’Europe, aucun citoyen de Russie n’est hostile aux Européens, aucune nation européenne ne devrait se sentir menacée par la Russie. Nos vœux concernant des minorités russes en Europe ne passent pas au-delà des conventions européennes et des principes fondamentaux des droits de l’homme.

 

Nous ne voulons que des garanties fondamentales pour notre sécurité, alors que notre nation a subi de multiples agressions venant de l’Europe au cours des deux derniers siècles. Or ce désir naturel n’a rien à voir avec une menace contre d’autres États. Nous ne voulons pour nous que des garanties de paix.

 

Nous demandons instamment à tous les gens lucides de l’Europe d’influencer les autorités de leurs pays, de faire cesser la diffusion de slogans militants et provocateurs, de ne pas céder aux mensonges des politiciens et des médias sur la « menace russe », d’inviter les autorités au dialogue et à la recherche de solutions mutuellement acceptables au nom d’une Europe unie et calme.

 

Le temps des peuples d’Europe est arrivé. Ensemble, nous devons créer des structures nouvelles et des mécanismes pour la paix et la sécurité, pour assurer la résolution pacifique de tous les différends et le respect des droits de l’homme et des peuples.

 

Donnez une chance à la paix !

 

 

 

Par Oleg Odintsovsky (journaliste) -

histoireetsociete.wordpress.com – le 1er février 2015

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Comment expliquer que l'info réelle ne soit pas partagée sur les réseaux sociaux, sauf par les gens déjà plus qu'avertis ? Mais les autres ? Les premiers qui hurleront "on ne savaient pas" lorsqu'il sera beaucoup trop tard ?



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